- Janet pensait rentrer chez elle tranquillement et accueille au début le jeu comme une petite blague. Elle en rit presque. Après tout, des gages, ce n'est pas méchant ! C'est certainement un petit fou d'informatique à l'école qui leur fait une blague !
- Elle arrête soudain d'être optimiste lorsque l'ordre de la mort de Marie apparaît sur son ipok. Elle ne comprend pas qu'on puisse ordonner à quelqu'un de mourir. Elle n'y croit pas mais trouve la blague de très mauvais goût.
- Quand Marie meurt, Janet devient complètement blême et se met à trembler. Voir la mort en face lui envoie le coeur au bord des lèvres et elle doit quitter la salle à toute vitesse pour ne pas vomir devant ses camarades.
- Elle se réfugie dans des toilettes pour délester son estomac de cet immonde reflux puis se nettoyer.
- Elle reste assise sur le carrelage un très, très, TRÈS long moment pour pleurer toutes les larmes de son corps, tremblant à chaque nouvelle sonnerie de son iPok.
- Une fois maître de ses émotions, Janet ressort des toilettes, les yeux encore plus rouges que le bleu de ses cheveux, et revient dans la salle de classe en essayant de ne pas se faire remarquer.
- Elle n'ose pas parler aux autres et va appuyer son front près d'une fenêtre, pour éviter de regarder le corps de Marie.

    Rien. Rien ne s'était passé. Ils avaient juste à confier leurs Pokémons, alors pourquoi avait-il fallut que cela tourne comme ça? Elle avait vu les messages sur son Ipok. La brune n'était pas du genre à trembler de peur, mais dans ce genre de situation... Qui ne paniquerais pas? Elle sentait, elle sentait qu'elle remontait, la panique. Qu'elle remontait lentement. Elle se mordait les lèvres, sans dire quoi que ce soit. Un étrange sentiment tiraillait son ventre, tiraillait sa poitrine. Du stress? De la panique? Elle ne s'était jamais retrouvée dans un tel état. Pourquoi, tout simplement?
        Quand l'autre message envoyé s'était affiché sur son Ipok, elle n'y avait pas cru, au départ. Mais c'est en voyant Marie qu'elle avait comprit. Marie, une élève qu'elle ne connaissait même pas. Elle s'arrête. Son cœur s'arrête. Elle s'effondre. Bientôt, elle ne sera plus là. Le cœur de Lyra se serre, et elle se surprend a trembler. Elle tremble. Énormément. Ses yeux s'écarquillent. Elle est incapable de bouger. Elle tremble tant qu'elle rapproche ses genoux, et les sens se cogner l'un contre l'autre alors qu'elle les avait collés. Elle souffle. Il fallait qu'elle se calme. Elle avait peur d'y passer, elle aussi. Elle n'avait pas cru à ce message, au départ. Elle était si paniquée qu'elle avait l'impression c'était son cœur à elle qui allait lâcher. Il était trop fragile. Une trop grosse panique, et c'était fini. Si seulement... Si seulement elle avait juste put avoir à ses côtés Mysti. Sa starter l'aurait rassurée. Le souffle de Lyra était court, mais sa respiration et les battements de son cœur étaient irréguliers. En parcourant du regard les autres élèves, elle put reconnaître le visage de certains. Mais elle était trop secouée pour faire quoi que ce soit.

