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Adèle Faust
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Adèle Faust
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Un mannequin éventré gisant sur le sol, le crime était commis, inutile de garder les yeux posés sur lui une minute de plus. Ce constat froid n’empêcha pas la brunette qui en était l’auteur de fondre en larmes de façon pathétique et de se rouler par terre près du cadavre synthétique  « au cas où » celui-ci reviendrait à son état initial. On avait pourtant appris à la jolie demoiselle que quand le mal était fait, c’était irrémédiable. Seulement cette acérée paire de ciseaux était seule coupable dans le sombre assassinat qui venait de se jouer. Pourquoi l’enfantine Faust devrait-elle assumer ce désastre ? Hein ? Pourquoi ? Le picotement d’une décharge près de son épaule rappela la Styliste à la raison. Zola riait près d’elle, moqueur. Il avait attrapé les lames du meurtre et en menaçait la diva qui avait depuis peu rejoint leurs rangs. La chienne était partagée entre la crise d’apoplexie à la simple idée de voir sa divine fourrure tranchée à l’aveuglette et la haine suprême devant ce petit vermisseau insolent qui osait la menacer. Adèle trouva la force d’intervenir et arracha le dangereux outil des pattes de son starter. Elle ricana de façon diabolique en plaquant une main tout sauf discrète sur sa bouche.


    « Fais pas de chichi, Chelzy. Il faudra bien penser à ta coupe de printemps un jour ! »


Les autres compatriotes étaient restés au dortoir sous la garde de Causette – merci Arceus d’avoir créé cette sainte Lézarde pour alléger la dure vie de la Givrali. La brune dont il était question se redressa en posant ses petits poings fermés sur ses hanches qu’on devinait à peine sous la grande robe de deuil qui l’enveloppait toute entière. La silhouette de coton transpercé" lui obstruait la vue, provocation arrogante dans son salon de confections qui commençait à sérieusement sentir le renfermé. Elle plissa ses yeux bleus et malins, en quête d’une solution à cette absence cruelle de forme à épouser pour mieux créer. La somptueuse Couafarel, largement offusquée, n’avait pas hésité à envoyer valser l’écureuil désarmé d’un coup de patte étonnamment violent. Dans sa démesure habituelle, la cadette Faust manifesta la joie amenée par le fruit de sa réflexion par l’éjection des ciseaux dans un long vol plané. Ils allèrent se fixer dans le plafond dans un bruit mat qui fit frémir le caniche et l’écureuil. Adèle trouvait ça plutôt drôle. Une décoration originale dans son atelier et puis ce n’était comme si elle manquait de ciseaux, ses prunelles céruléennes glissèrent sur un tiroir qui en débordait. Non, non, pas de quoi en faire un plat. Il y avait bien plus important.


    « Nous partons en mission. Vous vous doutez que je déteste me traîner par terre en vain, alors ce n’est pas une mission ordinaire. Nous cherchons un individu qui fera office de substitue à notre pauvre ami, ici mort, paix à ton Jean-Edouard. J’ai des consignes précises. Je veux un homme grand, les épaules en triangles, pas de gras, pas de boutons, pas de doigts bouffés jusqu’au sang, le meilleur du rayon. »


La gamine parlait en agitant sous la truffe de Chelsea l’un des petits gâteaux que son ancien maître avait ramené. La chienne scrutait cela avec dédain, probablement vexée d’être prise pour un de ses méprisables semblables au ventre rebondi qui n’avait plus que la force de se traîner de la gamelle jusqu’au panier et inversement. La fillette finit pas hausser les épaules et engouffra le biscuit dans sa bouche. Une douce explosion de sucre qui lui rappelait le blond dont elle avait fait la connaissance. C’était quoi son nom déjà ? L’information fuyait et c’était tant pis, car il était grand temps de lancer l’opération. Zola était parti en éclaireur soucieux de ne pas subir encore une fois la rancune de sa camarade aux poils soyeux. Eclaireur, c’était un bien grand mot, pour désigner la façon dont il commença à bondir de néon en luminaires une fois la porte de l’atelier ouverte. Adèle avançait de façon calculée, évitant avec soin les lignes que dessinaient le carrelage de l’académie, persuader que cela la rendait invisible au reste du monde. La Styliste perçut soudain la voix grave et profonde d’un homme. Un long frisson d’angoisse et d’enthousiasme mêlé étira ses babines d’humaine dans un sourire narquois alors qu’elle se plaquait contre l’angle d’un mur. La brune articula silencieusement à l’intention de la diva : « Positif ? ». La chienne eut un regard dédaigneux vers la cible, haussa un sourcil du genre « Nous ne mangeons pas les même Poffins. » et hocha la tête. Ni une, ni deux, le petit corps sous-estimé de la bourgeoise de détendit et elle se rua sur le malheureux. En se projetant contre son torse et avec l’effet de surprise, la petite avait réussi à le faire tomber par terre. Le bruit sinistre de son crâne  contre le sol avait eu raison de la conscience du pauvre garçon – si ce n’était de sa vie. Un rire gai d’enfant triomphante la gagna. Son regard tomba joyeusement sur le "lot" dont elle était récompensée. La brune déglutit. C’était un homme vraiment très grand, comme si les années avaient cherché à l’étirer tout en longueur sans se soucier de l’impact d’une telle croissance sur les petites habitudes de vie. Il y avait pourtant – elle le sentait sous ses petites mains d’enfant – la musculature d’un garçon sportif. Ses cheveux bruns emmêlés partout sur son crâne et ses vêtements lâches rappelaient la dégaine des Chacripans errants qui sillonnaient les villes de lumières. Zola bondit alors à l’improviste sur le crâne de la victime faisant sursauter sa dresseuse qui pesta. La brune repoussa le corps de son nouveau mannequin des deux mains pour se mettre debout. La demoiselle remarqua par la même occasion que ce corps était une bouillote bien confortable avec sa robe inadaptée aux couloirs glaciaux de l’école – Dans un souci d’économie, on avait dit bye bye au chauffage en dehors des salles de cours.


