EN AMOUREUX...
FT; LEONIDAS

Globalement, les vacances se passaient plutôt bien. La plupart du temps, Calliope se retrouvait avec Leonidas où ils profitaient ensemble des journées. Mais lorsque ce n'était pas le cas, ils se retrouvaient tout le temps en fin de journée, dans leur hutte commune, à discuter avec leur deux autres colocataires, Janet et Josh. Les débuts de ce partage avait été difficile, notamment à cause du problème de sa compère de dortoir ayant apparemment perdu la mémoire. Mais finalement, le temps avait fait son effet et tous se sentaient un peu plus à l'aise. Callie souffrait un peu de l'omniprésence du soleil et redoublait d'effort quant à se protéger. Elle ne sortait pas du tout en plein milieu de journée et veillait généralement tard le soir, profitant de quelques virées nocturnes. Leo était présent pour l'accompagner, rappelant étrangement leur première rencontre dans le parc de l'académie. De quoi rendre toute nostalgique notre rouquine.

Le premier mois de l'été était presque écoulé, au plus grand regret de certains qui voyaient déjà la rentrée pointer le bout de son nez. Pas pour les deux adolescents qui peaufinaient tranquillement leur petit projet de voyage, désireux de partager un instant rien qu'en amoureux. Mais pour partir, il faillait des fonds... Un soutien financier que Calliope trouvait dans une partie de ses réserves ainsi que celle du blond et elles étaient complétés sans aucun soucis par ses parents. Ces derniers étaient bien heureux de voir leur fille se changer les idées, d'autant plus qu'elle ne partait pas seule. D'ailleurs, à ce sujet, la mère de Callie s'était montrée un brin trop curieuse sur l'identité de cet accompagnateur mystérieux et avait même tenté quelque chose alors que la rouquine l'avait appelé en audio vidéo, s'exclamant sur place en voyant Leonidas passer juste derrière elle. Un moment bien délicat que la demoiselle avait tout fait pour cacher, abaissant précipitamment son téléphone et devenant rouge de honte.

_ Mamaaan, c'est juste un très bon ami. Et l'un de mes colocataires de l'île. On se partage des huttes, tu sais bien.

_ Hey, Callie ! Je ne trouve plus mon boxer, tu sais le noir là... où est ce que je l'ai mis....?

Facepalm intérieur magistral. Le rouge grimpait en flèche et Calliope se transformait en tomate. Qu'est-ce qu'il faisait chaud d'un coup ! Elle refermait sa main sur le téléphone, empêchant toute vision à sa mère et bouchait une partie du micro pour ne pas que celle-ci entende. Puis, elle se retournait sur sa chaise.

_ Leo, je suis avec ma mère... ! pestait gentiment la rouquine. M-mais... ?! Qu'est-ce que tu fiches à moitié à poils ?! Regarde sous le lit ! Une bonne respiration et elle reprenait la conversation avec sa mère. Humm, on disait ?

_ Que c'est bien plus qu'un "très bon" ami.

Victoire écrasante. Calliope baissait la tête de désespoir et n'ajoutait rien de plus, au risque de s'enfoncer davantage. Sa mère était la pire commère de tous les temps. Elle battait Max Arago les doigts dans le nez. Et elle le constatait au moment même où elle avait mis fin à la conversation car son téléphone avait vibré pour lui notifier un message de... son père, évidemment. Le premier prévenu.

J'espère que c'est un bon gars.

Il est gentil n'est-ce pas ?

Vous vous protégez ?

Des spams incessants auxquels la demoiselle ne répondait pas, morte de honte. Et ça continuait les jours suivants. Son paternel avait besoin de réassurance. Callie était sa petite fille chérie après tout.

