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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
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parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Heath S. Jones
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https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3550-heath-s-jones-noctali
Taille de l'équipe : 6
Région d'origine : Unys
Âge : 15
Niveau : 28
Jetons : 332
Points d'Expériences : 598
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Unys
15
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pokemon
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Heath S. Jones
est un Topdresseur Spé. Type
Enfin, je regagnais ma chambre, la main appuyée sur mon épaule pendant que je faisais tourner mon bras pour m’étirer. La journée avait été longue, remplie de cours en tout genre qui avaient eu vite fait de me fatiguer. Certes, il m’était étrange de ne pas avoir à gérer tout le reste du dortoir, surtout lorsque l’on savait toute la quantité de travail que Creed arrivait à ne pas effectuer dans une journée. Quoi qu’il en soit, j’avais dû me retenir à quelques reprises, agissant par de simples réflexes cultivés par toute une session de responsabilités. Mais il n’y avait pas que cela que j’avais perdu. Avec mon insigne, j’avais perdu le respect de beaucoup de confrères qui ne voyaient plus en moi que le feu de paille de la session passée qui n’avait réussi qu’à les maltraiter avant de prendre la fuite. Si plusieurs m’ignoraient purement et simplement, un petit groupe était toujours bien déterminé à prendre sa revanche, dans toute l’impulsivité propre à notre dortoir. Heureusement, j’avais échangé ma garde-robe pimpante et ma chevelure brillant de soleil pour un look plus passe-partout, plus discret. Je n’avais plus besoin de ça maintenant, n’est-ce pas? Je n’en étais pas moins tiraillé. Laisser les gens me voir au naturel, c’était… difficile. Surtout l’idée d’abandonner mes verres de contact. J’avais travaillé si dur pour me forger cette image, à Volucité. Dire que j’étais arrivé ici avec des cheveux bleus et des lentilles de cette même couleur. Puis étaient venus le blanc et l’ambre qui n’était pas reparti avant ce matin là. C’était bien la première fois que je parcourais les couloirs de la Pokémon Community la tête basse, frange devant les yeux, espérant que l’on ne croiserait pas mon regard. Je devais vraiment avoir l’air d’une loque. Serrant les poings, il y avait pourtant une petite voix pour me ramener sur le droit chemin. Faisant gonfler ses six queues de saphir, Medea me regardait avec fierté, me rappelant l’essentiel. Je progressais sur mon propre chemin et j’avais des amis pour me soutenir : mes Pokémons. C’est en avançant sur cette voie que j’allais finalement réussir à me dissocier de Madame Jones et d’Illford. Il n’y avait pas d’autre façon, si je voulais devenir un individu que je pouvais apprécier. Autrement, je fonçais tout droit dans un mur et, au bout du compte, je ne vaudrais pas mieux qu’eux. Même, je serais sans doute le pire de la famille.

J’ouvris la porte de ma chambre, retrouvant sur mon lit la grosse masse que formait maintenant Leviathan, veillant bravement sur mes effets personnels durant mon absence. Juste au cas où. Je le remerciai d’un signe de la tête et le Pokémon marin eu l’air enchanté, agitant sa longue queue. C’est qu’il me rendait bien service et, en plus, il le faisait de bon cœur. Une autre notion de plus à intégrer, pour ne pas me faciliter la tâche. Mes compagnons étaient des amis, des camarades qui me faisaient confiance et me suivaient par affection. Je devais les considérer comme des gens à part entière et, honnêtement, il m’était beaucoup plus facile d’interagir avec eux qu’avec les êtres humains. Je cumulais les bourdes depuis quelques jours. Le tout avait commencé en cours de topdressage, là où j’avais passé un commentaire bien fondé, mais dont la forme n’avait pas plus. Cela m’avait valu quelques regards mécontents, mais sans plus. Le surlendemain, une fille du dortoir Mentali était venue à ma rencontre. Une coordinatrice que j’avais vu à quelques reprises la session dernière, sans jamais vraiment y donner de suite sérieuse. Dans mon besoin de réputation extravagante, j’avais eu besoin de quelques petites choses à mettre son mon curriculum vitae.  En vérité je n’avais rien fait de plus que de lui offrir de belles paroles, mais il faut croire que c’est amplement suffisant pour une fille de cet âge. N’ayant rien oublié de mes fausses promesses, c’est tout en timidité que la demoiselle m’avait demandé ce que je pensais de la préfète du dortoir Pyroli. Spontanément, j’avais répondu que la concernée était plus jolie et, surtout, plus intéressante et active. La pokéathlète était également assez confiante pour ne pas venir me demander en marchant sur des œufs ce que je pensais d’autres filles. Déjà que notre relation n’était pas de ce genre là, l’imaginer un seul instant avoir une conduite aussi ridicule suffisait à me faire rire. Le tout avait vexé la Mentali qui, à mon insu, avait un grand frère du côté de mon dortoir. Surprise! L’information ne m’a été dévoilée que la veille de mon aventure, vers sept heures du matin au stadium, lorsqu’il m’a défié en duel. S’en était suivie une joute verbale dans laquelle je m’étais engagé sans filet. L’on me traitait de façade, de mensonge sur pattes, de dangereux et d’hypocrite en puissance. Bien sûr, je m’étais senti obligé de répondre avec des propos froids et haineux, sans plus me cacher derrière mes artifices habituels. Malheureusement, bien que ce fut ce qu’ils demandaient à voir, mes adversaires n’en furent pas satisfaits et, même si la joute fut interrompue, promirent que ça n’allait pas en rester là. Ainsi, j’avais toutes les raisons de demeurer sur mes gardes.

Pour palier à tout cela, je me concentrais autant que faire se peut dans mon nouveau parcours, me donnant corps et âme à l’amélioration de mon équipe de Pokémon glace. Au programme pour ce soir-là, j’avais récupéré une nouvelle CT, Aerial Ace, et comptais bien l’enseigner à Vicious. Le Sneasel semblait impatient, faisant grincer ses griffes entre elles, au grand déplaisir du Chaglam de notre colocataire. Qu’à cela ne tienne, nous partions bientôt de toute façon. Profitant de l’heure du souper, je m’étais glissé jusqu’à la salle commune, empruntant l’un des grands écrans pour y visionner la CT en compagnie du Pokémon ténèbres. Ces téléviseurs devaient bien servir à quelque chose d’utile de temps en temps. Nous passâmes plus d’une vingtaine de minutes sur place à revoir le mouvement et sa décomposition, réécoutant les instructions et prenant même la peine de pauser l’image pour la faire défiler manuellement. Je n’avais jamais vu Vicious aussi attentif et concentré, se dévouant entièrement à sa tâche et à ses réflexions. Lui qui habituellement n’arrivait pas à tenir en place et cherchait toujours à faire des mauvais coups, son énergie était canalisée en vue d’un seul et unique objectif : devenir plus fort. Esquissant un sourire satisfait, je récupérai l’objet et le glissai dans son étui, puis dans mon sac. Nous avions vu ce que nous voulions, il était maintenant temps d’aller au stadium pour mettre le tout en application, autant de fois qu’il le faudrait avant que Vicious maîtrise l’attaque.

Une fois sur place, nous avions couru un peu afin de nous échauffer. Certes, je n’étais pas dans l’obligation de le faire avec lui, mais quelque chose me disait que je le devais puisque nous étions une équipe, maintenant. De ma vie, je n’avais jamais appris à m’engager pour quoi que ce soit d’autre que mes intérêts. Mes apparences, mes petits plans qui ne valaient pas vraiment grand-chose. Je n’étais au final qu’un enfant, découvrant tout juste l’importance de son prochain, de ne pas être seul. Les intérêts de chacun des membres de mon équipe différaient, je le comprenais peu à peu à présent. Ma propre motivation était de vaincre mon grand frère, dans tous les sens du terme. Harley se contentait de veiller sur tout le monde, telle une mère attentive, mais stricte et parfois féroce. Léviathan avait bien changé depuis son évolution. De petit frère cherchant perpétuellement de l’attention, il était devenu le père un peu trop fier qui me regardait avec de grands yeux brillants et m’offrait des câlins devant tout le monde, quitte à me ridiculiser. Medea semblait un peu moins heureuse que les autres membres du groupe face à cette réorganisation. Délicate princesse, elle ne manquait pas de vanité et prenait toujours les autres de haut, mais nous avions tous compris qu’il ne s’agissait que d’une façade. Elle aussi aurait son propre cheminement à faire, en temps voulu. Garuda, le plus jeune membre du groupe, était à dire vrai plutôt comme moi. Timide, il se braquait lorsqu’on lui témoignait de l’attention, comme gêné. Un véritable macho à plumes d’acier. Le dernier, mais non le moindre, Vicious, ne s’était pas séparé de cet air dangereux et malin. La seule différence, c’est que son attention était maintenant entièrement tournée vers moi. Nous partagions un équilibre fraternel, prêts à nous rappeler mutuellement le droit chemin, quitte à le faire à la dure et à l’aide de coups bas bien… vicieux. Un genre de franche camaraderie retorse, mais qui nous convenait à tous les deux, handicapés sociaux que nous étions.  

Je m’égare, revenons à l’entraînement. Vicious et moi avions pris place au milieu du stade et le Pokémon s’entraînait. D’abord, arriver à reproduire l’attaque en mouvements, puis apprendre à l’exécuter de façon efficace et puissante. De mon point de vue extérieur, il m’était facile de le suivre du regard et de lui dire quoi corriger, lui offrant des instructions aussi claires que possible. En confiance, le Sneasel s’exécutait sans hésiter, peaufinant ses mouvements un peu plus à chaque essai. Nos progrès étaient constants et je pouvais nous sentir emballés, heureux de progresser de manière tangible. Cette attaque nous apporterait beaucoup au niveau stratégique et il était impératif que nous traversions cette épreuve haut la main. Même, nous étions si concentrés que je ne remarquai pas le petit groupe de jeunes hommes ayant pénétré le stade, mais demeurant dans l’ombre. Ils ricanaient à voix basse et échangeaient des commentaires, trop faiblement pour que mon oreille ne les attrape au vol. Malgré tout, ils eurent la décence d’attendre la fin de notre apprentissage pour s’approcher, le quatuor ayant les bras croisés, la démarche confiante. À leur tête : le fameux Noctali, grand frère de la demoiselle que j’avais éconduite sans remords. Son bras-droit? Vous l’aurez deviné, mon ancien colocataire au Ledyba. C’était le jour des retrouvailles ma parole.

- Regardez qui voilà. T’en avais pas assez de t’entraîner le matin et de tous nous faire chier au passage, tu reviens en plus en soirée? C’est que t’es un petit étudiant sage en fait, tu t’es bien dégonflé durant les vacances, hein Jones?!


J’échangeai un regard avec Vicious. Son regard était perçant, m’encourageant à faire front avec lui. Bien, camarade, je ne comptais pas me défiler de toute façon. Enfonçant les mains dans les poches, je relevai la tête et esquissai un sourire qui se voulait confiant. Ils voulaient me trouver moi et non pas un écran de fumée? Ils allaient être servis.

- J’ai à cœur la réussite de mon équipe, contrairement à d’autres. Au fait, il va mieux ton Ledyba? J’espère que je ne lui ai pas trop fait mal. Mais quand même, changer de chambre juste pour ça. Ça montre bien pourquoi vous ressentez le besoin de vous mettre à quatre contre un.