   Elle se calme lorsque le deuxième ordre s'affiche. Elle n'avait absolument pas suivit ce qui s'était précédemment déroulé. En tremblant et titubant, elle s'était levée de la place où elle était assise, emportant simplement son Ipok dans le creux de ses doigts. Adossée contre un mur, elle avait fermé les yeux et avait fait le vide dans son esprit, simplement en attente du calme. Le petit appareil vibre alors. Lyra n'a rien suivit de tout ce qui s'est passé. Quand ses yeux se posent sur le prochain ordre, elle aperçoit des noms qui lui sont familiers. Ariania. Alex. Elle les connaît. Et même si elle ne s'entend pas vraiment avec la seconde, elle espérait pourtant qu'elle s'en sorte. Qu'il ne lui arrive rien de grave. Bref, qu'elle ne meure pas. Elle ne voulait la mort de personne. Tout ceci ne semblait être qu'une blague, et la mort de Marie n'aurait put être qu'une mise en scène... Mais elle ne respirait bel et bien plus.
        Elle ne savait pas comment agir. Si elle devait faire quelque chose, si elle ne devait au contraire rien faire. Ce n'était pas à elle qu'avait été donné cet ordre. Et elle avait peur d'aider. Elle avait peur que si elle aidait, cela se retourne contre elle et que ce mystérieux individu qui donnait des ordres... Allait en finir avec elle. Mais son regard ne pouvait pas s'empêcher de parcourir la salle, espérant tomber sur un dé quelconque. Si par miracle elle en trouvait un, elle n'aurait qu'à le signaler a ses camarades. Pour le moment, elle ne bougeait pas. Elle était trop tendue, toujours trop paniquée. Tout ça ne pouvait pas mal se terminer...

Quelqu'un viendrait bien les sauver.... Non?

-Lyra commence à paniquer
-A la mort de Marie, sa panique s'accentue et elle a l'impression que son coeur va lâcher ou s'arrêter
-Elle va s'adosser contre un mur en attendant de retrouver son calme
-Pendant qu'elle se calme, elle ne prête pas attention à l'épreuve d'Obéline et Anna
-Elle commence a se dire que tout cela n'est qu'une mise en scène
-Lorsqu'elle voit l'annonce de la prochaine épreuve, elle se met à chercher un dé du regard

- Alex s'inquiète pour Obéline en la voyant perdre la course, mais est soulagée à l'annonce du gage. Elle s'en sort pas trop mal, vu les circonstances.
- Puis elle frémit à l'annonce de l'ordre suivant. Elle est concernée, face à quatre autres personnes, dont Loan et Logan. C'est la merde.
- Elle voit Sirius flipper pour elle et essayer de la rassurer, et a l'impression de le rassurer plus que le contraire.
- Elle se met à fouiller la salle avec les gens en pestant à la recherche de ce "fichu dé". Elle stresse plus qu'elle ne veut l'avouer.
- Mise en commun des découvertes, toussa, Alex a un très mauvais feeling en découvrant les "armes". Si ça tourne mal, elle est prête à défendre sa peau, et celle de ses amis.
- Finalement, les concernés se réunissent autour de leur dé pour exécuter l'ordre. Alex fait son lancer en avant dernière, le coeur battant, et laisse échapper un cri de victoire en voyant le résultat. Puis elle se rappelle que c'est pas fini, et qu'elle n'est pas la seule en danger. En plus il  y a une égalité, et elle sait pas du tout comment le Roi va traiter ça. Son regard va des étudiants présents à son ipok en attendant que le prochain message tombe...

edit post-Nolan ; Soudain, Nolan se saisit du dé et, à la stupeur d'Alex, le lance à son tour. ...........pourquoiiiiiiii

Alex le fixe, tétanisée.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Une simple farce, voilà ce que c’était au départ. Mais quelqu’un est mort. Marie est morte. Et je n’ai pas pu la réanimer. Je suis inutile, encore une fois. Les larmes coulaient, encore et encore pendant que j’enfouissais mon visage dans mes jambes. J’aurais tellement aimé que tout ceci ne soit qu’un cauchemar.

Mais c’est bien réel. Je sens que quelqu’un saisit mon visage dans ses mains, m’obligeant à fixer cette personne dans les yeux. C’était Mika. Elle me parlait, elle me disait qu’on avait encore besoin de moi. Mais pour quoi faire ? Pour laisser les gens mourir encore une fois ? Ce n’est pas la peine dans ce cas. Mais pourtant, il y a une petite chose qui réussir à me raisonner. Son regard. La Mentali aussi a peur, mais elle est debout. Elle aide comme elle peut, elle ne se laisse pas abattre. Elle résiste. C’est ce que je devrais faire aussi. Alors sans dire un mot je me relève puis la suis en silence jusque vers la salle de classe. Le premier défi allait commencer. Une course. Une course à la mort.

