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Calliope Pryde
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Calliope Pryde
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Un simple présent

feat Leonidas

Calliope clignait plusieurs fois des yeux pour voir si elle n'était pas en train de rêver. Mais il s'agissait bel et bien du garçon blond qui se dressait devant elle. Clairement, il venait de se lever : la mine encore un peu endormie, il ne cessait de bailler. Sans parler de ses cheveux en bataille et des vêtements amples qu'il portait. alors forcément, la rouquine se sentait terriblement mal à l'aise. Voir le garçon si naturellement lui faisait quelque chose, et comme d'habitude, ses joues s'étaient enflammées. Pourquoi ne pouvait-elle pas contrôler ce genre de chose ?! Pestant intérieurement par rapport à ce petit problème, allie préférait intervenir avant de ne tomber dans les pommes -M'voyez, elle était aussi en train de retenir sa respiration pour justement éviter cela mais ça ne jouait pas non plus en sa faveur- et surtout parce qu'ils ne faisaient que de se regarder sans même sourciller. Décidemment, ces adolescents ... Le rythme cardiaque s'étant accéléré, la préfète faisait tout pour se calmer mais ses mouvements trop brusques manquaient à cogner le pauvre Leo qui en avait perdu légèrement l'équilibre. C'est ainsi qu'elle s'était redressée en fourrant tous ses présents dans les bras du garçon, scandant du mieux qu'elle pouvait un "joyeux anniversaire". La voix bloquée, cela ne s'était glissé qu'en un simple murmure et elle se dépêchait de racler sa gorge pour ne pas paraitre trop stupide. Facepalm intérieur.

Les paroles du préfet se faisaient hésitantes et c'était bien la première fois que Calliope l'entendait. Il remerciait alors son interlocutrice qui lui gratifiait un sourire satisfait. Bien entendu, qu'elle aurait du... C'était une manière de faire plaisir mais aussi de prouver à la personne que l'on pensait à elle ! Surtout le jour de son anniversaire. Tout de même Leo, cette remarque était simplement ridicule. Gardant sa pensée pour elle-même car elle jugeait que ce n'était pas nécessaire de répliquer, Callie s'apprêtait à faire demi-tour pour quitter la place. Elle n'allait pas non plus rester des heures sur le pas de la porte comme une idiote, d'autant plus que Leo avait certainement d'autres Chacripan à fouetter. Elle aussi d'ailleurs, elle devait s'afférer à deux trois autres petites choses. Et puis, elle n'était venue ici que pour livrer son présent et rien d'autre. La rouquine ne désirait pas déranger. Cependant, la phrase du garçon la stoppait net dans son mouvement. Une douche, avec lui ?! Est-ce qu'elle avait bien compris ... ? Non, là, son esprit lui jouait des tours, impossible que Leo fasse une telle proposition, surtout dans ces circonstances. Et pourtant, il lui semblait bien avoir entendu le début...


_ ... ?


Relevant la tête pour regarder le blond, ce dernier se rattrapait de justesse en toussant. Donc, oui, elle avait bien compris. Frissonnant de toute part, elle s'imaginait un seul instant prendre une douche avec le beau lion, la faisant davantage  rougir. L'eau dégoulinant sur son corps d'athlète tandis qu'elle se saisissait de gel douche pour le masser et... Aaaah. Soupire d'extase intérieur : Callie était littéralement en train de fondre sur place. Sauf qu'elle atterrissait bien vite dans la réalité, rappelé à l'ordre par les propos de son ami qui faisait tout pour rétablir la situation. Le mieux était donc de tourner rapidement la page et d'oublier ce petit moment délicat -bien qu'agréable. Ainsi, la demoiselle hochait positivement la tête quand Leo lui proposait d'entrer. C'était beaucoup mieux mais aussi bien plus logique. Et puis, c'était surtout l'occasion de découvrir l'univers du préfet. Effectuant ses premiers pas pour pénétrer dans le chalet, Calliope posait ses yeux là où elle pouvait, analysant la pièce avec intérêt. Le lieu était vraiment agréable et elle ne manquait pas de remarquer que le chalet était chauffé au bois... Qu'est-ce qu'elle aimait se prélasser dos au poêle pour se faire chauffer. Rêveuse, elle se disait que Leo était vraiment correctement installé et qu'il devait s'y sentir bien. C'est en tout cas ce que dégageait la petite maison où il faisait bon vivre.

Callie frôlait le garçon qui lui avait laissé la place pour rentrer. Mais arrivée à son hauteur, voilà qu'il se penchait en sa direction afin de lui susurrer quelques mots des plus... déstabilisants. Un courant électrique venait de parcourir son corps avant de la paralyser de nouveau. Pourquoi... Pourquoi faillait-il qu'il s'amuse de cette façon ? Quel en était l'intérêt... ? Il savait, pourtant, que ce genre de réflexion la touchait, ils en avaient discuter, juste après Halloween... Un rire. Il s'amusait. Peut-être parce que pour lui, s'était un moyen de rendre la situation moins pesante. Alors, Callie se tournait vers Leo, un sourire aux lèvres un peu crispé mais le regard malicieux.


_ Fais attention parce que je suis capable de surmonter n'importe quel défi !


Faux. Calliope était incapable à cet instant de prendre une douche avec son interlocuteur. Mais puisqu'il s'amusait, autant en profiter pour tenter de le mettre mal à l'aise à son tour... Ce n'était pas du jeu sinon. Bien entendu, elle désirait au fond d'elle même de partager ce genre de chose avec le blond mais... C'était tout bonnement impossible. Cela restait donc une simple envie ou plutôt, un malheureux fantasme. (Brr, le corps de Leo #paf)

Le jeune homme venait de proposer à Callie d'ouvrir ses cadeaux. Une bonne idée, car elle pourrait savoir si ces derniers allaient les satisfaire. Or, elle redoutait aussi ce moment. Elle suivait doucement le garçon qui la conduisait près d'un fauteuil. Tendue, la demoiselle prenait néanmoins le temps de retirer sa veste et son écharpe, jugeant qu'il faisait bien assez chaud ici. Assise aux côtés sur garçon, elle replaçait convenablement les quelques mèches de ses cheveux qui s'étaient mis devant ses yeux et apposait ses mains sur ses genoux. Attentive, elle arquait un sourcil quand le garçon commençait à découvrir ses cadeaux. Le stresse montait petit à petit et elle croisait discrètement les doigts pour que ces derniers lui plaisent.


