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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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Ginji, Cael, Max et Idalienor sont disponibles (principalement) sur Discord pour répondre à vos questions !
année 11, semestre 2
promotion 22
Contexte
Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Sir Trouille
https://pokemoncommunity.forumactif.org/
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Icon : Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Nvw4ody
Taille de l'équipe : 0
Région d'origine : -
Âge : -
Niveau : 0
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Points d'Expériences : 13148
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Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Nvw4ody
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Sir Trouille
est un PNJs
Competition scientifique
Rappel des règles
La Compétition Scientifique de cette année aborde un thème bien particulier ! Allez, je suis joueur, je vais vous laisser deviner. L'année dernière, c'était Archéologie. L'année d'avant, c'était Mécano. L'année d'encore avant, c'était Chercheur Pokémon. Du coup, cette année, ça sera.... ?

Aucun des trois !

J'espère que vous aimez bien les mystères, parce que cette année, vous avez le droit à un Labyrinthe d’Énigme ! Votre culture générale, sens de la logique et capacité de réflexion seront mises à rude épreuve (ou pas), et il en ira de même pour votre orientation... Saurez-vous outrepasser le labyrinthe et surtout en sortir vivant ? C'est ce que nous allons voir !  

Une fois n'est pas coutume, cette compétition aura une facette HRP, en plus de celle INRP ! Le fonctionnement est décrit ci-dessous.
-HRP, vous devrez vous rendre sur ce topic : www, puis répondre bêtement (mais pas trop quand même) aux questions en suivant le lien indiqué par la réponse que vous choisissez ! Lorsque vous aurez fini de répondre à une succession de 5 questions, un numéro de sortie vous sera donné : indiquez-le en HRP à la fin de votre post rp, et nous pourrons déterminer votre nombre de bonnes et mauvaises réponses.
-INRP, vous devrez poster un unique rp de 700 mots à la suite de ce post, décrivant la progression de votre personnage et de ses Pokémon au travers du labyrinthe. Celui-ci trouvera sur sa route bon nombre d'énigmes dont les réponses indiquent des directions différentes ; si vous empruntez la bonne, vous arriverez plus rapidement à la sortie, tandis que si vous partez dans la mauvaise direction, vous vous retrouverez à faire un sacré détour !

Le ou les trophées seront offerts aux personnes ayant répondu aux attentes de la compétition tout en nous offrant un bon moment de lecture, mais qui auront également su répondre positivement au plus grand nombre de question. Veillez néanmoins à ne pas démarrer votre rédaction avec une idée de défaite ou de victoire assurée, les résultats peuvent surprendre !

Un délai d'un mois et demi vous est accordé pour poster votre RP à la suite de ce post (soit jusqu'au 15/09/2017).


Description du lieu
Les élèves créchant dans la ville de Konikoni ne seront pas trop dépaysés, puisque la compétition se déroule sur la Colline Memento ! Qu'est-ce que la Colline Memento ? Oh, rien de plus qu'un cimetière délaissé et envahi par la végétation, avec des haies à la trajectoire aussi tortueuse qu'improbable. Attendez-vous à rencontrer bon nombre de tombes, Pokémon Spectres et phénomènes étranges en tout genre !  D'autant plus que l'endroit a été spécialement réaménagé avec l'aide de Timothy Forest et de ses nombreux Pokémon Plantes pour créer toujours plus de passages entre les haies. Croyez-moi, vous allez mettre un moment à sortir de là... Mais bon, puisque vous avez vos Pokémon avec vous, ça se fera sans problème, pas vrai ?

Vous aurez en effet le droit d'emmener avec vous deux de vos compagnons. Attention cependant, quelques règles élémentaires ! Interdiction de passer au travers ou au dessus des haies, ni même d'utiliser une quelconque capacité Feu, au risque d'incendier tout le labyrinthe. On aura l'air de quoi nous, si vous mourrez de votre propre bêtise et non à cause de nos tentatives d'en finir avec vous... ?

Janice Jauplain, dont les Pokémon seront dissimulés dans toute la Colline pour prévenir tout manquement aux règles, vous expliquera le fonctionnement de l'épreuve à l'entrée du labyrinthe. Elle vous informera au passage que vous avez l'autorisation d'utiliser la fonction Pokédex intégrée dans vos Ipoks, mais n’espérez cependant pas vous servir d'un quelconque GPS : celui-ci sera incapable de vous localiser. Les élèves seront tous réunis devant la seule entrée accessible à 9h00, mais entreront les uns après les autres toutes les cinq minutes. Une fois à l'intérieur, interdiction de faire demi-tour !

Votre but est de trouver la sortie du labyrinthe le plus rapidement possible à l'aide des questions se trouvant sur votre chemin. Voyons voir si vous arriverez à faire fonctionner vos méninges dans un environnement aussi dérangeant !

Météo du jour : Il fait bon, chaud, le soleil est présent et vous irradie de ses bonnes ondes... Du moins, jusqu'à ce vous arrivez à l'intérieur du cimetière ! La brume qui occupe les lieux en fera frémir plus d'un, en plus de considérablement réduire votre champ de vision...

Précisions supplémentaires
-Vous pouvez évoquer des actions décrites par les élèves passés avant vous, ou même la présence de PNJ, mais interdiction d’interagir directement avec les autres membres.
-Il vous faudra vous inscrire dans le topic adéquat avant de poster votre rp.
-Pour rappel, ce dernier devra faire au moins 700 mots.
-Vous êtes parfaitement autorisés à intégrer les questions sur lesquelles vous tombez HRP dans votre post rp. Mais n'hésitez cependant surtout pas à en rajouter d'autres!
-De même, votre post ne doit pas contenir qu'une bête succession de question auxquelles vous répondez. Vous pouvez intégrer toutes sortes de péripétie qui pimenteraient un temps soit peu la narration.
-Chaque question ne possède qu'UNE SEULE bonne réponse. A vous de trouver laquelle!
-Vous ne pouvez équiper qu'un seul objet sur chacun de vos Pokémon.
-Votre RP sera suivi d'une balise HRP avec les informations suivantes :

Code:

Pokémons utilisés :
Objets tenus:
Points de recherche des Pokémons :
Sortie trouvée :


Bonne chance à vous !


Dernière édition par Compte PNJ le Dim 10 Sep - 14:49, édité 1 fois


Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes 7z5c
Rodrigue Miles
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3859-0279-rodrigue-miles-phyllali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3877-rodrigue-miles-phyllali
Icon : Choco ~chocolate
Taille de l'équipe : 23 / 65 (+2)
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 22 ans
Niveau : 42
Jetons : 1748
Points d'Expériences : 1477
Choco ~chocolate
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Rodrigue Miles
est un Adulte Gestionnaire de Club de Combat
- Et bon sang de bonsoir, c'était aujourd'hui et je voulais dormir et... NON PYRONILLE TU NE FERAS RIEN BRÛLER AUJOURD'HUI. Lamantine, je te le confie ! Et on est en retard... Bon j'ai tout... Ouais. Aaaaaaah c'est le retard ! Tropius ! TROPIUS ?! Purée mais non... Bon ben euuuh...

Et c'est donc un Rodrigue assis sur le sommet du crâne d'un Ludicolo qui dévala les marches menant hors de son lieu de repos Alolien, et se précipita vers le point de rendez-vous de la compétition scientifique. Depuis quelques mois, Rodrigue avait repris sa vie d'ermite scientifique et ne sortait plus que pour les cours. Il avait même passé son mois de juillet à Rivamar à aider aux installations maritimes. Rien de palpitant, mais toutes ces expériences joueraient certainement en sa faveur pour plus tard. Il venait tout juste d'arriver sur l'archipel, pile à temps pour cet événement des scientifiques. Et pour une fois, il était motivé. Enfin ça serait bien s'il n'arrivait pas en retard. Contrairement à son habitude, il avait laissé la plupart de son équipe se reposer et n'avait emmené que quelques éléments clés. Comme l'ananas comme moyen de transport, qu'il n'utiliserait certainement pas.

Une fois arrivé devant le cimetière, le blond retint un sifflement admiratif. Ca c'était de belles haies. Et l'explication des règles de la part de sa prof préférée, responsable Givrali ajouta une nouvelle couche à son excitation grandissante : un labyrinthe de culture générale ?! Voilà quelque chose qu'il pouvait bien réussir ! Sortant les deux Pokémon qu'il avait décidé d'emmener, il renvoya Ludicolo à la base des opérations, afin de signaler aux autres que leur journée était libre : Lamantine allait surveiller Polarhume, Vostourno, Chuchmur, Crabicoque et Pyronille, pendant que Shaofouine, Luxray et Ludicolo partaient s'entraîner. Quant à Météno, Baudrive et Noacier, ils devaient se faire dorer la pillule quelque part. ce qui laissait Rod' avec Gringolem, son assistant de toujours et Araqua, l'araignée aqueuse la plus mignonne ever. L'arrivée de Chuchmur, Météno et de cette dernière s'était faite sans gros fracas, chacun s'étant bien intégré dans l'équipe.

C'est donc avec un robot ancestral à ses côté et un arachnide mouillé sur la tête que Rodrigue pénétra dans le grand labyrinthe sur le coup de la pause goûter du matin. Mâchonnant un fruit, il avança sans trop stresser, ne prenant pas la peine de mettre une main sur un mur comme on devrait le faire, puisque certaines des directions étaient indiquées par des énigmes. La première qu'il croisa lui fit pencher la tête sur le côté. Deux et deux ça faisait combien ? Ok, il fallait bien un tuto pour les pas doués, mais quand même. Il intima gentiment à Gringolem de ne pas frapper les murs pour aller plus vite, car c'était certainement une bonne raison pour être disqualifié et continua son chemin.

Ah voilà la première question sérieuse. est-ce qu'un Métamorph chromatique qui copie un Pokémon non chromatique prendre la version chromatique dudit Pokémon ? Rodrigue avait eu un Métamorph pendant un petit moment à son arrivée à l'Académie... Bon il n'était pas chromatique, mais il lui semblait que cette espèce de Pokémon copiait ce qu'elle voyait, donc qu'elle ne gardait pas son état chromatique. Campé dans sa fierté, Rodrigue refusait d'utiliser la fonction Pokédex de son IPok pour cette épreuve. Et tant pis si certains se facilitaient la vie.

Enfin bon, si toutes les questions étaient de ce calibre, il allait passer un bon moment. c'était cool d'avoir une compétition qui ne demandait pas des prouesses de malade pour une fois ! IL arriva bien vite à la seconde question sur sa route : comment faire pour faire évoluer un Pokémon en sa forme d'Alola sur Lansat ? Ah c'était pas compliqué, c'était les petits colliers de fleurs ! Il en avait vu un peu partout depuis que les Pokémon de l'archipel étaient arrivés. Et puis, en tant qu'apprenti Médecin, il n'avait jamais entendu parler de cet histoire d'Encens, donc bon...

C'était mainteant l'heure du goûter d'avant-déjeuner et Rod' sortit une nouvelle barre de chocolat de sa poche. L'objet s'envola alors sans plus de façons avant d'atterrir sur la tête d'un Feuforêve qui passait par là. Un "HEY !" de protestation sortit de la bouche du Dresseur alors que son Gringolem le regardait, se doutant bien qu'ils allaient avoir des rpoblèmes et qu'Araqua se préparait à ses secousses en s'accrochant à la chevelure fournie du blond. Il n'y manqua pas, l'adolescent se lança à la poursuite du fantôme, qui ne pouvait pas passer à travers les murs avec son butin, fort heureusement pour eux. La course dura un petit moment avant qu'ils ne se retrouvent dans un cul-de-sac.

- Bon sale petit chapardeur, tu vas me rendre ça et t'excuser de m'avoir dérangé en plein exercice de restauration mentale.