    « C’est du bon travail Chelzy, il est remarquablement bien proportionné. Tout pareil que dans les magazines ! Tu m’aides à le remorquer, ça doit peser un Girafarig mort un athlète comme ça. »


La majestueuse Couafarel roula ses grands yeux écarlates dans leur orbite mais s’exécuta. Si se salir les pattes pouvait lui attirer les bonnes grâces de la charmante hystérique qu’était sa maîtresse, Chelsea réussirait peut-être à persuader cette dernière de se débarrasser de façon définitive de son rongeur tricolore. De façon très classe, « du bout des crocs », la canine au redoutable déhanché captura le t-shirt du brun dont elle avait salement entaché la journée. Pourvu qu’il ne soit pas mort, les enterrements la faisaient friser. L’Emolga était resté sur la tête du grand brun, jouant à en détacher les lunettes d’aviateur pour s’en faire un super soutien-gorge. Adèle remorquait le corps de l’adolescent elle aussi. Son esprit de fillette candide observait sans arrière-pensées les abdos révélaient. La gamine se demandait pourquoi elle n’en avait pas, de ses petits doigts, la brune tâtait avec insatisfaction les replis mous de sa pauvre de bedaine. Elle n’était pas bien épaisse pour sûr, ses os de fillettes saillaient encore un peu de partout. Les aliments qu’elle avalait allé directement assouvir sa croissance. Perdu dans sa contemplation, la Coordinatrice buta contre l’entrée de son atelier. Ce n’était pas trop tôt. On allait enfin pouvoir passer aux essayages. D’un coup de pied brutal, elle fit sautée la porte qui n’était –forte heureusement – pas verrouillée.

Puis il fallut s’arquer contre le poids du brun qui n’y mettait vraiment pas du siens. La bourgeoise tenta de l’appuyer contre une armoire sans grands succès, l’infortuné manquait d’équilibre.  Une chaise et beaucoup de transpiration finirent par avoir raison de ce gros morceau de chaire. Que c’était lourd un homme ! Elle préférait encore ne pas avoir de ventre plat si c’était pour avoir des tablettes aussi lourdes que du plomb ! Face à ce doux visage endormi dans un fauteuil de velours carmin, il vint l’étrange idée à la brunette qu’elle était un peu comme une chirurgienne. Sa main droite se tendit dans le vide.


    « Corde, s’il vous plaît, merci mademoiselle Chelzy votre aide m’est précieuse dans cet instant crucial. »


Le Pokémon canin à haut pédigrée venait de lui remettre une corde à sauter que la cadette Faust avait négligemment subtilisée à une fillette encore plus jeune qu’elle au dortoir. Le morceau de fil épais trouvait enfin son utilité pendait que la petite commençait à l’attacher solidement. On est jamais trop méfiant, disait sans cesse grand-mère Lucile. Néanmoins, il paraissait maladroit, voir grossier à notre fille de bonne famille d’habiller un garçon sans le prévenir de la démarche avant. Adèle s’éclaircit un peu, la voix et appela.


    « Zola ? Pouvez-vous réveillez notre patient s’il vous plaît. Trois, deux, un… Monsieur ! Monsieur vous allez bien ? »


Instant de vérité pour l’Emolga et la Couafarel qui ne se leurraient guère sur les chances de survie de l’adolescent. La Styliste avait attrapé les mains du garçon et fixait ses paupières fermées, curieuse d’en découvrir la couleur.

HRP - Correction et relecture demain, désolé pour le pavé c'est un peu indigent.
Icare Griffin
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Veni, vidi, vici

Traduire l'envie de passer le reste de sa journée dans son lit n'est pas chose aisée, pourtant ta frimousse en dit long sur ta situation. Dehors, la pluie n’arrête pas de tomber, encore et encore des sauts d'eaux en veux-tu en voilà. Ça va faire presque une semaine que cela dur. Où est donc passé ce merveilleux soleil si chaleureux, si douillé ? Passer son temps libre à lézarder, a roupiller sous des rayons chauds... Brûler, cuir à petit feu, littéralement griller sur un parterre d'herbes fraîches... Pourquoi te priver d'un tel délice !? Tu rouspètes. Tes yeux n'ont pas quittés la rangée de fenêtres du couloir à la recherche d'un rayon lumineux, mais rien... Toute la mâtiné avait été un jeu de chasse sans que ta proie n'ose montrer le bout de son nez. Ronchon, désabusé, un poil irrité, c'est limite si tes pieds ne font pas office de ballet espagnol. Ta dégaine laisse à désirer. Mains dans les poches tu parais peu sociable, presque abattu.