Ma cible serra les poings, s’avançant vers moi avec toute la tension d’un Tauros, prêt à me foncer dessus au prochain mot que je dirais de travers. Cette rencontre improvisée dans le stadium désert promettait, décidément.

- Assez bien pour t’en coller une. Tu veux réessayer ou tu vas repartir dans les jupes de ta maman encore une fois? On sait quel genre de mec t’est et on en a marre de toi. C’que t’as fait à Jess, ça s’fait pas. C’est comme une petite sœur pour nous. J’espère au moins que la petite Sôma était un coup qui en valait la peine. Tu comptes lui briser le cœur à elle aussi, c’est ça? On devrait peut-être la prévenir! Qu’est-ce qu’il y a Jones, t’as pas l’air bien?

- Vous devriez vous mêler de vos affaires au lieu de parler de choses que vous ne connaissez pas.


- Ooooh! C’est qu’en fait tu l’aimes bien? En fait ce qu’on devrait faire, c’est peut-être d’aller lui payer une petite visite. Entre elle et ta jolie cousine, après ça on devrait être quittes. On te ramènera des photos, promis, Jones.

J’ignore qui bougea le premier, moi ou Vicious. Toujours est-il que tout se passa très rapidement et que, en l’espace d’un clignement de l’œil, je me jetais sur mon adversaire pour le jeter au sol. Derrière, mon Sneasel tenait les trois autres à distance, mais ceux-ci n’allaient pas attendre plus longtemps avant d’appeler leur propre camarade. À trois contre un, il n’avait aucune chance, mais j’étais trop aveuglé par la colère pour le voir. Je n’avais qu’une seule et unique idée en tête et n’allait certainement pas en démordre. Mon masque venait de tomber avec violence, emportant avec lui toute la retenue dont j’avais l’habitude de faire preuve. Lui assénant une droite, m’abîmant au passage les jointures et me blessant à la main, je le soulevai ensuite en tirant son col pour le forcer à me regarder, plantant mon regard froid comme la mort dans le sien.

- Essaie pour voir.

Un murmure glacial, une promesse menaçante. Il était là, sous moi, complètement immobile et, j’aurais pu le parier, terrorisé. Je n’eu toutefois pas le temps d’en faire plus, à mon grand damne. Vicious avait été écarté et une paire de bras plus forte que moi me tira de sur le Noctali pour me repousser vers un second individu. L’on m’y accueillit avec une étreinte puissance. Me débattant, je tentai de récupérer mes bras, n’hésitant pas à jouer des coudes et à donner un ou deux coups de tête ou de pied vers l’arrière à l’aveugle. Je fus assez solidement freiné dans mes ardeurs, lorsque le premier poing vint me fracasser la mâchoire en un éclat de douleur. Je m’étais mis dans de sales draps, d’autant plus que le reste de ma team attendait bien sagement au dortoir. N’y avait-il donc personne pour venir au stadium en fin de soirée? Où était donc ce bon à rien de Creed lorsqu’on en avait le plus besoin?



HRP - Aerial Ace enseigné à Vicious (Sneasel)


I wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu 2XQII wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu Miniat_6_x_087I wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu 2XQKI wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu 2XQLI wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu 2XQMI wish being a good person could erase the bad things I've done | Lukachu Miniat_6_x_044
Let's face it, this is not the worst thing you've caught me doing.
Lucas Emerillon
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Taille de l'équipe : 25/35
Région d'origine : Johto
Âge : 24 ans
Niveau : 61
Jetons : 1927
Points d'Expériences : 1907
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Lucas Emerillon
est un Adulte Meneur d'Étage
Le mois de Février venait de commencer, et avec lui son nouveau semestre, son nouveau lot d'élèves et surtout son nouveau lot de problèmes et d'événements en tout genre. Tu t'attendais un peu à tout et à rien. À vrai dire même, tu n'y prêtais pas attention, sachant pertinemment que ce n'était pas en attendant que tu allais pouvoir assister à des choses toujours plus extraordinaire. Et puis, en ce début de mois de Février, tu avais bien d'autres préoccupations. Car si ce nouveau semestre apportait du sang neuf à l'académie, il apportait aussi avec lui de nouvelles règles, réformes et événements sur cette dernière. Et cela te prenait tout ton temps ou presque. Les détails habituels sur la vie active de l'école n'était donc clairement pas dans tes priorités pour le coup. Et l'on t'engueulait un peu pour ça, pour ne plus consacrer ton temps qu'à ces choses importantes. Ces engueulades, tu n'y faisais pas non plus attention. Ce qui comptait, c'était de faire ce que tu faisais. Des gens comptaient sur toi, tu n'avais pas le droit de les décevoir. Et l'on pouvait dire ce que l'on voulait, au final, tu appréciais cela, car tu te sentais utile, et tu avais l'impression de te sentir vivant et apprécié de tes pairs. Cela pouvait paraître très égocentrique, mais cela te motivait. Tu n'avais pas la sensation de te sentir seul dans ton entreprise, et en cela, c'était réconfortant. Très réconfortant. Et plus encore, tes Pokémon étaient là pour te soutenir, pour te motiver tout autant, sinon bien plus, que ton entourage. C'était ta famille, le dernier pilier émotionnel qui te ferait tenir debout si tu venais un jour à chuter dans la dépression. Ils avaient toujours été là pour toi, et encore aujourd'hui, cette affirmation restait vraie.

Et d'ailleurs, en cette bonne journée de début Février, à la sortie des cours, voilà que Piou ton Brasegali et Queen ta Négapi se trouvaient à tes côtés, tout heureux de pouvoir se tenir auprès de toi. En ce jour calme, tes devoirs étaient largement réduits à leur strict minimum, te laissant du temps libre, et tes affaires urgentes étant réglées pour le moment, tu pouvais profiter d'une petite promenade bien mérité en solitaire en compagnie de tes compagnons. Tu commenças donc à te promener tranquillement dans le parc puis dans la forêt environnante, laissant ton esprit y vaguer silencieusement. Écouteurs aux oreilles, une musique instrumental aux airs doux et sereins audible, plus rien ne semblait t'entourer, pas même la forêt ou tes compagnons pourtant si proches de toi. Tu étais seul, dans un monde dont toi seul avait l'accès, un monde de tranquillité et de solitude. À l'instant où sa présence traversa ton corps de part en part, tu stoppas tout mouvement et ferma les yeux. En cet instant, tu n'étais plus rien, pas même un être parmi tant d'autres. Tu n'étais rien. Tu n'avais plus rien. Et tu t'en sentais léger, libre et plus vivant que tu ne l'avais jamais été. Ces petites promenades solitaires, il t'arrivait souvent d'en faire ces derniers temps. Elles te permettaient de croire encore à ton humanité, au fait que tu n'étais pas devenu un machine vivante appliquant son travail sans une once de sentiment. Et cela te permettait te tenir, de ne pas succomber au stress de ce rôle que tu jouais désormais en ce monde. Et c'était toujours un grand bonheur de retrouver le monde terrestre avec ce sentiment de bonheur ancré dans mon esprit, une nouvelle flamme m'animant toujours plus longtemps.

Et c'est chargé de cette sensation plaisante que tu revins tranquillement vers l'académie, Piou sur tes talons, Queen toujours sur ton épaule. Sans t'en rendre compte, la nuit était tombée depuis un bon moment et l'heure du repas était maintenant bien avancé, sûrement fini même. Qu'à cela ne tienne, manger était devenu ta priorité ! Enfin, jusqu'à ce que tu passes près du stadium pour te rendre vers le réfectoire. Parvenant à la porte du bâtiment, tu fus interpellé par des bruits à l'intérieur, et curieux que tu étais, tu y jetas un furtif regard pour voir ce qu'il en était. Aujourd'hui, tu te demandes ... Et si tu étais passé à côté sans y faire attention ? Et si tu n'avais pas la curiosité d'y jeter un oeil ? Est-ce le destin aurait été indéniablement le même ? Des questions sans réponses directes qui te taraudent encore maintenant. En tout cas, ce jour-là, quel ne fut pas ta surprise en voyant paraître par l'ouverture de la porte du stadium quatre gars se déchaînant sur un autre que, après une rapide réflexion interne, tu pus identifier comme étant ton ancien cher préfet Heath S. Jones, et ce malgré son changement de couleur de cheveux apparent. Ton sourire souriant passa soudainement au grave, et tu posas Queen au sol en lui indiquant de rester là pour le moment. Tu indiquas ensuite à Piou de te suivre discrètement, du mieux qu'il pouvait en tout cas, et tu pénétras alors dans le bâtiment avec le plus grand silence possible. Tu t'avanças alors normalement mais en silence vers le seul qui était retourné et fixa en même temps les trois autres qui avaient facilement repéré ton Brasegali et toi par extension. Parvenant à celui de dos, tu lui touchas légèrement et l'interpellas.

QUOI ?! TU VOIS BIEN QUE ... dit-il en de tournant vers toi.

Mais il n'eut pas le temps de voir le coup de poing qui vint le frapper violemment sur son visage et qui le fit faire une magnifique retournée avant de s'affaler au sol, inconscient. Tu frappas tes doigts un peu chauffé par le coup et fixa ensuite les trois autres, qui semblaient tétanisés malgré la présence de ce qui devaient être leurs Pokémon.

Vous trois, prenez votre pote et barrez-vous. Que je ne vous reprenne pas à frapper un autre à plusieurs ou vous subirez le même sort que lui ... dis-tu en désignant le gars qui gémissait au sol. Je n'ai rien contre vous, alors si vous voulez évitez que je n'en trouve, déguerpissez au plus vite. les menaças-tu.

Tu ne le fis pas dire deux fois. Rappelant rapidement leurs Pokémon, le trio ramassa le quatrième au sol et quitta les lieux au plus vite. Tu les entendis marmonner des insultes à ton encontre, mais tu n'y prêtas pas le moindre intérêt. Ils avaient beau dire, cette punition était méritée. Tu étais même en train de te dire que tu ne l'avais pas frappé assez fort ... Enfin, ce n'était pas l'important. Heath, lui, était encore là, et un Farfuret, ou Vicious, qui devait être le sien. Indiquant dans ton dos un mouvement de la mai. Pour ramener Queen à toi, tu vins auprès de ton ex-préfet, et lui tendit une main amicale pour l'aider à se remettre sur ses appuis.

Heureux de vous revoir parmi nous, ancien préfet ! Dommage que cela ne se passe pas dans de meilleurs conditions ... Mais on va ne pas pleurer pour ça ! En tout cas, vraiment heureux de vous savoir parmi nous. J'espère que vous arrivez à vous intégrer de nouveau au dortoir, auquel cas je suis disponible pour vous aider du mieux que je pourrais ! tu soupiras. Ces 4 couillons n'ont pas l'air de vous tenir dans leurs coeurs en tout cas ... Bah, ils devraient avoir compris la leçon ! Vous veulent-ils quelque chose de mal ? demandas-tu alors.

... L'influence de Ginji commençait à déteindre sur toi, ce n'était pas bon à savoir ... Au moins, tu avais réussi à parler le plus clairement possible et assez lentement pour ne pas perdre Heath dans ton petit discours. Tu attendais maintenant qu'il te répondes, la main toujours tendu pour lui, un nouveau sourire s'affichant sur ton visage ...




