Gabriel Campbell
Nom. Campbell
Prénom. Gabriel
Âge. 15 ans
Région d'origine. Hoenn/Vermilava
Ambitions futures. Gagner le max de flouze dans le futur
Le pouvoir, c’est l’argent comme on dit.
Description
Quand on croise Gabriel, on s’en souvient. On s’en souvient, mais on ne souhaite étrangement pas le recroiser. Non pas parce qu’il impressionne avec sa carrure athlétique, mais plutôt parce que son regard noisette a quelque chose de dur, d’arrogant et d’agressif. Il a des cheveux blond paille complètement en bazar et dont il ne s’occupe jamais. Le visage fermé, le rictus moqueur, le sourire dédaigneux, la voix railleuse : tout inspire chez lui le désagréable et l’insupportable. Il te regarde de haut, il te prend pour moins que rien : voilà par où passe sa fierté, sa tempête d’orgueil qu’il te jette à la volée, et surtout au visage. Gabriel ébranle les autres, il les écrase avec son attitude agressive, moqueuse et arrogante. Il crache sur les autres et se place sur un piédestal. Il est mieux que les autres, et il le sera. Enfin, c’est ce qu’il croit. Ou ce qu’il aimerait faire croire aux autres. Il veut être vu comme fort, puissant et intelligent.
Mais il n’est pas tout ça. Il le sera peut-être un jour, mais pour le moment, il est surtout casse-couilles et inbuvable. Gabriel manque de confiance en lui. Toujours sur la défensive, à ne pas montrer ses faiblesses ou à les cacher, comme sa phobie des araignées ou ces rares moments où des larmes coulent de ses yeux. C’est pour cela qu’il se construit cette façade, ce grand mur de monsieur vaniteux et orgueilleux, pour se faire croire à lui-même qu’il est mieux que tout le monde. Gabriel est fragile en réalité et plutôt émotif. Il ne le montre pas, tout simplement. Il continue à te regarder de ses yeux sombres, durs et vaniteux, et son sourire suffisant. Pour aller pleurer dans son coin plus tard, à supporter ses propres sanglots et la douleur qui lui étreint le cœur avec violence, qui lui fait rater des battements, lui donne la nausée et des maux de tête. Il déteste certainement l’image qu’il renvoie, mais c’est plus par peur d’être blessé et de se retrouver écrasé que Gabriel secoue les autres, à la manière d’une tempête ou d’un ouragan, d’un grand saut d’eau glacée que l’on te jette à la figure. Gabriel, c’est un peu un animal sauvage qui te crache à la gueule, non pas par colère, mais par dégoût de soi et peur des autres. Un sale combo explosif qui le ronge à petit feu et qui laisse de sacrés dégâts dans son passage.
Gabriel, dans le fond, il est un peu comme tout le monde. Mais il ne le montre pas. Il se cache derrière un sac en papier. Derrière un masque amer et plein de violence, plein d’arrogance, pour espérer garder le peu de confiance en lui qu’il a. Il aime jouer aux jeux vidéos, pourrait presque y passer ses nuits, mais il préfère éviter. Et il aime faire de la pâtisserie aussi. Et puis, ça reste un grand rêveur, et un grand romantique aussi, derrière son masque dur d’arrogance, de railleries, et d’effronteries. Ça casse déjà assez avec l’image qu’il cherche à renvoyer, de grand garçon fort et dominant. C’est un gamin sérieux dans son travail, et même acharné. Il a soif de connaître, soif de savoir, parce qu’au même titre que l’argent, cela lui permettrait aussi d’avoir du pouvoir. Sur le monde, sur les autres. Et sur lui-même très certainement. Mais, malheureusement, quand bien même on peut être passionné dans ce qui attise notre intérêt ou acharné dans nos études, Gabriel n’est pas le meilleur. Gabriel n’est même pas moyen. Gabriel est passable, voire mauvais. Ses efforts ne portent pas leurs fruits et c’est certainement ce qui le rend hargneux et jaloux envers ceux qui réussissent. Envers ceux qui ont tout. Qui peuvent tout. Et on peut comprendre que quand on travaille sans cesse, on se prenne régulièrement les week-end pour faire la fête et se changer les idées, s’amuser et oublier l’erreur bidon qu’on a faite, ou le contrôle que l’on a raté lamentablement.