L'ectoplasme lui tira la langue ce qui provoqua un facepalm de la part de Gringolem. Rod' ordonna un Harcèlement de la part de son araignée, qui plaqua le spectre à une haie, faisant tomber la barre de chocolat. La bestiole s'extirpa de l'attaque sans problème sous les gros yeux du dresseur. Ah oui, les Spectres ne pouvaient pas être piégés.... Une attaque Ténèbres;.. Ombre Nocturne (bon sang, qu'il détestait ces histoires d'appellations) qui délogea le pauvre Insecte de son perchoir. Un regard vers Gringolem et un Poing ombre avait expédié ad patres le fantôme. Bon... Il était bien perdu maintenant, il n'avait plus qu'à chercher de nouvelles énigmes pour s'orienter...

Ah voilà un petit panneau ! Quel était le fonctionnement du Pokérus ? Oh, pas compliqué, c'était les EV. IV c'était pour Individuel, c'était dans les gênes du Pokémon. Effort c'était ce qui était modifiable par entraînement et le Pokérus facilitait l'entraînement. Merci les cours de Médecine ! D'autres questions suivirent. Il fallait croire que le Feuforeve lui avait fait faire un bon détour... Bon qu'est-ce qu'il y avait... Quel Pokémon changeait de morphologie en évoluant ? (C'était Remoraid, pas Cacnéa, bien sûr) Quelle attaque n'existait pas entre Aire de Feu, d'Eau ou d'Electricité... Le double type du Raichu d'Alola... La position de la Pierre Mousse de Sinnoh... Wow, ils s'étaient déchaînés.

Alors qu'il avançait tranquillement, le blond se prit les pieds dans quelque chose et tomba en avant. Araqua poussa un couinement outré d'être ainsi projetée à nouveau. Son Dresseur s'excusa, se releva et retomba d'aussi sec et vit ainsi que ses pieds étaient entremêlés dans de petites lianes. Allons bons. Un ricanement de mauvais augure se fit entendre, alors que le Feuforêve revenait, accompagné par quelques Brocélôme. Ces charmantes plantes devaient être l'effet de leur Maléfice Sylvain. Rod' allait demander à Pyronille de les cramer sans plus de procès, mais il se souvint que d'un, il n'avait pas le droit d'utiliser de feu, pour des raisons évidentes, mais qu'il n'avait pas une de ses mascottes avec lui. Gringolem était bombardé de Ball'Ombre et se défendait tant bien que mal, ce qui n'arrangeait pas ses affaires.

Araqua, passablement énervée par la situation sautillait sur place, attendant un ordre. Elle était une des seule membre de l'équipe à suivre de manière habituelle les directions de son dresseur, avec Polarhume et Chuchmur. Bon, il fallait se concentrer. Il avait deux Brôcélome à évacuer avec un Pokémon Insecte et Eau plutôt défensif. Déjà on oubliait les attaque aqueuses. C'est donc avec une certaine appréhension que Rod' demanda un Furie-Bond. Ne se faisant pas attendre, l'arachnide sembla littéralement s'envoler et frapper fortement le premier fantôme, qu'il mâchouilla ensuite avec énergie une fois que son Dresseur en donna l'ordre. Et de un. La Ball'Ombre qui suivi fut absorbée sans trop de dégâts et contrebalancée par un Anneau Hydro. Le deuxième se fit défoncé par une espèce d'araignée-puce qui rebondissait sur les murs et poussait des couinements hystériques. Tout était normal, comme d'habitude. Gringolem avait écrasé, enfin roulé, sur les autres ennemis et était en train de faire une reconstitution d'interrogatoire policier cinématographique à grands coups de Poing Ombre sur le Feuforêve. Que du très normal.

Abandonnant les fantômes à leur triste sort, Rodrigue continua sa route, en faisant attention à où il mettait les pieds. Le panneau suivant lui fit plisser les yeux. What the... Des maths à bases de culture G sur des Pokémon... Bon alors, Racaillou faisait partie de la tranche de Kanto, plutôt vers la moitié... donc environ 80 peut-être ? (pourquoi s'était-il fixé comme règle stupide de ne pas utiliser son Dex, au fait ?) Un Sorbébé c'est pas moins que du -40 ou -30°C... Métamorph (encore) était un demi-Mew donc environ 50 de stats... ça le menait à une fourchette allant de 100 à 120 ? Le poids d'un Natu... Un ou deux kilos, ce qui le mettait mal pour le coup. Soit Sorbébé soufflait pour encore plus froid, ce qui ne serait pas étonnant, soit Natu pesait moins d'un kilo ce qui seriat étrange... Puis il fallait que ça tombe juste. Du coup s'il mettait Racaillou vers 70, Métamorph à 50, Sorbébé à -40... environ 80, en multipliant par 2 il arrivait près d'Artikodin avec 160, et par 8 à Kaorine... Natu se portant facilement sur la tête, il pesait certainement moins de 8 kilos, non ? Va pour Artikodin. De toutes manières si c'était Janice qui faisait le parcours, elle aurait pris un légendaire glace.

Bon sang, qu'il était long ce labyrinthe... Encore quelques minutes et ça allait être le pré-déjeuner et il n'avait pas pris assez de chocolat... Peut-être qu'il pourrait aller re-chopper un des Brocélôme et le manger ? ...mauvaise idée en fait. Bon allez, c'était peut-être la dernière question ? Du... roller ? Pourquoi pas du patin à glace ou de la danse classique tant qu'ils y étaient ?! Enfin, heureusement pour lui, à part les escaliers en pagaille, Rivamar était un chouette endroit pour faire du roller, Rod' second étant un vrai casse-cou, il en faisait toujours, ainsi que du skate. Donc, on allait encore faire par élimination. La godille, même lui savait faire donc bon. Backflip son frère savait et adorait. invert c'était quand on changeait de sens, pas vrai ? OU alors qu'on roulait à l'envers ? Attends, c'était possible de rouler à l'envers en rollers ? D'un autre côté Cosmoflip ça semblait bien débile, mais tout à fait probable comme une figure avancée... AH IL NE SAVAIT PAS. POURQUOI DU SPORT PENDANT UNE COMPETITION SCIENTIFQUE, MINCE. Pile ou face ? Non, il y avait forcément un choix logique... Mais il fallait peut-être éviter de perdre encore plus de temps, non ? Le Cosmoflip, c'était pas un truc qu'il avait lu sur Météno ? Non, pas de distraction, réfléchis, Rod'... Le jumeau il voulait en faire il y a deux ans... Et il voulait s'entraîne rà faire pleins de trucs... Ah des turn-over, non ? Du coup le Cosmoflip existe et l'Invert pas ! Allez zou, fini de douter.

Finalement, Rodrigue émergea du labyrinthe, quelque peu affamé, poursuivit par une dizaine de Pokémon Spectres en colère. Pour aller plus vite il était monté sur Gringolem qui s'était mis en forme de boule roulante. Comme quoi après le roller, il était passé aux arts du cirque. Merci l'entraînement. Et pour le coup, il était bien content que cette compétition soit finie. BON C'ETAIT PAS TOUT CA MAIS C'ETAIT L'HEURE DU DEJEUNER, HEIN.

HRP :


Dernière édition par Rodrigue Miles le Ven 11 Aoû - 14:22, édité 2 fois



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Rod (le PJ) parle en vert #00cc00 / Rodeux (le PNJ) parle en vert #009900
Bellamy Wallace
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Région d'origine : Kalos.
Âge : 18 ans
Niveau : 41
Jetons : 324
Points d'Expériences : 1084
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Kalos.
18 ans
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Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Cf18c511
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Kalos.
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Bellamy Wallace
est un Scientifique Archéologue

Le tournoi des trois débiles
Bellamy, Lolita & Lancelot

La petite rose fit craquer ses doigts avant de détailler quelques-instants l'arche de lierres qui ouvrait un grand chemin coincé entre deux murs de végétation. C'était impressionnant tant le tout était touffu et broussailleux. Et si comme le lui avait promis Janice Jauplain si le labyrinthe était aussi luxuriant en énigme qu'en verdure, elle n'allait pas s'ennuyer ! Elle jeta un oeil sur Lolita qui semblait blasé puis réveilla Lancelot, son Mustéflott. Aussitôt sorti de sa pokéball l'harneux type eau s'approcha du tapir et se colla à lui. La petite rose observa quelques-instants le manège de la loutre et s'amusa des soupirs de sa diva avant de les inviter à la suivre et de faire les quelques pas qui la séparaient du labyrinthe. En marchant, elle laissa sa main glisser contre le feuillage des murs et nota que le soleil déjà réduit par la brume ambiante était filtré par les massifs la plongeant dans une étrange obscurité claire, et cette brume... L'ambiance fit résonner les souvenirs de Bellamy qui ne put empêcher un "oh" de surprise de franchir ses lèvres. Aussitôt, elle jeta son sac au sol, s'agenouilla et fouilla à l'intérieur frénétiquement sous les regard interrogateurs de sa tapir de son loutre. Elle en sortit finalement sa lampe torche Lumimax et son écharpe serdaigle qu'elle enroula autour de son cou, un sourire béta collé au visage.

-LUMOS ! cria t'elle en allumant sa lampe tocrhe. Avant de continuer en pouffant : Allons Lolita et Lancelot, c'est la dernière épreuve du tournoi des trois sorciers. Nous n'allons quand même pas laisser gagner cet affreux jojo de Dumstrang !

Le Mustéflott lança un regard pleins de questions au tapir qui se contenta d'hausser les épaules et de continuer à suivre sa dresseuse. Elle ne se posait plus de questions depuis longtemps... Mais déjà le trio se retrouvait face à une impasse. Bellamy fit volte face, espérant faire demi tour mais un mur de végétation apparut soudainement poussant en quelques secondes à peine. La rose recula d'un pas, méfiante alors que Lolita s'avançait et tâtait de son petit point boudiné l'étrange apparition. Le trio échangea un regard à la fois suspicieux et excité, c'était sans doute là la première épreuve. Coincé dans un carré de verdure entre deux haies de lierres et un entremelas d'arbres, la rose entreprit de se pencher sur la seule chose coincée avec eux : une mare de boue. Elle se mit à genoux et fouilla dedans sous le regard dégoutée de Lolita. Et alors que ses mains se baladaient dans la boue, elles percutèrent quelque-chose : une petite pierre gravée d'étrange symboles.

-Oh je connais ça ! Lança Bellamy qui se saisit de son sac, le tachant au passage.

L'archéologue en herbe en sortit un petit guide donné par l'office de tourisme, dont elle tourna les pages avant de tomber sur celle qu'elle voulait puis de s'adresser à ses pokémons :

-Regardez ! C'est de Ōlelo Alola'i, la langue vernaculaire d'Alola. Si je me souviens bien c'est un mélange des différentes langues des anciens qui ont crée l'archipel. Logique, en même temps. Mais... Mais on dirait que la pierre ne veut rien dire... Se plaignit t'elle, en sortant son  cahier de langues et en tentant de la déchiffrer. Pas toute seule en tout cas, doit il y en avoir d'autres aidez-moi !

La petite rose se remit à fouiller frénétiquement dans la boue, alors que Lolita grimaça et recula avant de s'appuyer contre la haie. Lancelot de son coté sembla hésiter, il jeta des coups d'oeil successifs à la mare de boue puis à Lolita. Ne pouvait t'il avoir les deux ?  Il trouva finalement une solution et entreprit de lancer pistolet à eau sur la mare de boue.
Ce qui eut pour effet de drainer la boue et d'éclabousser Bellamy qui hurla de rire à gorge déployée. Elle était trempée mais avait maintenant face à elle, trois pierres bien distinctes,
qu'elle s'empressa d'accoler pour commencer la traduction... Elle se pencha sur son cahier,
puis sur le guide touristique et enfin sur les pierres, croisant ses jambes et se mordant la lèvre inférieure.