_ S-si.. Si tu n'aimes pas, je peux te cuisiner autre chose ! s'exclamait-elle avant qu'il ne puisse dire quelque chose.


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Leonidas Blackhart
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Leonidas Blackhart
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LEO & CALLIE
les victimes du soleil

La porte était ouverte, l'air froid de ce presque hiver allait et venait dans le chalet, tournant autour de tes mollets mal couverts. Il s'accrochait comme puce sur fourrure, et il mordait. Oh que oui il mordait. Mais toi, tu ne sentais rien. Trop préoccupé par l'adorable silhouette de Calliope, tu n'avais ni sourcillé, ni frissonné. Tu étais resté droit, quoi qu'un peu vacillant dût à un reste de fatigue. Son regard avait capté le tiens, plus agilement que la dernière fois, comme si être confronté à des verres noirs ne lui faisait plus peur. Mais La tension était remontée, elle s'était entassée dans ce petit carré de pierre qu'est ton pas de porte. Callie avait couper court a sa respiration tandis que tu n'avais fait ni pas en arrière, ni dit un mot. Puis s'en suivit l'arrivé de tes cadeaux. Quasi jetés dans tes bras, tes mirettes s'étaient illuminées de surprise. Un présent... Rien que pour toi. Douce et délicate attention. Tu sais que c'est ton anniversaire, mais tu n'as pas put t’empêcher d'esquisser un de tes sourires les plus sincère. Et étant de si bonne humeur, tu n'avais pu retenir une pique taquine. Une invitation surprise à la douche, volontairement donnée, sur un coup de tête, pour rebondir sur ta bêtise d'il y a peine quelque secondes. La réaction de la Givrali te réchauffe le cœur, tout comme ta phrase a sut lui réchauffer les joues. Spontanée, mais drôlement perturbée, elle répond tout de même à ton jeu de félin espiègle. Ce n'est pas du tac au tac, tu sens qu'il y a quelque chose qui perturbe et ça te perturbe aussi. Tu te rattrapes d'un rire cristallin, de quoi détendre d'avantage l'atmosphère, ou du moins d'essayer, car oui... il y a toujours ce tout petit truc qui fait que vous n'êtes pas complètement à l'aise. Surtout toi Leo', comme si, après tout ce temps, tu avais enfin capté que Calliope ici présente avait et a toujours le béguin pour toi. Et encore... béguin... c'est bien plus que ça si on venait a demander directement à la demoiselle.

Tu l'invites alors dans le chalet. Discrètement tu pousses du pied les quelques classeurs qui trénouilles ici et là. Ce n'est pas l'endroit le mieux rangé de l'académie, tu le conçois, c'est normal aussi, tu passes pas mal de temps a écrire, a ranger tes idées, quand le sommeille n'est pas au rendez-vous, quand Morphée te pose un Laporeille. Tu la guides a l’intérieur et elle choisis de prendre place sur le petit canapé où règne déjà Nemean, ton Helionceau. Il est curieux, particulièrement mesquin et tu te méfies de lui... Tu finis même par t'asseoir entre la Givrali et ton Pokemon par peur que le lionceau ne se jette sur la jeune fille. Ses motivations, ses raisons ? Tu as appris avec le temps que cette boule de poil n'en a pas réellement besoin pour faire des bêtises plus grosse que lui. Fort heureusement pour toi, le gros chaton n'a pas l'intention de bouger de sa douillette place de premier choix. C'est plutôt de Luné dont tu devrais te méfier. Il a déjà rencontré Callie, mais c'est plus fort que lui, son espièglerie dépasse de loin la tienne. Il lui tourne autour, renifle de loin, observant également son dresseur d'un œil attention. Il a le museau fouineur et sait déjà ce que renferme la boite offerte par la préfète. Il ricane, tourne, vire et finalement, repart dans son coin, laissant plutôt sa place a Scyllias, l'Evoli à la fourrure particulièrement déroutante tant son poil est dur et loin de la douceur habituelle.

▬ Désolé... Scyllias est assez envahissant. A ça pour l'être il l'est, voilà qu'il grimpe sur les genoux de la jeune fille pour s'y lover confortablement, après avoir trouvé amusant de se frotter contre sa poitrine... Pas sur que Callie soit très à l'aise avec son poil dru... Humpf. Un dernier regard sur le petit Nemean et tu commences à ouvrir ton cadeau. Tu prends le temps, tu places la dite boite sur tes genoux et tire doucement sur le ruban rouge qui la scelle. Tu n'as pas encore ouvert la boite que des museaux gourmands se dressent déjà en l'air. Bien joué les gars de spoils votre dresseur comme ça ! Tu donnes le ruban a ton Helionceau qui se fera un plaisir de jouer avec jusqu'à ce que la fatigue s'en suive ( ou que le ruban finisse déchiqueté ou bien brûlé) et soulève le couvercle pour découvrir de superbe chocolats en forme d'Arcanin. Tes yeux pétillent, s'illuminent, s'embrasent et tu en viens a être complément bouche bée, si bien que ta mâchoire s'ouvre d'elle même pour laisser échapper par reflex un : « Wow » sincère. Tu attrapes avec délicatesse l'un d'eux pour le contempler.

▬ Attend... C'est toi qui les as fait ?! Lui demandes-tu en faisant le rapport avec sa dernière phrase. Ils sont vraiment bien fait! C'est a peine si tu oses réellement croquer dedans tellement ils sont détaillés... Si Arkhan était là, sans doute n'aurait-il même pas fait le rapprochement entre sa tête et les choco'. Tu es contemplatif et surtout... *rugissement du lion intérieur, alias gargouillement*, affamé...Après tout tu venais de te réveiller, normal que ton ventre réclame aussi bruyamment. Tu passes une mimine sur ton abdomen, un peu gêné de ce grognement soudain.  