C’est Anna qui gagne le premier défi. Quelques instants plus tard, un message de confirmation du défi arrive sur nos Ipoks. Puis un autre, le gage de la perdante. Rester pieds nus. Un soupir de soulagement général. Pas de mort. Pour cette fois. Tout de suite après, le nouveau gage arrive, avec les nouveaux désignés. Aria. Mika. Aria. Mika. Je range en un instant mon Ipok et part à la course dans le couloir. On doit trouver le dé, il faut qu’elle puisse réaliser le défi sinon ils auront tous un gage. En même temps, j’essaie de me vider l’esprit. Si je reste à me morfondre sur le risque que mes amies ne s’en sortent pas, ça n’avancera pas. Et c’est ce que je suis à deux doigts de faire. Les vies de ma meilleure amie et d’une bonne amie sont en jeu. Réussir à garder son calme relève du défi pour moi.

Assez vite, avec la compagnie de 3 garçons, nous découvrons une pièce au bout du couloir. Dans la précipitation en voyant qu’elle est fermée à clé, je fonce épaule en avant dessus. Tout ce que je réussis à faire c’est me faire un beau bleu sur l’épaule. Mais je sais que cela peut céder. Alors avec l’aide d’un certain Loan, on enfonce la porte, découvrant un débarras. En plus des divers produits ménagers, il y a aussi une boite à outil, contenant bon nombre d’objet dangereux. Une discussion houleuse éclate alors qui attire les autres élèves. Quand je le voie s’approcher, je me place devant la porte pour les empêcher de rentrer. Le message est simple. Personne ne prend d’arme, sinon la psychose va monter et on vire à la boucherie. On doit s’unir contre le roi, pas s’entretuer.
Je n’ai pas pu les retenir éternellement, alors je suis allée dans la salle de classe avec les autres élèves pour assister au fameux lancé de dé. Un élève a pu en récupérer un, le défi peut donc avoir lieu, ce qui est déjà bien.

Un silence de mort règne quand il faut lancer. Un garçon que je ne connais pas lance son dé. 9. A voir la suite. Mika suit. 3. Mes tremblements deviennent de plus en plus forts. Je sens mes yeux devenir humides. Le score est déjà petit, et finir dernier, c’est avoir un gage à coup sûr. C’est au tour d’Aria. Le dé roule et s’arrête. 1. Le pire score.

Cette fois, ça en est trop pour moi. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Une fois qu’elle se décale légèrement du dé. Je fonce sur elle, la tenant dans mes bras.

Aria, tu n’as pas le droit de me laisser ! Qu’est-ce que je vais faire sans toi ? Tu ne peux pas me laisser…tu ne peux pas me laisser toute seule !

J’ai tellement peur.

-Ida pleure dans la cour, elle pense qu'elle a laissé mourir Marie
-Mika va la chercher et elle finit par retourner vers les autres
-Le premier défi se termine, sans mort
-Quand elle voit le nom d'Aria et Mika, elle part en courant à la recherche du dé
-Elle entre dans le débarras avec les garçons et supplie les autres élèves de ne pas prendre d'arme
-Elle assiste au lancer de dé
-Quand sa meilleure amie fait le pire score, elle se jette dans ses bras en pleurant toutes les larmes de son corps

Délaissant un instant Luce, tu contemples la foule des élèves rassemblés autour d'un simple dé, miraculeusement trouvé dans le temps imparti. Ce jeu n'a aucune logique, aucunes règles et aucune raison d'être. Et pourtant, vous êtes là, à paniquer, sans que personne ne cherche à en comprendre les rouages qui vous permettraient de vous en sortir.
Avec un profond soupir, tu dépasses le reste des élèves, avant de saisir le dé que viens de lancer Loan. Le faisant tourner entre tes doigts, tu ne peux t'empêcher de penser à une chose ; Votre destin serait lié à un si petit objet ? C'est encore à voir...