La destination choisie se trouvait au nord-ouest de la région de Kanto. Un dépaysement total comparé à l'ïle Touga, où il faisait chaud. Chaleur que la jeune fille avait de plus en plus du mal à supporter. Partir vers le Mont Argenté soulageait donc un peu Calliope... C'est en une après-midi que les deux adolescents s'étaient décidés. quoi que, "décider" est un bien grand mot car chacun désirait faire plaisir à l'autre. En réalité, il avait juste pointer un stylo sur un zone aléatoire. Et comme aucun n'émettait de résistance, ils n'avaient pas chercher plus loin... Le climat était bon, un lieu que tous les deux pouvaient découvrir et le meilleur : ils n'étaient que tous les deux.

Pour parvenir jusqu'au lieu de leur vacances, ils avaient dû prendre le bateau jusqu'à Bourg-Palette et atteindre Jadielle en bus. Là-bas, ils avaient loué une chambre dans une auberge pas trop chère, proche de la route victoire. Calliope était enchantée. Elle découvrait de nouveaux paysages  et apprivoisait le climat, bien plus gérable qu'à Touga. C'est lors d'une ballade, une après-midi et aux bras de Leonidas, qu'elle s'exprimait sans trop avoir réfléchi.

_ Il faudrait que tu rencontres mes parents, un jour, lâchait-elle d'un coup, alors qu'elle balançait doucement son bras dont l'extrémité était noué par l'entrelacement de ses doigts avec ceux du garçon. Ah... Les fameuses présentations. A vrai dire, son père n'avait pas cessé de le lui dire par message. Et forcément, ça se répercutait dans son dialogue sans qu'elle s'en aperçoive vraiment. Ha. Euh... Oui. En fait, mes parents ont deviné. Ou plutôt, ma mère. Du coup, mon père n'arrête pas de me harceler. C'est vraiment embrassant parfois ...


[Leonidas doit poster après moi (:
Callie possède 11 Pokeball, 6 Superball et 3 Hyperball.
Les deux adolescents vont vers la route victoire de Kanto. Du coup, les routes sont : la route 28 et  le Mont Argentée.]

EN AMOUREUX...
FT; LEONIDAS

Une progression à un rythme régulier et lent qui n'était pas pour déplaire la rouquine qui se sentait incroyablement bien aux bras de son petit ami. Il ne faisait pas aussi chaud qu'à l'île Touga et le soleil n'était pas omniprésent dans le ciel. Il y avait un peu de nuages bercés par le vent, permettant à Callie de vivre un peu plus normalement. Ici, elle n'avait pas besoin de son ombrelle. Seules les protections habituelles suffisaient et elles comprenaient un gilet léger qui recouvrait entièrement ses bras ainsi que sa pommade spéciale qu'elle étalait avec soin. Un œil attentif sur l'heure lui permettait de renouveler l'application de cette dernière.

Les adolescents s'étaient fixés un petit but aujourd'hui : celui d'atteindre le Mont Argenté. Et pour y parvenir, ils leur faillaient traverser un chemin assez bien délimité. C'étant renseignée un minimum sur leur destination, Calliope avait pu relever que le légendaire Sulfura avait apparemment fait une apparition ici il y a des années. De quoi attiser la curiosité de son partenaire puisque ce dernier était attiré par les Pokémon fabuleux. (Ne rappelons pas ce moment épique de la Saint-Valentin, merci)

Mais c'était un tout autre sujet de discussion qui parvenait aux lèvres de la rouquine, certainement encore bien trop prise dans ses pensées délicates. Ainsi, elle venait de se trahir toute seule en parlant des messages intempestifs de son paternel quant au sujet de sa relation avec le blond. Et alors qu'elle s'attendait à avoir du soutien de sa part, ce dernier ne faisait que d'enfoncer davantage le mal être qu'elle ressentait. Bien sûr, qu'il parlait de lui ! En quoi serait-il autrement ?! Ralentissant la cadence, Callie accordait un regard furtif à son interlocuteur qui ne se gênait pas pour sourire, apparemment satisfait de la mettre dans l'embarras. Dès que ses iris croisaient les siennes, la jeune fille détournait immédiatement le regard et se mettait à rougir fortement. Inutile de décrire ce qu'elle était en train de s'imaginer dans sa tête d'adolescente émoustillée, n'est-ce pas ? Non, vous vous trompez. Callie n'est pas vraiment de ce genre -pas totalement.

