Ali Ga'ga | |
Nom : Ga'ga Prénom : Ali Âge : Quinze années Région d'origine : Hoenn Ambitions futures : Scientifique | |
« Sésame, ouvre-toi ! » | |
Description |
I] Bling-Bling Attitude Le port de vêtements orientaux me distinguait des autres académiciens de la Pokemon Community. Je paradais dans les couloirs de l'établissement drapé avec qamis, châles et djellabas. En guise de couvre-chefs, j'alternais entre mon turban noir et un keffieh blanc élégamment disposé sur mon front. Les reflets scintillants de l'or qui recouvraient mes poignets se réfléchissaient sur le verre teintée de mes luxueuses lunettes de soleil qui n'en rayonnait que d'avantage. En contrebas, sous un nez pointu et légèrement aquilin, mon sourire étincelant s'étirait, plus insolent que jamais. Une chevelure mi-longue encadrait mon visage à la peau hâlée, gardienne altière de mes origines bédouines. Au creux de mes rétines, une lueur hargneuse étincelait avec force. Seul ombre au tableau, une infirmité partielle localisée au niveau de mon pied gauche qui m'empêchait de me mouvoir correctement et sans l'assistance d'une canne que je tenais habituellement d'une main, l'autre soulevant avec coquetterie un pan de mes vêtements. II]Trublion à ses heures perdues Un moulin à paroles! Il était de ma nature de déblatérer à longueur de temps sans pouvoir m'arrêter. Et je jacassais, et je jacassais. Encore qu'on aurait pu me supporter s'il s'agissait là de remarques avisées en lieu et place de mes habituels quolibets, lamentations et autres mesquineries; presque toujours accompagnés par une gestuelle méditerranéenne composée de mouvements amples et emphatiques. Malgré l'exaspération partagée unanimement, et dont je me félicitai secrètement, on me concédait – avec disgrâce et après moult grimaces – deux qualités à savoir une éloquence envoûtante et une mémoire prodigieuse. Malin comme un djinn, je dénotai par une facilité déconcertante à m'extirper des situations les plus embarrassantes ou à élaborer des stratégies audacieuses, souvent payantes. Enfin et pour conclure, il est important d'insister sur l'héritage culturel et familial que j'ai reçu et dont j'ai conservé une fierté exagérée, une addiction prononcée pour l'adrénaline mais aussi un instinct sauvage, presque reptilien, diaboliquement efficace pour oublier le caractère répréhensible d'un acte ou pour abuser de la faiblesse d'un adversaire. |
Histoire |
I] Prologue Route 111. Un désert, une oasis et des tribus. Assujettis aux diktats des politiques régionales successives, les autochtones se sont vus imposer une sédentarisation progressive tout au long de la dernière décennie. Et ce, si bien que ne demeura plus qu'une irréductible tribu nomade en constante confrontation avec les forces de l'ordre de Lavandia qui comptaient poursuivre leur entreprise jusqu'à étendre leur souveraineté sur les terres désertiques. Par conséquent, un conflit interne à la tribu éclata entre les différents clans. Les uns prônaient une résistance pacifique contrairement aux autres. Je naquis dans un clan aux moeurs martiales, reconnu pour ses compétences dans le maniement des explosifs, qui fit son choix en conséquence. Fils du chef des voleurs, ce rang prestigieux façonnera de multiples facettes de ma personnalité et fut la cause de mon inclinaison vers des actions criminelles. Très jeune, on m'initia au vol en bande organisée, aux combats pokémons et à l'utilisation des explosifs... II] Les quarante voleurs Route 111. Un soleil de plomb tyrannisait les étendues désertiques, irradiait son éclat de tout son saoul. Des bourrasques ensablées balayaient les sentiers sinueux qui s'extirpaient du relief, esquissant les lignes directrices des oueds qui ressusciteraient le printemps prochain. Quelque part, entre les dunes, un groupe de cavaliers progressait au galop en ces lieux hostiles. Il se composait d'une demi-douzaine d'individus aux airs patibulaires. Je me trouvai en tête de la cohorte sur la croupe d'un ponyta qui filait à la vitesse de l'éclair. Les mèches de cheveux qui dépassaient de mon turban noir dansaient au vent, les sabots claquaient sur le sol en soulevant des volutes de poussière. Juste devant moi, aux rênes du cheval, un homme austère, au visage creusé de profonds sillons, manoeuvrait notre monture avec dextérité et élégance. Un coup de bride, un hennissement, une embardée et le cortège suivait en bon ordre. Cet homme était le chef des voleurs et accessoirement mon père. Derrière moi, des cris de joie me parvenaient aux oreilles. Mes