Quand elle avait eu Marie s'effondrer, Aria n'avait pas réagi. Elle était restée plantée là, le regard dans le vide, sans se préoccuper des cris qui l'entouraient. Elle pensait que ce matin, elle s'était encore endormi en cours de stratégie et avait été réveillé par Ace à coups de cahier. Elle pensait que Mysdi devait être en colère, elle les faisait attendre trop longtemps. Elle voyait son déguisement qui l'attendait dans sa chambre, elle se disait qu'elle avait hâte de sortir d'ici pour l'enfiler. Elle voyait Ida qui secouait le corps devant elle. Elle voyait les visages horrifiés de gens qui l'entouraient. Et elle restait là. Sans bouger. Sans émettre aucun son. Elle était statufiée.
Pourtant, elle ne ressentait aucune peur. Pas de larmes lui montaient au visage, aucun nouveau poids dans sa poitrine. Elle n'avait pas peur, elle n'était pas triste, elle ne ressentait aucune horreur devant cette scène horrible.
Ida s'acharnait sur le corps de la jeune fille. Aria voyait bien qu'il fallait la détacher de ce lien morbide. Il fallait qu'elle aille vers elle, qu'elle l'arrache de ce corps, qu'elle le cache pour qu'il ne se reflète plus jamais dans les yeux embués de larme de sa meilleure amie. Elle le savait mais elle ne bougeait pas. Elle n'arrivait pas à bouger. Elle se sentait loin de ce monde, il lui semblait impossile de franchir ces quelques pas, pour elle, c'était un gouffre.
Et elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas parce qu'elle se sentait bien. Elle allait bien. Mais elle ne pouvait pas bouger. Et elle ne savait pas pourquoi.
C'était une réaction de protection. Sans le savoir, Aria s'était immédiatement distancé des évènements, elle ne le regardait plus qu'à travers une vitre, bien au chaud à l'intérieur de sa maison mentale. C'était une réaction parfaitement normale. Mais Aria l'ignorait.
Elle s'énervait contre elle-même, il fallait qu'elle bouge ! Ida était encore près du corps, à tenter en vain l'impossible. Si elle ne bougeait pas maintenant, elle ne pourra jamais se le pardonner.

Un mouvement brusque. De toute ses forces, Aria était sortie de son isolement protecteur. C'était si inattendu que les personnes à côté d'elle sursautèrent tous. Mais elle ne perdit pas de temps à les regarder, elle courut vers Ida. Elle l'empoigna et la jeta avec une certaine violence loin du corps. Ce n'était pas doux, mais c'était surement moins douloureux que ce qu'Ida était en train de vivre. Elle ne put s'empêcher de jeter un regard noir aux élèves près d'elle, elle-même avait eu un mal fou à agir mais eux aussi savaient qu'ils auraient fallu séparer Ida du cadavre, et ils n'avaient rien fait.
Elle s'agenouilla devant Ida, mais aucun de ses mots joyeux, aucune de ses blagues habituelles ne lui vint à l'esprit. Dans cette situation... Elle ne pouvait pas feindre l'ignorance et tout effacer d'un coup de main. Elle ne parla pas, mais son regard changea. Ce n'était plus son regard pétillant habituel, mais un regard froid, lourd, qui intimide comme attire. Maintenant qu'elle avait brisé sa bulle, les derniers moments de la jeune fille lui revenaient en mémoire. A eux, se mêlaient les souvenirs de la mort de son père, toutes les images des gens disparus, toutes les conversations aux enterements. Elle ne pensait plus qu'à la mort. La mort lui avait envahi l'esprit. Son regard n'exprimait que ce néant. Ce n'était pas la première fois qu'Ida et elle y étaient confrontés.
- Arrête, dit-elle sur un ton étonnament calme et lourd à la fois, tu sais bien qu'on n'y peut plus rien.
Devant elle, le visage d'Ida se décomposa encore plus, des larmes envahirent ses yeux et elle s'enfuit à travers la foule. Aria resta agenouillée. Elle ne la poursuivit pas. Car elle ne pouvait rien y faire. Elle ne savait pas ramener les morts à la vie. Elle ne pouvait soudain pas supporter plus que le poids qui venait de s'abattre sur ses épaules. Elle avait envie de vomir. Elle se dégoutait elle-même, et les yeux ouverts du cadavre semblaient la fixer sans relache. Elle se recroquevilla et enfoui sa tête dans ses genoux. Tout l'air lui semblait suinter la mort.

