L’oncle est très excité et secoue une enveloppe à moitié déchirée en l’air. Elle est recouverte de tâche d’huile et de substance noir inconnu, surement qu’il l’a ouverte sans se lavez les mains. Comme d’habitude. Le garagiste se rapprocha de sa nièce et répéta chaleureusement ça phrase.
«— Niki! Regarde! J’ai eu la réponse de la part de l’école»
Niki parcourait rapidement la lettre et on pouvait voir un grand sourire apparaître sur son visage. Elle sauta au cou de son oncle.
«— T’as vu c’est génial, on a eu un partenariat avec l’école qui va nous recommander à ses élèves pour les encourager à faire des stages chez nous!
— c’est incroyable. Mais j’ai une petite question, tu vas faire comment pour les former? Tu es toujours débordé de travail.
— Ce n’est pas moi qui vais leur faire faire leur stage. C’est toi!»
À cette révélation Niki faillit s’évanouir.
«— Ah et tiens au dos de la lettre y a écrit qu’une élève nommée Aillen Sôma viendra demain matin»
Niki s’évanouit pour de bon cette fois. L’oncle rit de pleins poumons et aide la jeune fille à se ressaisir.
«— Tout s’était bien passé avec le petit Ginji, enfin presque...»
Tous les deux regardent la vitrine que celui-ci avait cassée, mais qui est enfin réparée et neuve.
°*°*°*°
9 h 20 le lendemain matin.
Niki est accoudée sur le bureau du secrétariat et attend l’arrivée de la stagiaire. Elle se dit que cette fois ça va être plus simple. Tout d’abord c’est une fille donc Niki se sent moins gênée (qu’un tout petit peu), de plus elle semble, selon la lettre, moins gauche que Ginji, peut-être allait-il réussir quelque chose aujourd’hui sans accident. Et finalement, peut-être le point crucial, c’est qu’il n’y a que M. Biscuit avec elle son Psystigrix. Grande sœur travaille sur un autre projet au garage et ne risque pas de déranger cette fois, pas comme durant le dernier stage, et Pandamours est toujours porté disparu. Niki espère le retrouver bientôt, mais elle sait que c’est un pokémon qui se débrouille bien tout seul. Elle se tourne vers la crapule qui est encore à moitié endormie et lui adressa la parole.
«— Elle devrait arriver dans cinq minutes, juste le temps de préparer un café. Tu en veux un?
— Mymsti! (hell yeah et apporte des cupcakes)»
Lui répond M. Biscuit tout en claquant ses doigts et en les pointant vers Niki. La jeune femme fait le tour du comptoir, vérifie l’horloge, 9 h 25, prend deux tasses et commence à faire chauffer la machine. Les premiers cafés de la journée sont toujours difficiles à tirer, car il faut laisser le temps à la machine de chauffer l’eau qui sort du robinet. En attendant que le miracle se produise, Niki s’accouda contre le mur qui se trouvait derrière la porte d’entrée. C’est l’endroit idéal pendant les froides matinées automnales, car le radiateur se trouve juste en dessous et la mécanicienne le savait que trop bien. Au bout d’un moment un petit tintement se fait entendre et qui annonce que le café est prêt. Niki se pencha et prend les deux gobelets, se retourna et se mange la porte. Celle-ci vient de s’ouvrir au moment du 180° no scope. Bruit de fracas, deux tasses qui volent et atterrit au sol et Niki qui se tient le nez. Tout pour parfaitement commencer la journée.
«— Je suis désolé!
— C.. Ce n’est p.. Pas grave. Vous… vous êtes mad… mademoiselle Sôma je sup... Suppose
— oui.
— Mo… moi c’est N.. Niki. Tie… tiens nef… enfile ça pen.. Pendant que j.. Je net… nettoie.
M. Biscuit apporte un bleu de travail à la stagiaire qui se dirige vers les toilettes pour se changer. Voici une bonne journée qui commence, heureusement que c’est encore tôt et que le premier client n’est pas encore arrivé. Ça devrait plus tarder néanmoins. C’est ce que Niki espère, parce que sinon il faudra faire la causette et elle en a une peur bleue de ça.