▬ Ça tombe bien, j'ai vraiment les crocs.

Et tu te décides a mordre. Un bouchée, une deuxième, en deux coups de crocs tu engloutis ton premier chocolat. Tu n'as jamais été très sucre, mais ce genre de confiserie te ferait bien changé d'avis !  Hm que c'est bon, il manque juste un bon verre de lait et ça serait parfait. Retirant un peu de chocolat du coin de tes lèvres tu te tournes vers Callie et t'approche de petits centimètres, un de ses gâteau en main. Tu lui en tend un, retenant un rire. Encore de la malice, ça se sent a des kilomètres.

▬ Celui là, je le garde pour toi. Juste au cas où tu veuilles me ressauter dessus pour me lécher. Tu tapotes la joue « victime » de ta main libre et repose ton dos contre le dossier du canapé.

▬ En tous cas merci... Ça me fait vraiment plaisir que tu sois donnée tant de mal pour mon anniversaire. Tu reprends un chocolat et le mâchouille doucement tout en fixant intensément la Givrali. Hm. Faut dire qu'elle est toute jolie, la petite Pryde.

Calliope Pryde
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Calliope Pryde
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Un simple présent

feat Leonidas

La tension grandissait dans le corps de Calliope qui entrait dans l’univers du blond. Elle faisait attention à chaque détail, enregistrant le tout dans son esprit. La rouquine savait très bien que Leonidas ne vivait pas seul dans ce chalet et qu’il le partageait avec Cael, un ami à elle aussi. Ce dernier ne semblait pas présent et ce n’était pas plus mal car elle désirait partager ce moment uniquement avec le blond, en tout intimité. Enfin, presque… Car lorsqu’elle arrivait au niveau du canapé, elle remarquait la présence de l’un des Pokemon de son interlocuteur. Callie ne connaissait que trop bien cette espèce car elle était originaire d’Unys. Alors, c’est sans vraiment d’hésitation qu’elle s’installait à côté de l’Hélonciau, rejointe rapidement par son dresseur qui se plaçait entre eux deux. Cette soudaine proximité faisait battre à tout rompre le cœur de la demoiselle qui tâchait de garder son contrôle par une respiration lente et contrôlée. Fixant droit devant elle, Calliope tâchait de penser à autre chose pour ne pas paraître trop étrange avec ses drôles de pensées, espérant par la même occasion que Leonidas se concentre sur l’ouverture de ses cadeaux. Sauf que c’était une autre créature qui tournait autour de la préfète, détournant sa réflexion par la même occasion –merci à lui. Le fameux Zoroark la reniflait et elle se laissait faire, essayant de diminuer la pression en elle. Callie était bien trop contractée mais le rire du Pokemon la faisait doucement ricaner à son tour, comme si elle entrait dans son espièglerie. Ainsi, il avait deviné. En même temps, avec un odorat si développé, ce n’était pas étonnant. Il laissait finalement place à un tout nouvel être, Evoli. Tient ? La rouquine ne savait même pas que Leo en possédait un. Comme quoi, ils ne s’étaient pas vus depuis un bon moment, mise à part cette courte discussion après Halloween.


_ Ne t’excuse pas ! Tu sais très bien que j’adore les Pokemon alors, si en plus j’ai le droit à un câlin…


Sourire aux lèvres, Calliope se sentait bien mieux que les minutes précédentes. Le point dans sa poitrine s’était estompé et elle arrivait à respirer normalement jusqu’au moment où le petit Evoli se frottait contre elle, remarquant de façon plutôt désagréable que le poil de ce dernier n’était absolument pas doux. Comment cela pouvait-il être possible ?! Leo ne s’en occupait-il pas ? Non, elle ne pouvait le croire. Intriguée, la demoiselle laissait les paumes de ses mains caresser le pelage de la petite créature. Cela devait être une de ses particularités. Le silence reprenait alors place et Callie laissait ses yeux divaguer sur son voisin qui commençait enfin à déballer ses présents. Et voilà, le stresse remontait en flèche, toujours aussi incontrôlable. Et pourtant, la préfète ferait mieux d’être sûre d’elle afin de s’affirmer un peu… Un exercice plutôt difficile car ce n’était pas dans sa nature d’être si confiante. Elle voulait que ce cadeau soit parfait, et surtout, qu’il plaise. C’était essentiel. Ah… Mais pourquoi prenait-il autant de temps ? Ne tenant plus trop en place, Callie regardait avec intensité les gestes de son ami. Il dénouait enfin le ruban et soulevait le couvercle. Pile à ce moment, la jeune fille avait redressé la tête pour cette fois-ci, observer la réaction du blond. Ses yeux venaient de s’illuminer, rassurant Calliope qui avait la preuve que son cadeau était apprécié. Du moins, visuellement. Irrémédiablement, ses joues devenaient pourpres.


_ Oui, je les ai fait tôt ce matin… Avouait-elle d’une petite voix.


Leo exagérait un peu… Les chocolats ressemblaient grossièrement à des Arcanin, Callie n’était pas non plus une pâtissière renommée. Et puis, elle avait utilisé un moulage donc ce n’était pas vraiment gratifiant. Le tout était maintenant de savoir si ces derniers étaient à son goût. Bien évidemment, elle avait gouté avant pour éviter d’empoisonner le malheureux garçon. L’estomac de ce dernier se manifestait soudainement et Calliope ne pouvait retenir sa réaction. Arquant un sourcil dans un premier temps, elle se mettait à pouffer de rire dans un second. Leo semblait quant à lui bien gêné. Tant mieux, la situation s’inversait un peu. (Il y a une justiiiiiiice) Mais ce n’était que de courte durée. Satisfaite, le sourire de notre rouquine disparaissait bien vite, laissant apparaître une petite mine boudeuse quand le garçon lui rappelait un moment quelque peu… gênant. Cette fameuse soirée d’Halloween, là où elle avait plus ou moins perdu la tête à cause de ce stupide gaz qui l’avait rendue complètement accroc à la sucrerie. Là où elle s’était plainte telle une gamine de six ans réclamant son dû. Là où elle n’avait pas une seule seconde hésité à lécher la joue de Leo quand celui-ci s’était recouvert de chantilly. Ce soir-là, elle n’avait pas été elle-même. Du moins, pas totalement… L’envie avait été plus forte que tout et elle avait été incapable de se contrôler, malgré tous ses efforts. Et le blond ne l’avait pas vraiment aidé, avec cette fichue chantilly. Détournant habilement le regard à l’opposé de celui de son camarade, Callie se perdait dans ses souvenirs, des images refaisant surface dans son esprit.