 C'est l'heure de manger, de se restaurer, mais tu n'as pas faim. Tu as finis les cours pour aujourd'hui et tout ce qui te passe par la tête et de rejoindre ton lit. Armani cependant n'est pas du même avis. Protecteur et loin d'être sourd, l'écho de ton ventre gargouillant dans le couloir lui titille la l’inquiétude. Dans une meute, dans un clan pour être plus précis, un Pokemon qui ne mange pas est un Pokemon qui se laisse mourir , hors, le Mangriff n'avait aucune intention de laisser son presque frère humain se faire rongé par le « chagrin ».

Ton Pokemon te tire alors le jean, tente d'attirer ton attention. Il grogne, gémit, mais rien à faire, tu ne le calcules pas. Franchement, tu parles d'un dresseur... M'enfin, peut-être que la grippe t'avais saisi l’appétit, qu'une maux de ventre avait noué ton estomac. Peut-être que tu étais vraiment malade et mal en point. Ah ! Peut-être même que ta vieille blessure faisait encore des siennes peut-être qu'elle t'arpente le dos en ce moment même à la recherche d'un nerf à titiller, d'un fil à tirer, d'un muscle à bloquer. Depuis combien d'années déjà cette cicatrice n'avait pas délibérément en temps de pluie décousu ton calme divin et ta sérénité à tout épreuve ? Trop de temps pour que tu en éprouves le besoin de t'en inquiéter, et pourtant le mal est bien là. Un sauvetage de fortune, le plomb reste et dévore.

▬ J'vais bien Armani, t’inquiètes.

Tu soupires pour la énième fois. Armani s’inquiète et son angoisse l'aveugle, il ne remarque pas la demoiselle qui espionne son dresseur. Elle n'est pas bien grande, mais le félin n'aurait jamais fait l'erreur de l'ignorer. Pourtant, c'est ce qu'il arriva. Une faute peu grave a mon sens, mais assez pour dégrader la confiance qu'il y a entre toi et ton Pokemon. Dans un instant de panique, ton Pokemon t'intime quelque chose que tu ne comprends pas et se met a courir vers le réfectoire. Il fallait bien que tu manges un truc et le Chat-Furret était bien partit pour te faire avaler le premier truc qu'il volerait. Mais quelque chose de beaucoup plus dangereux qu'un ventre vide rode dans les environs. Les yeux luisants, aussi agile et rapide qu'un Rattata, la belle frappe. Fulgurante et un peu dans les nuages tu ne la vois pas venir. Tu perds l'équilibre, le reste n'est plus qu'un sombre et profond sommeille. Tu as perdus conscience quand ta lourde tête fatiguée avait heurté le sol. Ouch.
•••
Wolf' inconscient, je reprend les rênes de cette narration voulez vous. Sans foi ni loi, la petit gamine  prend ses aises sur le torse du pauvre jeune homme. Prêt a être rôtit sur du charbons en braises sulfureuses on l'examine, l'observe de petits yeux incandescent de malice. Proie immobilisé, chasseur aux crocs affamés, on lui palpe le poitrail, étudie ses formes, ses os  et ses muscles. Sur quel genre de folle furieuse était tombé notre malheureux Wolfgang... Finalement, quand le « puissant » prédateur fini par se redressé, on lui agrippe une manche de son veston et on le tire, comme une vulgaire carcasse. Pour peu dire, il ne ressemblait plus à grand chose, si ce n'est effectivement a un sac de chaire fraîche lourd de soixante kilos.  Sa tête bute contre tout ce qui peut passer par là. Le chemin était long jusqu'à la Costumerie, dans des angles brutes, des partis de son corps heurtent la dur réalité de leur environnement. Fort heureusement pour lui, la Couafarel qui le tracté ainsi avait l’obligeance d'esquiver d'un grand et long détour les couloirs étroits. Une fois arrivé à destination, le tout se corse. Le torse lourd et sans vie du jeune Noctali se fait malmené jusqu'à finir assis sur une chaise. Allez savoir comment une si petite fille avait réussis a venir about d'un corps aussi lourd. Bref. Elle avait eu de la chance c'tout.
•••
Une décharge est voilà que tu ouvres les yeux. Ta main entrelaçant celle de ton agresseur se serre en un reflex naturel. Tu manques peut-être de lui briser les doigts dans ton sursaut, mais tu n'y peux vraiment pas grand chose. Tes paupières pourtant si lourde pousse leurs bagages de fatigue d'un geste francs et tes iris saphir se dilatent sous la lumière de la pièce. Tu crois d'abord reconnaître les rayons du soleil, mais il ne s'agit là que d'un lampion destructeur de rétine. T'es dans une pièce d'interrogatoire ou quoi ?! Tes yeux se ferment de nouveau et dans la surprise totale, tu te rend compte que tu ne peux pas faire le moindre geste. Tes muscles sont en miettes d'avoir était trop malmené dans le hall... Tu souffres et grimaces d'agonie soudaine avant de sentir ta gorge se serrer d'une sorte de colère malsaine. Ton regard accroche celui de la dite kidnappeuse et tes sourcils se fronce en un amas rageur.

▬ Hmmm, mais merde j'suis où...?

L'absence d'Armani ne se fait pas tout de suite ressentir. Encore dans le pâté, tu divagues et penses rêver. Peut-être que tu t'es fais malencontreusement frapper par la foudre en sortant du dortoir. Peut-être que t'es mort enfaîte.... C'est ça l'enfer ?