compagnons exultaient et pour cause. Escarcelles et bourses remplies d'or garnissaient les flancs de nos équidés où elles étaient solidement harnachées. Nous revenions d'une ville lointaine où nous avions coutume de revendre chaque mois les marchandises pillées quelque semaine plus tôt à des voyageurs peu avertis des risques de la périlleuse traversée du désert. III] Ouille! Ça pique! A mi-chemin entre le campement et l’oasis, je traînais les pieds en grommelant chargé – comme un mulet- de deux jarres. Au zénith, le soleil m’accablait de chaleur et alourdissait mon fardeau. Le revers de mon dextre épongeait mon front qui perlait de sueur tandis que ma senestre venait réajuster mon turban noir. Quelle galère ! Mon corps gracile s’acquittait de la tâche ingrate dans la douleur. Pétri de courbatures, je me résignai à poursuivre en direction du point d’eau. Une succession de grimaces défilèrent sur mon visage à mesure de ma progression. Encore quelques pas. Et enfin, la délivrance. Alléluia ! Je m’empressai de me délester du sac pesant qui avait ruiné mon dos sur une centaine de coudées. Je poussai un soupir de soulagement et craquai ma nuque d’est en ouest. Mes doigts saisirent ma tunique sombre et la secouèrent afin de me ventiler quelque peu. Une entreprise vaine au regard de la température caniculaire qui sévissait dans la région. Je m’agenouillai auprès d’une eau limpide, à la couleur céruléenne, avec laquelle j’emplis une première jarre. La seconde eût connu le même sort si un dard ne s’était pas fiché brusquement dans mon talon. Je jurai à haute voix et gesticulai en tous sens sous l’intensité de la souffrance qui dévorait les nerfs de mon pied. Un cri strident m’échappa des lèvres et vint troubler la quiétude des lieux ; avec affolement et dans le même temps je dégageai ma jambe meurtrie dans un concert de mouvements brusques et désordonnées. Par chance, mon pied heurta avec une violence inouïe l’abdomen de mon assaillant qui fut projeté en arrière. Je tentai péniblement de me redresser sans succès, gaspillant les précieuses secondes que la providence m’octroyait. J’eus néanmoins le temps de toiser mon agresseur d’un regard noir alors que les deux jarres gisaient autour de moi vidées de leur contenu. Une espèce de scorpion redoutée de ma tribu bédouine armait sa queue empoisonnée qui culminait à presque une coudée et demie au-dessus du sable. Elle oscillait d’un air menaçant et m’hypnotisait si bien que mon corps refusait de déguerpir comme je lui commandais. Heureusement, le cauchemar s’acheva promptement. Alerté par mes hurlements, un de mes compagnons débarqua de nulle part sur le dos d’un ponyta et se positionna entre moi et le dangereux insecte. Et soudain, plus rien. Le poison injecté dans mon talon court-circuita mon organisme en un instant et me laissa pour mort en retrait du combat qui s’annonçait... S’en suivait deux semaines où je restai clouer sur une paillasse, à l’intérieur d’une tente. Ma convalescence s’accompagna de soins rudimentaires prodigués sans l’appui d’aucune science. La mauvaise fortune m’affligea alors d’un handicap permanent, une infirmité partielle au niveau de la jambe gauche qui me condamnait à boiter pour le reste de ma vie. L’épreuve me plongea dans une tristesse profonde deux mois durant avant que ma joie de vivre ne reprit le dessus. Ironie du sort, le collectionneur m'octroiera bien plus tard une espèce similaire au scorpion à l'origine de mon handicap! IV] I'm richer than the richest Je vous convie à mon premier vol pour mes quinze ans exécuté sous la tutelle d'un de mes nombreux cousins de plusieurs années mon aîné. Soyez spectateur d'une razzia rondement menée, d'une rafle parfaitement exécutée. D'une expérience qui allait changer ma vie du tout au tout... Perché sur un arbre cadavérique, dépouillé par l'aridité des lieux, je me tenais à l'affût de ma proie avec un sourire carnassier. Emmitouflé dans un châle sombre, je me confondais avec le bois mort et gardai les yeux rivés sur une route adjacente. Secouées d’excitation, mes mains moites glissaient sur le détonateur reliées à une bombe, savamment dissimulée en contrebas. Mon clan tirait sa notoriété de la maîtrise experte des explosifs, une maestria que j’héritai avec brio et que je m’apprêtai à mettre en œuvre. Soudain, la silhouette d’un véhicule se dessina à l’horizon et roula à toute allure dans ma direction. Là voilà assez proche pour que je pusse en identifier le modèle ; une jeep flambant neuve avec un unique passager casqué. Insouciant, le