_ Humph. Ça ne t’a pas vraiment déplu non plus. Laissait-elle échapper.


Comment ?! Qu’est-ce que Calliope venait de rétorquer ? Non, pas possible. Inimaginable même ! Voilà qu’elle était en train de jouer au même jeu du garçon. Elle osait… Enfin, bon, il l’avait cherché aussi. Callie ne faisait que de se défendre, à juste cause. Bien, maintenant que la balle était renvoyée, elle se sentait plus courageuse pour affronter Leo. Sauf qu’en se retournant, ce dernier soutenait étrangement son regard. Il était… Hum… plus pénétrant. (Si si, elle le sait, même avec ses lunettes #paf) Elle hésitait une seconde. Et ils restaient là, comme deux idiots à s’observer. Le garçon était enfoncé dans son fauteuil tandis que la fille était toujours redressée, assise sur le bord, l’Evoli toujours sur ses genoux. Quelle situation embarrassante et pourtant, pour une fois, elle ne dérobait pas. Dommage qu’il portait ses lunettes, d’ailleurs…


_ Q-quoi ? C’est toi qui es prêt à me sauter dessus à présent ? On dirait un lion en chasse… Arrêtes, tu me fais peur !


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LEO & CALLIE
les victimes du soleil

Ce petit regard de filou, pétillant à souhait, Calliope ne peut que l'imaginer au travers de tes lunettes opaques. Tu es joueur, tu fais remonter un souvenir gênant et bien que tu es été en soit une victime, en parler avait bien plus d'effet sur la jeune Givrali que sur toi même, rendant le sujet plus... abordable ? Tu en avais parlé avec le sourire, tapotant ta joue « martyr » de ce « terrible accident ». Tu n'attendais rien de particulier de la part de Callie et surtout pas une réponse comme la sienne. Si cela ne t'avais pas déplu ? Corps contre corps, langue sur ta joue, ses yeux ambrés de chasseuse de lion posés sur toi. Elle avait bondi comme personne et sur le coup tu avais bien crut qu'elle finirai par te croquer tout entier. Un semblant de panique s'était emparé de tes membres mais plus encore l’embarras d'une si fine proximité. Dans l'obscurité des vestiaires, sans doute n'avait-elle pas remarqué cette pointe de rouge se dessiner sur tes joues. Inutile de citer ce détail, tu gardes ce fier sourire de roi de la savane, collant de nouveau ton dos au dossier du canapé.

▬ Effectivement. Ce n'était pas désagréable.

S'en suit un remerciement sincère. Elle s'était démenée pour te faire ces chocolats. Elle s'était levée, tôt, pour cuisiner tout ça, rien que pour toi. Ça te touche, c'est certain, l’intégralité de ta poitrine se réchauffe un peu. Tu ne peux détacher ton regard de sa frimousse encore rougis du froid, à moins que ce ne soit de ta faute, encore... Il faut dire que tu les remarques souvent, ces ronds vermillons. Sur sa peau blanche encerclé de roux, ils ne peuvent passer inaperçus. De plus, le rouge est l'une des couleurs, au même titre que le jaune et le orange, que tu perçois le mieux. Les couleurs plus froides, comme le bleu et le vert, t’apparaissent presque pâles, mornes.

Tu suis avec délicatesse les lignes de son visage, essayes de compter certaines de ses taches de rousseurs. Tu fais glisser tes yeux sur la forme de son petit nez, sur les courbes de ses lèvres rosées. Elle te rappel à l'ordre, et tu remontes ton regard sur le sien. Courageux, il essaye de fuir, mais sans doute tes lunettes aident à la concentration de ses iris tout aussi ambrés que les tiens.

Faire peur ? Tu détournes instantanément le regard, t'enfonçant d'avantage dans ton siège. Humpf.

▬ Pardon...

Tu n'as jamais sut, ni même réellement réfléchis au faite que peut-être, tes lunettes avaient un effet perturbateur sur les gens avec qui tu converses. Après tout, ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l'âme ? Ne pas les voir, ne pas en connaître la couleur, ça bouleverse, ça dérange, ça gène... Ça effraie. Peut-être. Mais pourquoi te laisserais-tu abattre de la sorte ? Ce n'est pas la première fois que tu ressens cette désagréable sensation, tu dirais même mieux, que c'est quasi anodin. Sans doute plaisantait-elle. En même temps, connaissant Callie, difficile de la croire effrayée en ta présence. Tu redresses ton museau, avalant le dernier chocolat ( ayant au préalable gardé la part de la Givrali, juste au cas où ).

▬ Lion peut-être. Commences-tu, te retournant de nouveau vert la demoiselle, fermant tout d'abord les yeux, pour retirer tes verres protecteurs. Mais inoffensif.

Tu poses tes lunettes entre vous et les y abandonnes, redressant un peu ton thorax, essayant de positionner au mieux tes yeux clos sur le visage de la rouquine. Ce n'est pas évident, ce n'est jamais évident. Sourcils légèrement froncés par un semblant de frustration d'être persuadé de ne pas être totalement en face de ton amie, tu restes là, incapable de juger la distance qui vous sépare. Aucun jeux d'ombres ne peut t'aider, sûrement parce que Callie ne bouge pas d'un pouce, mais aussi parce l'ambiance quasi feutré du chalet ne t'en donne pas la possibilité.