Lucas
« Le brasier qui brûle en moi est éternel. »

Heath S. Jones
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Heath S. Jones
est un Topdresseur Spé. Type
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’y allaient pas de main morte. Mes bras toujours retenus par l’un de mes attaquants, c’est rageusement que je tentais de me débattre entre deux coups, sans grand succès. Mon regard perçant tentait de se tourner vers Vicious, mais j’étais aux prises avec des problèmes bien plus importants moi-même et, bien que cette camaraderie nouvellement acquise me portait à m’inquiéter, il n’y avait rien de plus que je pouvais faire. J’allais devoir attendre qu’ils en aient terminé avec moi, sans flancher et sans montrer le moindre signe de faiblesse malgré tout ce qu’ils pouvaient dire ou faire. Une tâche ardue pour le fils de bonne famille que j’étais, n’ayant jamais véritablement fait des poings par le passé. Enfin, jamais en quatre contre un, disons. J’ignore combien de temps s’était déjà écoulé, lorsque mon libérateur se présenta, et je ne le vis pas arriver non plus. Tout ce dont j’eu conscience, c’est que mon ancien colocataire venait de s’étendre contre le sol sablonneux du stadium et qu’il ne s’en relevait pas. Était-ce l’œuvre de mon sneasel? Non, son ombre… Son ombre était bien trop grande, me dis-je avant de tomber comme une masse au sol à mon tour, n’étant plus retenu debout. Ma main se porta à ma bouche, essuyant le filet de sang dégoulinant de ma lèvre inférieure et tentant d’oublier cette sensation désagréable et douloureuse tout autour de mon œil gauche. Au moins mon nez semblait avoir été épargné, bien que j’aurais pu parier que c’était seulement par manque de temps plus que par manque de motivation.

Une silhouette plus petite vint à ma rencontre, non sans difficulté. Lui aussi avait dû combattre et à trois contre un, il avait reçu sa part de dommages. Pourtant, son regard n’avait pas perdu de son mordant et son air était ravit. Devant tant d’enthousiasme, j’esquissai un sourire douloureux, lui retournant cette œillade moqueuse, l’air de dire : « comment ça tu t’es fais avoir, toi? ». Nous étions, pour le coup, dans le même bateau et nous souffrions ensemble des erreurs que j’avais commises. Et malgré le départ de ces autres Noctali, nous n’étions pas seuls dans le stade. Je relevai mes iris à la couleur sanguine vers cette grande présence nous surplombant avec bienveillance, poussant le vice jusqu’à me tendre une main amicale et presque chaleureuse. Car c’est bien ce qu’il était. Emerillon, n’est-ce pas? Je l’avais remarqué plus d’une fois, lors des entraînements matinaux du dortoir Noctali, et il m’était littéralement impossible de ne pas le connaître. Pourtant il n’était pas parmi les plus vicieux du dortoir, pas parmi ceux qui demandaient le plus d’attention et qui s’imposaient. Non, le spécialiste du type feu était un peu plus effacé, telle une puissance tranquille qui avançait à son propre rythme, sans véritable prétention. C’est sans doute précisément à cause de ce côté humble que je l’avais repéré, à cause de toutes les différences qu’il avait avec moi. Dire que je l’avais justement regardé de haut pour cela, dans une autre époque. Maintenant c’était moi qui mordais la poussière, la gueule en sang et portant le regard méfiant des bêtes sauvages blessées, coincées. Et pourtant, le voilà qui se tenait là, m’insultant presque de sa politesse aimable, semblant considérer la situation comme parfaitement normale. Comme s’il coulait de source qu’il me donne un coup de main. Vraiment, nous étions complètement différents.

Heureux de me revoir? Il devait bien être le seul. Pourtant il conservait ce ton sincère, franc et un peu maladroit, allant même jusqu’à se répéter deux phrases plus loin. Le jeune homme espérait que je m’intègre bien au dortoir? Il n’y a pas à dire, c’était une mission parfaitement réussie jusqu’à maintenant. Disponible pour m’aider? Quel genre de farce grotesque croyait-il être en train de me faire? À quel point pouvait-on avoir le cœur bon? À quel point pouvait-on dire des choses comme cela et les penser véritablement? Il m’était arrivé de dire ou de faire des choses de ce genre, de profiter des moments de faiblesses d’autrui afin de les mettre de mon côté, juste au cas. Même, c’était l’un de ces moments d’opportunisme qui m’avait conduit, au final, à me retrouver assis au beau milieu du stadium avec un œil enflé. Mais jamais n’avais-je pris la peine de considérer que quelqu’un aurait pu faire ce genre de chose sans la moindre arrière-pensée. Forcément, il fallait être un imbécile pour perdre son temps comme ça sans rien avoir à y gagner. Ce qui ne l’empêchait pas de me demander s’ils me voulaient quelque chose de mal, ponctuant son monologue d’un autre sourire franc, à la limite de l’insupportable. Comment pouvait-on être aussi naïf? Comment pouvait-on continuer de me présenter cet air amical, jovial. N’avait-il donc rien compris? Ne voyait-il pas quel genre d’individu j’étais? Si quoi que ce soit, il aurait du m’achever d’un coup de pied dans les côtes, me dire que c’était bien fait pour moi et que la prochaine fois, il ne m’aiderait pas. Alors pourquoi tant de bonté injustifiée?

- Je l’ai mérité, Emerillon. Chaque coup qu’ils m’ont porté me revenait de droit.

Avais-je dit de ma voix naturelle, celle plus grave que j’avais toujours dissimulée du mieux que je le pouvais derrière ce faux ton joueur, derrière mon hypocrisie. Mon regard ne cillait pas, transperçant le sien sans gêne, avec une honnêteté qui ne me ressemblait probablement pas. J’avais toujours été le fourbe, le grand méchant loup, celui à qui l’on ne pouvait jamais faire confiance. Maintenant, je n’étais rien de plus qu’un adolescent blessé dans un stade, porteur de tout le sérieux du monde et de ses fautes, de sa culpabilité. J’avais décidé de changer, pour le meilleur ou pour le pire. Quitte à éloigner tout le monde et à ce que l’on me voit pour ce que j’étais vraiment. Peu importe les conséquences, tant que ma vie ne devenait pas à l’image de celle de la toxique Madame Jones. Tant pis si je n’apprenais toujours pas à me faire de véritables amis, si je n’étais pas assez aimable et généreux pour cela. J’aurais toujours mes Pokémon et tant que j’arrivais à ne plus profiter des gens en bout de ligne, ce serait déjà un pas dans la bonne direction, peu importe ce qu’il resterait ensuite de moi.

- Il faut être bien naïf pour me tendre une main de façon aussi amicale et ensuite croire que je ne finirai pas par la mordre quand tu t’y attendras le moins. Et si ce n’est pas moi qui le fais, ce seront eux, pour avoir aidé quelqu’un comme moi. Il vaut mieux passer ton chemin, tu y perdras moins.


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Lucas Emerillon
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Je l’ai mérité, Emerillon. Chaque coup qu’ils m’ont porté me revenait de droit. t'avait-il répondu.

Si sur l'instant, tu t'étais simplement contenté de rester silencieusement devant cette triste affirmation, au fond de toi, cela chauffait plus que d'ordinaire. Comment ça méritée ? Mais c'était tout bonnement absurde ! Tu n'avais jamais découvert au travers du personnage qu'était ton préfet le moindre trait qui le rende irritable. Comme toi, il était humain, avec ses petits côtés qui le différenciait de toi. Rien de plus, rien de moins. Et tu avais accepté son comportement légèrement autoritaire qu'il avait eu quand il se trouvait en poste de préfet Noctali. C'était légitime, après tout, et même encouragé. Se faire respecter. Voilà ce qui faisait d'un chef un vrai chef. Il n'avait jamais fait que se servir de ce qu'il était pour obtenir le respect de ses pairs. Et ses méthodes n'avaient jamais été très violentes en somme. Certes, la levée au petit matin était une chose que peu des Noctalis avaient appréciés, mais en somme, ce n'était que pour leur bien, pour leur offrir la possibilité de progresser plus rapidement. Ceux qui rouspétaient n'avaient rien à dire sur cela. L'instauration de cet entrainement avait même sans doute été la meilleure décision jamais prise dans le dortoir. Cela l'avait fait bougé, grandir, activé un peu plus qu'avant, et bien que beaucoup ne semblaient pas en avoir pris conscience, mais cela leur avait permis de gagner en assurance dans les combats, de devenir plus fort et de mieux comprendre leurs compagnons. Alors non. Les coups qu'il avait pris étaient moins d'être légitime. Bien trop loin. D'ailleurs, tu regrettais maintenant de ne pas avoir tapé plus fort, car en y pensant, il te semblait que celui que tu avais frappé venait de ton dortoir. Bwarf, lui n'avait vraiment que ce qu'il méritait. Mais tu n'avais pas à penser à cet imbécile. Répondre à Heath était ta priorité. Et d'ailleurs, il te rendit une perche en reprenant la parole avant que tu n'aies le temps de dire le moindre mot.

Il faut être bien naïf pour me tendre une main de façon aussi amicale et ensuite croire que je ne finirai pas par la mordre quand tu t’y attendras le moins. Et si ce n’est pas moi qui le fais, ce seront eux, pour avoir aidé quelqu’un comme moi. Il vaut mieux passer ton chemin, tu y perdras moins. dit-il.

Tu souris à nouveau amicalement.

C'est que vous ne m'êtes pas hostile. Mieux encore, vous êtes pour moi un camarade, quelqu'un que j'apprécie quelque soir son caractère, car je sais que vous n'êtes pas ce genre de personne qui ne pense qu'à sa propre vie. Il n'y a qu'à regarder : Votre Farfuret (Vicious) semble pleinement vous apprécier. Vous ne me ferez pas douter sur cela : Vous aimez vos compagnons, et eux vous aiment en retour. Vous ne pouvez décidément pas être méchant et calculateur comme vous prétendez l'être. Et en cela, je ne pourrais jamais vous détester. Mieux encore, je vous apprécierai pour celui que vous êtes vraiment et serait content de vous avoir à mes côtés comme camarade si ce n'est comme ami. soufflant un instant, tu attrapas finalement une des mains du Noctali et le releva avec toute ta force. Quand aux coups que vous avez pris ... Je ne peux décemment pas vous laisser dire une telle idiotie. Vous avez été exemplaire dans votre travail, votre sérieux et votre implication pour faire de notre dortoir ce qu'il est aujourd'hui n'est pas négligeable, bien au contraire. Je pense même que votre prédécesseur, Allen Wills, a été bien moins impliqué dans le dortoir que vous. Alors non, ces coups ne sont pas mérités. Vous n'avez pas à subir de telles choses. tu soupiras et afficha un air déterminé sur le visage. Quant à «eux», qu'ils viennent donc ! Je leur ferais comprendre que leur comportement n'a pas raison d'être et que je n'hésiterai pas à recommencer autant de fois qu'il le faudra jusqu'à ce qu'ils comprennent ! t'exclamas-tu avec assurance.