-Alors voilà... "Pensez vite, car les lianes ne seront pas lentes". Qu'est-ce que ça veut dire au juste ?

Mais la réponse vint rapidement lorsque Lolita hurla de terreur alors que de la haie qui avait poussé mystérieusement sortait des lianes qui commençait à l'enserraient de plus en plus fort. Bellamy cria de surprise et resta pantoise alors que Lancelot s'était jeté sur sa bien aimée et essayait d'arracher les lianes à grands coups de morsures diverses. Bellamy sentit son coeur s'accélérait alors qu'elle comprenait peu à peu. Il fallait qu'elle pense plus vite, mais comment faire alors que toutes ses pensées était préoccupées par la détresse de son amante ? Les larmes aux yeux, la petite rose inspira et expira rapidement, tentant de calmer sa respiration beaucoup trop folle et se concentra sur sa traduction.

-Alors... Voyons. Focus Bell, focus ! "Quand aucune issue n'est visible. Ne vous fiez plus à vos yeux... Car la... la... la..." La quoi ? Hurla Bellamy paniquée en retournant les pages de son cahier.

De son coté Lancelot avait était aussi pris par les lianes qui gagnaient du terrain et avançait vers l'étudiante en panique. La moitié du corps de Lolita semblait déjà immergée dans la haie.

-Ah j'ai ! Hurla la kalosienne, les yeux rougis par la peur et le coeur serrée dans la poitrine. "La sortie pourrait bien venir de l'être qui se dissimule. Ne pensez pas que votre petit-ami va venir vous sauvez, vous n'avez jamais trouvé le bon type..." Et.. Et c'est tout. Non ça ne peut pas être tout. Il y pas moyen ! Dois il avoir une autre pierre ou...

Voilà notre héroine qui regarde le sol frénétiquement arrachant le moindre brun d'herbe. Mais voilà déjà une des lianes qui lui saisit le pied et la traine de force vers la haie vorace. Bellamy tira sur tous ses muscles, alors que son corps se retrouvait entortillé avec ceux de ses deux pokémons. Elle se disait que c'était la fin. Que l'académie était irresponsable, qu'elle n'en croyait pas ses yeux, qu'il ne pouvait pas la laisser asphyxier coincée dans une haie, que si seulement elle avait pris la pokéball de Dolores peut-être aurait t'elle pu de sa mâchoire hachoir déchirer les lianes plus efficacement que Lancelot. Et elle se noyait dans ses pensées et émotions autant que dans la haie, laissant son regard vagabonder, se posant sur les quatre murs végétaux qui l'avaient encerclés. Contre ces haies, contre ces arbres et... Ses yeux se trompaient surement. C'était le mauvais type. Type. Sa traduction n'était pas approximative. Pourquoi ce mot, d'ailleurs pourquoi cette phrase ça tranchait avec le reste, non ? Pourquoi pas personne ou gars ? Et si c'était sa propre langue la vraie énigme ?

-Les arbres ! C'est les arbres la solution ! Cria Bellamy en pointant les dits arbres de sa seule main non entravée par les lianes. Ce ne sont pas des arbres, mais des simulabres !

Aussitôt le mot "simulabre" crié, le trio sentit l'étreinte des lianes diminuer jusqu'ils s'écrasent entièrement sur le sol trempé, provoquant un splash mémorable et des éclaboussure de boue à faire hurler une mentalie. Bellamy garda le regard fixé sur l'entremêlas d'arbre qui se mit à bouger, il fallut bien quelques minutes pour que les simulabres se décoincent de cet enchevêtrement de corps et forment deux rangées d'une dizaine de pokémons ouvrant un chemin tout tracé. Ce fut Lolita qui l'emprunta en premier, vexée d'être ainsi -et littéralement- trainée dans la boue, elle fit mine de s'épousseter et entama la marche, le menton fier. Piteusement suivi par Lancelot qui se frottait les coudes et par Bellamy qui pouffait en se disant que ça aurait le bon moment de lancer un "perriculum"

Le trio marcha plusieurs minutes en tournant à chaque intersections au hasard, hasard décidé par Lolita qui ne rêvait plus que de sortir d'ici et de prendre un bon bain. Le tapir menait fièrement la troupe, laissant la dresseuse -pensive- à l'arrière. Bellamy était plongée dans ses pensées, revivant ce qu'ils venaient de vivre inlassablement. Elle avait paniqué mais cela ne l'avait pas empêchée d'agir et de trouver une solution. Elle se souvenait aussi de sa première fouille, lorsqu'elle s'était retrouvée séparée de Lolita et que la panique l'avait empêchée de faire quoi que soi. Que s'était t'il passé entres les deux pour que la panique ne la bloque plus ? Pleins de choses. Difficiles ou agréables. Il semblait enfin à Bellamy qu'elle voyait tout le chemin parcouru et combien elle avait changé. La vie l'avait changée, mais elle en devait une grande partie à l'académie. A ne pas en douter jamais, elle ne se serait retrouvée dans une telle situation à ses débuts. Elle se plaignait souvent de l'irresponsabilité de cette Ecole, mais elle avait survécu à tout ce que l'Ecole avait mis sur son chemin  jusque-là, non ? Et cela l'avait fait tellement murir... A coup sur autant que son histoire avec Soan et Louis. Oui. C'était une belle école.

Mais voilà déjà le trio qui arrivait à une seconde énigme. Dans tous les cas : ça il ressemblait. Face à eux : un immense mur composé de carrés de bois portant chacun une inscription. Des questions. La rose s'approcha du mur de bois et le caressa quelques-instants... Cinq gros dés sur cinq. Impossible de les pousser ou de contourner le mur.

-Bon ! annonça Bellamy en posant ses mains sur ses hanches. Va falloir répondre aux questions.

Le premier carré affichait ceci "Nombreux nous sommes, mais souvent partageons des corps avec nos 17 frères". Bellamy fronça les sourcils, mais Lancelot apporta la solution -à savoir le type eau- en crachant une salve d'eau sur le bloc de bois qui disparut dans un un nuage psychique.

Un autre dé affichait cela : "Ma colère permanente peut me tuer mais ne vous aidera pas, mais mon cri imité ouvrira la porte". Celui là posa assez de soucis, mais quelques-minutes sur la fonction pokédex de son Ipok suffit à Bellamy pour comprendre qu'il était question de Colosinge. Elle s'étonna qu'il puisse mourrir de colère et trouva cette information très triste, mais oublia bien vite le tout lorsqu'elle et ses deux pokémons se ridiculisèrent en imitant le cri du pokémon combat qui s'avérait aigu pour une telle bestiole. Finalement le carré disparut lui aussi dans un nuage psychique.

Et alors que les carrés disparaissaient un par un il s'avéra qu'il fallait sans doute tous les faire disparaitre car derrière le mur de bois, se trouvait une vitre en plastique que même Lancelot ne réussit à briser.

Le dernier carré de bois s'avéra encore plus ardu que les précédents : "Ma voisine sait peindre mais oublie de tester. Si je vous parle d'elle c'est que je là où je vis on ne danse comme nulle part ailleurs et vous devez avoir le bon rythme pour enfin passer" le trio bloqua un bon moment dessus. Laissant à Bellamy le temps de s'asseoir en tailleurs et de poser son sac devant elle et à Lancelot de se mettre à somnoler debout. Ce fut finalement Lolita qui trouva : soudainement elle se mit à fouiller le sac de Bellamy et en sortit un de ses sweats, elle s'y enroula, alla arracher deux bouts de bois qu'elle accrocha à une feuille morte et dansa comme un plumeline type Buyo, originaire de l'ile de Poni, lieu de résidence d'Oléa célèbre pour ne pas avoir d'épreuves pour le tour des Iles. Et le dernier carré disparut dans un nuage psychique, vite imité par la vitre en plastique.

Le trio continua sa marche, quelque-peu fatigué. Lolita réussit à se faire porter par Lancelot qui suivait Bellamy avec difficulté alors que celle-ci se déconcentrait de plus en plus. Jetant des sorts fictifs avec sa lampe torche. Ils marchèrent longuement. Encore. Se demandant si ils ne tournaient pas en rond. Mais il arrivèrent finalement face à une porte métallique qui faisait face à une petite table en bois. Bellamy s'avança et observa le tout : Sur la porte des petits trous et des pointes taillées qui en parcouraient l'ensemble. Sur la table : des engrenages, des vis et des outils. Bellamy soupira :

-De la mécanique.... Logique. Si la première épreuve était pour les archéologues, la seconde pour les chercheurs. Celle-ci est pour les mécaniciens....

Et Bellamy soupira encore. Elle n'aimait pas la mécanique et elle oubliait bien trop souvent que dans son parcours scientifique, elle en avait aussi des cours.... Peu par rapport à ceux qui avaient un rapport plus certain à l'archéologie mais certains... Soufflant encore comme un tauros, Bellamy se remonta les manches et poussa la table jusqu'à la porte finement sculptée et commença à prendre les divers engrenages tentant vainement de les accrocher. Cela dura... Encore et encore... Et le temps semblait interminable. Bellamy se coupa les doigts, se cassa les ongles et suait comme une grosse bête...

-En fait... Il faudrait juste que j'arrive à trouver comment à partir de ce petit sytéme électrique faire... Tourner les engrenages et les mettres les un à coté des autres jusqu'à ce que... Celui là, elle désigna l'un des seuls engrenages qu'elle avait réussi à accrocher, tourne. Et normalement ça ouvrira la poignée.... Je crois.

Mais si théoriquement la Kalosienne savait quoi faire, elle avait encore un fossé à franchir et alors que les minutes s'engrenaient. Le trio en avait de plus en plus assez d'être ainsi coincé par une vulgaire porte. Finalement, alors que Bellamy faisait une pause et savourait une bouteille d'eau, sortie de son sac. Et que Lolita se plaignait encore à son chevalier servant. Ce dernier, résolu, se leva. La loutre s'approcha de la porte, se plaça à quelques-centimétres du dernier engrenages et lança une attaque tourniquet : de l'eau jaillit de son corps et poussa contre la petite roue crantée. Un son de roulement se fit entendre et la porte s'ouvrit miraculeusement. Bellamy et Lolita restèrent bouche-bée alors que Lancelot commençait à rouler des mécaniques en tournant autour du tapir. Malheureusement pour le type eau, Lolita l'ignora royalement et repris la tête du groupe en passant la porte. Amusée, Bellamy tapota l'épaule de son pokémon loutre et suivit son starter. Laissant le mustébouée, dépité, obligé de suivre. La saveur de son exploit avait un gout bien amer.

Il fallut beaucoup moins longtemps au trio pour arriver à la prochaine étape : cette fois ci, pas d'intersections, la dresseuse et ses deux pokémons s'étant contentés de marcher tout droit pendant une dizaines de secondes et face à eux : une gigantesque colline grouillante. En se rapprochant Bellamy réussit à distinguer ce qui lui semblaient être des millions de Chétiflor, les uns sur les autres. Bellamy, Lancelot et Lolita restèrent tous trois sans voix, ni mouvement pendant quelques secondes tant la scène était impressionnante. Ce fut finalement Bellamy qui rompit le silence, prenant une grande inspiration, des étoiles dans les yeux :

-OHHHH. Ce n'est plus la coupe de feu mais l'Ecole des sorciers, c'est un test de confiance !