(c) Bloody Storm




Le mannequin de chair. ( Wolfy ) Y7ycjo97
Adèle Faust
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Adèle Faust
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La poigne de la victime manqua de lui ôter défensivement la capacité de toucher et un hoquet plaintif s’échappa de sa gorge. Elle voulut se mettre à pleurer, mais les grands yeux entrouverts de l’agresseur l’en dissuadèrent. C’était des iris d’un bleu vif et profond, un comme les siens dans le miroir, mais très différent. Ils possédaient cette incroyable nuance d’énigme et de maîtrise, la même que son frère, ce fascinant morceau d’une âme murie que la brune ne possédait pas. C’était brutal comme de l’eau froide sur un visage endormi, même avec la souffrance qui empâtait les traits du damoiseau. La Givrali n’avait guère eu d’égard pour cet hôte. La gamine sentait bien que l’étau douloureux qui retenait ses petites mains fragiles n’aurait peut-être pas était si plein de hargne si elle s’était montrée plus « douce » dans sa démarche. Bah ! Les caresses diplomatiques ce n’étaient pas son genre, ce n’était pas elle du tout. Non, la meilleure solution c’est toujours celle qui marche rapidement. Assommer un inconnu dans les couloirs pour en faire son mannequin c’était efficace.

Son expression d’homme en colère ne faisait pas peur à la cadette Faust. Elle se sentait hors d’atteinte, protégée par on ne savait quel bouclier mystique qui empêchait tous les domestiques de lever la main sur son minois bouffi par le caprice. Le mal dont souffrait ses pauvres dextres de confectionneuse par contre… Zola était grimpé sur la tête de l’inconnu, il trouvait fort amusant de jouer sur la crane de cet homme qui puait le chat à plein nez. Adèle qui trouvait cette façon de narguer leur captif très déplacé gronda vaguement. L’Emolga descendit donc sur les genoux du brun pour lui tirer la langue avec insolence avant de s’enfuir en riant. L’écureuil ne tenait pas à être là si l’infortuné brisait ses liens. La responsable du garnement trouvait aussi cela drôle mais elle se retint de faire une grimace à son tour de peur que ses doigts fragiles y restent. Au lieu de ça, la Coordinatrice toussota pour attirer l’attention sur son faciès souriant qui masquait tant bien que mal le désappointement de l’emprise de l’autre.

    « Bon retour parmi nous monsieur ! Je ne te donne pas mon vrai prénom, t’as l’air d’être rancunier. Appel moi simple Elegance. C’est joli comme prénom, hein ? »


Le regard que lui asséna la princière caniche restait sagement assise à proximité en disait long. L’adolescente n’était guère dans la subtilité habituellement, ce sursaut de raison qui la poussait à se trouver un pseudo ridicule c’était… surprenant. La vision de la raffinée chienne à la fourrure bleui fit l’effet d’un électrochoc à sa nouvelle maîtresse qui en se reculant brusquement en arrière parvient à s’extraire de la poigne exercé par son « invité ». L’élan de son recul entraîna avec fracas le corps de la brunette par terre. La demoiselle songea à l’énorme bleu qu’elle allait avoir sur son séant et grimaça. Cela la ramenait douloureusement au suçon de Djelly la Vampire, cette fille terrifiante qui lui avait laissé un souvenir impérissable en cours de duel. Assis sur le parquet, la bourgeoise tâta se point sensible au niveau de sa nuque. Il n’avait pas disparu, le fourbe.

L’héritière se releva en reniflant. Elle épousseta d’un geste distrait sa robe de sorcière et plongea ses yeux blessés dans le regard de l’homme. La façon dont elle s’était tirée d’affaire avait un but.

    « Oui… En fait, je ne t’ai pas emmené ici par hasard. Je t’ai choisi pour être mon mannequin. Celui-là étant dans un piteux état. »


D’un petit geste, la confectionneuse indiqua le prédécesseur du brun qui gisait toujours le ventre ouvert avec du coton qui en jaillissait en grande quantité. Le rongeur tricolore de la demoiselle s’était caché dans l’ouverture béante, se lovant comme dans un cocon dans ce nid improvisé moelleux. Ses minces sourcils se froncèrent ce n’était pas une vision franchement rassurante pour un étranger.

    « Bon évidement avec toi je vais faire plus attention. Il faut que je vérifie que tu n’as pas de gros défauts de fabrication. Ça te laisse le temps de réfléchir à ta coopération, si tu m’aides je te passe des gâteaux ! »


Prudemment la Givrali s’approche pour tâter de nouveau la peau, soulever les pans du t-shirt, suivre parfois du bout des doigts la ligne muscle avec un air songeur. Cette activé très distrayante n’avait en réalité pas beaucoup d’utilité, elle ne s’attendait pas à tomber sur une énorme cicatrice durant son examen. C’était juste pour profiter de ce plaisir incernable qui consistait à effleurer la chair tiède. Après avoir retiré chaussures et chaussettes, remonté les torses et les bras, Adèle était passée au cou et aux épaules. C’est là, qu’elle la vit. Un cri plaintif s’échappa de ses lèvres. Une immonde est large cicatrice prenait naissance sur l’épaule gauche et se poursuivait sous le haut du garçon. Adèle avait pâli, son trouble avec attiré ses pokémons qui se penchaient maintenant avec des regards curieux sur sa découverte. La gamine attrapa le tissu a demain et d’un coup sec, le rompit. Il y eut un bruit de déchirement et la peau halée de la victime se révéla. La cicatrice ressemblait à son grand serpent étendu sur un rocher brûlant, c’était aberrant. La Faust avait les yeux ronds de surprise, elle trouvait cela si laid et disgracieux. Une partie de cette petite femme restait pantois devant une telle plaie, avait-il fait la guerre de leurs ancêtres ? Etait-il né ainsi ? Qu’elle lutte avait bien pu lui asséner un tel souvenir ? Les idées se bousculaient, se cognant entre elles pour mieux se briser comme de la vaisselle.