Lorsqu'elle releva la tête le corps avait été déplacé. Un garçon se tenait devant eux, expliquant que ce serait mieux si ce n'était pas à la vue de tous. Elle le vit verdir en un instant et se précipiter vers la fenêtre. Lui s'était débarrassé de son dégoût, celui d'Aria lui restait en travers de la gorge. En l'entendant parler de s'entraider, Aria se sentit un peu mieux. Tout cette tristesse n'était pas dans son caractère, en entendant parler le garçon, elle se rendit compte que, à part ce jeu horrible et la mort qui planait au dessus de leur tête, rien n'avait changer. Elle était toujours dans cette pièce avec des personnes de l'académie, ils pouvaient toujours parler, rigoler ou s'inquiéter ensemble. Un autre garçon prit la parole pour alerter sur les Ipoks, et cette pensée se confirma : oui Aria n'était pas seule.
Le temps qu'elle reprenne complétement possession de ses moyens, l'ordre 1 avait déjà été exécuté. Aria ne connaissait pas les deux filles concernées, mais, comme de nombreux autres, elle ne put s'empêcher d'avoir une appréhension en ouvrant le message du roi. Heureusement, la perdante devait simplement marcher pieds nus. Ce n'était pas très grave ! En tous cas, moins qu'un arrêt cardiaque !
Ida avait été ramené par Mika. Aria décida de vraiment arrêter de se morfondre et les rejoignit. Elle devait remercier et s'excusa auprès d'Ida. Elle aurait du aller la chercher. Pourquoi était-elle aussi faible ?

Elle ne les avait même pas atteint quand le deuxième ordre arriva. A la vue de son nom, elle sentit son coeur sauter. Si tôt ! Elle ne s'y attendait pas. Mika. Elle aussi. Et d'autres personnes dont elle ne reconnait que vaguement les noms. Elle sentit sa boule à la gorge revenir, elle commença à trembler. Elle avait bien vu quels pouvoirs immenses le Roi avait, elle avait compris que ces simples gages n'était surement que des mises à morts camouflées. Le premier était léger pour mettre en confiance, mais après...
Elle secoua soudain sa tête, et chassa toutes ces pensées. Le poids redisparut. Mourir ? Et alors ? Ce n'est pas certain, ce n'est pas encore décidé. Pourquoi elle y penserait maintenant ? La seule chose à faire là, c'était chercher cet étrange dé à 20 faces. Elle ne voulait pas que ce soit à son corps qu'Ida s'accroche désespérement.
- Mika ? On a pas de chance hein ? dit-elle dans son premier sourire de la soirée, on cherche ensemble ?

Elles se décidèrent sur la cour, de nombreux élèves s'activaient pour chercher mais aucun n'était encore allé là-bas. La cour était aussi silencieuse qu'un cimetière et pourtant Aria s'y sentit plus à l'aise que dans la salle. Le brouillard les entouraient complétement et elle ne s'attardèrent pas à regarder le paysage, elles n'avaient pas beaucoup le temps !
En longeant sur le batiment, elles tombèrent sur les toilettes, elles cherchèrent le dé mais elles ne le trouvèrent pas, leur seule constatation fût que les robinets marchaient. Et qu'il y avait du papier. Mika allait repartir quand elle remarqua qu'Aria avait décidé de rester un peu. Aria était en train de dérouler tous les rouleaux. Pour voir s'il n'y a pas quelque chose de marquer à l'intérieur ! comme elle disait très sérieusement. En vérité, qu'elle en était consciente ou non c'était aussi un moyen d'évacuer le stress. Depuis le premier message du roi, tout était devenu dramatique, plus une seule blague avait circulé dans la salle, pas un seul commentaire idiot. Or Aria aimait ça les trucs idiots, elle aimait en faire. Et quitte à mourir dans un quart d'heure, autant faire un truc idiot maintenant ! Elle déroulait les papiers en rigolant et plaisantant avec Mika, et leur conversation dans cette cour déserte auraient pu paraitre normale tellement dans ces quelques minutes, tout semblait avoir été oublié. Malheureusement, les rouleaux n'étaient pas éternels, et Aria ne trouva aucune inscription. Elles retournèrent à la salle, bredouilles, après avoir découvert également une échelle.