Tu soufflas à nouveau. Tes émotions t'avaient instinctivement guidé dans tes paroles et tu t'étais mis à parler sans t'arrêter. Quand je disais que Ginji était en train de déteindre sur toi, ce n'était pas seulement une image : Tu commençais vraiment trop à parler. Mais ce n'était pas quelque chose de mauvais en soi. Cela montrait que tu avais pris confiance en toi et que tu ne cachais plus tes sentiments. Tu avais grandi. Tu n'étais plus ce gamin de 15 ans arrivant à l'académie les mains dans les poches et pionçant presque continuellement, sinon allant défier les autres élèves dans des combats Pokémon. Tu n'étais plus non plus ce gamin de 16 ans ayant décidé d'enfouir son passé et sa vérité derrière une nouvelle identité qui n'avait jamais pu devenir celui que tu étais vraiment, préférant ne pas souffrir de ses faiblesses plutôt que de les affronter de face pour en ressortir meilleur qu'avant. Non, tu n'étais plus tout ça désormais. Aujourd'hui, tu étais un tout autre gars. Ce genre de gars que petit, tu imaginais pouvoir devenir : Une personne qui aime ceux qui l'entourent et qui peut les protéger. Une personne sur qui on pourrait compter dans les moments difficiles, une personne que l'on respecte et qu'on apprécie pour ce qu'il est. Ah, tout n'était pas totalement parfait, mais après plus de deux ans passés à la Pokémon Community, tu le ressentais au fond de ton être : Tu devenais petit à petit un homme, un être qui laisserait son empreinte sur le monde. Une nouvelle entité. Et cela te rendait heureux. Vraiment heureux. Heureux au point de continuer à afficher un sourire radieux à l'intention de ton camarade, te rappelant qu'il était blessé.

Hmm, ils n'y sont pas allés de main morte tout de même. Vous devriez quand faire soigner tout cela. Needle devrait encore se trouver à l'infirmerie malgré l'heure je pense. Vous venez ? lui conseillas-tu en esquissant un mouvement de pas vers la sortie du stadium. On pourrait aller se préparer un petit truc à manger après si vous n'avez pas mangé. Personnellement, je meurs de faim ! lâchas-tu en riant.

Il fallait essayer de détendre un peu l'atmosphère triste et silencieux qui s'était installé depuis la fuite des méchants après tout. Mais pour cela, il fallait voir ce qu'allait faire ou dire Heath. Tu n'attendais que ça ...

HRP :




Lucas
« Le brasier qui brûle en moi est éternel. »

Heath S. Jones
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Heath S. Jones
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J’avais pensé chaque mot et les avais prononcés avec un ton sec, comme ne désirant pas autoriser la réplique. Il faut dire que j’avais toujours eu cette tendance à être un peu borné et à ne pas vouloir revenir sur mes décisions, sauf cas de nécessité majeure. Un trait que je n’avais jamais eu besoin de feindre, puisque j’aimais bien trop gagner pour cela. Comme quoi, au plus profond de moi, je n’avais jamais cessé d’être un Noctali, peu importe le masque que j’avais porté. Néanmoins, il y en avait ici un second, tout aussi décidé que moi et, surtout, aussi borné. Qui du feu ou de la glace allait céder le premier? À voir, mais il n’allait certainement pas rebrousser chemin sans s’être battu, sans avoir fait valoir son point de vue à sa façon, soit avec un nouveau sourire qui avait le don de m’irriter au possible. Un camarade? Moi? Le soleil avait-il fini par lui taper sur la tête au point de le faire délirer? Il s’imaginait des choses, je n’étais le partenaire de personne, je n’étais même plus un simple élève. J’étais un salopard que le karma avait rattrapé. Ce qui ne l’empêchait pas de poursuivre dans sa lancée. Quelqu’un qu’il appréciait, quel que soit son caractère? Forcément, c’est moi qui avais reçu un coup plus fort que les autres. Je devais être en train d’halluciner ces paroles. Désirais-je donc les entendre à ce point? Recherchais-je l’acceptation de mes pairs au point de me l’imaginer? Pas ce genre de personne qui ne pensait qu’à ma propre vie? Ridicule, grotesque. Dire de pareilles âneries, c’était bien la preuve qu’il ne me connaissait pas du tout. Mais était-ce toujours valide, maintenant que j’avais entrepris de changer? Pourquoi ce ne le serait pas. L’inverse serait sans doute trop injuste. Je me devais de payer pour le comportement que j’avais eu ces dernières années, pour ne pas dire dans la majorité de ma vie. Et les mots continuaient de défiler tel un flot intarissable.

Mon Farfuret m’appréciait? Certes, mais je ne lui avais jamais dit que j’avais battu son véritable propriétaire, littéralement, dans un laboratoire de la Team Rouage avant de le voler sous forme d’œuf. Qui sait de quelle vie je l’avais privé en faisant cela. Il ne pourrait jamais rencontrer sa véritable famille, par ma faute. S’il était au courant de cela, serait-ce toujours le cas? Si j’aimais mes Pokémon? Il m’avait fallu tellement de temps avant de comprendre, avant de remarquer, avant de leur retourner leur affection. Vaut mieux tard que jamais, certes, mais je n’avais pas manqué de les considérer comme des outils à quelques reprises. Tout comme je m’étais inquiété pour eux à d’autres, sans pouvoir m’en empêcher. Une vérité que j’avais tout bonnement repoussée, en somme. Ne pas pouvoir être méchant et calculateur comme je prétendais l’être? La bonne blague. Meilleure de l’année. Que quelqu’un donne un trophée à ce topdresseur. S’il savait la moitié des choses que j’avais faites, seulement depuis que j’avais rejoint l’Académie. Avais-je seulement réussi à être sincère dans mes relations avec quelqu’un, ne serait-ce qu’une fois? Il y avait bien eu Aileen, mais notre relation n’avait rien de conventionnel et, au bout du compte, personne ne me connaissait véritablement. Moi-même, j’aurais eu du mal affirmer que c’était le cas, alors les autres? Ce qui n’empêchait pas le spécialiste du type feu de s’enfoncer plus encore. Il ne pourrait jamais détester quelqu’un comme moi. Il comptait m’apprécier pour ce que j’étais vraiment, il serait heureux de m’avoir à ses côtés en tant que camarade. En tant qu’ami.

J’eu un mouvement de recul, le dévisageant de mes grands yeux carmin, comme si je le traitais silencieusement de fou. Un ami? Moi? Non, jamais. Il se trompait. Il disait n’importe quoi. Je devais être en train d’halluciner. Je devais partir, reculer, m’enfuir. Je détestais que l’on me regarde vraiment, prude comme j’étais. Je détestais aussi être touché. Je détestais me livrer aux autres. Je détestais que l’on ose me dire un compliment. J’avais toujours l’impression que l’on me jugeait, que l’on tentait de me rassurer avec de fausses paroles, pour ne pas me montrer toute la pitié que j’inspirais. D’où cette envie maladive de m’améliorer, de réduire Illford, mon frère aîné, en poussières et de saisir ma renommée par la force si nécessaire. Et le voilà qui me confrontait de front, comme une flamme léchant les côtés d’un glaçon sans aucune pitié. Non, c’était trop. Je ne pouvais pas. Je refusais. Assez. Pourquoi sa main venait-elle trouver la mienne de force? Pourquoi me tirer vers le haut, me forcer à me remettre sur mes pieds et, surtout, à me couper toute retraite?

Il ne pouvait pas me laisser dire une telle idiotie? De quoi se mêlait-il? De quoi était-il seulement au courant? Rien! Rien du tout! Alors comment pouvait-il se permettre?! Mon sérieux, mon implication? Mieux que mon prédécesseur? Je ne méritais pas ces coups? Étais-je encore en train d’halluciner ou était-on véritablement en train de sincèrement complimenter mes efforts, de me dire que moi, j’avais bien fait quelque chose et que je pouvais en être fier? Comme si ça ne suffisait pas, le blond semblait trouver nécessaire d’en rajouter encore une couche. Qu’ils reviennent? Il était prêt à recommencer ce manège et ce, autant de fois que nécessaire? Quelqu’un, perdre son temps à me protéger, moi? Réalisait-il seulement les mots qu’il prononçait? Enfin, le silence dans le stade. Il avait terminé son monologue et, de mon côté, je le fixais toujours. Mon regard toujours aussi choqué, presque mauvais, mes poings serrés alors que j’avais eu vite fait de retirer ma main de la sienne, un fois remis sur mes pieds. Je ne faisais même plus attention à mes blessures, qu’il eu donc tout le loisir de regarder, pendant que je pataugeais encore dans mes réflexions, que je tentais d’analyser la scène, de comprendre où se trouvait la faille. Je ne pouvais pas être aussi naïf, je ne pouvais pas croire à de telles âneries. Voilà, c’était la seule explication logique. Et de son côté, il continuait de me sourire, comme si tout lui passait mille pied au dessus de la tête et que ses petites certitudes étaient la seule chose qui comptaient. Il se contentait de briller de franchise et cela semblait lui suffire. Le jeune homme était ce qu’il était, toujours aussi insultant, toujours aussi à côté de la plaque.

Il me ramena à la réalité en parlant une fois de plus, brisant ce précieux silence que j’avais laissé s’installer, le temps de traiter toutes ces informations et de déterminer les véritables des mensonges. Me faire soigner pour ces blessures? Et il m’offrait de m’accompagner avec autant de détachement, comme si cela lui faisait presque plaisir? Mon poing se serra et mon regard disparu derrière ma frange châtain. Aller chercher un truc à manger? Proposition stupide lâchée en riant, rien de moins. Toute la session précédente, je l’avais passée à manger seul, dès que possible. Certes, je m’autorisais bien un peu de compagnie ici ou là, lorsque quelqu’un m’amusait ou m’intéressait, mais sans plus. Là encore, je n’avais jamais vraiment connu les joies de partager un véritable repas avec quelqu’un, probablement parce que je détestais que l’on me regarde manger. Pour un être qui aimait tant attirer l’attention, dans l’espoir qu’on finisse par le féliciter et par l’apprécier, c’était plutôt ironique de voir à quel point je pouvais avoir du mal à véritablement m’ouvrir aux autres. Comment, dès qu’un individu véritablement sincère venait me prêter main forte dans un stadium autrement désert, je me braquais et me refusais à accepter que ce que l’on m’offrait était bien réel.

- En quoi cela te concerne-t-il, que je sois blessé? Comment oses-tu dire toutes ces choses, comment oses-tu le faire en me regardant en face, avec un sourire aussi… dégoûtant?! Exemplaire… Exemplaire dans mon… Content de… M’avoir moi? Est-ce que j’ai vraiment l’air aussi con?!!

Avais-je fini par crier, braquant de nouveau mes iris écarlates sur lui, comme le mettant au défi de répéter ça. Menaçant de le réduire à l’état de flocon de neige, s’il osait seulement. Remarque, pour qu’il eut put s’exécuter, il aurait bien fallu que je lui laisse le temps de le faire, mais j’étais bien trop énervé. Tremblant, choqué jusque dans mes fondations, j’en étais à me retenir de ne pas le frapper lui, pour le faire taire et ravaler toutes ces paroles grotesques.

- Pour quoi tu te prends à me dire toutes ces… ces conneries! Voilà ce que c’est. Toute ma vie, tout ce que j’ai fait n’a jamais été assez. Tout le temps, la même chose. Toujours le deuxième, toujours celui qui ne fait juste pas assez bien les choses, qui vaut tellement mieux que ça pourtant. Le potentiel gâché de la famille, le type juste un peu trop inaccessible pour être l’ami de qui que ce soit, mais juste un peu trop nul pour qu’on le respecte vraiment. Et toi, tu débarques un beau jour comme une fleur et soudainement, tu crois que tu peux me déballer des mensonges comme ça, que tu peux te conduire comme ça avec moi?! Tu te prends pour quoi?! Mon ami peut-être! Ce serait bien hilarant, puisque je n’en ai pas, d’amis. Je n’en ai jamais… jamais eu, d’amis! Alors tu vas me faire le plaisir d’arrêter ce numéro ridicule, parce que je ne serai jamais aussi naïf que ça!!

