Halloween… Certes, c’était une fête. Mais mon cœur n’y était pas. Mal à l’aise depuis le début, je ne cessais de penser à ce qui me tracassait. Et les messages de Noctis par rapport aux évènements créés à l’occasion d’Hallowenn n’arrangeaient rien. Je croyais passer un petit moment agréable en venant dans le réfectoire de l’école afin d’éviter justement que mon esprit ne se ronge. Bien entendu, des personnes étaient devenues à ma rencontre dans l’espoir que je partage mes indices et mes réflexions… Je ne me souvenais même plus ce que je leurs avais répondus mais ils m’avaient laissés en paix juste après. Et heureusement, parce que j’étais sur le point de craquer et d’envoyer des insultes aux moindres personnes qui oseraient s’approcher de moi. Ils n’y pouvaient rien, bien entendu… Mais ils devaient être capables, selon moi, de savoir qu’il faillait me fiche la paix. Mon visage n’était-il pas assez expressif à leur gout… ? Ah mais oui. Ils devaient penser que cela faisait partie de mon déguisement. Je soupirais, mécontente en espérant que toute cette effervescence se termine. Je ne désirais pas réfléchir et restais proche du buffet afin de me remplir l’estomac. Au moins, ça comblait d’une certaine manière le manque que je ressentais.
Je n’avais même pas encore aperçu Noctis. Ni même sa sœur… A vrai dire, je ne les cherchais pas spécialement. Et connaissant le brun, il était évident qu’il se mette à fond dans la quête confiée par les professeurs. Ce Cluedo géant, c’était un jeu parfait pour lui. Je haussais les épaules et vidais d’un coup le verre que je cramponnais dans ma main. La chaleur m’envahissait, certainement à cause de tous ces mouvements. La fin était enfin arrivée et on pouvait repartir. Je m’empressais donc de gagner la sortie du réfectoire… Et contrairement aux autres élèves, je ne prenais pas la direction du dortoir mais allait à l’extérieur de l’établissement, ayant besoin de me rafraichir. Il faisait frais, même peut-être trop mais cela me faisait du bien. Je fourrais mes mains dans les poches de mon pantalon après avoir serré la veste de mon costard afin que le vent ne s’engouffre pas trop et avais rapproché mes cheveux autour de mon cou pour que ces derniers me réchauffent un peu.
Je levais mon visage vers le ciel ténébreux. La lune était pleine et suffisait largement pour m’éclairer la route. Je sentais dans ma poche mon iPok vibrer mais je ne faisais pas attention, préférant l’ignorer plus qu’autre chose car je savais pertinemment qui était le destinataire. Il devrait trouver mon comportement étrange et chercherait surement à me retrouver. Sauf que je ne serais pas dans ma chambre. Personne ne savait car j’avais fait en sorte que personne ne me remarque –du moins, je le croyais. Je baissais finalement la tête et continuais mon avancée. Au bout de quelques minutes, je me stoppais tout prêt d’un arbre et prenais appuis contre celui-ci en soupirant. Je sortais mes mains de mes poches et croisais fermement mes bras pour conserver au maximum la chaleur de mon corps. Mon esprit était totalement embrouillé et je ne savais plus quoi penser. Pourquoi est-ce que ma confiance envers Noctis était ébranlée ? Cette fille, je ne la connaissais pas. Et pourtant, les preuves étaient présentes. Je tiquais, mécontente de ne pas arriver à faire le point alors qu’habituellement c’était le cas.
C’est alors que des bruits de pas se faisaient entendre. Mon rythme cardiaque s’accélérait légèrement, pensant que c’était un professeur qui venait me rechercher afin de me passer un savon pour être partie à l’extérieur si tard alors que l’on était censé être rentré. Je tournais lentement la tête, le visage pâle et fermé.
« Oui je sais… Pas besoin de me faire la moral, je vous suis. » déclarais-je, d’un ton las. Puis, je posais mes yeux sur la silhouette et mon cœur ratait un battement. C’était lui. « Ah c’est toi… » lançais-je, comme si ça changeait tout. Alors que non, pas spécialement le cas. Je baissais donc la tête, détournant le regard. Je m’attendais à tout, sauf à sa présence. Comment savait-il que j’étais là ? Cette discussion allait arriver, alors que j’avais tout fait pour la retarder. J’attendais donc, qu’il me demande, qu’il me pose la question.