Lorsqu'elles arrivèrent dans la salle, tout le monde étaient déjà rassemblés et semblaient presque les attendre. Dans un brouhaha général auquel Aria prêta une oreille peu attentive, elle comprit qu'ils avaient trouvé un débarras avec des outils. Des outils ? Aria chercha à se rapprocher d'Ida, il fallait qu'elle lui dise quelque chose avant de tout commencer ! Mais déjà les élèves leur laissaient place vers le centre de la pièce, où Aria revit le garçon qui avait déplacé le corps de la jeune fille. Dans ses mains... le dé.
Ils l'avaient donc trouvé. Aria savait qu'elle aurait dû se sentir soulagé mais elle sentît la boule revenir dans sa gorge. Elle ne se sentait plus aussi bien que tout à l'heure, à faire l'imbécile dans les toilettes. Elle savait qu'elle allait devoir obéir au roi, qu'ils n'avaient plus le temps d'hésiter, qu'elle pouvait remercier ses camarades d'avoir retrouvé le dé si rapidement. Mais, dans un sens, elle aurait voulu qu'ils ne le trouvent jamais.
La perspective de l'avoir dans les mains l'effrayait. Ce n'était pas un simple dé, mais son destin qu'elle allait lancer. Elle força un sourire en arrivant à la hauteur du garçon. Il fut le premier à lancer : 9. Aria sentait la sueur perler sur son front. Mika eut plus de courage qu'elle et le lança juste après : 3. Aria ne put croiser le regard horrifié de Mika et d'Ida. 3 était petit, beaucoup trop petit pour un dé à 20 faces. Ce fût à son tour.
Bizarrement, en recevant le dé dans ses mains, Aria se calma immédiatement. Elle ne voulait pas gâcher ses dernières secondes d'insousciance à s'inquiéter. Pendant une seconde, elle redevint l'Aria habituelle et secoua la dé bien fort dans ses paumes avec un grand sourire. Elle le lança énergétiquement.

1

Mika n'avait plus le dernier score. Avant même qu'Aria ait pu se rendre compte de ce que ce chiffre impliquait, Ida s'était jeté dans ses bras et pleurait.

Comme je disais c'est depuis le début (la mort de marie)
- après avoir vu marie mourir Aria se retire instinctivement dans son monde, elle ne bouge plus et regarde tout à travers un écran
- pour détacher Ida du cadavre, elle brise cette bulle
- elle dit à Ida qu'elle ne peut rien y faire
- elle ne poursuit pas Ida
- elle se sent mal
- aux paroles de logan elle se rend compte qu'elle n'est pas seule et revient à elle
- elle manque le 1er ordre
- quand le deuxième ordre apparait, elle part avec mika dans la cour
- elle danse avec du papier toilette
- elles ne trouvent pas le dé et reviennent dans la salle
- elle lance son dé
- elle fait 1
voilà ! ^^

Alors qu'Ida semble enfin avoir retrouvé ses esprits et que tout le monde pousse un soupir de soulagement à l'annonce du gage d'Obéline un autre message vous parvient, tu pâlis à la vue du nom d'Aria et ton cerveau crash complètement à la vue du tien mit en dernière position sur la liste des cinq noms. Ce n'est que lorsque Ariania te parle que tu reprends un semblant de mouvement, tu souris même à la remarque de la jeune Pyrali et la suis dans la cour en remarquant qu'effectivement aucun autre élève n'y allait, l'air extérieur finit par te faire sortit complètement de ton état léthargique. La forêt ne vous attirait pas plus que ça alors vous avez longé le bâtiment espérant tomber sur quelque chose d'intéressant et en effet une ouverture se dessina devant vous, pendant qu'Aria allait à gauche dans les toilettes des hommes tu te dirigeas vers celles des femmes et ouvrit l'un des deux robinets, l'eau qui en sort sembles potable à vue d’œil et tu espères que le sigle à côté des robinets est encore valable...