    « Tu… Tu t’es battu avec quoi ? C’est là depuis longtemps ? Non, parce que si j’ai besoin de prendre des photos là, c’est mort. A moins que… Rah ! »


La Styliste se prit la tête à deux mains, en proie aux contraintes de son art. On n’utilisait pas des gens balafrés, c’était son instinct qui lui dictait cette règle bien connue dans la mode. Pourtant c’était comme lui tendre une tablette de chocolat en lui disant qu’elle était périmée. La bourgeoise était divisée et cette division se traduisait par une marche de fauve partout dans son atelier. Elle en sortait des magazines qu’elle rejetait à l’autre bout de la pièce après en avoir épluché trois pages, sortait des crayons, des textiles pour les répandre un peu partout. Chelsea avait décidé de rester extérieur à cette lutte se couchant près de l’article « défaillant ». Elle savait bien la diva, qu’un homme qui sent le chat porte forcément les mêmes cicatrices.
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Veni, vidi, vici

D'une douceur à une autre, en particule électrique, ta peau vibre d'un énergie nouvelle. Ce n'est pas de l'attendrissement, ni même de la colère qui s'empare de tes membres et qui te les dévorent ainsi sans la moindre pitié, mais plutôt un dégoût étrange. Tu grimaces. Ton visage d’Apollon se déforme et tu manques de lâcher un grognement  d’antipathie. Quelle était donc cette demoiselle aux airs angélique et aux manières de démone ? Est-ce que cela avait vraiment été nécessaire que de t'attacher avec une corde a sauter pour pouvoir te parler ? Est-ce que cet acte de barbarie camoufler une quelconque timidité refoulé ? Dans le fond, tu l’espérais, car tu n'allais pas faire long feu entre les mains de cette diablesse étrange.

Elle parle. Te parle. Tu ne sursaute pas, tu la fixe, étrangement calme. Tu ne t'en rend pas compte mais tu as sa petit main d'enfant entre tes doigts d'homme mature. Tu serres. Elle tremble, elle tire et fini par se libérer de ton emprise. Le coup de jus de l'Emolga avait tendu tes nerfs, t'avait grossièrement paralyser. Peut-être que c'était une scientifique. Peut-être que tu étais devenu l'un de ses cobayes. Tes sourcils restent droit. Cette déduction aurait put te tirailler la trouille, mais encore une fois ta flegme est sans défaut.

▬ Élégance hm ? Qui a t-il d’élégant a ligoter un homme sur une chaise ? Ça ne te vas pas du-tout.

Parle pour toi Wolf'. Tu veux qu'on cause de ton prénom peut-être ? Non parce qu’on peut écrire tout un bouquin a ce sujet. Ronrons en pagaille, moustaches frémissantes, poils hérissés, la gueule en feule. T'es pas en mesure de causer identité. « Élégance », donc, retira ses petits doigts de ton étreinte et bascula en arrière. Le bruit du fracas qui s'en suivit te soutira un rire moqueur. En temps normal tu l'aurais lâché avec force. Cela aurait eu le mérite de remettre la demoiselle a sa place mais tu n'étais pas en mesure de glousser à plein poumon, une certaine rancœur faisait office de bouchon au niveau de ta glotte. Le cracher comme une boule de poil n'aurait pas été de refus, mais tu devais t'en contenter.

Son mannequin ? Vraiment ? Ne pouvait-elle pas simplement s'en acheter un nouveau ? Tu soupires de nouveau. Cette fille avait vraiment un pète au casque. Sans te faire remarquer – ou du moins le plus discrètement possible – tu tentes de défaire tes liens. La corde se frotte a tes bras nus et ces derniers rougissent sous la corde irritante. Un détail qui t'avais auparavant échappé te saute maintenant aux yeux. Où était donc Armani ? L'avait-elle mit hors service avec son Emolga ou ce Couafarel ? Non. Impossible. Le Mangriff était bien plus rapide et malin que ces deux là réunis. Il devait être déjà partie quand tu somnolais dans les couloirs le ventre vide. Tss.

Elle te parle de défaut, et inconsciemment tu souris. Chouette. Elle verra que tu n'es pas opérationnel et te lâcheras pas vrai ? Tu hausses la tête, la nargue d'un petit air hautain et elle s'approche pour te toucher. Ses mains se baladent, découvre, explore les moindres recoins de son torse. Elle effleure tes clavicules du bout de ses doigts mais tu ne frissonnes pas. Pas la peine de lui donner ce plaisir de folle furieuse. Finalement tu sens ses paluches se faufiler jusqu'à tes épaules et plus bas encore. Ton souris s'agrandit pour bien vite disparaître quand ton agresseur déchire violemment ton T-Shirt.