Ça y est. J’avais fini par perdre tout contrôle sur toutes ces choses que j’avais fait taire, que j’avais enfouies ou que j’avais fini par me faire croire que j’acceptais. Je me tenais là, plus en colère que je ne l’avais jamais été dans toute ma vie, les yeux humides et les joues tâchées de larmes et de sang, après que j’eu vainement tenté d’essuyer le tout. J’aurais voulu le frapper, l’invectiver, lui faire payer cette bravade et ces rires chaleureux, invitants. Lui faire payer de me faire regretter autant de ne pas pouvoir avoir un camarade comme cela, moi aussi. Et pourtant, je n’en étais pas capable. Bien trop affaibli, bien trop désordonné et désorienté, tout juste bon à tourner les talons et à commencer à marcher dans la direction opposé, aveuglé par ma frange et par ma tête basse, mon honneur meurtri. Après tout cela, arriverais-je encore un jour à enfiler mon masque, à me faire passer tout en brio pour ce que je n’étais pas? Quelle question stupide. Arriverais-je seulement à quitter le stade sans m’effondrer sous le poids de ce véritable maelström? Est-ce que Lucas allait seulement me laisser partir comme cela?


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En quoi cela te concerne-t-il, que je sois blessé? Comment oses-tu dire toutes ces choses, comment oses-tu le faire en me regardant en face, avec un sourire aussi… dégoûtant?! Exemplaire… Exemplaire dans mon… Content de… M’avoir moi? Est-ce que j’ai vraiment l’air aussi con ?!!! s'était-il écrié dans un premier temps.

Tu t'étais soudain braqué et était resté aussi silencieux qu'une statue. Ce qu'il disait n'était pas forcé, il l'avait dit avec toute la sincérité du monde, et cela te faisait comprendre à quel point il ne savait rien sur lui-même, de ton point de vue en tout cas. Il ignorait même ce côté bon en lui, ce côté d'homme que tu apprécies chez lui, la part sympathique et bienveillante qu'il possède. Sans doute cherchait-il à la rejeter, à n'en faire qu'un banal souvenir de sa vie d'antan. Mais tu comprenais bien, ou toutefois le pensais-tu fortement ... Qu'il n'avait pas toujours aussi mauvais. Qu'il avait autrefois été quelqu'un de vraiment adorable et de gentil, quelqu'un de bon. On oublie pas ce qu'on a commencé à devenir étant jeune. L'avoir vu en tant que préfet t'avait permis de mieux cerner le personnage qu'il était, et de voir qu'au travers de ce masque obscur sui lui couvrait, des détails presque inconscients faisaient encore de lui ce qu'il était autrefois. Rien au monde n'aurait pu l'empêcher de le cacher. Enfin, c'était du moins ce qui te traversait l'esprit à son égard.

Pour quoi tu te prends à me dire toutes ces… ces conneries! Voilà ce que c’est. Toute ma vie, tout ce que j’ai fait n’a jamais été assez. Tout le temps, la même chose. Toujours le deuxième, toujours celui qui ne fait juste pas assez bien les choses, qui vaut tellement mieux que ça pourtant. Le potentiel gâché de la famille, le type juste un peu trop inaccessible pour être l’ami de qui que ce soit, mais juste un peu trop nul pour qu’on le respecte vraiment. Et toi, tu débarques un beau jour comme une fleur et soudainement, tu crois que tu peux me déballer des mensonges comme ça, que tu peux te conduire comme ça avec moi?! Tu te prends pour quoi?! Mon ami peut-être! Ce serait bien hilarant, puisque je n’en ai pas, d’amis. Je n’en ai jamais… jamais eu, d’amis! Alors tu vas me faire le plaisir d’arrêter ce numéro ridicule, parce que je ne serai jamais aussi naïf que ça !! s'exclama-t-il en déballant tout son sac.

Il affichait un air incroyablement énervé, qu'il cacha bien vite en baissant la tête et en se dirigeant vers la sortie du stade. Tu restas stoïque un court instant, analysant rapidement ses paroles, et le vit passer à ce moment derrière toi. Et là, tu eus une réaction presque immédiate, humaine et représentatif de ce que tu ressentais en cet instant. Baissant la tête, tu lâchas un «Eh.» pour attirer son attention, et sans prévenir, le tourna vers toi et l'enlaça tendrement en silence. Tu ne savais pas trop ce que tu faisais alors, encore en train d'analyser ce qu'il t'avait dit juste avant. Tu ne pensais que le pauvre avait pu vivre pareil vie, l'ayant toujours vu comme un gamin satisfait et au comportement de riche. Maintenant, tu comprenais tout, tu avais toutes les clés pour résoudre ce mystère qu'était cet ancien préfet Noctali. Et tu ne t'en privas pas pour les déballer.

Vous ... tu te stoppas une demi-seconde. Tu n'as pas à te dénigrer ainsi. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, tu restes Heath S. Jones. Tu n'as pas à mentir à toi-même, tu es quelqu'un de bon, et tu auras beau te démener pour le cacher, tu restes bon. Les gens peuvent bien dire ce qu'ils veulent, car c'est à toi de décider qui tu dois être. Aujourd'hui, tu n'es pas celui que tu dois être, pas celui que tu VEUX être, car tu es dicté par les dires de ceux qui ne t'aiment pas. Tu souhaites leur affection alors même qu'ils ne t'aiment pas. Ils ne devraient pas pouvoir mener ta vie comme ils le veulent, tu n'es pas une marionnette, tu es un homme, fait de chair et de sang. Et je n'ai pas besoin d'être ton ami pour te le dire, il est de mon devoir d'Homme d'aider mon prochain dans le besoin. Et quand bien même tu ne serais pas d'accord, ce ne serait plus l'homme mais ton préfet qui te parle : Je n'abandonne pas mes camarades dans leurs problèmes. Il en va de mon rang de préfet de vous apporter mon soutien et de vous permettre de vous permettre de vous épanouir en toute quiétude. lui répondis-tu, offrant une légère tape dans le dos. Et tu ne peux pas dire que tu n'as jamais eu d'amis, tu n'as simplement jamais fait attention à eux. Et aujourd'hui, moi, Lucas Emerillon, je peux t'assurer que je te considère comme un ami si ce n'est comme un très bon camarade. À jamais et au-delà. ajoutas-tu.

Tu soufflas un instant et retira ton étreinte, le laissant libre de ses mouvements. C'était à lui de voir ce qu'il allait faire. Tu avais déballé tes cartes, c'était désormais à son tour de jouer ...




Lucas
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Heath S. Jones
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Heath S. Jones
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J’étais en train de partir, de tourner le dos au nouveau préfet Noctali tout autant que je me détournais des mots qu’il avait prononcés. Je devais reléguer tout cela au second plan, oublier cette discussion stupide, ces révélations que j’avais faites et qui me poussaient à me mordre l’intérieur de la joue avec remord. J’en avais beaucoup trop dit. Il y avait même là-dedans des choses qui me laissaient perplexe, qui me faisaient me demander si je disais vrai ou si je n’étais pas en train de mentir à lui comme à moi. À croire que je n’étais même plus capable de distinguer le vrai du faux, lorsque l’on en venait à mes propres émotions. Si seulement j’avais pu voir le tout d’un œil extérieur, l’affaire serait sans doute déjà classée. Sauf que ce n’était pas le cas et que lorsque mes propres émotions commençaient à se rebeller, je devenais rapidement impuissant, incapable de les contrôler et de les comprendre. Mais était-ce véritablement important? Tant que je ne perdais pas de vue mes objectifs, que je continuais d’avancer, n’était-ce pas suffisant? Ce le serait sans doute, si je les comprenais eux aussi et que les choses n’étaient pas aussi floues. J’avais l’impression de me retrouver soudainement en plein blizzard, aveuglé et transi de froid. Le pire, c’est que malgré cette situation, je trouvais encore le moyen de tourner le dos à autrui. À un individu pourtant sincère, qui ne souhaitait que de pouvoir m’aider, me tendre la main. J’avais tout balayé d’une rafale de protestations, demeurant sourd et aveugle à la bienveillance qu’il m’offrait. Une telle conduite me conduirait tout droit à un ravin, dans le meilleur des cas. Dans le pire, je continuerais d’errer seul, blessant et me faisant blesser sans le vouloir. Un bien glorieux futur qui m’attendait. Qui m’aurait attendu, si l’autre blond n’avait pas été au moins aussi borné que moi.

Me retournant, j’étais prêt à l’accueillir d’un regard violent et énervé, mais fut celui que l’on prit de court. Ses bras venaient-ils vraiment de se refermer autour de moi? Était-on véritablement en train de me faire un câlin? Car c’était forcément ce dont il s’agissait. On n’aurait jamais retenu quelqu’un en employant aussi peu de force physique. Ce n’était pas mon corps dont il coupait la retraite, c’était mon âme. Un esprit vif et indépendant, volatil et imaginatif qui ne se laissait posséder par personne, ce qui était on ne peut plus normal considérant que l’on en avait jamais vraiment prit soin. Quand bien même j’aurais voulu lui cracher une insulte au visage ou me débattre, cela devenait autrement plus difficile lorsque l’être vous faisant face se montrait aussi pacifique et attentionné. Je m’en retrouvai incapable de réagir, ne sachant comment me comporter dans pareille situation. C’est donc passif que je m’immobilisai, comme gelé sur place, tendu au possible. J’avais l’impression que ce moment ne s’arrêterait jamais et le malaise était fort. Si je fus d’abord soulagé, lorsque le préfet rompit le silence, je compris rapidement que ce n’était peut-être pas mieux. Il n’en avait pas terminé avec moi et comptait bien me graver sa leçon dans la tête, quitte à le faire au fer rouge. Passant au tu, le topdresseur entra directement en territoire tabou, se permettant de juger et de parler comme s’il connaissait soudainement tout de mon histoire. Comme s’il avait en main assez de pièces du puzzle pour m’offrir la rédemption que je cherchais sans même le savoir.

Selon ses dires, je n’avais pas à me dénigrer ainsi. L’avais-je fait? Je ne savais même plus, mais il y avait fort à parier que oui. Ça me ressemblerait bien, en tout cas. Si j’étais quelqu’un de fondamentalement bon? Je n’en étais pas certain, suffisait de regarder comment mon équipe s’était composée. Sauf que je ne pouvais pas répliquer, toujours aussi paralysé, toujours aussi distant malgré cette proximité physique inédite et incompréhensible dans mon esprit fuyard et impulsif. Il me suffisait habituellement d’une parole pour soumettre un auditoire, mais il suffisait d’un seul véritable contact pour que je me retrouve hors service. À moi de décider celui que je désirais être? Voilà un mandat bien dangereux, à double tranchant, et je ne le savais que trop. Sans doute même était-ce pour cela que j’avais fait tout en mon pouvoir pour éviter d’y être confronté. Souhaiter leur affection alors même qu’ils ne m’aimaient pas? Était-ce vrai? Ce que je voulais, au fond, serait-ce l’attention et le soin de madame Jones et de son fils favori? Toute cette histoire se résumait-elle à cela? Je les détestais pourtant de toute la force de mon cœur, comment aurais-je pu désirer quelque chose comme ça? De son rôle de préfet de faire ce genre de choses, de soutenir son prochain. De belles paroles, emplies de noblesses. Des paroles que j’avais moi-même prononcés avec hypocrisie, dissimulant mes intentions réelles, dictées par ma simple curiosité envers mon prochain. Sauf qu’il n’y avait pas de ça en Lucas, n’est-ce pas? Il était si authentique qu’il se permit d’ajouter au tout une petite tape dans le dos, ne m’ayant toujours pas relâché. Ne pas pouvoir dire que je n’avais jamais eu d’ami? En cela, il n’avait pas tort, mes Pokémon me l’avaient bien fait comprendre, mais il semblerait que j’avais encore du chemin à faire. Le nouveau préfet se considérait donc comme mon ami, pour toujours et à jamais. Voilà tout un mandat. J’étais presque tenté de le faire revenir sur sa parole, j’en aurais sans doute été capable. J’étais terriblement habile pour ce genre de choses, mais ne le fit pas. Pourquoi? Aucune idée.