Tu cherches ensuite le dé mais évidemment dans des toilettes ça aurait été un peu étrange d'en trouver un, un bruit étrange te décide à rejoindre qui vide tout le papier toilette par terre, tu ne sais pas si c'est pour déstresser ou vraiment pour trouver des écritures mais en tout cas la voir comme ça avec tout le papier toilette qui se déroule autour d'elle est plutôt amusant et tu ris avec elle. Après quelques minutes à dérouler le papier vous avez pu remarquer sans être vraiment surprises qu'il n'y avait aucune écriture sur le papier, vous sortez alors des toilettes et continuez à faire le tour des bâtiments et trouvez une échelle que vous grimpez mais là-haut non plus il n'y a aucun dé... Vous redescendez donc en espérant que les autres aient eu plus de chances que vous, en voyant tout les regards tournés vers Aria et toi tu repris espoir sur la découverte du dé : les autres étudiants vous attendez. Tu vis Logan le dé entre les mains et te dirigeas vers Lucas pour lui murmurer quelques mots à l'oreille et tu observas ensuite le dé rouler, 9. Ce n'était pas très haut mais on pouvait faire pire, voyant que les autres ne s'avançaient pas tu pris le dé  qui était resté par terre et le lança en ayant la mauvaise impression que ce lancer scellait ton sort, ta main trembla à la vue du score et tu reculas doucement pour te réfugier vers Lucas sans regarder le nombre qu'avaient fait les autres, sérieusement il fallait vraiment que ta chance te lâche maintenant ?

Tu comprends aux pleurs d'Idaliénor qu'Aria a du faire un lancer encore pire que le tien mais tu ne sens aucun soulagement juste encore un peu plus de peur que celle qui te tordait le ventre il y a quelques instants, quelques lancés de dés plus tard -d'ailleurs un peu trop que ce qui est prévu mais tu ne t'y arrêtes pas- un nouveau message arrive et ton Ipok vibre dans ta main, tu le soulèves comme si il pesait une tonne et tes sourcils se froncent, il y a eu une égalité ? Tu te retournes alors vers les autres et regardes les deux derniers jets, un nouveau message apparaît sur vos Ipoks et tu apprends que ton sort repose entre les mains d'un certain Loan McNellis, tout ce qui te vient en tête en ce moment c'est : Oh c'est amusant c'est un McNellis, c'est peut-être le frère d'Eryn mais c'est bizarre, ils ne se ressemblent pas vraiment. Tu es complètement déconnectée de la réalité et te contentes de revenir dans les bras de Lucas sans regarder le garçon, mais quand même tu te dis que ça doit être difficile d'être dans sa position tu n'aimerais pas y être toi en tout cas...

-Mika est un peu en mode somnambule tout le long du rp
-Aria et elle trouvent des toilettes et une échelle mais ne trouvent rien d'intéressant
-Mika lance le dé après Logan en se disant que comme ça se sera fait /sbaf/
-Elle ne regarde pas les résultats des autres et est collée à Lucas jusqu'à la fin du rp
-Elle se fait des réflexions bizarres sur les McNellis

Alors que je suis en train de me poser des questions sur le dé je cherche la vie ... euh non c'est l'inverse pardon. Puis un grand bruit de fracas me fait aller vers une salle où des gens y sont déjà présent et on une discussion plutôt animé. Je reste en retrait en essayan de me cacher au maximum pour apprendre plein d'infos utiles. Une fille dit que ces outils peuvent servir d'armes si quelqu'un devenait fou§. D'arme ? Mais faut les détruire, les planquer, les... Trop tard les autres arrivent et force pour entrer dans la pièce. Le dé est arriver avec son escorte mais personne ne veut s'en saisir comme si il est maléfique. Ma main s'avance toute seule et le prend. Je regarde la foule de plus en plus grande avant de le jeter à terre. 9. Pas fameux je devrais arrivé dans les dernier.

Puis les lancer des participants s’enchaîne et, même si je sais que ca ne se fait pas, je suis soulag de voir des lancer plus faibles puis l'autre gars fait aussi un 9. Deuxième à égalité. Le roi nous demande de relancer. Je commence en premier et fait un 6. Il fait 18. Je suis donc troisième et attends avec un certain stress le choix du voltaco. Dans le bruit des larmes et des pleurs d'une partie de la foule.  

-Il entend des gens
-il va voir et se fait discret.
-il veut intervenir mais les autres participants arrivent
-il lance le dé
-il relance le dé suite à l'égalité
-il attend en essayant de ne pas sombrer dans la folie ou le chagrin

-> Lucas évite de sombrer dans la folie en prenant un bon temps pour se ressourcer en silence.
-> Lucas accueille Mikato dans ses bras et lui souffle quelques mots pour la rassurer.
-> Implore à Loan de ne pas donner le gage à Mikato.