Alors, non, Gabriel ne sera jamais le meilleur. Mais il s’en donnera l’image. Et ce ne sont pas ses échecs qui l’arrêteront. Il est déterminé, quel que soit l’aventure ou le projet qu’il entreprend, et même ambitieux. Même s’il s’en ramasse dans la gueule aujourd’hui, il ne s’arrêtera pas à un morceau de viande de bas étage, et fera tout pour se retrouver chez les grands. Il trouvera le moyen, ne vous croyez pas si condescendant devant une personne, effectivement aussi abjecte et insupportable… Mais sa détermination est tout à son honneur, bien qu’elle le fasse plutôt paraître pour quelqu’un de têtu et borné. Gabriel, il a un sacré culot dans le fond, voire même un côté effronté, mais qui pourrait plutôt faire penser à une forme de courage. Il se sait mauvais et il agit comme un empaffé, mais il a le courage de défier la vie et le cours des choses, de l’autre côté. Dévoué à ses causes, dévoué à ceux qu’il tient, et attentionné à eux plus particulièrement, Gabriel ne lâche jamais les choses. C’est un trait qui le définit aussi, concernant son rapport à l’argent. Il est pingre et reste à côté de ses sous. Peut-être un peu trop. Mais peut-être qu’il a ses raisons d’être un peu avare. Parce que l’argent, c’est le pouvoir. Quand tu es riche, tu peux tout, ou presque. Ou du moins, tu n’as probablement pas grand-chose dont tu t’inquiètes. Et quand tu n’as presque rien, eh bien, tu peux crever la gueule ouverte. Et bien, croyez-moi, Gabriel n’est pas prêt à crever la gueule ouverte.
Histoire
Gabriel veut être médecin. Pas depuis toujours. Mais ce qui est sûr, c’est que Gabriel souhaite le devenir, et le deviendra certainement, tête de mule qu’il est. Et puis, ça rapporte bien : ça colle bien avec son côté pingre. Avec les sources chaudes de Vermilava, pouvant soigner n’importe quelle maladie et l’herboristerie, on pourrait se dire que la ville et ce qui la caractérise a amené une sorte de passion ou de « vocation » chez le jeune Gabriel. Et à vrai dire, pas totalement.
La sale teigne est né à partir d’une rencontre entre son père, un homme d’affaires originaire de Kalos, la belle, la grande, la lumineuse, et de sa mère, une coordinatrice d’Hoenn, pas trop mauvaise, presque talentueuse et qui ne rechignait jamais à la tâche. Elle faisait le tour de la région à cette époque, et les rencontres amènent parfois des erreurs. Comme une passion un peu trop vive et rapide, qui a allumé un mariage trop tôt, en plus d’un gosse. C’est allé trop vite, comme quand on allume la mèche d’un tonneau un peu trop tôt et que l’on manque de se tuer en faisant tout exploser. Le père de Gabriel n’a pas perdu de temps, il a littéralement éteint la mèche, pour s’éviter le retour de bâton : il est parti un jour et n’est jamais revenu. Gabriel avait quatre ans, sa mère s’était installée dans l’ouest de Kalos, pensait faire une famille avec un homme qui l’avait littéralement charmé. Mais bon, les contes de fées, les grandes histoires d’amour romantiques, ça n’existe pas, même si Gabriel y croit encore. La passion consommée, l’amour déchiré et tout à part à volo.
Alors, ils sont retournés à Hoenn, chez les grands-parents maternels. Sa mère Vanessa en pleurs, Gabriel qui ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait à quatre ans. Elevé par sa mère, il a développé un lien très fusionnel avec elle, et bien plus doux que ceux qu’il a développés avec les autres par la suite. Pas d’arrogance ou de mots railleurs. Quelques coups de colère et pas mal de larmes, au fur et à mesure qu’il grandissait et qu’il comprenait un peu mieux la situation. Son père les avait laissés, il ne comptait pour rien, et sa mère non plus. Il n’y avait qu’un sombre con pour faire ça, mais certainement pas un vrai père. Gabriel ne garde qu’amertume et rancœur envers lui. Du dégoût à en vomir, et pas mal de colère en plus. Mais il ne l’a plus vu depuis bien longtemps, et il compte bien ne pas le revoir. Peu de chance qu’il se ramène plusieurs années plus tard, la banane pour éclairer la journée et un « Hey, je vous ai manqués ? » sur le bout des lèvres, de toute manière.