_ Q-que... Pardon ? Tu es sûr de vouloir savoir ? s'emportait soudainement Calliope, dans tous ses états, la teinte rosée de ses joues toujours présente. Grommelant doucement et de façon adorable quelque chose d'incompréhensible, la demoiselle se décidait tout de même à l'informer. Il se demande juste si tu es ... gentil avec moi. Mon père est encore trop protecteur je crois. En même temps, je suis une fille. Et leur enfant unique. Alors je peux comprendre.

Cette réponse ne semblait pas totalement convenir. Il faut dire que Callie avait employé les mauvais termes en parlant de "harcèlement" et "d'embarras". Alors, l'adolescent attendait un peu plus de sa part. Et ce regard, elle ne pouvait qu'y succomber. Tout comme ce sourire carnassier. Et une autre victoire écrasante. Décidément, lui et sa mère se sont alliés ou quoi ?! Levant légèrement les yeux vers le ciel, la demoiselle poursuivait, un air un peu résigné sur son visage et détachait sa main prisonnière.

_ D'accord, d'accord. Si tu veux vraiment savoir...

Mêlant la parole aux gestes, Calliope sortait de son sac son iPok et montrait les messages de son père à Leonidas. Elle était incapable de les répéter, c'était au-dessus de ses forces. Alors, elle n'avait trouvé que ce moyen pour lui expliquer là où elle voulait en venir. Tendant doucement l'appareil sous ses yeux, cela ne l'empêchait pas de se détourner doucement. Le coeur battant à la chamade, elle se demandait bien ce qu'il pourrait penser de ça. Et pour le coup, elle ne voulait vraiment pas guetter sa réaction. Une Callie gênée, vous connaissez. Mais hyper gênée ? C'est justement exactement ce qu'elle est en train de vivre. Merci Papa. Et surtout, merci Leo.

Ils n'étaient pas sur l'île Touga et pourtant, Calliope avait horriblement chaud. Certainement à cause de ce qu'elle était en train de vivre émotionnellement. Heureusement, quelque chose au loin allait attirer son attention, lui permettant au moins de faire abstraction de tout cela. Une petite ombre venait de sauter d'un buisson, atterrissant juste devant eux pour bloquer le passage. Il s'agissait d'un Pokemon mais inconnu aux yeux de la rouquine qui se contentait de l'observer en silence. La créature les fixait d'un air hautain, patte sur la hanche. Il semblait jauger les adolescents. Et une fois fait, il poussait un cri. Comme un hurlement de guerre. Callie reculait d'un pas, surprise, la peur s'installant petit à petit. Mais c'était un bien mauvaise idée de faire ce mouvement car la bête prenait son élan et fonçait directement dans leur direction. Si cela n'avait tenu qu'à la jeune fille, elle aurait pris les jambes à son cou avant de faire intervenir maladroitement l'un de ses Pokemon pour se défendre. Du moins, c'est ce qu'elle s'était toujours imaginée si une situation comme celle-ci lui arriverait. Là, c'était tout autre : Callie était simplement pétrifiée. Pourquoi est-ce que cette créature les attaquait ? Ils n'avaient rien fait. Si ... ?

Fermant les yeux au moment fatidique, la demoiselle sentait juste les bras protecteur de son lion se refermer sur elle. Etrangement, elle entendait un autre drôle de bruit derrière et les circonstances faisaient qu'en soulevant légèrement la paupière, elle avait pu distinguer les sabots de ce qui semblait être un cheval taper au sol. L'image restant floue car le bras lui cachait la vue, elle ne cherchait pas à obtenir des détails et enfuyait son visage dans le torse du garçon. Donc, si elle avait bien compris, ils étaient prit entre deux feux. Parfait. Intérieurement, la rouquine priait pour que son beau chevalier les tire de là. Mais c'était sans compter l'intervention majestueuse d'Happy.