▬ Ça va pas bien dans ta tête ma parole, qu'est que tu fous avec mes fringues ?! Tu veux pas émietter mon calbut aussi !

Cette fois tu perds ton sang froid. Tu feules, tu sortirais bien les griffes, mais la suite en un élan de curiosité mélangé au dégoût te fige sur place. Tu l'observes en te retournant brièvement, arrivant petit à petit a te défaire de cette corde à sauter. Tu sens qu'elle commence à lâcher du moue. Tu n'as pas honte de cette cicatrice. Se plaindre d'une telle marque alors que cette dernière te fais souffrir chaque jour de pluie serait invivable. Tu fais avec.

▬ On m'a tiré dessus quand j'étais gamin. On a pas réussis a retirer le plomb de mon épaule, alors madame la balle se balade. Tu fais une pause et sens que la corde te libère un peu plus. Si je te dégoûte tu peux me le dire hein, j'pars sans broncher, y'a pas de soucis. Vui. Libère moi. Allé ! J'suis Quasimodo merde !

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Le mannequin de chair. ( Wolfy ) Y7ycjo97
Adèle Faust
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Ce grand corps qui luttait contre sa prison de liens, c’était impressionnant. Il n’y avait qu’à voir les muscles de torse contracté par l’effort pour être saisi d’un instinct de recul. Cette histoire de dame balle qui jouait à perforé le dos de son détenu ça mettait Adèle mal. Elle pensait à sa grand-mère qui allait mourir, à toute cette étrange culpabilité qu’avait suscitée la nouvelle, à son désir sincère d’être respectueuse en se vêtant de noir. Est-ce que ce garçon là aussi était condamné ? Est-ce la femme de plomb qui marquait son corps aurait un jour raison de sa vie ? Ce n’était pas vraiment de la pitié chez la petite fille, plutôt ce sentiment étrange qui enserre le cœur lorsque vous êtes face à quelque chose de grave qui vous échappe. La brunette avait cessé de s’agiter. Des deux mains reposer sur un petit bureau baroque noyé sous une masse de fil, d’aiguilles et ciseaux. Elle ne rangeait rien. Ce bazar était un peu sa meilleure source d’inspiration en toute vérité. C’est en voyant les brins audacieusement emmêlés que la fillette était frappée de génie. La petite s’assit en tailleur sur le meuble et plongea ses yeux bleus vif dans les prunelles si sombres de sa victime. Elle plissa ses prunelles, comme aux prises avec d’importants éléments qui devaient absolument être pris en compte avant de rendre son jugement.

    « Non, tu es beau. De toute façon, les photos ne rendent jamais honneur au mannequin. Elles sont si immobiles ! Et puis, elles ont une drôle de façon de nous regarder quand on passe dans les couloirs, tu ne trouves pas ? »


L’héritière posait cette question avec une candeur tendre d’enfant. Les ciseaux qu’elles précédemment plantés dans le plafond en retombèrent un peu plus loin manquant d’assommer Zola qui fouinait près d’un carton de déguisements. Zut, encore manqué. La fille eut une moue boudeuse avant de retrouver son sourire joyeux. Elle traversa la pièce d’une démarche légère pour récupérer les précieuses lames dans ses dextres, louchant dessus. C’était quand même un outil fort étrange. Une bouche effilée qui n’avait même pas de crocs et qui scindait les corps. Le jeu allait pouvoir commencer. La Givrali tourna sur ses pieds nus pour faire face à son mannequin. La brune était un peu effrayante avec son air joyeux et son arme de profession bien en main.

    « C’est pour ça que tu es en colère ? C’est à cause de la dame de Plomb qui veut te tuer ? Dis, tu crois que ma mamie aussi elle a une Dame de Plomb dans le cœur ? »


Adèle parlait, s’interrogeait avec l’incohérence captivante de certains enfants. Et tout en questionnant, la fille s’approchait, s’appuyait sur la chaise en lorgnant la terrible cicatrice. Un froncement de sourcil vint agiter son paisible minois. Tout s’embrouillait dans sa tête. Elle n’aimait pas ça, alors elle trancha les liens du garçon. La corde à sauter fut découpée par les morsures répétait de sa paire de lames argentées. La Coordinatrice prenait un risque mais son instinct lui murmurer que c’était un danger à encourir si elle voulait obtenir les faveurs du sombre jeune homme. Cette surprenante libération fit bondir la chienne. La starlette n’était pas folle, sous airs de grande dame ravissante, la témérité d’une mère se cachait. Ce petit bout de chair puéril encore étranger dans ses yeux restait sa maîtresse et il était hors de question que le garçon dont les yeux criaient vengeance n’y pose les pattes. La louve fusilla le type de ses yeux écarlates, prête à intervenir sans faire mine de lancer les hostilités pour autant. Les ladies ne se battent quand dernier recours.