Parce que Gabriel sait très bien qu’il n’en a rien à faire de sa famille. Qu’il ne l’aidera pas. Qu’il n’aidera pas sa mère, alors que pourtant, il est riche avec ses affaires, et qu’eux, ils sont pauvres. Vanessa est tombée malade quand Gabriel avait douze ans. Il était déjà plutôt taciturne, un peu arrogant et effronté, voire turbulent. Les sources chaudes ou l’herboristerie de Vermilava ne pouvaient rien pour elle. Les médicaments, les soins, tout cela réduisait simplement la douleur, mais pas la progression de la maladie. Oh, elle n'allait pas mourir tout de suite, et elle pouvait très bien en guérir. Mais il fallait une opération. Longue. Et coûteuse. Très coûteuse. Trop coûteuse. Et Gabriel a beaucoup pleuré ce jour-là. Parce qu’il ne pouvait rien. Parce qu’il était impuissant. Parce qu’il serait condamné à regarder sa mère mourir à petit feu devant lui. Et il n’aime pas se sentir faible. C’est à ce moment-là qu’il est devenu plus rude, plus arrogant, plus amer et railleur, en plus de son orgueil démesuré.
Oui, Gabriel veut devenir médecin. Pas pour soigner sa mère lui-même (même s’il aimerait bien), pas par passion pour les Pokémons. Il ne les déteste pas, et ce sont des compagnons formidables. Mais Gabriel a besoin d’argent, plus que de douceur et de compagnons. Parce qu’avec l’argent, il pourrait soigner sa mère et pourrait la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour lui, pour l’avoir élevé, et pour avoir toujours été là. Et puis, ce serait une bonne revanche sur son père. Oui, il réussira. Sans lui. Sans son aide. Seul. Avec simplement ses petits bras, son énergie et sa soif de connaissances. Sans son arachnophobie, surtout. Enfin, Gabriel ne pouvait pas vraiment le faire seul. C’est un peu une métaphore, une image, voyez-vous. Une école, c’est ce qu’il lui fallait pour atteindre le niveau, et c’est l’école de l’île de Lansat qui l’intéressa plus particulièrement. Plutôt moyenne, sans être mauvaise, et la possibilité d’avoir une bourse en y rentrant, rendait le choix plutôt sage et équilibré.
Sa mère n’était pas d’accord avec son projet dans un premier temps. Laisser son fils unique qu’elle avait élevé seule, c’était trop pour elle. Mais Gabriel n’a pas lâché, avec son entêtement naturel, plus cornu et borné qu’un bouc lui-même. C’est à ses quinze ans que sa mère céda, et accepta de l’inscrire à la Pokémon Community. Un ouragan de nouveautés pour le jeune homme, tout comme celui que Gabriel amènerait à ses camarades. Ou que ceux-ci lui amèneraient, éventuellement.
Surnom Ferox
Espece. Dedenne
Nature. Doux
Description. Ce qui est certain, c’est que Gabriel ne s’attendait pas à recevoir un Pokémon pareil. Ou du moins, aussi mignon et adorable. Il aurait préféré quelque chose de plus imposant et beaucoup plus fort. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. Ferox est tout le contraire de son maître, douceur, gentillesse et bienveillance. C’est une boule de poil un peu tête en l’air, qui ne cherche qu’à s’amuser ou à étouffer Gabriel sous une montagne de papouilles. Il n’hésite pas non plus à rappeler son dresseur à l’ordre quand celui-ci se montre un peu trop condescendant et hargneux. Il est celui qui lui permet de donner un peu plus de douceur à cette brute de personne.
Pseudo ou prénom. Liueruce
âge. 19 ans
Comment avez vous connu le forum ? Eh bien, en fait, c’est un retour, parce que je jouais sur le compte Max Sorcion. J’ai eu beaucoup de soucis de santé et d’autres problèmes qui ont fait que j’ai salement coulé en rp. Mais je souhaite revenir, et je ne peux malheureusement pas recommencer avec Max, un personnage qui ne me parle plus vraiment et qui a un peu vieilli par rapport à mon évolution personnelle concernant l’écriture en un an. Je ne souhaite donc pas un reroll, mais plutôt une suppression de compte. Max et Ginji m’ont dit que je pouvais directement recréer un compte, ce que j’ai fait, mais j’ai quand même envoyé un message depuis Max à Elisabeth. Si jamais j’aurais dû attendre, toutes mes excuses ^^’
Quelque chose à ajouter ? Et bien, j’espère pouvoir revenir, et PC m’a bien manqué !