C'était logique pour une école qui mettait ses étudiants en danger de mort tous les mercredis de tester leur confiance... Mais Bellamy semblaient persuadée qu'elle avait raison, elle expliqua brièvement à ses deux pokémons que c'était comme le filet du diable qui fallait y aller et se détendre. Juste se détendre et surtout : ne pas se débattre. Joignant le geste à la parole Bellamy se laissa tomber dans le tas de chétiflor et commença doucement à se faire engloutir sous les regards paniqués de ses deux pokémons qui se disaient que leur dresseuse avait perdus la tête, que m'enfin ça se voyait que c'était des chétiflors et pas des filets du diable quoi que puisent être le filet du diable.

-Ok, ok... Annonça Bellamy face au mouvement de panique de ses pokémons. Si vous ne faites pas confiance à l'académie, faites moi confiance. Je sais que j'ai raison. C'est logique... Je veux dire depuis que je suis dans cette école j'ai appris à surmonter la panique... C'est juste un pas de plus en avant... Faites moi confiance.

Le soporifik plongea son noir regard dans les yeux bleutés de la rose. Puis haussa les épaules et se laissa tomber dans les chétiflor. Elle était pleine de boue séchée, et dégoulinante de sueur, si il fallait mourrir un jour c'était aujourd'hui.... En revanche Lancelot semblait bien moins réceptif et alors qu'il voyait sa toute nouvelle récente famille s'enfoncer dans les chétiflor, sa panique grandissait encore et encore. Se laisser faire ? Se laisser aspirer, ou pire... Mourrir ? Ce n'était pas dans son caractère. Mais voilà déjà Lolita de moitié couverte de chétiflor.... Oh il l'aimait... Il l'aimait tellement. Il avait tout quitté pour elle, mais la vie, c'était plus difficile à quitter qu'une rivière. Le type eau balada son regard sur Bellamy. Elle était si gentille avec lui, c'était comme la mère qu'il n'avait jamais eu... Alors face à ce nouvel amour qui l'avait tant changé. Il se laissa tomber dans les chétiflor. Plus hésitant que jamais... Ah si les Ptitard de la riviére le voyaient ainsi se livrer à des types plantes...

Entouré de ses deux pokémons préférés (Déso, pas déso Dolores) Bellamy se détendit et se laissa aspirer par les chétiflor. Elle qui s'était tant débattue sur la première épreuve, mais elle pensait avoir appris quelque-chose entre temps. Elle pensait -naivement- que l'Académie ne se fichait pas tout simplement de leur vie. Enfin, elle l'espérait. Elle se disait surtout que comme Jackie n'avait pas pu participer à l'élaboration de la compétition scientifique. Elle avait une chance d'avoir raison. Une infime, mais une chance. Et alors qu'elle sentait son corps partir, elle ferma les yeux pleinement confiante et à travers les chétiflors elle sentit la main boudinée de Lolita attraper la sienne. Et la queue de Lancelot s'enrouler autour de sa cheville.

Ensemble.

Soudainement une vive lumière -et non pas le paradis- mais le soleil. Et voilà Bellamy qui se lève, poussant de ses mains fragiles les quelques chétiflors qui restèrent accrochés à ses vêtements. Elle se tourne et voit Lolita et Lancelot projeté d'une colline de pokémon vignes. Puis volte face, encore. Et saut de joie en choeur. C'est fini, ils étaient sortis du labyrinthe et alors que Bellamy attrapait Lolita et Lancelot et les câlinait de toutes ses forces. Elle pensait à tout le chemin parcouru, pas seulement celui du labyrinthe, mais celui de la vie. Oh combien cette académie l'avait changée.... Et cela ne faisait qu'un an....




HRP :


Dernière édition par Bellamy Wallace le Mer 6 Sep - 16:01, édité 1 fois
Marie R. Uana
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Marie R. Uana
est un Topdresseur Ranger
Labyrinthe d'Enigme
rp solo


Marie était silencieuse.

La jeune fille se contentait d'observer, et d'attendre. De toute façon, c'était là tout ce qu'elle avait à faire. Elle n'allait quand même pas interrompre Janice en plein discours, non ?

Postée à l'entrée de la Colline Memento, comme bon nombre d'autres camarades, la Mentali écoutait attentivement les consignes de la professeure. Aujourd'hui avait en effet lieu la Compétition Scientifique de l'année 2017, et... Marie y prenait part.

Elle s'y était inscrite un peu par défaut. Elle avait déjà tenté de participer à celle de l'an dernier, mais un empêchement de dernier minute l'avait contraint à déclarer forfait. Hors, cet été, les compétitions tombaient au milieu des grandes vacances... Marie avait donc TOUT son temps à consacrer à ce genre d'activité. Et voilà que l'académie proposait une épreuve basée sur la culture générale et le sens logique ?

Marie avait trouvé son activité du jour.

Ainsi, rassurez-vous, chers concurrents tremblants devant l'intellect surdimensionné (*tousse*) de la blanche : la Ranger ne venait que pour passer le temps. La victoire ne l'intéressait aucunement ! D'autant plus que pour décrocher cette dernière, il fallait faire preuve de vitesse et de célérité. Et Marie n'avait pas envie de faire preuve de vitesse et de célérité.

Ouais, elle avait la flemme.

Ou plutôt, dirons-nous qu'elle n'avait simplement pas envie de se presser. Marie s'était inscrite à cette épreuve comme elle s'était inscrite à une après-midi randonnée! Elle souhaitait simplement se balader dans ce cimetière qu'elle avait déjà visité quelques jours plus tôt, mais qui lui semblait dorénavant complètement inconnu du fait des modifications effectuées par Timothy. Vraiment, que les Pokémon étaient des êtres puissants ! Arriver ainsi à modifier tout un paysage en moins d'une semaine, seuls eux en étaient capables. Et Marie savait qu'elle pouvait avoir confiance en Timothy pour ce qui était du respect des sépultures et des Pokémon vivants dans les environs... D'autant que la Colline Mémento récupérera sans l'ombre d'un doute son apparence originelle à la fin de la compétition.

Elle pourrait donc profiter d'une agréable promenade tout en soumettant son cerveau à de croustillantes énigmes, et ce sans avoir à se soucier une seule seconde de la flore locale ! Ah, que ces vacances étaient apaisantes...

Pour l'accompagner aujourd'hui, Marie avait fait simple, et surtout, pas prise de tête : Sumia et Stahl, ses deux Pokémon les plus calmes, viendraient avec elle dans le labyrinthe. Et si le Grindur, contraint à rester dans les bras de sa dresseuse, était resté plutôt stoïque quant à la nouvelle, Sumia, elle, s'en était montrée ravie.

Du moins, jusqu'à arriver devant les lieux de la-dite « promenade ».

En effet, planquée juste derrière sa dresseuse, la grande et imposante Carmache paraissait clairement intimidée par le cimetière et sa brume. Vrai que le décor n'avait pas grand chose d'une balade chaleureuse et idyllique : haies irrégulières et investies par les ronces, tombes lugubres, brouillard épais, et, cerise sur le gâteau, de petits cris fantomatiques lancés par les Pokémon Spectres du coin.

Sumia était terrorisée.

Elle qui, en voyant le soleil radieux à la sortie de leur domicile temporaire, pensait que la journée serait superbe ! Voila qu'ils s'aventuraient dans un décor digne des plus grands films d'horreur. Marie et Stahl, eux, n'étaient absolument pas affectés par celui-ci ; l'endroit n'avait certes rien de bien accueillant, mais ça n'en restait pas moins qu'une succession de végétaux et de cailloux où vivaient quelques Pokémon sauvages.

Ainsi, lorsque Janice eut terminé son discours, et qu'arriva le tour de Marie, cette dernière se retrouva à faire un brusque arrêt au moment du départ. Alors qu'elle s'était élancée, Stahl toujours dans les bras, une patte écailleuse l'avait brusquement attrapé pour l'attirer vers elle. La Ranger se retourna, et observa avec incompréhension sa Carmache qui refusait de partir, ET de les laisser partir. Marie fronça les sourcils.

« -Sumia ? Enfin, que t'arrive-t-il ? »

La concernée se contenta de pointer de la griffe l'entrée du labyrinthe, puis de remuer la tête de droite à gauche avec une expression paniquée. Marie haussa un sourcil.

« -... Serais-tu effrayée ? »

Sumia écarquilla aussitôt les yeux, prise sur le fait. Paraissait-elle si terrorisée ?! Ah, qu'elle était belle, la terrifiante Carmache ! Vraiment, Sumia n'avait absolument rien de la présence et de la violence de ses comparses. Gênée, elle secoua vaguement la tête et remua ses bras avec un air peu convaincu, et qui, manque de bol, ne convainquit pas non plus sa dresseuse.

« -Eh bien si tout va bien, ne perdons pas plus de temps. Nous risquerons d’empiéter sur les horaires de départ des autres participants. »

Que tu étais consciencieuse, Marie ! Sauf envers tes Pokémon, peut-être.

La Ranger se détourna, et pénétra à l'intérieur du labyrinthe. Ne l'ayant pas immédiatement suivie, Sumia jeta quelques regards mal à l'aise à tous les élèves rassemblés autour d'elle, et après un dernier coup d’œil en direction du cimetière, partit à la suite de sa dresseuse. Pourvu que tout se passerait bien...

Une fois entrée, la douce Carmache continuait de jeter des œillades nerveuses partout autour d'elle, sursautant au moindre bruissement, mais accéléra brusquement le pas lorsqu'elle repéra Marie et Stahl un peu plus loin. La Mentali et son Grindur s'étaient arrêtés à une intersection, au milieu de laquelle était érigé un grand panneau, qui indiquait plusieurs directions. Occupés à observer celui-ci, ils ne virent pas arriver Sumia dans leur dos, et se contentèrent d'un regard stoïque à son intention lorsqu'elle déboula derrière eux. Puis ils se concentrèrent à nouveau sur la pancarte, et Marie prit la parole.

« -Aurais-tu une idée du caractère chromatique d'un Métamorph chromatique prenant l'apparence d'un Pokémon non chromatique, Sumia ? »

La concernée lança un regard interloqué à sa dresseuse. Comment était-elle censée avoir une moindre idée de la réponse ? Elle ne comprenait même pas la question ! Et puis, c'était vraiment le moment de se soucier de ça ?! Ne voyait-t-elle donc pas qu'ils se trouvaient actuellement en plein milieu d'un jardin lugubre ?! Non, vraiment, Sumia était EXTREMEMENT paniquée. Alors que ses deux partenaires semblaient n'en avoir que cure de la situation... Comment pouvaient-ils rester aussi indifférents dans pareil contexte ?

Marie haussa les épaules, et emprunta l'une des directions indiquées par le panneau.

« -Je ne m'étais jamais posée la question. Pourtant, dans le cadre d'une recherche de Pokémon disparu, ce détail pourrait s'avérer primordial...  »

Elle avança, et nota tout ceci dans un coin de sa tête. Comme quoi, elle avait bien fait de venir participer à la compétition...

Stahl restait complètement stoïque, et se contentait de... Ne rien faire, puisqu'il ne pouvait ni marcher, ni communiquer avec sa dresseuse, ni même répondre aux questions rencontrées, auxquelles il n'avait pas la moindre idée de réponse. Alors il profitait gentiment de la balade proposée par sa dresseuse, sans trop se prendre la tête, et en toute tranquillité.

Tandis que Sumia, quant à elle, n'était toujours pas rassurée. Elle continuait de suivre sa dresseuse avec une grande nervosité, et manquait de sursauter au moindre changement de direction, craignant qu'un monstre terrifiant ne surgisse du premier recoin. Évidemment, Marie était difficilement passée à côté du caractère mauviette de sa Carmache, et avait bien proposé à cette dernière de retourner dans sa Pokéball, mais celle-ci avait refusé. Bien qu'elle en était très tentée, elle refusait de laisser Marie errer seule en ces lieux... Et s'il lui arrivait quelque chose ? Qu'elle n'avait pas le temps de l'appeler ? Qu'elle se perdait, et tombait d'inanition ? Qu'une créature des ténèbres ne s'en prenne à elle ? Ou pire... QU'UN DRAGON FEROCE VIENNE LA GOBER TOUT CRU?!