▬ Qu'en penses-tu ? Pas très effrayant comme lion pas vrai...



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Un simple présent

feat Leonidas

Ce sourire carnassier n'indiquait rien de bon. C'était la première alerte que relevait Calliope. Ce lion prenait plaisir à réitérer des scènes complexes qu'ils avaient pu vivre enfermés dans ce vestiaire sombre. Si elle pouvait, Callie ferait tout pour effacer cette gêne mais pas ce souvenir qui, au fond, était vraiment agréable. Sans réellement le vouloir, contre la volonté des choses, elle avait pu créer une certaine proximité avec Leo. De quoi ravir ses fantasmes les plus enfuis. Oui, parfois, elle pouvait s'imaginer des choses quelque peu étranges... C'était une adolescente après tout et le garçon lui faisait de l'effet depuis un moment déjà. Alors oui, blotti contre son corps musclé, humer son odeur masculine et lécher sa joue pour assouvir sa soif de sucre, elle avait aimé bien que cela ne faisait pas parti de son comportement habituel. Cette soirée là, la préfète s'était retrouvée enfermée dans son corps qui dictait sa conduite sans qu'elle puisse agir pour éviter le pire. Et heureusement qu'elle n'était pas allée plus loin ! Vous vous imaginez, si elle avait embrassé le Phyllali ?! Si c'était le cas, Calliope ne serait même pas présente en ces lieux, bien trop honteuse d'un tel comportement. Elle s'était fait jeter une fois. Du moins, pas directement... Mais Leo avait clairement exprimé son choix ce jour là et ce n'était pas pour remettre ses sentiments sur le tapis. Et puis, le garçon n'était pas un idiot, il savait parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir à son égard. Elle avait déjà de la chance qu'ils restent amis.

Leonidas semblait si à l'aise dans ce canapé, bien au fond. Il gardait son sourire déstabilisant et avait même répondu que ce moment ne lui avait pas été désagréable, confirmant ainsi la pique lancée par la rouquine. Mince, il était en train de marquer des points là... ! Alors que Calliope pensait au moins avoir retourné la situation à son avantage, c'était tout le contraire. Et là, elle ne trouvait rien d'autre à rétorquer pour sa défense. Grbl... Un simple grognement imaginaire et elle aurait pu croiser les bras en se retournant brusquement pour bouder Hors, elle ne le faisait pas car ce comportement était bien trop puéril. Elle acceptait simplement sa défaite et laissait le silence envahir l'espace. Le visage expressif, on pouvait facilement deviner que tout cela ne faisait que d'augmenter sa gêne. Sa teinte rouge était encore bien plus visible que tout à l'heure car elle ne cessait de se répéter ces belles paroles : "Ce n'était pas désagréable" Comme sur son petit nuage, elle souriait stupidement un court instant avant de se rendre compte que son interlocuteur était en train de l'observer dans les moindres détails. Au début, Callie n'était pas certaine car elle ne pouvait pas voir réellement son regard à cause de ses lunettes opaques. Mais à voir où son visage était dirigé, c'était simple. Piquée au vif, elle s'armait de paroles défensives pour lui faire part d'une drôle de manière son mal être. Un lion en chasse, prêt à bondir sur la biche... Belle métaphore.

Très vite, le blond se rattrapait et s'excusait, semblant ne pas comprendre l'interprétation de la demoiselle. Pourtant, c'était bien vrai... Elle avait vraiment eu cette impression d'animal sauvage. Mais le lion était aussi charismatique, fier et fort. C'était juste de le voir la détailler ainsi qui commençait à être étrange. Pourquoi porter d'un coup de l'intérêt à Calliope ? La tension entre les deux adolescents remontaient d'un cran et Callie se redressait pour laisser échapper les crampes de son dos. Sa main était toujours apposée sur le corps de cet Evoli qui ne semblait pas du tout gêné par ce qu'il se passait. Finalement, Leo reprenait la parole en commençant une phrase qu'il laissait au suspend. Accrochée à ses lèvres mobiles, la rouquine attendait tandis que le garçon ôtait ses lunettes.. Stupeur ! Callie sursautait et plaquait une main sur sa bouche. Allait-il vraiment lui laisser une nouvelle opportunité de voir ses beaux yeux ? Non... Le blond les gardaient fermés, affirmant l'hypothèse que la guérison n'était pas encore là. Un peu déçue, Callie laissait retomber ses épaules et souriait. Bien sûr, Leo était inoffensif... Du moins, presque.


_ Inoffensif, donc docile ? plaisantait-elle encore.


Là, Leo semblait bien plus en difficulté. Il se redressait et cherchait à se positionner correctement. Calliope suivait ses mouvements, tachant de ne pas entrer en contact direct avec lui. Il était un peu plus proche à présent et Callie pouvait avoir tout le loisir pour le contempler sans même qu'il s'en rende compte. C'était à son tour de détailler son visage. Ses traits enjôleur sont un atout physique qui en faisait craquer plus d'une, la demoiselle le savait bien. Et c'était notamment grâce à cela qu'elle était tomber sous son charme mais aussi à cause de tout un tas de choses. Il y avait aussi son sourire, qui bien que carnassier, donnait envie de les embrasser. Son arôme, davantage marqué ce jour car il venait sensiblement de se lever. Ses attraits physiques y étaient pour beaucoup. Cependant, l'essentiel résidait aussi dans son attitude. Doux, attentionné. Des critères communs sans compter sa subtile adresse pour toujours avoir le dessus, mais de façon simple, tel le roi de la savane. Leonidas était une personne en or, sur qui l'on pouvait compter sans crainte. Sourire toujours béat aux lèvres, Callie se rendait compte qu'elle était littéralement en train d fondre devant cette personne. Elle se ressaisissait bien vite, se disant qu'heureusement il n'avait rien vu.