Je reculai, respirant enfin librement, comme si mon corps venait d’échapper à un étau sans pitié. Pourtant il ne m’avait pas vraiment serré, pas à ce point, mais c’est l’impression que cela me faisait. Sans doute car ce genre de contact m’était incongru, ni plus ni moins. Lentement, je relevai mon regard, devenu neutre, vers celui du blond. Comment devrais-je réagir? Que devais-je dire? Il était assez clair, maintenant, qu’il n’accepterait pas un refus. Si je faisais encore mine de fuir, il me rattraperait et me répéterait tout ce qu’il venait de dire, sans doute encore et encore jusqu’à ce que j’abdique finalement. Alors quoi? Simplement mentir et m’en sortir avec un peu de poudre aux yeux? Éviter la question, faire comme si j’étais d’accord et lui concéder une victoire factice, histoire d’esquiver et de fuir tout ce que cela concernait véritablement?  C’était sans doute la réponse la plus facile à mon problème actuel, mais le regard ardent du jeune homme me portait au doute. Mordrait-il à l’hameçon? Tout convaincu qu’il était de ses propos, s’inclinerait-il si facilement si la victoire ne lui paraissait pas totale? Devais-je accepter d’être son ami? Mais en quoi cela consistait-il précisément? Et lui qui continuait d’attendre tout respectueusement ma réaction, me laissant tout le temps du monde pour y réfléchir. C’était presque pire alors que, avec chaque seconde qui passait, je me sentais de plus en plus obligé de céder à la sincérité.

- Je suis désolé. Je… Je ne sais pas comment faire ça. Même si tu attends une réponse, je n’en ai pas. Est-ce que ça suffit, si je te dis de ne plus jamais me prendre dans tes bras et que je te fais me payer un yaourt aux fruits pour ça? En fait… Je pense que je commence à avoir faim moi aussi…

Terminais-je en enfouissant une main dans ma chevelure châtain avec l’ombre d’un peu de gêne, y passant sans trop le remarquer pour désorganiser ma coiffure autant que je la soignais. Un geste naturel que j’esquissais plus souvent qu’autrement et qui m’aidait, cette fois, à remettre un peu d’ordre dans mes idées. J’avais l’impression que ce n’était pas assez, que j’aurais du faire ou dire plus, qu’il s’attendait à plus. Allait-il être déçu par le peu de choses que j’avais véritablement à offrir? C’était une possibilité, bien qu’elle serait pour le coup contraire à tout ce qu’il venait de me dire. Alors quoi? C’était juste ça, être l’ami de quelqu’un? C’était juste ça, ne plus être seul?


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Lorsque tu t'étais extrait à lui, il avait exprimé un long souffle soulagé, comme si ton étreinte lui avait jusqu'alors coupé la respiration. Tu manquas de te recroqueviller de honte. Là, tu avais fait une bourde, une grosse bourde. Tu y étais allé un peu trop fort, sûrement. Argh, quel mauvais tu faisais ! Toi qui cherchait à raisonner un de tes camarades, tu étais en train de l'étouffer plus encore qu'il ne l'était déjà. Tu aurais mieux fait de partir en cet instant, aller méditer sur ton manque d'intelligence, la connerie que tu venais de faire. Pourtant, tu restais là, observant Heath d'un regard tout aussi neutre que le sien, attendant qu'il te réponde. Il te fixait tout autant que tu le fixais. Et dans un silence assourdissant, il subsistait un jeu de regards comme tu n'en avais jamais vécu auparavant. C'était presque pesant. Qui allait plier le premier ? En vérité, on s'en fichait pas mal en cet instant. Rien n'importait plus que de savoir ce que pensait l'autre en vérité. Peser le pour et le contre des mots que vous alliez dire à l'autre. De ton côté, les pensées étaient simples à deviner : tu les avais déballer ouvertement à l'intention de ton camarade dans ton dernier discours. Mais lui, il n'avait encore rien dit. Il ne dévoilait pas ses véritables sentiments. Du moins, il ne semblait pas vouloir les montrer dans l'instant. D'ailleurs, il semblait être en plein réflexion. Il devait sûrement se demander quel était l'attitude à adopter face à ta réponse. Sans doute allait-il cherché à te contourner pour que tu puisses avoir ton approbation. Après tout, même si tu étais convaincu de sa gentillesse, depuis le début il avait cherché à réfuter la chose. Il était fort gentil mais également borné, et malheureusement, il l'était un peu trop borné. Mais il était également intelligent, et finit par céder à ce qui pouvait sembler être de la sincérité.

Je suis désolé. Je … Je ne sais pas comment faire ça. Même si tu attends une réponse, je n'en ai pas. Est-ce que ça suffit, si je te dis de ne plus jamais me prendre dans tes bras et que je te fais me payer un yaourt aux fruits pour ça ? En fait … Je pense que je commence à avoir faim moi ... dit-il.

Tu souris. Bon. C'était toujours ça de pris. Autant ne pas trop lui en demander. Restant un court instant silencieux, tu finis par dire « Suis-moi dans ce cas. », et te mit en marche, Piou près de toi. Heath te suivait très certainement, mais tu n'y portas pas grand intérêt. Tu avais confiance en lui pour ne pas être bête et détaler dès que tu avais le dos tourné. La direction était simple : la cantine. Le service de cantine était terminé depuis un moment mais le réfectoire était sûrement encore ouvert, comme il l'était toujours au petit matin quand tu venais prendre ton petit-déjeuner. Tu allais pouvoir chopper deux-trois ingrédients toujours à disposition des élèves et concocter un petit repas comme tu aimais en préparer. Tu avais hâte d'en faire profiter ton cher camarade. Il voulait que tu lui payes un yaourt ? Fort bien, il allait profiter d'un plat en plus ! C'était un peu ta manière à toi de te pardonner de ton étreinte étouffante. Cela allait pouvoir te laisser tout le temps du monde pour discuter un peu avec lui. Tu pressas même légèrement le pas pour en profiter le plus vite possible, et dès que vous passâtes l'entrée du réfectoire, tu te dirigeas instinctivement vers la cuisine où te mis à l'œuvre. Par chance, Mama Odie se trouvait alors là et put t'apporter sa joyeuse aide, t'indiquant les ingrédients disponibles et les plus à même de t'intéresser. Elle était visiblement bien contente de voir des élèves préparant leurs propres plats, et ça se comprenait parfaitement. Tu en souriais presque d'amusement. Après avoir chopé ce qu'il te fallait pour préparer ton plat, tu attrapas quelques ustensiles et commença à appliquer la recette que tu avais en tête. Et pendant que tu travaillais tranquillement, t'appliquant au mieux sur chaque étape, tu lanças un appel à Heath pour l'interpeller. Etait-il là ? Entendait-il seulement ta voix ? Où se trouvait-il ? Tu n'y avais même pas fait attention, mais tu pris tout de même la parole sans te soucier des ces choses.

Tu sais, tu n'as pas besoin de te forcer à être sincère. Si tu penses que je suis totalement à côté de la plaque, c'est ton avis. Tu n'as pas à vouloir suivre l'opinion des autres, cela te causera préjudice un de ces jours. J'ai beau dire tout pleins de choses sur toi, je ne détiens pas toute la vérité, je ne fais qu'énoncer les faits observés jusqu'à présent. C'est tes choix, ta vie, je ne puis guère faire mieux que te conseiller pour ne pas devenir ce que tu ne veux pas devenir ... expliquas-tu.

Mama Odie ne put s'empêcher de rire un coup. Tu manquas d'afficher un air gêné. Tu n'avais fait que dire ce que tu pensais, rien de plus, mais tu avais l'étrange impression que quelque n'allait pas dans tes mots, dans le ton que tu avais employé … Heath allait sûrement pouvoir répondre à tes interrogations, pour peu qu'il se trouve là en cet instant ...

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Si Lucas avait réussi à faire quelque chose, c’était bien à me pousser dans mes derniers retranchements et à me forcer à porter un nouveau regard sur moi-même. Quant à savoir à quel point cela avait fonctionné, seul le temps nous le dirait. Forcé de me rabattre sur la sincérité, j’avais fini par plier, par avouer que je n’avais aucune idée de comment l’on devait s’y prendre, avec un ami. Le silence avait suivit, pour être ensuite balayé par l’autre blond, me demandant simplement de le suivre. Voilà quelque chose que je pouvais faire sans trop de mal, Vicious sur mes talons en beau duo d’amochés que nous étions. Le chemin se fit dans le plus grand des silences, ce qui me fit le plus grand bien, je dois l’avouer. Ne pas avoir besoin de trouver les bons mots, pouvoir passer encore un peu de temps sans porter le moindre masque, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. C’était une véritable bouffée d’air frais, me soulageant un peu plus à chaque pas. Je reconnu sans mal le chemin de la cantine, pressant même le pas sous l’impulsion de mon ventre hurlant famine. J’avais bien besoin de manger un peu et je savais exactement quoi. J’entrai donc dans la cuisine à la suite de Lucas, saluant au passage Madame Odie avec respect. Sa nourriture était si délicieuse, c’est bien le minimum que je pouvais faire pour l’en remercier. La femme nous laissa gracieusement fouiller comme nous le voulions dans la cuisine et je laissai le préfet faire ses petites affaires de son côté. J’avais un plan de plus grande envergure, une idée fondamentale, immuable et incontournable. Yogourt aux bleuets, morceaux de framboises, fraises coupées en dé, amandes tranchées et pour finir une belle spirale de crème fouettée. Ne restait plus qu’à refroidir un peu le tout avec un coup de main de mon acolyte et le tour était joué. Le tout en deux exemplaires, s’il vous plait. Vicious, lui aussi, avait bien droit à sa part du butin. J’en prenais tout juste ma première bouchée lorsque j’entendis une voix m’appeler, me tirant vers une autre zone de la cuisine.

Me faisant dos, bien plongé dans son ouvrage, le topdresseur s’était lancé dans un nouveau petit monologue, vraisemblablement réfléchis de bout en bout. Sans doute ce petit moment de silence lui avait-il permis de pousser ses réflexions plus loin dans le but de me les partager, de m’aider un peu plus. Modeste et compréhensif, il me disait que je n’avais pas à me forcer à être sincère. J’avais droit à mon avis et il pouvait totalement se tromper. Bien sûr qu’il se trompait et bien sûr que je n’allais pas boire ses paroles aveuglément et l’appeler mon sauveur. Il aurait fallu être bien naïf pour penser autrement et c’était probablement son cas. Suivre l’opinion des autres me causerait préjudice un de ces jours? Le mal à ce niveau était sans doute déjà fait. Même ma chevelure n’en pouvait plus des teintures répétées qui m’avaient permis de changer mon apparence au monde, selon ce qu’ils voulaient voir. Et le voilà qui continuait, me rappelant qu’il ne connaissait pas toute ma vie. Pas étonnant que même Madame Odie laisse échapper un rire un peu attendris.