Sumia frémit à cette pensée. C'est que ça pouvait faire très très peur, les dragons...



… Attendez une minute.

La Carmache s'arrêta quelques secondes, perplexe quant à sa propre réflexion. Marie ne le remarqua pas et continua d'avancer tranquillement, tournant directement à l'angle de la prochaine intersection. Déterminer les raisons pour lesquelles Colimucus se trouve dans des biotopes généralement pluvieux était extrêmement facile, après tout, il n'y avait pas à tergiverser...

Ainsi, lorsque Sumia sortit brusquement de ses pensées, ce fut pour réaliser que sa dresseuse l'avait distancée. Elle l'avait distancée, ou alors... Elle s'était faite enlever ?! Comme ça, dans le plus grand des silences ?! Non, ce n'était pas possible ! Elle n'avait juste pas pensé à s'arrêter... Oui, voilà tout ! Inquiète tout de même, la Carmache accéléra le pas, jusqu'à arriver devant la-dite intersection. Oh crotte. A gauche ou à droite ? Par où Marie et Stahl étaient-ils allés ? Ah, qu'est-ce qu'elle pouvait parfois regretter de ne pas avoir un odorat aussi puissant que ses compagnons ! Vite, il fallait choisir une direction. Au pire, si elle s'était trompée, elle le comprendrait bien assez rapidement, non ?

Elle prit donc une direction au hasard, et pressa toujours un peu plus le pas, en quête de sa dresseuse. Elle se donnait deux minutes grand maximum pour trouver Marie, sinon, elle ferait demi-tour et empruntera l'autre chemin.

Toute cette brume ne la rassurait pas vraiment, et le silence qui pesait en ces lieux encore moins. Et puis, cela faisait combien de temps, qu'ils étaient rentrés dans ce labyrinthe ? Beaucoup trop à son goût, certes, mais le problème venait principalement du fait qu'ils n'avaient croisé encore personne ! Or, il devait bien y avoir d'autres élèves parmi ces haies, non ?... Alors pourquoi est-ce que... ?

« -... MAAAAAAAAAAAAACHE!
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! UN MONSTRE ! »

Sumia fit un bond en arrière, et lâcha un puissant cri de terreur lorsqu'un jeune étudiant déboula juste devant elle. Le garçon, pas plus âgé de 13 ans, eut sensiblement la même réaction, à cela près que son hurlement n'avait pas retenti dans tout le labyrinthe, lui. Mais au final, nos deux flipettes agirent de la même manière, et tous deux firent aussitôt demi-tour pour courir dans la direction opposée....

***
Au même moment

Une silhouette qui, dans la brume, marchait tranquillement s'arrêta, et se retourna.

« -... »

Quel était ce cri qu'elle venait d'entendre ?... Décidément, la Colline Mémento avait beaucoup changé, depuis sa dernière visite. Des haies sortant de nul part, des hurlements d'agonie, des pancartes étranges disséminées un peu partout...

Oui, la Colline avait beaucoup changé. Au point que la silhouette n'était pas certaine de trouver ce qu'elle était venue chercher...

***
Retour à notre Carmache

Sprintant comme elle n'avait sans doute jamais sprinté, Sumia rebroussa en l'espace de quelques secondes le trajet qu'elle avait précédemment effectué en une minute. Elle était tellement préoccupée à fuir qu'elle ne fit même pas gaffe à son retour au niveau de l'intersection, mais heureusement pour elle, se retrouva à prendre la direction de la seule route non empruntée.

Ce fut ainsi qu'une Carmache terrorisée déboula derrière Marie et Stahl, et se posa immédiatement devant eux pour les implorer de faire demi-tour. La Mentali, qui n'avait toujours pas remarqué l'absence de Sumia, vit celle-ci se placer brusquement en face d'elle pour agiter ses bras dans tous les sens, en proie à une panique certaine. Elle s'arrêta donc, et fronça les sourcils.

« -Un problème, Sumia ? Est-ce le hurlement que nous venons d'entendre qui te met dans un tel état ?  »

Le Pokémon Dragon et Sol agita la tête de haut en bas avec vivacité. Marie soupira.

« -Nous barrer la route ne nous fera pas sortir d'ici plus rapidement. Au contraire, nous devrions surtout avancer prudemment, et sans nous presser ; la hâte pourrait nous induire en erreur au moment de la lecture des panneaux, et nous pousser à prendre la mauvaise direction, qui nous éloignera alors de la sortie.  » elle lâcha Stahl d'une main pour la poser sur l'une des épaules de Sumia, rassurante « Reprends ton calme, et suis nous docilement. Tu veux bien ? »

Bien que haletante, la Carmache tenta peu à peu de ralentir les battements frénétiques de son petit  cœur en fermant les yeux. Il lui fallut une trentaine de seconde pour revenir à une respiration stable, et récupérer un état émotionnel à peu près normal. Quand elle comprit que Sumia s'était enfin calmée, Marie hocha la tête, et lui fit un bref sourire, avant de la dépasser pour reprendre sa route.

« -D'autant que rester ici augmente nos chances de se faire attraper par la créature ayant précédemment hurlé. »

Cette simple phrase raviva aussitôt la panique chez Sumia, qui écarquilla en grand les yeux, et se hâta de reprendre la marche aux côtés de Marie et Stahl. Et tandis qu'ils avançaient à nouveau dans le labyrinthe, la Carmache jeta un énième regard inquiet derrière elle. Bon sang, qu'elle avait hâte que tout ceci se finisse !

***

Notre groupe de vaillants promeneurs (+ Sumia) progressait depuis maintenant une bonne demi-heure dans le labyrinthe mis en place par l'académie. Et si le Carmache le moins menaçant de tout l'univers n'aimait pas vraiment la balade, ce n'était pas le cas de Marie, qui appréciait errer entre la végétation et les tombes. C'était là un décor tout à fait insolite qui s'offrait à elle, et elle comptait bien en profiter. Certes, il y avait plus somptueux, comme jardin, mais la Mentali jugeait utile de savoir apprécier tout ce que pouvait lui offrir la nature. Et certains spécimens de plante ou de Pokémon ne trouvaient leur bonheur qu'en des lieux froids et sombres, et ce même si les dits-lieux sont en vérité des cimetières lugubres. Ce n'était pas n'importe où que l'on pouvait voir de magnifiques chrysanthèmes jaunes-orangés, par exemple !

Et puis, les questions qu'elle rencontrait étaient fort distrayantes. Marie était parfois même tentée d'emprunter une direction supposée fausse pour espérer rencontrer plus de panneaux ! Mais elle n'était pas certaine que cela fonctionnerait. Après tout, on lui avait seulement précisé qu'une erreur rallongerait son temps de parcours ; peut-être alors qu'une mauvaise réponse lui ferait seulement emprunter une route plus longue. Et de toute façon, elle ne pouvait pas se permettre de faire ça à Sumia, qui voulait absolument en finir avec cette compétition...

Quel dommage, pour une fois que Marie avait trouvé une activité plaisante ! N'était-ce pourtant pas sa Carmache qui tentait si souvent de l'intéresser à autre chose que la lecture ? Et voilà maintenant qu'elle souhaitait retourner chez Mémé Marguerite, leur logeuse pour les vacances... Décidément, Marie avait parfois bien du mal à comprendre ses Pokémon.

Enfin. Si Marie se laissait absorber dans ses pensées, elle risquerait de passer à côté d'un indice important... Elle devait se montrer un peu plus concentrée ! Surtout que cette nouvelle question lui semblait bien ardue...

« -Hmm... Cette énigme est sans doute référencée... Une légende urbaine ? Dans ce cas là, j’exclurai les prénoms plus typiques comme Ryuuji ou Hachiko... Peut-être Scooby-Doo ? »

Comment était-elle censée connaître cette histoire de Caninos patientant à la gare pendant près de sept ans ? Arf ! Faire face à son manque flagrant de culture général avait de quoi blesser l'égo de Marie.

Alors qu'elle réfléchissait profondément à la question, elle sentit un picotement désagréable à auteur de ses mains. Elle baissa les yeux sur Stahl, son Grindur, qui rentrait et ressortait alternativement ses épines pour attirer l'attention de sa dresseuse.

« -Un problème, Stahl ? »

Elle observa les alentours, curieuse de savoir ce qui titillait son Grindur, avant qu'une étrange odeur ne se fasse ressentir. Sumia la repéra, et émit un petit cri ravi en reniflant cette douce senteur sucrée. Marie, quant à elle, fronça les sourcils, beaucoup plus méfiante.

« -D'où provient cette arô... ? »

La Carmache s'affaissa d'un seul coup, et chuta au sol, interrompant Marie. La Ranger fit un pas en arrière, et vit s'écrouler devant elle Sumia, visiblement inconsciente. Après un bref instant de stupeur, la mine de Marie se fit beaucoup plus sérieuse alors qu'elle commençait à jeter divers coups d’œil aux alentours. Stahl, pour sa part, prit l’initiative de bondir au sol, et se tint prêt à combattre, en alerte. La jeune fille, désormais libre de ses mouvements, en profita pour porter une main à son nez, une autre à son sac, puis donna une première directive.

« -Stahl, retiens ta respiration. »

Elle devait découvrir qui était la source de cette attaque. Un Pokémon Plante, ou Insecte ? Mais alors, où était-il ? Elle avait beau observer, elle ne voyait personne nul part. Même en tendant l'oreille, elle ne percevait aucun son... Cette odeur était la seule et unique chose de discernable...

Elle baissa les yeux vers Sumia, toujours par terre, et les yeux hermétiquement clos. Marie rêvait, ou sa respiration tendait à ralentir ?... Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle comprit la situation, et qu'elle saisit son Capstick pour le dégainer.

« -Stahl, Dard-Nuée juste au dessus de Sumia ! »

Le Grindur s'exécuta, et projeta diverses épines qui frôlèrent la tête de la Carmache. Un espèce de mouvement flou fut alors visible dans la brume, tandis que Marie commençait à faire de grands gestes avec son Capstick... Sans même avoir activé celui-ci.

Elle brassait littéralement de l'air.

« -Fantominus, montre-toi ! »

Obéissant, un amas de gaz violacé se forma un peu plus loin, révélant les yeux et la gueule d'un Pokémon Spectre clairement amusé. Marie avait vu juste ! Petit cours de biologie Pokémon ? « Fantominus est presque invisible, mais lorsqu'il se manifeste à proximité, une étrange odeur sucrée flotte dans l'air. Son corps est composé de gaz, il peut ainsi envelopper un adversaire et le faire suffoquer. »

La Mentali se mit en position de lancer, et arma son Capstick. Elle se prépara à éjecter sa toupie afin de lancer la capture, lorsqu'une voix l'interrompit.

« -A... Attendez ! »

Marie vit arriver vers elle une vielle dame, essoufflée. Elle faisait approximativement sa taille, possédait de longs cheveux grisés par le temps, et une peau mate assaillie par les rides. Sa voix paraissait à la fois fatiguée et suppliante, alors qu'elle tendait une main vers le Capstick de la blanche pour arrêter cette dernière.

« -S'i... S'il vous plaît, arrêtez tout. Je... Je suis confuse, Tinus ne vous veut aucun mal, il souhaitait seulement...  »

Marie dévisagea la senior, méfiante, tandis que le-dit « Tinus » vint se placer à côté d'elle, visiblement heureux de la voir. La jeune fille rabaissa alors son Capstick, sans toutefois se détendre. Au contraire, sa première réponse fut tout aussi hostile que l'attitude du Fantominus à son égard.