Sentant certainement le danger, l'oiseau à plume était sorti de sa Pokeball sans qu'on ne lui demande. Le torse bombé, les plumes basculées en arrière, il voulait très clairement faire comprendre qu'il était LE Pokemon de la situation. Heureusement, sa dresseuse ne voyait rien et n'agissait pas. Leonidas avait aussi du faire appel à une de ses Pokemon, mais elle ne le savait pas. Dans les bras du blond, elle était juste coupée du monde.

Happy s'avançait, totalement confiant, en compagnie de la bête du lion. Frappant sur sa poitrine, il semblait faire comprendre qu'il était apte à tout prendre en charge. Mais en voyant le Farfuret faire glisser ses lames sur un rocher, il déglutissait de crainte. Il en fallait peu pour que la dinde bicolore ne parte en courant vers... Ponyta. Sa course ralentissait alors presque aussitôt. Cela voulait donc dire que, lui aussi était prit en sandwich ? Hors de question ! L'oiseau piaillait et sautait sur... le dos du cheval de feu.

_ CADOI-ZOOOOOOOOOOO ! (Comprenez ici : CHARGEZZ) beuglait-il en direction du Farfuret.


[Tentative de capture de Ponyta : Callie lance une Pokeball et j'utilise mon BC #6 ^^]

EN AMOUREUX...
FT; LEONIDAS

Plus le temps de réfléchir, de s’imaginer à ce que Leonidas pouvaient bien penser de ces messages dévoilés. Ce qui n’était pas plus mal, puisque s’en devenait vraiment gênant. Mais tôt ou tard, ils allaient bien remettre ce sujet de discussion sur le tapis. Pour le moment, l’attention était reportée sur le Pokemon sauvage qui venait d’apparaître. Protégée dans les bras du blond qui l’avait tiré contre lui, Calliope patientait en enfuyant son nez dans le creux de la clavicule de ce dernier. Seul le bruit pouvait lui donner quelques informations de ce qu’il était en train de se passer. Arkhan avait été appelé pour être le défenseur du couple. Il se dressait fièrement face à la créature rose qui ne se laissait pas du tout impressionnée. Leonidas apportait des informations complémentaires au sujet de cette mystérieuse bête. Si d’autres rappliquaient, Callie ne savait pas comment ils pourraient s’en sortir. Arcanin pouvait-il tous les maitriser ? Pas qu’elle doutait de ses capacités, loin de là. Mais le nombre comptait aussi. La rouquine serrait son lion davantage contre elle, ne voulant en aucun cas être séparé de lui. Son poing se refermait dans le bas du dos de celui-ci, attrapant par la même occasion son vêtement. Bien qu’elle se sentait inquiète, cela ne l’empêchait pas de profiter de cet instant en respirant à plein poumon l’odeur de Leo. Ça avait un avantage, finalement, d’être en danger.

Pendant ce temps, Happy jouait au chevalier de la manière la plus stupide. Cavalier du Ponyta chromatique, il beuglait comme un imbécile en pointant sa cible. Le cheval hennissait et chargeait. A l’entente de son oiseau bicolore, Callie se questionnait. Et à ce moment-là, Leonidas avait placé sa main à son menton pour qu’elle puisse se redresser et observer ce qu’il était en train de se passer. A la vue de Cadoizo, la préfète écarquillait les yeux et restait sans voix. Une seule question dominait son esprit : comment ? Et pendant qu’elle était en train d’halluciner, elle écartait le bras du blond, désireuse de retrouver son imbécile d’oiseau pour tenter de faire quelque chose. Il ne devait pas rester ici ! Sauf que le garçon l’en empêchait, rattrapant son poignet. Et quand elle se retournait pour le regarder, elle constatait qu’il secouait la tête négativement, comme pour dire que c’était une très mauvaise idée.