De son côté, la bourgeoise était retombée dans son observation. C’était vrai qu’à par sa sinistre blessure, l’homme était exactement ce qu’elle recherchait. C’était vrai aussi qu’il lui inspirait une étrange confiance avec ses yeux si familiers, sa voix qu’il crachait avec amertume, sans souci de convenance. La Faust n’avait pas besoin de raison pour apprécier quelqu’un, juste un peu d’admiration et de curiosité et il lui semblait que pendant un bref instant elle avait découvert le complice de ce rêve. Tant mieux si ne le lui appréciait guère, la gamine n’aurait pas à se soucier de le contrarier ou non, d’être gentille ou non. Toutes questions qui devaient torturer le crâne des gens qui se disaient amis. Insolente, la demoiselle en robe lui prit à nouveau l’une de ses dextres. Une angoisse que de nouveau ses paumes se retrouvent écraser lui broyer les intestins mais la tentation de toucher était plus forte. Toucher c’était créer un lien, ainsi la Styliste touchait tout le monde avec une impudeur parfois gênante.

    « Moi, je suis Elegance mais j’ai plusieurs noms alors ce n’est pas très grave que celui-ci ne m’aille pas. Mais toi, qui es-tu ? »


Les images du brun qui rugissait de mécontentement et la toisait de son regard de fauve lui revinrent en tête. Ca défilait dans son esprit comme un petit film sans bruit, ça lui rappelait les Skitty qualifiés de « racés mais totalement ingérables » de sa grand-mère. Evidement sous les traits d’un chaton rose, le brun perdait immédiatement de son charisme. La Givrali pouffa et ses yeux brillèrent d’une lueur malicieuse.
Icare Griffin
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Veni, vidi, vici

Bien tenté Wolfy, mais la demoiselle qui est en face de toi en a plus à dire qu'a faire. Elle te trouve beau malgré tout. Il fallait avouer que ta cicatrice était tout sauf une marque de beauté, mais qu'est que t'y pouvais toi hm ? Faut causer a la demeurée qui ta tiré dessus, qui ta transpercer la peau, qui ta fait saigné, pleuré, bavé de souffrance. Elle n'était pas fixé sur ta beauté intérieure ou quoi que se soit de ce même genre, au contraire, tu étais devenu sa chose le moment où ton joli fessier s'était retrouvé sur cette chaise en bois. Comment ce genre de chose avait put t'arriver, était-ce la pluie, le mauvais temps en soit qui t'avais parasité la logique ? Peut-être. Tu avoues sans broncher que l'humidité a toujours eu raison de ton cerveau déjà pas très dynamique.

Elle te parle des mannequins, leur manque de vie, de réponse du regard, que la photo en elle même dévore les âmes et les stocke Arceus sait où. Tu acquiesces discrètement, ne voulant pas non plus la lancer sur ce sujet, au risque de rester attacher les dix prochaines années. C'est qu'elle semblait avoir du bagout cette «  Élégance » maladroite. Langue un tantinet tranchante, du haut de son 1mPasbeaucoup.

Tu manques de rire qu'en a cette réflexion et ravale se dernier en décrochant un sourire. Tu l'observes attentivement, gardant la plupart de ton temps tes yeux rivés sur la paire de ciseau qu'elle fait virevolté entre tes doigts et tente une approche plus, diplomatique. Inutile de s'enerver, elle n'était qu'une enfant. Une enfant très perturbé mentalement, mais une enfant quand même. Et tant bien même tu étais tout sauf un adulte, tu te sentais un tant soit peu responsable de cette étrange gamine au regard malicieux. Autant que se soit toi la victime de ses envies de sadisme et pas un pauvre gosse de son âge. Tu déglutis. Que tu avais du cœur mon beau Wolf'... Un cœur sur la main qui aura sans doute raison de ton existence.

▬ Non. Pas vraiment, la blessure est vieille (comme ta mamie), la douleur n'y est que temporaire. Surtout quand l'air est humide. Tu soupires et arque un sourcil qu'en a la suite de ses questions Tu l'as croyait sérieuse, mais tu sens une espèce de moquerie malsaine dans ses dires... Tu en fais abstraction et répond, en toute simplicité. Cependant peut-être un peu froid. J'en sais foutre rien.

Alors que tes liens commençaient petit à petit a se déférent d'eux même, la fillette trancha la corde qui te retenait prisonnier. Enfin libre ! Tu masses tes poignets en reflex commun et fait pression sur tes avant-bras avant de passer ta main en caresse discrète sur ton omoplate troué. Ah que ça fait du bien.

Comme prévue, Élégance n'était pas véritablement son prénom. Il fallait s'y attendre. Qui appellerait son gosse Élégance, vraiment. Et si le gamin était tout pataud, un véritable canard maladroit. Tu soupires. Pourquoi tu réfléchis a ce genre de truc... C'pas ton genre. Elle te repose une question. Putain elle n'avait pas fini vui ? Te libérer, c'est une bonne initiative non ? Oui. Mais elle n'avait pas l'air d'avoir envie de te laisser sortir, de plus, en plissant les yeux, tu remarques que la porte est fermée, lockée... condamné en autre. Une chose est sûre, dans la grotte du fauve, il y fait bon vivre et franchement, en y réfléchissant bien, ça ne te dérange pas d'être ici, au moins, tu te les pèles pas. Cependant, en réponse a cette question, devais-tu te délier la langue pour marmonner la vérité ou stagner dans un mensonge vorace ? Si elle même mentait sur son identité, peut-être devais-tu en faire de même. Tu éclaire ta gorge d'un raclement roque. Un bruit d'adulte.

▬ Wolfgang. Mais tout le monde m'appelle Wolf'.