« -Votre Pokémon a attaqué ma Carmache sans aucune raison valable. Il a manqué de la faire suffoquer, c'est extrêmement grave...
-N-Non ! Il voulait simplement l'endormir pour... Aaah, excusez-moi. » la vielle dame s'arrêta quelques instants, le temps de reprendre son souffle, puis se redressa « Je me suis perdue dans ce jardin, et il cherchait simplement un voyageur susceptible de l'aider. Et pour se faire comprendre, il n'a d'autres choix que d'endormir ses cibles puis de s'immiscer dans leurs rêves... »

La Mentali haussa les sourcils.

« -Peu conventionnel, comme méthode.
-Je sais, mais... Tinus n'est pas un Pokémon domestique, il vit seul dans la Colline Mémento et même s'il me vient régulièrement en aide, il ne sait pas vraiment comment s'adresser aux autres humains... Vraiment, je vous prie d'accepter mes plus plates excuses... »

La veille dame fit une brève courbette, sincèrement désolée. Marie l'ignora, et alla plutôt s'occuper de sa Carmache pour l'aider à se réveiller. Lorsque Sumia émergea, un sourire béat aux lèvres, elle eut besoin de quelques secondes supplémentaires pour se redresser, et se demander ce qu'il venait de lui arriver. Ce fut alors qu'elle remarqua la présence du Fantominus, et alla se réfugier en vitesse derrière le dos de sa dresseuse, duquel elle dépassait de tous les côtés... Marie se contenta d'un regard blasé envers sa Carmache, avant de se tourner vers la vielle dame.

« -Vous dîtes vous être égarée, mais savez-vous au moins que vous êtes en plein milieu d'une compétition scientifique ?
-... Pardon ?
-La Pokémon Community, académie en provenance de l'île Lansat, organise actuellement une épreuve au sein de la Colline Mémento. Si les lieux ne vous sont pas familiers, c'est sans doute à cause de l'aménagement temporaire du cimetière.
-Oh... Cela explique tous ces panneaux... Je suis sincèrement navrée, non seulement votre Pokémon se blesse par ma faute, mais en plus je vous interromps en pleine compétition !
-Uuuuuus ♪
-Cela n'a rien de drôle, Tinus ! Excuse-toi auprès de cette demoiselle.
-Ne vous inquiétez pas, je ne suis aucunement investie dans l'affrontement. »

Alors que Stahl vint rouler à côté de Sumia, quémandant des nouvelles, Marie entreprit de ranger son Capstick dans son sac. Une pensée traversa malgré elle son esprit. Elle était perdue, hein ?..

« -Que cherchez-vous, au juste ?
-... ? Oh, une tombe...
-Je vois... »

Marie remit son sac en place, et attrapa Stahl dans ses bras.

« -En tant que Pokémon Ranger, je me dois de vous venir en aide. Que pouvez-vous me dire sur cette tombe ?
-Comment ? Mais il ne faut pas, enfin, je vous ai suffisamment dérangé comme ça...
-Considérez cela comme un apport à ma formation, si le fait d'être assistée vous rend mal à l'aise. Et puis, cela m'assurera que Tinus n'aille pas perturber l'épreuve d'un autre élève.
-Oh, que vous êtes avenante ! Voyons voir, laissez-moi réfléchir... La dernière fois que je suis venue, j'y avais déposé un grand pot de fleur... Des chrysanthèmes, de couleur rouge-non, orange ! Et je suis persuadée qu'elle se trouve dans les environs, certains endroits me paraissent tout de même familiers... »

Marie écarquilla légèrement les yeux, surprise. Elle observa autour d'elle quelques instants, en profonde réflexion, avant d'indiquer du menton une direction bien précise.

« -Venez, je pense savoir où la trouver. »

La vieille dame, qui ne s'attendait pas à si vite trouver un itinéraire, s'empressa de suivre l'adolescente qui la guidait. Sumia, extrêmement mal en l'aise en présence du Fantominus, tenta bien de convaincre sa dresseuse de changer d'avis sur cette modification de planning, mais Marie l'ignora royalement.

Empruntant le chemin effectué en sens inverse, la Mentali fit bien attention à revenir sur ses pas. C'était entre sa rencontre avec la vieille dame et la petite crise d'angoisse de Sumia... Elle avait vu des chrysanthèmes jaunes-orangés... Il lui suffisait de passer ce panneau, celui-ci, puis de tourner à droite, et là... Ah ! Les voilà.

Après quelques minutes de marche parfaitement silencieuses, Marie retrouva le lieu tant recherché. Un pot de fleur, renversé, avait laissé sortir de son socle un plant de chrysanthèmes qui avait pris racine aux alentours, et permit ainsi la floraison de spécimen de même genre. La Ranger n'avait alors pas remarqué la tombe que toutes ces fleurs cachaient, et elle dut écarter plusieurs tiges pour laisser entrevoir l'épitaphe de la pierre tombale.

« -... Elisheva Zavatta. C'est elle ? »

Marie se redressa, et se tourna vers la vielle dame, qui hocha alors la tête avec une expression bien plus attristé qu’auparavant. La Mentali s'écarta aussitôt, et se posta à l'écart, tandis que l'adulte vint se recueillir devant la tombe. Le Fantominus, visiblement satisfait d'être arrivé à destination sans encombre, s'autorisa une petite pirouette, qui valut un sursaut à Sumia, et un regard en coin de Stahl.

Les bras croisés dans son dos, Marie restait droite comme un piquet, observant cette inconnue d'un air stoïque. Elle n'avait jamais vraiment connu ce genre de situation, mais pensa que le silence était de rigueur pour permettre à la vieille dame de faire son recueillement. Ainsi, plusieurs longues secondes s'écoulèrent, pendant que Marie réfléchissait à ce qu'elle ferait par la suite. Elle allait devoir chercher une sortie afin de guider la vieille femme à l'extérieur du labyrinthe...

« -Vous n'êtes pas obligée de rester, vous savez. Vous pouvez reprendre votre route normalement...
-Plaît-il ? »

La vielle dame s'était retournée pour s'adresser à Marie, tirant celle-ci de sa réflexion.

« -Je pense rester ici un bon moment. Je dois nettoyer toute cette tombe et honorer sa pensée... Vous pouvez retourner à vos occupations, vous m'avez déjà rendu un grand service.
-Mais comment comptez-vous quitter le labyrinthe ?
-Tinus pourra m'aider. » le concerné lança un petit cri enthousiaste « Il ne sait peut-être pas repérer des tombes, mais l'extrémité d'un jardin, ça... »

La Mentali réfléchit. D'un côté, elle était dérangée de laisser cette personne âgée seule dans ce grand dédale, de l'autre, elle se doutait bien qu'elle pouvait sans mal sortir d'ici. Et puis, Sumia commençait réellement à être à bout de patience... La pauvre Carmache n'allait pas supporter plus longtemps de rester coincée ici !

« -Vous êtes bien certaine ?
-Mais oui, ma petite... Va, vous avez sans doute mieux à faire ! » elle voulut se tourner vers la tombe, mais s'arrêta, pour fixer à nouveau la jeune fille « Juste, dîtes moi, puis-je savoir votre prénom ? »

Marie, bien que surprise par la question, y répondit d'une voix monocorde.

« -Je me nomme Marie. Marie Rosalina Uana. »

La réponse sembla étonner la vieille dame. Elle dévisagea la Mentali un court instant, avant qu'un sourire triste ne s'affiche sur son visage.

« -Marie... J'ai connu une Marie. Mais c'était il y a bien des années... Elle avait les mêmes cheveux argentés que les vôtres, d'ailleurs. » ce qui était à la base une remarque anodine vint la plonger dans une plus grande réflexion « … Vous dîtes venir de Lansat, Marie ? »

La concernée haussa vaguement les épaules.  

« -Pas tout à fait. J'y étudie, mais j'ai passé la majeure partie de mon enfance entre Kalos et Almia. Pourquoi donc ? »

Le regard de l'adulte se durcit, alors que ses questions se firent plus insistante.

« -Almia ? D'où exactement ?
-... En quoi cela vous intéresse?
-Répondez, Marie, s'il vous plaît. »

Marie inclina doucement la tête, perplexe. Mais face à l'air suppliant de la vieille dame, elle répondit, d'une voix peu assurée.

« -.... Véterville ?
-Est-ce bien la ville au nord de Bourg-Chicore ?
-Est-ce que vous allez me dire la raison de toutes ces questions ?
-Je... Désolée, c'est simplement que... » elle s'arrêta, et secoua la tête de droite à gauche, avant de reprendre sur un autre sujet   « Marie, auriez-vous de quoi noter ? L'endroit n'est pas véritablement adapté à la discussion, et j'aimerai vous remercier comme il se doit pour l'aide que vous m'avez apporté...
-...? Que voudriez-vous écrire ?
-Mon adresse, tout simplement. Vous n'auriez qu'à y passer dès que vous en aurez le temps... Et si vous voulez de mes remerciements, évidemment.  »

La blanche était légèrement mal à l'aise. Quelle était cette vieille femme étrange ? Elle voulait que Marie vienne lui rende visite, en plus... Elle n'était pas tout à fait certaine que cela soit une bonne idée, mais elle obtempéra. Si cela faisait plaisir à cette dame... De toute façon, rien ne l'obligerait à conserver ce bout de papier qu'elle lui tendait. Et plus vite elle faisait ce qu'elle avait à faire, plus vite Marie pourrait reprendre sa promenade.

Ainsi, elle piocha dans ses affaires une feuille et un stylo, et les tendit à son aînée. Celle-ci s'empressa de les saisir, et d'une main tremblante, y marqua quelque chose, avant de rendre le tout à Marie. Elle remit son matériel en place sans même jeter un œil à ce qu'elle avait écrit, puis fit une brève courbette.

« -Si vous n'avez rien d'autre à ajouter, je m'en vais prendre congé. En vous souhaitant une agréable journée. Et veillez à ce que Tinus ne porte préjudice à quelqu'un d'autre, à l'avenir... »

La Mentali n'avait désormais plus qu'une envie : partir. Toutes ces questions l'avaient mise mal à l'aise, et Marie n'était pas vraiment tentée par l'idée de subir un interrogatoire sur l'entièreté de sa vie.

La vieille dame fit un large sourire, et imita sa posture.

« -Encore merci à vous. En espérant vous revoir... »

Marie hocha la tête, puis lui tourna le dos. Stahl dans les bras, elle reprit ce qu'elle supposait être la route de la sortie, tandis que Sumia dévisageait une dernière fois la grand-mère et le Fantominus. La Carmache, plutôt perplexe suite à cette discussion, se hâta toutefois de rejoindre sa dresseuse lorsqu'elle réalisa qu'elle s'éloignait (encore) sans l'attendre.

Observant la jeune fille s'en aller, une silhouette dans la brume esquissa un doux sourire.

« -... Que tu as bien grandi, Marie. »

***

« -M... Mache ?!
-N'aie crainte Sumia, ce n'était qu'un buisson...
-... Car?
-Oui, j'en suis certaine... Rassure-toi, la sortie ne devrait plus être bien loin. » Marie tourna à l'angle d'une haie, et s'arrêta, surprise « … Oh, en voilà une. »

La Carmache, qui avançait beaucoup plus prudemment que sa dresseuse, sentit soudainement toute son énergie revenir à la vue de la petite banderole d'arrivée. Après être passée devant Marie, Sumia fit signe à cette dernière de se dépêcher, puis se précipita en dehors du labyrinthe. La Mentali soupira, mi-désespérée, mi-amusée, et suivit tranquillement sa partenaire, avec toujours Stahl dans les bras.