Callie abandonnait, contrainte de voir comment les choses allaient se passer. Comme Arcanin était là et qu’il s’interposait aussi entre les deux créatures sauvages pour attaquer Farfuret, le Ponyta se stoppait et se cambrait. Happy basculait en arrière et se ramassait au sol comme une crêpe. Bien que la scène était drôle, la rouquine était un peu inquiète. Mais l’oiseau n’en restait pas là. Encore vivant et évitant de justesse d’être piétiné, il fonçait droit vers sa dresseuse pour fouiller dans son sac et sortir une Pokeball.

_ Euuuh…. Tu fais quoi Happy là ?

Bah, il comptait le capturer, bien sûr. Il faisait volte-face et lançait de toutes ses forces vers le Ponyta arc-en-ciel. Sauf qu’il n’y avait pas assez de force et la balle retombait à quelques mètres à peine devant lui, sous le regard amusé du cheval. Vexé, l’oiseau réitérait l’action en volant une seconde Pokeball à Callie avant que celle-ci ne puisse l’en empêcher. (De toute manière, elle était bien trop choquée par ce qu’il se passait pour faire quoi que ce soit) Pour ne pas faire deux fois la même erreur, Happy s’avançait plus près. La Pokeball s’abattait cette fois-ci sur le flan du cheval. Et pouf, ce dernier disparaissait dans une gerbe de lumière. Une secousse, puis deux. Clic. Ponyta était capturé. Le Cadoizo allait rechercher la balle bicolore et revenait, tout fier de lui. Callie n’en revenait pas. Elle tirait sur le bras de Leo qui était concentré avec son combat contre le Farfuret. Alors, la rouquine se mettait sur la pointe des pieds et allait trouver son oreille.

_ Tu me crois si je te dis que c’est Happy qui a capturé Ponyta ?

Leo baissait la tête en se retournant doucement. Ses lunettes tombaient sur le bout de son nez et Calliope anticipait son mouvement pour les lui replacer correctement. Le garçon pouvait voir l’air sérieux de sa demoiselle. Pas le temps cependant de discuter sur ça. Arkhan avait besoin de son dresseur pour le match. Alors, la rouquine restait aux côtés de Leonidas et attendait. Happy était tellement content qu’il ne voulait pas céder la Pokeball de Ponyta à sa dresseuse. Elle le laissait donc dans son coin. Finalement, l’Arcanin se jetait sur sa proie, gueule grande ouverte. Il enfermait Farfuret dans ses crocs et Callie sursautait en entendant le claquement. Non, il ne pouvait pas … ! (Pas le remake de Naginiiiii) Et Leonidas pensait la même chose. Se dirigeant vers le chien de feu, les deux adolescents avaient l’intention commune de sauver le pauvre Pokemon. Mais sur le chemin, le sac du blond se déchirait, libérant son contenu.

_ Vas y, je ramasse tout ! lui confiait la demoiselle alors qu’elle s’accroupissait au sol.

Rapidement, la jeune fille rassemblait les affaires. Au début, elle ne faisait pas trop attention, pressée de le rejoindre pour lui prêter main forte. Mais elle mettait la main sur un objet qui la stoppait totalement. Le vent soufflait d’un coup, faisant voler ses cheveux. Elle venait de tomber sur quelque chose d’embarrassant. De TRES embarrassant. Et ça impliquait même l’un de message de son père auquel elle pouvait y répondre, toute fière : « T’inquiètes pas papa, il a tout ce qu’il faut ! » Callie restait dans cette position, le sachet coincé entre son index et son pouce, placé juste devant ses yeux. Des images toutes aussi subtiles les une que les autres venaient dominer son esprit. Impossible d’y faire abstraction. Cela voulait-il dire qu’il comptait… Vraiment… Là ? Ce soir … ? Gloups. La rouquine déglutissait difficilement et elle se redressait pendant que le garçon la rejoignait. Elle avait toujours le préservatif dans sa main. Elle était rouge et tremblante. HEM. … Leo ? Une explication … ?

_ Q-q… Q-qu’est-ce que je suis censée c-c… c-comprendre ? arrivait-elle à articuler.