Super, bravo, maintenant elle va te stalker. T'es un abrutis parfois mon petit Wolfy. Franchement. Tu fais le grand, l'adulte, le mature, l’intéresse aussi, ta fine curiosité te perdra mon chou, en même temps que ton incroyable stupidité. R.I.P

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Le brun était un vieux fauve. Il sentait pareil, une odeur de musc et de terre primaire qui dégageait une chaleur tranquille. Adèle était sensible à cette aura vibrante. Elle se posait nombre de questions sur sa victime désormais déliée. Il n’avait pas l’air de vouloir la dévorer. Sans doute la petite Elégance ne comblerait pas l’appétit d’un prédateur comme lui pour le plus grand bonheur de la fillette. Au lieu de ça, le garçon jaugeait les lieux. Il déclina enfin son nom. Wolf ? Comme les gros chiens à fourrures ? La Faust fronça ses sourcils. Le garçon se moquait-il à son tour ? La question était légitime est dans le doute, la demoiselle fit le choix de ne jamais nommer « Wolf », « Wolf ». Elle aurait bien le temps de trouver quelques syllabes un peu plus esthétiques entre elles pour rendre hommage au charisme de ce délicieux inconnu. Avec légèreté, la fille alla poser ses ciseaux et attrapa Zola. Le rongeur était hilare. Il avait trouvé le moyen d’enrouler l’intégrité de son corps dans un tissu fleuris de bleuets et ne formait plus qu’une balle d’où dépassait ses larges oreilles et sa queue. Ca n’avait pas l’air de l’inquiéter le moins du monde, on aurait dit un dément contraint à l’immobilité.

« Et tu trouves ça drôle vermisseau ? J’ai besoin de ce morceau pour ma future confection. »

L’héritière tira violement et l’Emolga se mit à tourner si vite et si fort qu’il s’en retrouva mi assommé. L’écureuil tituba les bras étendus à la façon d’un zombie et finit par tomber en ricanant. Fils de Giratina. Sa maîtresse eut un regard agacé où perçait la tendresse avant de brandir joyeusement son bien tout juste récupéré. La brune adressa un regard brillant de plaisir au grand garçon et fit un instant tournoyer le matériau autour d’elle. Elle avait envie de créer avec, ça lui inspirait de nombreuses idées. Comme un foulard ou une chemise, un extravagant chapeau même ! Ce motif c’était un peu d’Andreas, aucun doute qu’au travers de pareils féminité il était dur d’imaginer un autre que le fameux Coordinateur. Adèle se souvenait encore de toutes ces attentions lors de son premier cours de mode. C’était un lointain souvenir déjà, bourré de cette fameuse brume qui nuance les détails du passé. Il y avait des amoureux ce jour-là, égaré au milieu d’un monde qui n’était pas le leur. Etait-il celui de son beau modèle ? La Givrali eut un charmant sourire et attrapa une dextre de ce dernier.

« Dis moi, le Fauve, tu n’es pas un homme de culture toi, si ? Tu n’as pas pour ambition de poser tes fesses face à un ordinateur chaque jour qu’Arceus fasse ? Je me trompe ? »

La gamine approcha son visage près des grands yeux sombres de son interlocuteur, comme persuadée que la vérité s’y cachait. Insoupçonnée. Chelsea aboya. Un petit bruit sec comme la voix de grand-mère quand on avait assez joué. C’était un rappel à l’ordre. Cet homme quel prenait un jouet drôlement bien proportionné et aux manières si proches de son frère absent, ne limitait pas à cela. Il y avait une limite mince, qu’une fille de bonne famille se devait de respecter. La benjamine Faust grimaça mais recula un peu. Elle plaça la pièce entre les paumes de « Fauve » et eut un roulement d’yeux.

« Tu vois, le tissu c’est beau ça épouse les formes, ça souligne le caractère, c’est un peu notre peau. Enfin, je crois. C’est la première… Non ! La deuxième fois que j’ai un vrai mannequin ! »

Oui, il lui semblait bien que lors de son étude de la mode, elle avait croisée la route d’une brune énamourée au caractère indubitablement fougueux. Le nom… Il ne lui revenait. Tant pis, pas de querelles avec son inconscient pour si peu. Au lieu de ça, la jeune brune fut illuminée d’une idée et se rua dans la garde-robe. Branle-bas de combat, quelques costumes chapardés dans les coulisses des scènes de coordination furent éparpillés au sol avant qu’elle ne sorte finalement une veste militaire. Elle n’était pas comme les autres. La brune l’avait mainte fois retouchée en songeant à son idole, la tristement célèbre : Jackie. Cette femme dont la rigueur n’avait d’égal que le courage, un emblème du pouvoir féminin à elle seule. Rien que d’y songer, les gestes d’Adèle devenait enthousiastes. Elle dépoussiéra d’abord son chef d’œuvre. Révélant les épaulières travaillées avec des fils or et blancs qui lézardaient autour de médailles qui devaient sans doute prôner la loyauté et la bravoure. La fillette savourait la vision des boutons dorés sur le tissu d’un noir jais envoûtant. Elle le présenta ainsi à son précieux invité.

« Ca par exemple ! Tu aimes ? »

Puis, prise d’un doute elle ajouta :

« J’ai plein d’autres choses alors si ça ne te plait pas, on en travaillera d’autres. Je préfère que tu portes des habits qui sont à ton goût. La grimace est détestable chez un homme bien fait. »


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