Ce jeu était vraiment intriguant pour moi. Je ne savais pas si je devais en être ravie parce que cela apportait un peu de piment dans cette académie ou …choqué, apeuré, abattu, non cela me choquait pas plus que cela. La mort de cette demoiselle m’avait légèrement surpris, sans plus. Des morts j’en avais déjà vu par le passé. Savoir que je pouvais y laisser ma vie ne me faisait ni chaud, ni froid….Comme dirait Grimm, si elle était là, j’étais tiède (badumtsss).

Après la réussite d’une des deux premières sélectionnées par le roi, ce fut à mon tour et celui de quatre pauvres âmes comme compagnon. La règle du jeu, lancer un dé. Simple comme règle. Sauf que il n’y avait pas de dé…Nombreux sont ceux qui avait commencé à paniqué pour une ou un ami. Moi je soupirais, notre objectif trouver ce dé en priorité. Celui-ci fut trouvé sans trop de problème et nous fûmes chacun nos lancé. Certains d’entre nous, dont moi, devaient relancer leur dé.

Par chance mon second lancé fut le meilleur de tous, je fus donc désigné pour choisir entre deux autres personnes. Le garçon contre qui j’avais du rejouer et une deuxième que je ne connaissais pas. Ne sachant pas qui était cette dernière, je demandais au deux concernés de s’avancer vers moi. Je vis le jeune homme s’avancer, sans trop de motivation, ce que je pouvais comprendre. Il fut suivit juste après par une jeune demoiselle qui n’était pas vraiment rassurée elle aussi.

Bien, j’avais donc une demoiselle et un garçon, j’avais un choix difficile à faire. Enfin difficile, surement pour vous, pas pour moi. Je m’approchais de la demoiselle et lui pris sa main avant de lui faire un baise main des plus respectueux.

Je m’apprêtais à faire mon choix à voix haute quand, un blondinet vînt à me couper l’herbe sous le pied pour, qui plus est, me donner un ordre….Je regardai la jeune fille, puis reposa mon regard sur le jeune fous, lui offrant le plus sombre des sourires. « OhOh ! Intéressant. J’imagine que tu tiens réellement à elle, sinon tu n’aurais pas eut la folle idée de m’ordonner quelque chose. » Je me permis d’emprisonner la brune contre moi, posant ma tête contre la sienne sans quitter le blond du regard.

« En plus de cela très cher, quand on est demandeur il vaut mieux  mettre les formes de politesse, surtout quand on ne connaît pas de quoi une personne est capable….» continuais je  alors que je caressais le cou de la demoiselle avec une de mes mains, avant de faire cette dernier épouser délicatement la forme de cet endroit, laissant passer un simple message.
« Et surtout quand la vie d’une personne qui t'est cher est en jeux. Une idiotie pareille pourrait la tuer. Ce qui serait fort dommage, vu la force qu’elle déploie pour se retenir de pleurer. Que ferais-tu si je mettais fin à sa vie à cause de ton intervention ? Rien à part pleurer sa disparition. Alors juste un conseil, apprend à la fermer. Jouer au héro ne t’apportera rien. » finissais je avant de relâcher la jeune fille, tout en lui chuchotant des excuses.

« Enfin…je donne des conseils, mais après tout je suis un simple coach. Au passage Mikato j’adore l’odeur de ton shampoing, tu pourras me dire la marque ? » continuais je oubliant presque que je devais faire un choix.

« Oups pardon, il est vrai que je dois faire vite mon choix. Un gentleman ne verra point d’inconvénient que je le choisisse. Navré cher Logan, c’est vous que je choisi.»
Je lâchais la main de la demoiselle avant de taper gentiment l’épaule du brun. Pour le soutenir, surement…Qui sait. Je me mis à fredonner attendant patiemment l'ordre du Roi. Je savais que ma reaction aurait des repercution, mais comparer au autre je n’avais pas peur de la mort, encore moins d’être détesté.... tant que je gardais mes valeurs....