Puis, dans une pointe de déception et de tristesse lui parvenait les derniers propos de son ami. Calliope savait qu'il faisait référence à son problème de vue. Baissant les yeux, elle regrettait presque. Si seulement, elle pouvait au moins faire quelque chose pour l'aider. Se tournant plus sur le côté, elle se mettait le plus possible en face du garçon. Sa main libre se levait et s'apprêtait à rejoindre la joue de Leo. Un instant d'hésitation, la rouquine l'apposait enfin, générant un drôle de courant qui parcourait l'entièreté de son bras. Son pouce allait caresser sa pommette en deux aller-retour. Callie se détachait finalement de l'Evoli t allait poser son autre main de la même façon, sur la seconde joue. Un instant de délicatesse où elle pouvait transmettre toute sa compassion vis à vis de cette difficulté. Sentant les larmes monter, le docteur tachait de se mordre la lèvre inférieure pour les retenir. Pas maintenant... Ne fait pas encore preuve de cette faiblesse inutile Calliope.


_ J'aimerais tellement t'aider...


Impuissante, elle ne savait pas comment. Calliope suivait peut-être la voie médicinale mais elle n'avait pas la science infuse. Bien entendu, elle avait déjà fait des recherches sur cette photosensibilité, dans l'espoir de trouver un remède qui n'existait pas. Du moins, elle n'avait pas tous les détails car elle ne connaissait pas la cause de ce problème majeur. Malgré tout, Calliope était sûre d'une chose : c'était que le port de ces lunettes n'était pas forcément bénéfique. En effet, plus Leo les portait et plus sa sensibilité à la lumière grandissait. Ce qu'il devait déjà faire, c'était les retirer quand il était chez lui. Soudain, Callie se souvenait d'Halloween et d'un Leonidas portant des lentilles de contact. C'était déjà une belle avancé qu'il faillait poursuivre. Un peu plus déterminée mais aussi dans le but d'en profiter un peu, la rouquine se rapprochait et collait sa joue contre la sienne, ses lèvres parvenant à son oreille. Un moment de proximité qu'elle s'offrait, laissant son cœur battre à tout rompre sans s'en préoccuper. L'essentiel, c'était qu'elle se sentait bien et qu'elle désirait rassurer Leo.


_ Et... Je vais le faire. Si tu es d'accord.


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Leonidas Blackhart
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Leonidas Blackhart
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LEO & CALLIE
les victimes du soleil


Une fois dans le noir, tu ne te sens plus vraiment toi même. Un sens de perdu mais les autres n'en sont pas pour autant développés. Ton ouïe reste sensiblement la même. Tout ce qui peut t'être d'une quelconque utilité ne sont autres que les jeux d'ombres qui bougent derrière tes paupières fermées. Mais encore fallait-il que quelque chose se plaise a mouvoir. Enfermé dans ton petit monde d'obscurité, tu ne te fis plus qu'a ce qui te reste de vue, de touché et bien évidement d'instinct. Tu te sens faible, plus que d’accoutumé. C'est se blesser soit même que de retirer tes lunettes comme ça, mais tu n'as pas trouvé meilleure moyen que de vendre le secret de l'une de tes plus grosses faiblesses – après tes cauchemars – à Callie. Tu n'es pas véritablement à l'aise, être obligé de garder les yeux fermés n'a de cesse de te rappeler pourquoi tu es dans cet état.

Tu serres les poings alors que tu bouges un peu te rapprochant sans le savoir de la Givrali. Tu essayes de capter son visage, ses yeux... Tu ne sais pas si tu vises juste. Tu n'oses pas demander, bien trop fier pour le faire. Le silence revient. Encore et toujours ce silence. Que fait-elle ? A t-elle bougé ? Non, tu l'aurais sentit. Tu perçois alors un léger mouvement . Tu te crispe. C'est plus fort que toi, tu es sur le qui-vive. Elle continue de plaisanter avec toi, et tu souris convaincu du choix de ses mots. Tu souhaites néanmoins rajouter quelque chose de plus...  

▬ Docile, mais plus encore sans défense.


Tu te vend. Tu ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que tu en as besoin, que quelque part ça te fait du bien d’arrêter de faire le lion sans faille. Parce que oui, des failles, tu en as des centaines. Tu es loin d'être infaillibles comme tu aimes le prétendre. C'est difficile a dire, difficile a admettre, mais ce n'est rien d'autre qu'une bien lourde vérité. Tu n'es pas un héro, juste une autre victime au milieu d'une centaine d'autre.

Tu ne saurais dire, mais tu sais que Calliope t'observe, comme si son regard était aussi fin et doux que le bout de ses doigts. Appelez ça comme vous voulez, mais tu parviens a sentir ses yeux sur ton nez, sur ton front, sur tes lèvres... Tu souris un peu plus, trouvant ça amusant jusqu'à qu'une réelle main vienne se poser sur ta joue. Elle est sans doute loin d’être douce, cette joue. Un rien de barbe drue, un presque duvet d'adolescent, rendant le tout – tu penses – quelque peu picotant. Cela ne l’empêche pas d'y faire passer son pouce en douces caresses, de quoi t’apaiser un peu.

Tu forces ta joue sur la paume de sa main, t'y frottant sans grand remord. Tu t'y endormirais si tu ne venais pas de te lever. S'en vient quelques mots, tantôt plaisants, tantôt blessants. T'aider. Même si l'idée pouvait être en soit chaleureuse et bienveillante, tu ne pouvais t'empêcher de penser que tu pouvais encore et toujours t'occuper de toi même seul. Mais était-ce le cas? Faisais-tu réellement preuve de bon sens en disant pouvoir t'occuper de tes problèmes seul ? Ne serait-ce pas te blesser d'avantage que de te plonger dans tes blessures sans compagnie ? Tu ne sais pas... tu ne sais plus. Parfois tu aimerais ne pas être aussi faiblard. Tu aimerais pouvoir prendre tout ce qui te fait du tort et l'effacer d'une traite, d'un revers de la main, comme une simple larme sur une joue. Mais tu sais que ce n'est pas aussi simple et c'est bien dommage.