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La question attendue était parvenue à mes oreilles et elle m’était bien plus désagréable que je le pensais. Je fermais les yeux lentement et me retenais de lâcher un long soupire. Je me contentais donc de serrer fermement mon poing, enfonçant mes ongles dans la paume de ma main sans même y ressentir la douleur. N’avait-il aucune idée ? A vrai dire, c’était normal… Si à ses yeux, il ne se doutait de rien c’est qu’il n’avait rien à se reprocher et donc il posait simplement cette interrogation d’une façon particulièrement calme qui me faisait tiquer. Bien entendu, j’étais déçue. Mais personne ne savait lire dans l’esprit d’autrui, même si on était très proche de ce dernier et que l’on devinait avec aisance le problème la plupart du temps. Là, c’était bien plus compliqué. Le laisser cogiter… ? Peut-être, juste un peu bien qu’à présent, ce soit inutile.
Je décidais quand même de laisser planer le silence quelques secondes, prenant plaisir à écouter les bruits de la nature autour de nous. Le vent s’élevait doucement, faisant bouger les feuilles de l’arbre qui commençaient à tomber depuis longtemps, me jetant un froid par la même occasion. Je croisais mes bras, les serrant doucement comme pour rechercher un contact que je n’aurais visiblement pas de la part du garçon. Finalement, se doutait-il de quelque chose ? Ne se serait-il pas précipité sur moi pour me réconforter à sa manière, comme il avait l’art de le faire… ? Non, il restait juste à côté, à m’observer comme un idiot. Je l’avais à peine regardé du coin de l’œil pour constater sa position, devinant qu’il portait encore son costume. La lune nous éclairait suffisamment et lorsque je daignais à poser mon regard sur ce satellite naturel, une larme coulait le long de ma joue.
« Laisse-moi tranquille. » Répondais-je, la voix tremblante.
Je me précipitais ensuite pour chasser ce liquide, d’un geste brusque, presque brutal. Que comptait-il faire… ? Si ce n’était que pour me regarder sans rien faire, cela n’aboutirait à rien. Cette fois-ci, je lâchais un gros soupire pour reprendre ensuite une grande inspiration. Je me tournais finalement vers lui pour le contempler. Très classe, comme à son habitude. Je me demandais même si Lyph n’y était pas pour quelque chose car son costume était vraiment réussi. Ça lui donnait juste un air un peu plus sadique qui aurait eu le don de m’exciter si je n’étais pas de cette humeur... Imaginons, ce jeune vampire vous sauter au cou et… Ok, stop, ce n’était pas le moment. Je chassais rapidement cette vision de mon esprit et me concentrais sur la réalité. Je fixais finalement ses prunelles pour rechercher une chose que je n’obtiendrais peut-être pas. Alors, pour couper court à cette situation plus que tendue, je tendais les documents que cette inconnue m’avait donnée. Pire, je lui claquais sur le torse, le forçant à le prendre. Mon regard était dur. Presque dégoutée.
« J’espère que tu t’es bien amusé. » Ne pouvais-je m’empêcher de dire pour appuyer ce qu’il allait constater dans ce dossier.
Se souvenait-il au moins de cette fille … ? Ou avait-il fait l’effort d’oublier pour omettre de m’en parler ? J’avais du mal à croire cela de la part de l’être que j’aimais et pourtant, cette Ayako avait réussi à me faire douter. Ces photos d’elle avec son compagnon l’avait rendu folle de rage. Pire, celles avec Chiho n’avait fait que de briser le reste. Des photos de lui avec la femme à la chevelure verte dans l’aquarium, contre un mur mais aussi celle avec la rouquine, une amie, dans sa propre chambre. Rien de bien explicite pourtant puisqu’ils n’étaient pas de s’embrasser comme avec l’inconnue. Mais les voir dans les bras l’un de l’autre avait suffi à faire frémir mon imagination. Ma jalousie avait repris le dessus et pendant qu’il regardait les clichés, mon corps tremblait. Choqué ou non, qu’importe sa réaction. Je baissais la tête, faisait un pas en avant et le poussais fortement pour rentrer immédiatement dans mon dortoir.
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Je le poussais avec le peu de force que je trouvais dans mon organisme, me dégageant donc le passage silencieusement. Je lui laissais la peine de découvrir ce que l’on avait pris la peine de me démontrer, d’une façon plutôt cruelle en y repensant. Mais au fond de moi, je remerciais encore cette inconnue car elle m’ouvrait certainement les yeux sur des choses que j’avais vraiment du mal à douter. Malheureusement, les preuves étaient belles et bien présentes. Je n’attendais pas spécialement d’explications, juste qu’il comprenne la raison de mon état actuel et me laisse le temps de digérer cela. Enfin, si du moins j’en étais capable et ça, j’étais beaucoup moins sûr de moi. Après tout, mes pensées ne me le permettaient pas car j’étais incapable de me poser calmement pour faire le point. C’était bien trop confus. Je peinais à marcher, ressentant une forte douleur dans la poitrine que je tentais vainement de chasser en portant ma main à ce niveau-là. Une seule et unique larme avait coulé, je retenais avec fermeté les autres. Je n’étais pas le genre de fille à montrer si facilement ses émotions, ou plutôt sa fragilité, même devant un être cher.