conducteur ne ralentit pas et s’approcha inéluctablement du piège tendu par mes soins. BOUM ! La carrosserie vola en éclats sous l’impact de la déflagration, la voiture se retourna tandis que son propriétaire gisait inconscient sous les décombres. Je glissai tranquillement de mon refuge, je laissai mon châle s’empoussiérer sur le sol accourant clopin-clopant auprès de la victime avec allégresse. Serrant les poings avec satisfaction, je m’empressai de lui faire les poches sans la moindre gêne, nullement préoccupé par son état mais plutôt par les éventuelles richesses que pouvaient receler son accoutrement. Jackpot. Mes doigts se refermèrent sur une pierre grise sur laquelle était imprimée une paire de griffes et accessoirement quelques pokédollars ; cinq secondes me furent nécessaires pour mesurer l’étendue de ma chance. Je sautai et trépignai de joie, conjecturant sur la fortune que je pourrais en tirer, rejoignant mon cousin qui m'attendait un peu plus loin pour déguerpir promptement sur le dos dans son ponyta; Je me gardai bien de lui révéler la prise un peu spéciale que je venais de réaliser; me contentant de lui offrir généreusement les pokédollars retrouvés sur le corps. V] L'Exil La pierre volée se révélait être comme je le pensais un fossile, estimé à plusieurs millions de pokédollars. Le lendemain de ma prise et sans en informer personne, je quittai le campement avec la marchandise au prix d'or pour me rendre au marché noir de Nénucrique, une sommité dans le genre. Après un périple d'une semaine, plus exténuant qu'autre chose, je me trouvai à commercer la nuit tombée avec quelques scélérats jusqu'à ce que je conclusse une vente à même de me mettre à l'abri du besoin pour quelque temps. Un sac à dos rempli de coupures de cent pokédollars, je commençais à réaliser l'immensité de la richesse que je venais d'acquérir en même temps que la dangerosité de la conserver sous forme liquide. Je ne pouvais pas réaliser un placement bancaire sans que cela soit louche au regard du montant épargné, j'allais donc m'empresser de le dissimuler à deux jours de marche au nord de l'oasis où j'avais perdu l'usage partielle de mon pied gauche. Toujours était-il que je prenais soin de creuser le trou à équidistance de trois cactus qui se trouvaient être les seuls de l'endroit en question. Quand j'eus l'assurance de la sauvegarde de mon patrimoine, je décidai de me faire oublier un peu avant que l'enquête sur le vol orchestré à l'explosif ne remontât jusqu'à moi, sans avoir préalablement conservé une certaine somme. Heureusement, je pouvais compter sur les rapports conflictuels entre les forces de l'ordre et les autochtones pour la ralentir au maximum. Prudent malgré tout, j’optai pour une école réservée aux élèves talentueux nommée Pokemon Community. Dans ma contrée natale, ma disparition suscita la curiosité des bédouins qui firent circuler une rumeur sur mon compte selon laquelle, après avoir commis le casse du siècle, je m'étais éclipsé pour vivre d'oisiveté sur une île tropicale. En référence au conte bien connu des Milles et Une Nuits, on m'y rebaptisa Ali Baba qui devint Ali Ga'ga en raison du grain de folie bien connu qu'on me concédait sans discuter. |
Surnom du Pokémon | |
Surnom : Cyanure Espèce : Rapion Nature : Mauvais Description : Mon starter. En quête de rédemption, l'insecte se dévoue corps et âme afin de satisfaire mes exigences et me faire oublier son congénère à la queue empoisonnée, auteur de mon handicap. Hargneux et conquérant, Cyanure est d'une nature belliqueuse comme en témoignent les reflets martiaux de son épiderme cuirassé. Particulièrement agressif, il est animé d'un esprit pugnace et vindicatif. |
Hors RPG |
Pseudo/Prénom : Ali Age : 17 ans Comment avez-vous connu le forum ? Topsites Quelque chose à ajouter ? Nada! |
Bienvenue dans le Dortoir Phyllali ♂ ! N'hésites pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis, et bonne intégration parmi tes confrères ! Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Ton numéro étudiant est 0024. Bon jeu sur Pokémon Community ! |
BELLE the Victreebel | ||
Tendre et affectueuse, elle traite les élèves comme ses propres enfants, comprenant caresse, léchage et autres douceurs matinales. Elle n'en est pas moins autoritaire et ayant la main-mise sur son dresseur, elle l'a aussi sur le reste de l'école. Si jamais vous souhaitez vous accorder ses faveurs, elle adore les poffins et autres offrandes ! | perso' le plus badass |
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