Une fois la sortie dépassée, un étudiant recruté pour l'occasion demanda à Marie son numéro d'étudiant, ainsi que son heure de départ. Elle donna les brèves indications, et alla rejoindre sa Carmache, avachie contre un arbre. Après avoir déposé le Grindur juste à côté d'elle, Marie se retourna, et observa le jardin qu'elle venait de quitter, pensive.

Elle se remémora alors le morceau de papier. Une fois son sac passé devant elle, elle farfouilla dedans, et parvins à mettre la main sur la note complètement froissée. Dessus, était inscris tout un itinéraire pour se rendre sur une demeure de l'île d'Ula-Ula, ainsi qu'un nom...

Salomé Zavatta.

« -... »

Marie plia le papier, et le fourra dans son sac.

HRP :



© Mzlle Alice.



« Si vous aussi, vous le désirez... Alors ce soir, l'académie nous appartiendra. »
Salomé Cobal
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t6439-449-salome-cobal-givrali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t6472-salome-cobal-givrali
Icon : Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Z411
Taille de l'équipe : 8
Région d'origine : Johto
Âge : 17 ans
Niveau : 61
Jetons : 27268
Points d'Expériences : 2058
Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Z411
8
Johto
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Compétition Scientifique #5 - Labyrinthe d'Enigmes Z411
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Salomé Cobal
est un Pokeathlète Médecin

Les haies lui tendaient les bras.
À travers ronces et mousses, Salomé avançait, tant bien que mal, le regard se perdant de gauche à droite avant de finalement retomber sur son starter qui déjà se laisser aller à voleter plutôt que de tendrement attendre sur son épaule. Mais les règles lui revenaient en mémoire. N'était-ce pas là de la triche ? Elle le siffla une première fois. L'animal tourna la tête en sa direction, faisant désormais du sur place, hésitant quant au chemin à suivre. Rejoindre sa dresseuse ou continuer de fendre les airs ?
Un nouveau sifflement l'aida à se décider. Algernon quitta les airs pour rejoindre la terre, ou du moins l'épaule gauche de la Givrali. Elle eut un soupir de soulagement. Enfin, il commençait à lui obéir. Le Picassaut avait beau être retardé mental, il comprenait un code aussi simple qu'un sifflement, ce même code instauré entre eux deux depuis le jour où la petite avait ouvert la pokéball du type Vol.

— Ne fais plus ça, d'accord ? Je n'ai pas envie d'être éliminée à cause de toi ! On n'a pas le droit de regarder par-dessus les haies...

Parce qu'il fallait rester fair-play avant tout, même si cela passait par une obéissance totale au règlement, aussi étrange soit-il.
La petite allait tout droit, observant la nature qui se dévoilait à elle. Une légère brume l'entourait depuis le début de son entrée dans le fameux labyrinthe. Ce même brouillard qui devenait de plus en plus intense au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait au cœur des dédales, lui tirant un frisson par la même occasion. Algernon vint coller son petit corps chaud emplumé contre la nuque de sa dresseuse, partageant avec elle sa chaleur corporelle qui à défaut de réchauffer la demoiselle, lui rappelait qu'elle n'était pas seule dans cette aventure. Et ce n'était que le temps de quelques heures.

L’œuf offert par l'ami d'enfance de sa mère pesait doucement dans son sac. Elle ne souhaitait pas s'en séparer, même le temps de cette compétition, même si cela devait la ralentir quelque peu. Elle voulait être présente au moment de l'éclosion et en aucun cas rater ce moment merveilleux dans la vie d'un Pokemon. Elle n'avait pas eu cette chance avec son starter, encore moins avec sa Plumeline. Pour celui-ci, elle serait là, c'était indéniable.

Enfin, un embranchement se présenta à elle. Continuer tout droit, virer à gauche ou à droite ? Indécise, la petite reporta son attention sur son starter. C'était si tentant de l'envoyer au-delà pour que lui revienne ensuite la guider pour s'en aller au plus vite, passant outre les questions de culture générale.
Un papier était accroché le long d'une haie. Solidement attaché pour éviter qu'un petit malin ne se décide à voler les questions. Elle déchiffra l'énigme du jour qui lui fit ouvrir ses yeux encore plus grands face à l'absurdité de la question :
« Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ? »
Elle ne savait pas si elle devait éclater de rire ou en sanglots face à ça. Elle ne savait rien. Heureusement, plusieurs réponses étaient proposées, exactement comme lors d'un QCM. Elle les lut rapidement, en silence, tandis que chacun des bruits suspects au sein de ce labyrinthe paraissait déformé de manière à rendre le tout bien plus lugubre. Elle essaya de ne plus y faire attention mais difficile de ne pas penser au pire dans un cimetière.
Elle laissa de côté « « Jonathan » comme réponse, le jeu de mots était bien trop mauvais pour correspondre. Elle pencha plutôt pour une banalité qui lui indiquait la direction de droite : « Pikachu ». Cela se tenait, non ?
Les dés étaient jetés.

Son cœur manqua un battement quand un Téraclope s'extirpa hors des fourrés, passant à travers haies, pour l'observer de son œil rougeâtre d'un lourd regard pénétrant. La petite resta là, immobile, attendant que le Pokemon sauvage daigne s'en aller. Elle n'oubliait pas que ce domaine restait le leur. Elle n'oubliait pas qu'elle se devait de les respecter, bien que cela la ralentisse malgré tout. Elle avait l'âme compétitrice mais ses valeurs passaient avant tout.
Alors le type Spectre se mit à effectuer des gestes aussi étranges qu'intimidant. La petite connaissait les rumeurs quant à ce Pokemon, aussi baissa-t-elle les yeux pour ne pas se laisser hypnotiser par la danse d'improvisation de l'inconnu.
Puis elle sentit un bec lui picorer la peau, tentant de l'arracher à différents intervalles.
Elle attrapa son starter entre ses mains et l'observa se débattre de toutes ses forces pendant que le type Spectre paraissait le contrôler pleinement. Maudit Téraclope ! Algernon s'agitait dans tous les sens, tentant de la piquer à plusieurs reprises le long des mains sans paraître vouloir se calmer.

— Arrête ça tout de suite !

Difficile de savoir si l'injonction s'adressait au Téraclope ou au Picassaut. À l'un et l'autre sûrement.
Ce fut à cet instant qu'elle regretta de ne pas avoir voulu s'accompagner de Miss Acacia pour pallier des soucis comme celui-là. Mais la Plumeline était restée au chaud dans la pokéball qui lui servait de dortoir, elle reprenait petit à petit goût à la vie, ou du moins à la danse, et la demoiselle n'avait pas eu le cœur de lui imposer une compétition morbide où le sinistre régnait en roi.
Alors aux grands maux les grands remèdes.
Elle jeta un regard noir à celui qui manipulait son starter avant de se jeter tout court sur ce dernier. Salomé, nouveau Pokemon prévu pour la 8G.
Mais ce diable de Spectre fut plus rapide qu'elle, s'éloignant à travers haies, quittant par la même occasion le champ de vision d'Algernon. Celui-ci s'était calmé, circonspect de découvrir un morceau de chair dans son bec qu'il recracha vivement. Le goût du sang ne lui plaisait pas.
La Givrali revint vers le type Vol qui reprenait doucement ses esprits tout en piaffant. Se souvenait-il de ce qu'il venait de faire ? Rien n'était moins sûr, la gitane n'avait que peu de connaissances en hypnose, voire pas du tout. Lui voleta à nouveau sur son épaule, comme tout à l'heure, comme à son accoutumé. L'épreuve pouvait reprendre.

Les questions se succédaient, tout comme les chemins empruntés parmi le labyrinthe. De la culture générale en passant par d'autres plus scientifiques auxquelles Salomé répondait au hasard sans oublier d'autres toujours plus étranges similaire à la première qui l'avait étonnée, la demoiselle allait d'énigme en énigme, avançant un peu au hasard par moment.
Tout ce qui comptait désormais, c'était sortir de ces dédales. Elle n'espérait plus en un seul morceau, Algernon s'étant contenté de lui arracher un bout de sa nuque lorsqu'il n'était plus maître de lui-même. Mais elle ne lui en tenait pas rigueur, ce n'était pas là du fait de son starter.

Le cimetière l'encerclait tandis que des Nirondelle traversèrent le banc de brume pour mieux conquérir le ciel. Elle avait ralenti le pas, s'égarant sur ces noms oubliés auxquels elle tentait d'inventer une vie, une histoire. Parfois, c'était tout un périple qui lui traversait l'esprit. Ou au contraire, juste le silence face à ces épitaphes gravées à même la pierre ou le marbre pour les plus chanceux. Il ne manquait plus que la pluie pour compléter ce tableau funeste. Voilà qu'elle s'imagiiait regarder pousser les fleurs depuis le point de vue du sol, elle à la place de l'un ou l'autre de ces défunts. Ces pensées n'étaient pas des plus réjouissantes.
Elle aurait aimé croisé un semblant de vie au sein de ce labyrinthe. Autre chose que des Spectres, autre chose que des Pokemon. Juste un être humain avec qui discuter.
Mais rien ne vint exaucer ses prières. Seules quelques chrysanthèmes vers lesquelles se pencher et échanger quelques mots. La rousse n'en était pas encore à parler avec les végétaux. Une prochaine fois, peut-être ?
Les fleurs du cimetière ne paraissaient plus vouloir la lâcher, leurs pétales flottant et ballottés par le vent paraissant incriminer Salomé pour sa présence.
Elle était vivante au milieu de tous ces morts.
Les fleurs paraissaient se mourir à leur tour, pétales desséchés, pistils retombés.

Alors, adossée à une tombe, Salomé attendait. Fatiguée après ces dédales qui se ressemblaient à ses yeux et elle qui n'avait cessé de reprendre Algernon pour que lui arrête de s'envoler à travers haies. Lui ne comprenait définitivement pas que c'était contraire aux règles ; à quoi bon être un oiseau pour rester perché sur l'épaule d'une humaine ? Alors il gardait le silence, mécontent qu'il était, boudant à sa manière, sa présence seulement rappelée à la petite à travers les spasmes qui se succédaient de son corps frêle et emplumé, toutes les dix minutes ou moins. Elle aurait pu calculer le temps perdu entre ce labyrinthe avec son Picassaut en guise de minuteur. Mais elle tentait juste de se reposer un peu avant la prochaine énigme, avant la prochaine errance, avant l'inconnu encore une fois.
Et puis ses yeux tombèrent sur une stèle qui paraissait l'attendre. Le hasard s'en était mêlé une fois de plus. Et ses prunelles qui se gavaient de l'écriture fine et difficilement déchiffrable sous les frondaisons de la végétation tandis qu'un soleil rayonnant la narguait du haut de son piédestal par-delà la brume.
C'était là le nom de sa grand-mère maternelle qui hurlait depuis ce bloc de pierre. La main de la petite dégagea le lierre déjà bien agrippé sur le bloc, la nettoyant comme elle put depuis ses ongles courts déjà sales à force de gratter pour mieux lire.
Le nom restait toujours le même.
Son cœur battait un peu plus fort. Elle n'avait jamais été aussi proche de sa grand-mère en cet instant. Et c'était là tout ce qui lui restait ; un nom sur une pierre tombale. Elle ignorait tout de l'histoire de cette dernière, ayant accepté son arrière-grand-mère comme telle.

— Bonjour grand-mère, je ne pensais pas te trouver ici, débuta la petite en guise de salutations, Alola ce n'est pas un endroit pour mourir pour les gitans.