Tu soupires en levant ta propre main pour recouvrir la sienne. Elle est toute petite, il te serait facile de l'englober complètement. Tu aimerais lui répondre, mais ta gorge reste nouée pour tu ne sais quelle raison. Tu es bien là. Tu n'as plus envie de faire l'effort de parler, ce silence qui est le tiens, au final, tu le trouves nécessaire. Quand tu pensais pouvoir rester comme ça quelque secondes de plus, la deuxième main de Callie s'empare de ton autre joue, te faisant légèrement sursauter. Surpris, tu redresses un peu ta tête, sentant finalement, pas une main, mais tout un corps s'approcher du tiens. La distance qui vous sépare s'estompe en une fraction de seconde et tu peux sentir Scyllias s’éclipser des genoux de la Givrali. Tu décides de ne pas faire le moindre geste, laissant à la demoiselle le plaisir de faire ce qu'elle voulait. Tu frisonnes au moment où tu sens son souffle dans ton oreille. Ne pouvant rien prévoir, tu restreins tes gestes.

Mais finalement, quand sa phrase se glisse dans ton lobe, tu te décides à bouger. Tes bras effleurent ceux de Calliope, l'enroulent tout entière pour venir la blottir contre toi. Une étreinte qui pourrait être soudaine mais qui a plus d'un sens. Ainsi, doucement mais sûrement, ton visage vient se nicher contre son cou et tes bras se resserrent autour de ses formes. Tu restes quelques instant là, sans rien dire, sans bouger, jusqu'à ce que, ces quelques mots parviennent a s'extirper de tes lèvres précédemment scellées.

▬ Merci Calliope. Je compte sur toi pour me réparer.



Calliope Pryde
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Un simple présent

feat Leonidas

Cette proximité, Calliope l’avait recherchée sans pour autant forcer le garçon à venir vers elle. Cela c’était fait plutôt de façon progressive, sans vraiment qu’ils s’en rendent compte. Disons simplement que la rouquine l’espérait intimement mais que jamais elle n’oserait s’avancer d’un coup. Il fallait d’abord vérifier, savoir jusqu’où elle pouvait aller pour tester ses limites mais aussi celles du garçon. La brèche dans son cœur était encore présente et elle ne s’imaginait même pas celle du blond dont les pensées devaient encore être tournées vers Estelle. A vrai dire, Callie ne savait pas. Il se pouvait aussi qu’elle se trompe et que le blond avait réussi à tourner la page depuis son apparition à Halloween. Et pourtant, cette soirée-là, elle l’avait trouvé un peu étrange, comme s’il avait tenté de camoufler quelque chose pour se sortir de cet enfer. Devait-elle encore lui proposer une main pour l’aider à se libérer ? Non, elle le lui avait assez bien répété. Mais Leo était une personne têtue et il fallait faire preuve d’une force de caractère pour l’amener à accepter… Concernant ce sujet, c’était bien trop délicat. Parce que Calliope jugeait qu’elle n’avait pas sa place et qu’elle ne pouvait se permettre de lui forcer la main. L’aurait-elle fait s’il s’agissait d’un autre ami ? Probablement. Qu’est-ce que cette situation entre eux deux étaient compliqués…

Si Leonidas se décrivait comme un être sans défense actuellement, Callie pouvait sûrement se permettre au moins d’accepter l’une de ses aides : des soins. Et sa façon de les lui proposer échappait à tout entendement. Pour une fois, la rouquine laissait son cœur la guider dans ses faits et gestes. Incapable de se retenir, elle avait tout bonnement le désir d’assouvir une envie qui l’émoustillait depuis quelques minutes déjà. Le simple fait de rentrer en contact avec le garçon la faisait décoller dans un univers totalement différent. Cet élan de tendresse la transportait sur un petit nuage qu’elle ne voulait plus quitter, d’autant plus que Leo semblait l’accepter car sa tête s’appuyait davantage contre sa main afin d’y exercer une plus grosse pression tout en la bougeant pour lui-même s’accorder plus de caresses. Callie souriait tendrement. La douceur était là pour le rassurer mais aussi pour lui intimer d’avoir confiance en elle. Une première tentative qui, pour le moment, se soldait en une victoire. Cependant, cette dernière était bien vite brisée quand elle se rendait compte que son ami soupirait. Alors, la demoiselle stoppait les gestes, ne se retirant pas pour autant. Elle attendait au moins une explication pour ce refus, incapable de la deviner. Mais c’était une autre main qui venait recouvrir la sienne. Au début, elle pensait la retirer la sienne vivement, bien trop gênée. La proximité se resserrait, bien plus qu’elle n’aurait pu se permettre de l’imaginer. Inutile de parler de son rythme cardiaque qui battait tous les records.

La réponse ne lui parvenait pas. Les deux adolescents étaient enfermés dans une bulle de silence pesante. Est-ce que Calliope pouvait finalement se donner la liberté de faire un pas de plus ? Elle ne devait pas lâcher le morceau et se battre. Au fond d’elle, la rouquine savait que Leo en avait besoin. Et d’une certaine manière, elle aussi. Car elle voulait se sentir nécessaire, lui prouver qu’elle pouvait être présente pour lui afin de le soutenir dans cette difficulté. Lui redonner espoir et la joie de vivre. Revoir ce sourire, qui, jadis illuminait son visage. Se rapprocher encore et toujours de lui. Joue contre joue, elle respirait doucement afin de ne pas se laisser totalement emportée par son enivrante odeur. Par sa nouvelle phrase, Callie ne laissait pas de choix à Leo. Enfin, elle se rattrapait bien vite en demandant ensuite son accord. Ce n’était pas non plus une tortionnaire. Elle acceptait le refus. Certes, avec difficulté car elle considérait cela comme un échec. Mais elle tâchait de faire l’effort car tout le monde devait avoir la possibilité de faire un choix.