- Il est vrai que sa naïveté est presque touchante.

Dis-je en riant à mon tour, m’appuyant le bas du dos contre le plan de travail où s’affairait Lucas, mangeant une nouvelle bouchée de mon petit délice glacé. Je lui décochai ensuite un regard en coin, un peu moqueur, de mes iris cramoisi, remarquant bien sûr au passage cet air gêné qu’il tentait au mieux de dissimuler. Je n’ajoutai pourtant rien de plus dans l’instant, me contentant de le regarder cuisiner avec curiosité, au moins le temps que Madame Odie sorte et nous laisse seuls. Une fois cette condition remplie, j’échangeai un regard avec Vicious, mangeant son propre yogourt glacé un peu plus loin, assis sur une autre table. Il semblait d’accord avec moi et, pour ce petit instant, je retrouvai l’éclat de mon aura dorée. L’échine plus droite, l’air confiant, mais un peu détaché. Le charisme brillant, la voix chaude et les lèvres moqueuses. Durant une seconde, toute cette façade d’héritier Jones m’était revenue, naturellement.

- Bien sûr que tu ne sais pas tout. Quand j’ai dis que je méritais ces coups, j’étais sérieux. La session dernière, la petite sœur du chef de leur bande m’a fait des avances. Honnêtement, je ne l’ai jamais vraiment appréciée, elle est comme n’importe qu’elle autre fille après tout, mais je l’ai laissé faire. Ça m’a permis d’avoir un peu la paix des autres. Les choses étant ce qu’elles sont, la demoiselle a été blessée par ma faute, quand elle a enfin compris que je n’en avais rien à faire. Si quelqu’un avait fait quelque chose de semblable à ma cousine, sans doute aurais-je agis de la même façon.

Je ponctuai mon discours d’une nouvelle bouchée, prenant le temps de respirer et de réfléchir à mes prochains mots. Voulais-je vraiment aller jusque là? Qu’avais-je à perdre, au fond. Il avait osé prétendre haut et fort que j’étais quelqu’un de bien et qu’il voulait être mon ami. Si tel était véritablement le cas, alors il devait savoir la vérité, tôt ou tard. Allait-il s’en mordre les doigts ou rester fidèle à ses mots? Cette seule curiosité de ma part, cette envie de voir sa réaction, suffit à me faire reprendre là où je m’étais arrêté. Peut-être avais-je encore, à mon insu, ce mordant de grand méchant loup?

- L’été dernier, lors de l’attaque contre la base de la Team Rouage, Harley a été blessée par le Pokémon d’un des scientifiques, un genre de Tyrannosaure. J’étais furieux et je me suis vengé sur le petit dernier resté derrière, la trentaine, de l’embonpoint, il faisait véritablement pitié. Une pitoyable caricature de scientifique qui a raté sa vie. Je me suis mis à le frapper et si Abel n’avait pas été là, j’aurais sans doute continué. Au lieu de ça, je lui ai volé son précieux œuf et je lui ai promis que la prochaine fois que nous nous reverrions, c’est avec son propre Pokémon que j’allais l’humilier. C’est comme cela que j’ai obtenu Vicious. S’il y a une seule et unique chose dont je suis certain, c’est que je ne suis pas quelqu’un de bien. Si quelqu’un est gentil ici, c’est toi et seulement toi. Tu l’es d’ailleurs sans doute beaucoup trop pour ton propre bien.


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Ton discours n'avait pas fait que faire rire Mama Odie. Heath aussi n'avait pu s'empêcher d'en rire. Tu n'arrivais pas à cerner la raison de ces rires, et n'entendit d'ailleurs même pas ce que dis le Noctali à l'attention de la cuisinière, mais cela ne faisait que te rendre plus gêné encore. Tu n'avais fait que dire ce que tu pensais, ce que tu voulais faire entendre sur le comportement de ton camarade. Il se trouvait là, adossé au plan de travail où tu te préparais à manger avec quelques ingrédients ici et là, te fixant avec un regard en coin que tu ne voyais que trop bien. Tu gloussas, mais garda plus ou moins ton sérieux, non sans afficher un léger signe de gêne au niveau des joues. Pendant ce temps, Mama Odie se décida à quitter la cuisine pour vous laisser seuls. Le silence tomba. Qu'allait-il se passer ? Qu'allait-il t'arriver ? Il n'aurait fallu qu'un instant à Heath pour fuir, et se servir de son Pokémon pour t'empêcher de l'arrêter. Mais il restait là. Était-il curieux ? Très certainement. Mais tu avais l'impression qu'il y avait quelque chose en plus, quelque chose qui ne pouvait t'empêcher de glousser, d'être gêné. Quant à savoir quoi, tu avais du mal à le déterminer. Il y avait plusieurs hypothèses dans ta tête qui ne cessaient de se chamailler sans tomber sur une solution commune et véridique. Tu restais donc dans l'ignorance la plus totale, te contentant de continuer à préparer ton plat, une petite julienne de légumes, parsemé de morceaux de jambons cuits à la poêle par Mama Odie, afin d'éviter une quelconque catastrophe. Une pincée de sel, de poivre, et voilà que le mélange de légumes et de jambon pénétrait part après part dans ton gosier affamé. Tournant le regard vers Heath, tu fus surpris de le voir subitement beaucoup moins abattu, plus fier et déterminé.

Bien sûr que tu ne sais pas tout. Quand j’ai dis que je méritais ces coups, j’étais sérieux. La session dernière, la petite sœur du chef de leur bande m’a fait des avances. Honnêtement, je ne l’ai jamais vraiment appréciée, elle est comme n’importe qu’elle autre fille après tout, mais je l’ai laissé faire. Ça m’a permis d’avoir un peu la paix des autres. Les choses étant ce qu’elles sont, la demoiselle a été blessée par ma faute, quand elle a enfin compris que je n’en avais rien à faire. Si quelqu’un avait fait quelque chose de semblable à ma cousine, sans doute aurais-je agis de la même façon. raconta-t-il, reprenant un instant son souffle, comme s'il réfléchissait sur quelque chose L’été dernier, lors de l’attaque contre la base de la Team Rouage, Harley a été blessée par le Pokémon d’un des scientifiques, un genre de Tyrannosaure. J’étais furieux et je me suis vengé sur le petit dernier resté derrière, la trentaine, de l’embonpoint, il faisait véritablement pitié. Une pitoyable caricature de scientifique qui a raté sa vie. Je me suis mis à le frapper et si Abel n’avait pas été là, j’aurais sans doute continué. Au lieu de ça, je lui ai volé son précieux œuf et je lui ai promis que la prochaine fois que nous nous reverrions, c’est avec son propre Pokémon que j’allais l’humilier. C’est comme cela que j’ai obtenu Vicious. S’il y a une seule et unique chose dont je suis certain, c’est que je ne suis pas quelqu’un de bien. Si quelqu’un est gentil ici, c’est toi et seulement toi. Tu l’es d’ailleurs sans doute beaucoup trop pour ton propre bien. continua-t-il.

Et le silence tomba de nouveau, ponctué par un mouvement de fourchette dans la julienne qui se stoppa net. Silencieux, tu posas ton plat, et réfléchit un instant. Que devais-tu lui dire ? Que voulais-tu lui dire ? Tu avais soudain peur qu'en usant des mauvais mots, tu ne parviennes plus à lui faire comprendre ce qui n'allait pas, ce qu'il pouvait encore changer. Et quand bien même ? Devais-tu répliquer à cette affirmation aussi fausse que les chances que tu deviennes un jour maître de la ligue ? Toi, gentil ? Haha, c'était la bonne blague ! Certes, tu n'étais pas comme tous ces imbéciles qui ne répandant que l'horreur et la tristesse derrière eux, mais tu étais bien trop d'être la personne gentil qu'il semblait vouloir décrire. Tu avais fait des choses bien trop mauvaises pour qu'on puisse encore te considérer comme quelqu'un de gentil. Tu étais trop bête pour ça. Et ce n'était pas ton éducation qui avait fait cela, c'était la personne que tu étais, la personnalité que tu avais créé aux travers de tes choix. Et cela, il te fallait le faire comprendre. Soupirant, tu pris une pose bien plus déterminé, limite militaire, bras libres et tête relevé, prenant la parole avec tout la sincérité du monde.

Je suis bien loin d'être aussi gentil que tu ne sembles le croire. Je ne suis pas le bon garçon sympathique et irréprochable auquel les gens peuvent croire. J'ai fait des choses par le passé que je ne voudrais pour rien au monde répéter. Tu dois savoir qu'il y a deux ans, une soirée de cirque ayant tourné à la catastrophe eut lieu à Lansat. Ce jour-là, je me trouvais là, et je possédais un Racaillou. Par un fâcheux accident, je l'ai perdu dans la confusion, et je n'ai pas vraiment cherché à le retrouver. J'étais vraiment con à l'époque. Le résultat, c'est que j'ai fini par prendre en pleine face ma connerie et que je l'ai payé cher. Il se trouvait aussi que je n'avais pas vraiment changé après tout ce temps, et que j'ai fini par entrer une période où j'essayais de comprendre ce qui n'allait pas chez moi. J'étais suicidaire, violent, très con, je me suis mis en danger pour mes Pokémon alors que ce sont à eux de me protéger, je me suis mise à dos plusieurs de mes connaissances. J'ai fait des conneries monumentales, et je m'en veux encore aujourd'hui. Mais si aujourd'hui, tu me trouves gentil, c'est sans doute que j'ai réussi à comprendre réellement ce qui n'allait pas chez moi, et j'ai changé pour ne plus causer de torts autour de moi. Je ne considère pas mon cas comme général, mais quand je vois le tien, je ne peux m'empêcher de penser que tu peux l'éviter. Un problème ne se règle pas par les poings, sinon nous serions déjà tous morts à l'heure qu'il est. Tu as fais des erreurs dans ton passé ? Qu'il en soit ainsi. Utilises-les comme un atout, un moyen de te rattraper, de te relancer sur la bonne voie, la voie dans laquelle tu te sens vivant, humain, et surtout, heureux. lâchas-tu dans un discours qui ne manqua pas de te faire souffler pour retrouver une respiration normale.

Ne restait qu'à voir la réaction qu'allait avoir le Noctali.