Une masse se plaçait devant moi pour m’interrompre. Savant déjà de qui il s’agissait, je ne daignais même pas à relever la tête. Alors, quelle excuse allait-il sortir ? Vérité ou non, j’avais du mal à croire en ses propos. Lui, me cacher des choses ? Impossible. Enfin… A vrai dire, moi-même je le faisais : il ne connaissait pas vraiment mon passé. Je ne pouvais donc pas le blâmer sur ça bien que je lui en voulais terriblement. « Ah, parce que pour avoir un mentor, il faut pratiquer ce genre de chose peut-être ? » C’était ce que je voulais dire mais aucun son ne sortait de ma bouche lorsque je l’ouvrais. Alors, je me contentais de l’observer droit dans les yeux, soutenant au maximum son regard alors que mon unique envie était de fuir. La suite arrivait très vite puisque je ne prenais même pas la parole lors de la première révélation. Sa deuxième spécialité… ? Etait-elle si dangereuse ? Nous n’étions que des élèves : on était là pour apprendre, pas pour risquer immédiatement sa vie ou celle de ses proches. A son approche, je tiquais, souriant légèrement comme s’il était en train de me raconter des salades et repoussais ses avances d’un geste de la main tout en ayant un mouvement de recul.
« Ne me touche pas. » lançais-je un peu brutalement.
Ma confiance était totalement ébranlée. Et pourtant, une petite voix ne cessait de tonner dans ma tête, priant que je l’écoute. Celle de la raison surement, celle qui portait Noctis dans son cœur et qui répétait encore et encore que je devais le croire. Sans savoir pourquoi, j’éprouvais une certaine difficulté. Et ce n’était pas vraiment qu’à cause de ses clichés… Ces derniers temps, on s’était un peu éloigné et je ne m’en rendue compte qu’après réflexion. On ne s’était même pas vraiment vu pendant les vacances d’été. Et à la rentrée, il était bien trop occupé à son nouveau poste de préfet. Il avait fait des efforts, certes, mais il n’y avait plus cette même relation. Je la trouvais ébranlée au final, bien qu’il était clair que c’était ce que cette Ayako m’avait donné qui semait le doute.
« Je vais donc t’enlever ce lourd fardeau qu’est ma protection puisque c’est ça qui semble te mettre des bâtons dans les roues. Meian est tout aussi capable de se charger de ça. »
Et voilà, j’étais perdue, totalement, car tout se mélangeait. Je disais des choses que je regrettais la seconde suivante. Après tout, le Phyllali avait tout fait pour ne pas mettre en péril notre vie de couple puisque l’on s’arrangeait toujours pour se voir bien que nous étions forts occupés –lui plus que moi avec sa promotion et ses cachotteries. Mes yeux se renfrognaient et je secouais la tête comme pour tout remettre en place. Je m’en voulais mais j’avais mes raisons de me sentir si mal… Mes yeux me trahissaient, transmettant la désapprobation de mes propos précédents alors que je faisais tout pour me montrer stoïque, voir froide. Dans un instant, j’allais craquer. Même serrer mon poing ne suffisait plus.
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Noctis s’était emparé de mon poignet si vivement que je n’avais pu l’esquiver. D’un mouvement brusque, je l’avais reculé mais il me serrait tellement fort que cela était vain, me contentant alors de grimacer légèrement sous la pression exercée. Je ressentais une petite douleur mais elle n’était rien comparée à celle qui battait dans ma poitrine. Aussitôt, mon regard croisait le sien, m’apprêtant à l’ordonner de me lâcher sur le champ. Mais son regard perturbé me coupait net dans mon élan : lui aussi ne semblait plus comprendre ce qu’il se passait… Il me donnait une explication que je refusais d’écouter. Pour moi ? J’avais un peu de mal à le croire bien que ça correspondait à ce qu’il m’avait déjà dit précédemment. Ses mains s’étaient posées sur mes épaules, ce qui me faisait frissonner d’une drôle de façon. Ce n’était pas… habituel. Comme si je croyais connaître cette sensation alors qu’elle m’était totalement étrangère.
Mes yeux remontaient lentement pour se planter dans les iris de mon interlocuteur. Mon regard était froid sans même que je m’en rende compte. C’est à cet instant qu’il semblait capituler. Satisfaite ? Pas vraiment… Au fond de moi, j’étais terriblement honteuse de me comporter de cette manière. Il tenait à moi, ça crevait les yeux. Et je faisais tout pour envenimer les choses. Je le regardais simplement partir, sans même bouger ni même le retenir. Mes bras refusaient de bouger, tout comme mes jambes. Seul mon cœur scandait son prénom. Mes lèvres restaient inertes, comme gelées et même abimées par le froid mordant de ce vent. Finalement, je baissais mes yeux au niveau du sol, grattant une partie un caillou pour qu’il se détache du sol. C’était un moyen de s’occuper, de détourner son esprit sur une chose futile pour oublier le plus important.