Ce sont finalement les bras de Leo qui allaient englober son corps. Une réaction qui la ravivait mais qui la surprenais aussi. Ce brusque rapprochement la faisait rapidement grimper en température. La première fraction de seconde, elle s’était même crispée pour enfin de compte s’apaiser. Détendue, elle glissait finalement ses mains en dessous des bras de son ami pour finalement l’enlacer à son tour. La tête du blond se posait contre son cou et son souffle la faisait frissonner. Un frisson qu’elle tentait de contrôler. Alors, pour le camoufler, elle se mouvait légèrement pour se caller davantage contre lui. C’était… indescriptible. Et la première fois qu’elle pouvait jouir d’une telle occasion. Un joli présent dont elle profitait, le gravant à jamais dans sa mémoire. Si elle pouvait rester dans cette position indéfiniment, elle le ferait. Elle s’endormirait presque si la réponse de Leonidas ne l’avait pas tirée de ces songes délicieux. Il acceptait. De nouveau, son cœur faisait un bon dans sa poitrine. Oui, il avait accepté sa requête en lui gratifiant des remerciements sincères. Les doigts de la demoiselle se resserraient sur le dos du garçon, l’approchant encore contre elle. Des larmes coulaient doucement et pour une fois, il s’agissait de larmes de joie. Callie les laissait descendre, ne se préoccupant que de l’émotion profonde qu’elle pouvait ressentir. Encore quelques secondes avant de ne redescendre sur terre et de se rendre compte que la situation pouvait porter à confusion. Elle préférait finalement se détacher, prenant le soin au passage de baiser la joue de son petit aveugle. Elle se saisissait ensuite des lunettes pour les apposer dans les mains du garçon.

_ Je vais avoir du boulot avant, alors, tâche de ne pas les perdre. Déclarait-elle en retrouvant son humour. Un humour pouvant effacer toute situation, aussi gênante soit-elle. Je te laisse profiter tranquillement de cette journée, je ne veux pas m’imposer. continuait-elle en se relevant. Une simple excuse de la part de la rouquine qui avait la crainte de voir surgir Cael. Elle ne voulait pas non plus que ce dernier ne se pose trop de question au sujet des deux adolescents. On se voit plus tard … ? demandait-elle, un sourire aux lèvres et une main sur la poignée de la porte de sortie.


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LEO & CALLIE
les victimes du soleil

Toujours plongé dans le noir, les yeux clos, tu laisses tes autres sens voguaient de leur plein grès auprès de la préfète des Givrali. Tandis que tes mains se font précises autour de son corps pour la ramener près de toi en une douce étreinte, tu peux sentir sur ta peau sa chaleur grimpée. Entre tes bras, Calliope te semble fragile. Ce n'est pas la première fois que tu enlaces une femme et tu peux maintenant dire sans mentir que chaque sensation est différente. Que chaque enlacement, que chaque effleurement est unique. Tu ne saurais nommer ces sentiments, ces perceptions, car chacune d'elles sont singulières et... spéciales.

Alors que le Toucher restait vague, simplet en soit, discernant que trop peu les frissons et les tremblements mal à l'aise de la jeune fille, c'est l'Ouïe qui commence à frétiller. C'est lui qui t'a permis de comprendre avant tout le reste que Callie s'approcherait pour se blottir d'avantage contre ton thorax. Son souffle contre ta peau, tu l'entend aussi bien que tu le sens. Il n'est pas aussi calme qu'escompté. Saccadé, surpris aussi, ça s’accélère et ça freine sans arrêt. Tu souris inconsciemment et ce même étirement de lèvres en vient a se poser sur sa nuque nue. Il t'es trop difficile de te rappeler du Goût de sa peau quand tu t'étais permis de la mordre à Halloween, mais l'Odorat te permet d'y regoutter un peu. Parfum frais, fruité, ta gourmandise en serait presque réveillé si tu n'étais pas un garçon bien élevé. Mais tout de même, tes crocs de lion s'y seraient bien replanter, rien que pour la taquiner, pour la revoir se raidir de confusion.

Tu claques un rire contre ton palet. La réflexion part trop loin et puis... ce n'était pas juste pour Callie... Comprenant ta faute, tes erreurs, ton égoïsme de gosse, tu serres d'avantage la demoiselle. Pardon Callie. C'est soudain, rien n'aurait put prévoir ça, pas même Luné qui vous observe dans son coin de pièce.  Et ce qui est encore plus soudain, c'est la Givrali qui s'avance encore un peu, passant ses bras sous les tiens dans un câlin partagé. Ah.

Confortablement installé, bizarrement à l'aise, tu te laisses bercer comme un enfant. On aura beau dire tout ce que l'on veut, cette proximité est apaisante. Peut-être était-ce parce que Calliope avait des sentiments pour toi, peut-être parce qu’elle te portait tout simplement dans son cœur et que tu pouvais le sentir battre contre le tiens, en brouhaha affectif. Peut-être parce que le simple faite de la savoir présente, aimante, avait quelque chose de rassurant.

Finalement, parce que toutes les bonnes choses ont une fin, la Givrali fini par s'éloigner. Il aurait été inapproprié de la forcer a rester dans tes bras, sans doute l'aurais-tu fais, sans la moindre hésitation, pour assouvir tes caprices de lionceau, parce que oui, tu n'avais pas réellement envie de la laisser partir, mais tu es responsable et il est parfaitement inutile de blesser d'avantage ton amie.

C'est presque déçu que tu te recules mais l'échange n'est pas tout a fait terminé et les lèvres de Calliope finissent sur ta joue. Un moment de stupeur, un fin sursaut et tes lunettes finissent par te revenir dans tes mains. Tu n'as pas le temps de répliquer, ni de dire un mot, que quand ta vue te revient enfin, la demoiselle est déjà près de la porte. ▬ On se voit plus tard … ? Ah. Tu bondis hors du canapé, t'approchant de Callie comme revigorer et prend d’assaut la poignet de porte effleurant la main de la préfète. Tu tenais a lui ouvrir la porte. Action effectuée sans trop de raison, un reflex quasi immédiat. La voir partir était soudainement devenu nécessaire.

▬ A la prochaine, Calliope.

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