Lucas
« Le brasier qui brûle en moi est éternel. »

Heath S. Jones
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Heath S. Jones
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Je m'étais mis à parler avec une facilité sans doute bien étrange, pour le sujet dont il était question. Comme si j'étais prêt à me condamner moi-même, résolument convaincu de ma nature malhonnête. Était-ce véritablement le cas? Oui et non. Je comprenais aisément que certaines de mes décisions ne répondaient pas à ce que l'on attendait d'un adulte responsable et digne de confiance, mais j'avais pris le soin de présenter la chose d'un certain angle. Rapidement, mes positions lorsque nous étions dans le Stade s'étaient modifiées. Je n'avais plus vraiment besoin d'éloges ou même d'être pris par la main, mais j'avais, par contre, un envie irrésistible de le mettre à l'épreuve. S'il désirait véritablement se proclamer mon ami, alors il se devait de le mériter d'une façon ou d'une autre. Voilà donc pourquoi je me retrouvai si bavard, suivant du coin de l'oeil les péripéties de sa fourchette, moins entreprenante alors que progressait mon récit. Lorsque mes derniers mots eurent tombés, je pris une ultime bouchée de mon yogourt glacé, presque certain d'avoir fait sonner le glas de l'idéalisme du Noctali. Le silence dura longtemps. Je pouvais presque entendre les rouages de son esprit, bataillant pour formuler une réponse qui serait à la fois juste et inspirante. À croire que Lucas attendait beaucoup de lui-même et qu'autrement, il ne pourrait pas avoir l'esprit tranquille. Une attitude honorable, mais qui aurait tôt fait de le vider de son énergie, s'il n'y portait pas une attention plus particulière. S'il avait été différent, je serais parti à ce moment là sans chercher à entendre la suite. Un individu qui n'a pas le sens de la réplique ne m'intéresse pas, pour mon cercle social fermé. Tel que je le connaissais, toutefois, je savais déjà que le prochain monologue allait valoir l'attente. Je savais qu'il avait une autre surprise en réserve, juste pour moi. Et je ne fus pas déçu.

D'entrée de jeu, il s'assura de me faire savoir qu'il n'était pas aussi gentil que ce que je le croyais. Les apparences étaient trompeuses et j'aurais été peu avisé de lui accorder le bénéfice du doute en cette sphère. Il avait donc réagit à ma remise en question de sa personne avant de me rassurer dans ma supposée perte de confiance en mon potentiel. Voilà un détail intéressant, autre gage de la délicatesse du blond, encore une fois malgré l'image qu'il projetait. Continuant sur sa lancée, il me parla d'un des premiers incidents impliquant la Team Rouage sur Lansat. Un chapiteau avait donc pris feu et, dans la panique générale, le préfet avait abandonné un Pokémon sur place. Continuant dans ce même esprit, il me confia les répercussions de cet événement et le travail de réflexion qui avait suivit. Toujours aussi droit, rigide et tendu, il me confia ses moments de détresse, d'hésitation et de vulnérabilité. Un geste à la fois extrêmement courageux et complètement stupide. Toutes les choses que j'aurais pu dire ou faire, maintenant que ces informations étaient entre mes mains. C'est une carte détaillée de tous ses points faibles qu'il était en train de m'offrir sur un plateau d'argent, m'offrant une dague tout en ayant le culot de me faire confiance. Je ne pourrais jamais assez le dire, Lucas était résolument idéaliste et naïf.

Sans pause, le grand blond enchaîna, utilisant son propre cas pour le comparer au mien, essayer de faire fonctionner deux schémas complètement différents, par la simple volonté de créer le bien autour de lui. Je devais utiliser mes erreurs, en ressortir grandi et faire ce qui me rendrait le plus heureux, me permettrait de m'accomplir en tant qu'individu. Toutes de belles paroles sur le papier, mais qui concrètement sonnaient comme du vent. Une preuve de plus du coeur innocent qui sommeillait en cette poitrine. J'aurais pu y planter les dents, le mettre à nu et déchiqueter sa logique sentimentale, lui pointer du doigt toutes les différences entre nous et l'achever avec un rire sarcastique en lui retirant ses illusions comme l'on tire sur une carpette pour faire tomber quelqu'un. Et pourtant, j'ai décidé de ne pas le faire.

- Et après des histoires comme celles-là on se demande pourquoi tout le monde dit des Noctalis que nous sommes des salauds. Si ça se trouve, ils n'ont pas tort.

Dis-je en déposant le bol vide et en quittant le comptoir où j'étais accoudé pour faire face au blond. Mes lévres étaient étirées en un sourire à la fois compatissant et amusé, s'il est admis qu'une telle expression puisse exister. Bon, certains pourront dire qu'en cette attitude je le prenais de haut, mais cela ne voulait-il pas simplement dire que j'étais en train de retrouver mes esprits? Lucas était plus grand que moi et cette appréhension qu'il lui tendant les épaules m'aurait fait grincer des dents. Levant les yeux vers lui, j'entrepris donc de le dérider d'un geste affectueux et chaleureux, comme une petite récompense pour avoir tenu aussi fermement à ses idéaux et pour les avoir exprimés de la sorte. Sans hésiter, je passai ma main dans sa chevelure de blé pour l'ébouriffer.

- Je continue de dire que tu es mignon comme tout, à être aussi naïf et idéaliste. Et si tu veux mon avis tu n'as rien fait de mal. Tu étais juste un gamin terrifié qui n'a pas su réagir au milieu d'une attaque terroriste, par Arceus! Il n'y a rien de mal avec toi si ce n'est que tu as essayé de vieillir trop vite et si quelqu'un ose te dire le contraire, je le jette au coeur d'un incendie et on verra bien comment il se débrouille.

Conclus-je avant se me détourner du concerné pour aller rincer vite fait ma vaisselle. Je n'étais pas très fan des corvées ménagères, mais mon respect de madame Odie me commandait de laisser sa cuisine aussi propre que je l'avais trouvée. J'en profitai également pour me nettoyer rapidement le visage, espérant ainsi améliorer mon allure générale après cette bataille peu amicale au stadium. Cela fait, je m'essuyai sommairement les mains avant de me diriger vers la sortie, Vicious sur mes talons. Je ne m'arrêtai que pour me retourner vers Lucas, les mains dans les poches et le sourire malicieux. Au final, cette longue discussion m'avait fait bien plus de bien que je n'aurais été prêt à l'admettre. Le topdresseur était si différent que s'en était rafraîchissant et, surtout, un peu réconfortant. S'il y avait quelqu'un comme lui pour me surveiller alors, peut-être, réussirais-je vraiment à devenir quelqu'un de bien.

- Le rouge te va bien aux joues, mais il serait peut-être temps d'accompagner ton ami à l'infirmerie au lieu de rester planté là. Tu en dis quoi, Lucas?


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Lucas Emerillon
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Lucas Emerillon
est un Adulte Meneur d'Étage
Et après des histoires comme celles-là on se demande pourquoi tout le monde dit des Noctalis que nous sommes des salauds. Si ça se trouve, ils n'ont pas tort. répliqua finalement Heath.

Tu semblas un court instant offusqué avant de te dire qu'il n'était pas dans l'erreur. On avait toujours eu cette triste réputation d'élèves mauvais et profondément salauds, alimentés par des pensées égocentriques et essentiellement tournés vers la quête du pouvoir suprême mais individuel. Après tout, c'est ainsi que le dortoir Noctali avait réussi à survivre jusqu'ici, et avait pu supporter son référent. Pourtant, tu n'arrivais pas à admettre totalement cette idée. Si la majorité se destinait à devenir le mâle alpha du monde, tous n'avaient pas cet objectif et restaient plutôt raisonnables dans leurs idées. Et puis, tout de même, tu avais toujours vu en chacun d 'autres, même les plus mauvais, une certaine part de gentillesse. Cette part de lumière qui évitait d'eux qu'ils ne sombrent dans la décadence et le crime. Ils ne pouvaient pas être mauvais, après tout. Mais n'était-ce en vérité que de l'esbrouffe ? Ne te mentais-tu pas à toi-même en pensant ainsi ? Il était vrai que tu n'étais pas ce genre de personne à cerner exactement ceux qui t'entourent, mais tout de même. Tu ne pouvais pas être si aveugle. On te t'avait pas nommé préfet pour rien. Derrière, on savait que tu devais avoir une certaine connaissance des membres de ton dortoir, et que tu savais gérer chacun d'entre eux pour créer un groupe soudé qui rendrait le dortoir agréable et surtout vivable. Si tu n'étais même pas fichu de cerner tes membres, alors quelle sorte de préfet pouvais-tu être ? Un moins que rien ? Le terme était sans doute plus qu'approprié, en tout cas pour toi. Qu'en pensais donc Heath ? Lui qui avait eu l'occasion d'être au poste de préfet avant toi. Qu'avait-il dû supporter ? Comment le vivait-il ? Tant de questions qui n'obtiendraient sans doute jamais réponse. En attendant, le voilà qu'après s'être mis à afficher une étrange expression, plus ou moins compatissante, il vint ébouriffer ta chevelure blonde d'un mouvement de main avant de reprendre.

Je continue de dire que tu es mignon comme tout, à être aussi naïf et idéaliste. Et si tu veux mon avis tu n'as rien fait de mal. Tu étais juste un gamin terrifié qui n'a pas su réagir au milieu d'une attaque terroriste, par Arceus! Il n'y a rien de mal avec toi si ce n'est que tu as essayé de vieillir trop vite et si quelqu'un ose te dire le contraire, je le jette au cœur d'un incendie et on verra bien comment il se débrouille.  dit-il.

Tu manquas de rougir. Toi ? Naïf et idéaliste ? Tu ne pouvais pas nier le fait que par moments, il t'arrivait d'être idéaliste, croyant fermement au jour où chacun des Noctalis deviendra les personnes les plus puissantes qui existent sur terre. Mais naïf … En fait, même si encore une fois, tu n'arrivais pas à l'admettre, cela rejoignait parfaitement ta théorie. Ta naïveté faisait que tu n'arrivais pas à cerner parfaitement les autres et espérait toujours trouver en eux une part de lumière à exploiter. Et c'est là que tu compris : il allait falloir que tu changes. Pas forcément du tout au tout, mais il y avait des choses à revoir chez toi. Si tu voulais pouvoir demeurer en tant que préfet, et assurer une certaine cohésion entre les membres tout en évitant de faire monter l'animosité de ces derniers, il était nécessaire de le faire. En deux ans, tu avais appris divers choses sur les gens, sur le monde, sur toi-même. Tu avais bien vite compris que jusqu'alors, tu avais été chouchouté et dorloté à un point tel que même une fillette serait plut mature que toi. Et tu avais changé, très vite. Pour t'accorder à ce monde qui s'était offert à toi. Aujourd'hui, tu avais atteint ce point où il fallait faire un choix évident : l'individualité ou la communauté. L'égocentrisme ou le don de soi. Un grand tournant dans ta vie venait de s'imposer à toi sans vraiment t'en rendre compte. Mais Heath ne te laissa pas le temps de faire ton choix, achevant de nettoyer son repas et commençant à se diriger vers la sortie. Tu arrêtas alors de penser à ce changement, et acheva également rapidement ce qu'il restait de ton dessert, lavant le tout avant de rejoindre ton camarade. Celui-ci, une fois dehors, se tourna vers toi et sembla te sourire.

Le rouge te va bien aux joues, mais il serait peut-être temps d'accompagner ton ami à l'infirmerie au lieu de rester planté là. Tu en dis quoi, Lucas ? proposa-t-il.
C'était ma prochaine destination. Allons-y donc ensemble ! dis-tu.

Tu l'écoutas répondre, puis lui sourit avant de commencer à marcher vers la fameuse infirmerie, ton regard commençant à se perdre dans le ciel obscur et remplis d'étoiles. Ce soir, tu n'avais pas seulement aidé un ami à se sortir d'un quelconque pétrin ni uniquement déballé tout ce qui te tenait l'esprit et concernant cet ami, tu avais également commencé à te questionner sur toi-même, sur ta position dans cette académie et dans le monde en général. Il fallait que tu changes encore, que tu te décides sur le chemin que tu devais emprunter pour ton avenir. Il était temps … Que tu deviennes un homme -insérer rire sarcastique d'un tierce lecteur-.




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