Un nouveau contact, celui des mains qui ne m’étaient pas étrangères en train de me saisir le visage, me forçant à relever la tête. Là, des lèvres capturaient les miennes dans un contact chaud et humide que j’appréciais plus que tout. L’odeur du Phyllali m’enivrait à tel point qu’il m’était impossible de ne pas répondre. C’était ce qui me manquait le plus… Et pourtant, je me retenais, mon corps se crispant entièrement. Mes propres mains s’étaient placés de chaque côté de son torse pour le repousser mais c’était comme si je n’avais plus de force. Ce baiser était bien trop fort. Finalement, mon poing se refermait, me saisissant de son costume fermement l’empêchant donc de fuir. C’était impensable à présent, il devait assumer. Quand il s’éloignait, je n’osais même plus le regarder, passant uniquement ma langue sur mes lèvres avant de répliquer.
« Je… Je suis une idiote. »
C’était comme si m’embrasser m’avait remis les idées au clair… Si seulement ce remède pouvait fonctionner à chaque fois. Je baissais la tête, encore plus honteuse que tout à l’heure pour mon comportement déplacé. Noctis ne méritait pas ça du tout, c’était un jeune homme incroyable. Le froid continuait de me faire frissonner, encore quelques temps et je deviendrais une statue de glace. Dans un ultime tremblement, je me jetais dans ses bras, nichant mon visage dans son coup afin d’humer son odeur. J’y déposais un unique baiser, le serrant fortement contre moi et susurrais lentement à son oreille.
« Mais dit moi… Où sont passées tes canines, charmant vampire ? » Plaisantais-je en faisant allusion à son costume et au précédent baiser.
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Cette petite allusion avait suffi à faire retomber la pression entre nous. Je me sentais nettement mieux, quelque peu rassurée. Je me tourmentais l’esprit pour rien et préférais accorder ma confiance à de parfais inconnu plutôt qu’aux êtres qui m’étaient chers… C’était assez stupide de ma part et cela ne me ressemblait pas du tout. Et pourtant, j’avais réfléchi à tout ce qu’il s’était produit dernièrement, m’amenant à m’imaginer des choses horribles. Heureusement, Noctis avait toujours les mots qu’il faillait. Rien que le voir dans cet état d’incompréhension m’avait amené à me dire que j’étais stupide de me comporter de cette façon : il ne méritait pas ça. D’autant plus que son unique but était de me protéger… Il me l’avait assez répété pour la soirée.
Le jeune Phyllali ne s’était pas fait prier pour répondre immédiatement à ma provocation, sautant littéralement sur moi et mon cou. Bien entendu, très sensible à ce niveau, je ne pouvais m’empêcher de rire légèrement en tentant de le repousser doucement. Il s’avait très bien que j’avais du mal à résister, les frissons parcourant mon corps entièrement. Et que devrais-je dire lorsqu’il me plaquait contre cet arbre sans même une seule échappatoire ?! Là, ça devenait plus qu’un jeu… Cela m’émoustillait plus qu’autre chose. Aussi, il ne s’arrêtait pas pour autant, profitant pour m’offrir un baiser mémorable. Bien entendu, cette fois-ci, je ne cherchais pas à le repousser, préférant largement répondre à cette invitation plus qu’alléchante. Mais il faillait s’arrêter : ce n’était ni le lieu, ni le moment. Et le jeune homme avait eu la même pensé que moi.
« Je suis d’accord. Rentrons… … Hey… ! Noctiiiiis, arrête… ! »
Car oui, le brun continuait, comme s’il cherchait à me pousser plus loin. Je souriais et répondais tout de même très brièvement… Il ne fallait pas trop s’emporter et tenter de garder le contrôle. Une tâche assez rude, je vous l’accorde… Comment résister à ce genre de chose ? Et pourtant, j’en trouvais la volonté. Comment ? Grâce à la raison. Je déposais ainsi un unique baiser en effectuant une légère pression sur sa joue et l’entrainais avec moi, s’étant déjà emparé de ma main. On rentrait finalement ensemble, le cœur un peu moins lourd. On devait juste se faire un peu plus confiance. Surtout moi… Je m’inquiétais toujours pour rien et me faisais toujours des films. Je prenais donc sur moi, décidant d’oublier ce petit moment désagréable mais fort utile. L’importance était de s’aimer.
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