La demoiselle savait que sa mère avait passé son enfance et une partie de son adolescence sur cette archipel. Mais cela s'arrêtait là. Sa propre mère l'avait-elle abandonnée à peine le pas posé sur cette île ? Tout n'était qu'histoire de schémas répétitifs. C'était sûrement ça, le point au cœur qui le lui serrait un peu plus, cette drôle de rancœur et rancune contre cette aïeule qu'elle ne connaissait pas. L'impression que tout était de sa faute, que son départ avait précipité les actes de Mélie.

— Je me suis toujours dit que c'était à cause de toi si Mélie était partie sur les routes. Parce qu'elle t'a sûrement vue faire la même chose à un âge où tu aurais dû rester sauf que toi aussi, tu as choisi de partir... Mais à ta manière. Elle gratta un peu plus la date de naissance et celle de mort que la mousse avait recouvert, cela correspondait-il ? Peut-être qu'elle a cru que c'était la meilleure chose à faire, que de partir à son tour ? Peut-être qu'elle savait pas comment être une mère car elle ne t'avait pas vue être mère quand tu aurais dû jouer ton rôle ? Alors elle a paniqué et me voilà, moi, en train de parler à une pierre qui ne me répond même pas.

Elle eut un sourire naïf le long de ses lèvres. Algernon s'égaya hors de son perchoir, voletant avant de se poser sur la stèle et de se pencher vers l'objet qui avait là toute l'attention de sa dresseuse.
Les humains avaient ça de beau qu'ils monologuaient sans rien attendre en retour.
Rien qu'un prénom sur une pierre parmi une allée de croix.
La vie et la mort qui tentaient de communiquer, par-delà les frontières.

— Je croyais qu'il suffirait à Mélie qu'elle me voit pour qu'elle se reconnaisse comme étant ma mère et moi comme sa fille... Je l'ai vraiment cru si fort pendant toutes ces années... Et puis je suis venue ici, sur Alola. J'ai vu qu'elle n'en était pas à son premier coup d'essai, abandonner les êtres qui tiennent à elle, c'est dans sa nature, c'est en elle. Elle a fait la même chose à sa sa Plumeline, tu imagines ? Non bien sûr que non, tu ne dois plus pouvoir imaginer grand chose bouffée par les vers... J'ai cru que je pourrai réparer Mélie avec ma présence. Mais on ne peut pas réparer ce qui n'est pas cassé. Elle n'est pas brisée, elle est comme ça. C'est elle, c'est juste elle.

Salomé effleura la pokéball de Miss Acacia. Elle n'avait pas daigné sortir la Plumeline pour cette compétition aussi étrange qu'incongrue, craignant que ses danses enflammées ne fassent des siennes parmi toute cette végétation en plus de l'ambiance déjà morbide qui n'aurait pu qu'aggraver son cas déprimé. Elle le regrettait un peu désormais, elle aurait bien aimé faire les présentations.
Plumeline, voici grand-mère.
Grand-mère, voici Plumeline.
Miss Acacia, voilà Chayana.
Chayana, voilà Miss Acacia.

Mais la gitane devait se contenter de ses mots emportés par le vent. Peu lui importait que d'autres la voient en cet instant assise près d'une morte. C'était une réunion de famille qui n'appartenait qu'à elle.

— Ça ne doit pas beaucoup te plaire de voir que je ne respecte plus nos traditions... Ce n'est pas moi qui ai voulu ça la première, tu le sais bien, moi j'aurais aimé continuer d'épauler Granny dans l'art de la divination et à dire aux gens leur avenir... Mais je n'ai pas de don là-dedans, je n'en ai jamais eu, ça s'est perdu avec Mélie alors forcément, c'est le seul héritage qu'elle a su me transmettre par son absence. Un don de rien.

Des souvenirs du temps passé lui revenait alors. Ce n'était pas si vieux, cela faisait tout juste deux mois qu'elle était partie et pourtant cela paraissait une éternité à ses yeux. Le temps jouait contre elle, encore une fois. Que faisait son arrière-grand-mère en cet instant ? Sûrement n'était-elle pas perdue dans un labyrinthe à aller d'énigme en énigme pour tenter de trouver la première sortie qu'elle croiserait.

Elle extirpa son œuf hors de son sac et le posa sur la tombe. La vie et la mort parfaitement réunies. C'était une drôle de pensée que celle-là. Cela aurait pu la faire rire en d'autres circonstance,s elle qui n'avait jamais été très philosophe, voilà qu'elle tentait de réfléchir à ces choses-là.

— Tu es morte et lui va naître. C'est dans l'ordre des choses, ce n'est pas moi qui vais t'apprendre ces choses-là. Je l'appellerai comme toi, si jamais c'est une femelle. Comme ça, tu seras toujours à mes côtés, peu importe les kilomètres, peu importe notre passé.

Cheyana.
Elle imaginait déjà son futur Pokemon porteur de ce nom, quelle que soit son espèce.
Elle rangea l’œuf à la coquille irisée dans le sac, préférant éviter toute catastrophe et anticiper tout danger. Ce lieu n'était pas sûr pour une vie en croissance. Ce lieu n'était sûr que pour les morts.

— Je sais qu'on ne se connaît pas beaucoup, toi et moi mais j'aimerais bien que tu me rendes un petit service malgré tout... Rien d'impossible, promis ! C'est juste que j'aimerais en finir au plus vite avec cette épreuve, je n'ai pas l'âme d'une Scientifique, il faut croire... Alors si tu pouvais m'indiquer la sortie la plus proche, ce serait gentil à toi... Ce n'est pas de la triche, non ! s'insurgea-t-elle, si j'avais voulu tricher, je l'aurais fait depuis longtemps avec mon Picassaut envoyé en éclaireur... C'est juste un coup de pouce, d'accord ? Et puis, ce sera notre secret de grand-mère à petite-fille !

Maintenant, elle attendait.
Qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi. Parce que Salomé était ainsi, elle savait que ce quelque chose arriverait, quelle qu'en soit sa forme. Il lui faudrait juste le repérer et l'interpréter pour sortir de ce guêpier. Cela pourrait prendre cinq minutes comme cinq heures mais cela finirait par se manifester.

Elle souleva son pied gauche, apercevant un papier similaire à tous ceux croisés pendant la compétition. Elle l'attrapa avant que celui-ci ne s'envole. Lui était humide et l'encre détrempée. Pourtant, elle put malgré tout décrypter la question qui n'avait rien à voir avec les précédentes. Aucune réponse n'était proposée, les directions étaient restées muettes. Un survivant de l'installation de la compétition, sûrement.
« Quelle est la chose la plus importante à vos yeux ? »
Salomé n'hésita pas longtemps. Elle restait une gitane après tout.
La famille.
Elle relâcha le bout de papier, le laissant se perdre à nouveau parmi les dédales. Ce n'était pas une question officielle, libre à chacun d'y répondre comme bon lui semblait. La petite redressa la tête, pour mieux observer l'horizon toujours dévoré par le brouillard.

Le signe ne tarda pas à montrer le bout de sa queue. Ou le bout de sa brume étant donné qu'un Fantominus sorti de nulle part attira son attention sur sa droite. La demoiselle eut un dernier sourire avant de se pencher vers la pierre et d'y déposer un rapide baiser :

— Au revoir grand-mère, merci au moins pour ça.

Elle se redressa, sifflant son Picassaut pour que lui revienne sur son épaule gauche à son tour. Lui-aussi imita son humaine, déposant un baiser à sa manière contre la stèle, depuis son bec avant de s'envoler frénétiquement vers Salomé.
La petite se laissait guider vers le mystérieux Fantominus. Il aurait pu l'emmener dans la mauvaise direction, elle ne l'aurait jamais su. Elle avait toute confiance en sa grand-mère et ses croyances.
Le type Spectre disparut alors à travers haies, laissant une Salomé seule face à la lumière du jour qui l'éclairait totalement. C'était là la sortie, le retour à la civilisation. Alors qu'elle quittait définitivement ce labyrinthe de végétation, la demoiselle s'arrêta. Il ne lui restait qu'un pas à faire pour s'extraire totalement de ce gouffre de lierres et de lianes. Mais quelque chose venait de la frapper en plein cœur. Une pensée qu'elle aurait dû avoir sitôt ses yeux posés sur la pierre tombale. Elle leva les yeux vers le ciel où la brume s'estompait de son côté, le soleil chaleureux à nouveau présent en dehors des dédales.

— Ce n'était pas toi.

Parce que les homonymes aussi étaient légion dans le monde entier, Alola ne faisait pas exception.

HRP :


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Max Arago
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Max Arago
est un Scientifique Archéologue



spooky scary
compétition scientifique

Elle fit craquer ses doigts, un sourire satisfait alors qu’elle attacha ses longues mèches roses en une haute queue de cheval. Elle était toute prête à partir, avec une bonne demi-heure d’avance. C’est parfaitement suffisant, son logement était à deux pas à peine de la colline qui accueillerait l’épreuve. Elle s’autorisa donc une dernière vérification de son sac à dos. Sa lampe torche, ses pokeballs, un gilet, un en cas, une bouteille d’eau et une corde, le strict minimum. Elle lissa son short beige et y rentra sa chemisette kaki. Elle enfonça enfin sa caquette assortie sur sa tête. Elle salua ses colocataires et sa logeuse avant d’enfiler ses chaussures de randonnée sur ses chaussettes hautes pour partir.

Quand elle arriva à proximité de la colline, elle ne la reconnut pas du tout. Désormais recouverte d’une dose de végétation clairement plus importante que dans son souvenir, Max s’approcha de quelques Givralis qu’elle connaissait pour avoir quelques informations. Elle en appris pas beaucoup plus que ce qu’elle pouvait deviner. L’épreuve de cette année ne mettrait pas que leurs cerveaux à l’épreuve. L’heure du début de la compétition arriva et c’est sa référente qui leur expliqua le principe de celle-ci. La compétition ne serait pas basée sur une des trois spécialités des scientifiques de la Pokemon Community. Cette année ils étaient tous sur un pied d’égalité puisqu’ils partaient dans un labyrinthe à énigmes. L’objectif était de trouver des panneaux, y répondre correctement malgré l’environnement pas spécialement rassurant. Plus on répondait correctement plus on avait un chemin court. Max se mordilla la lèvre. Elle faisait désormais partit des plus anciennes scientifiques, elle avait intérêt à faire bonne impression. Elle espérait s’en sortir correctement. Elle restait à peu près confiante en ses capacités. Elle avait une culture générale plus que potable et elle parvenait généralement à gérer assez bien ses émotions. Tant que ni Alban, ni un pokemon poison, ni du sang entrait dans la compétition. Pour le premier point, elle était sure que ça ne serait pas un soucis. Le deuxième pouvait l’être et si elle faisait attention, le troisième n’apparaîtrait pas.

Il lui fallait donc un pokemon connaissant bien sa phobie pour les pokemons poisons et qui savait gérer ça. Plus un pokemon capable de la défendre dans le dédale et d’assurer parfaitement ses arrières. Apa était tout indiqué pour la suivre. Elle choisit en deuxième partenaire son Caninos shiny, formé à la recherche il ne pourrait que se montrer utile dans le labyrinthe. Satisfaite de ses choix et une fois son équipe briefée, elle se positionna dans la file pour pénétrer le labyrinthe. Elle souffla profondément, tentant d’évacuer son stress. Elle se demandait sérieusement où ils allaient chercher toutes ces idées … Elle soupira et claqua ses mains sur ses joues. Elle allait super bien s’en sortir, à coup sur.

Elle fit un léger signe de la tête à sa référente qui lui souffla un mot d’encouragement avant de s’enfoncer dans le labyrinthe. Elle était nerveuse. Le soleil éclatant d’Alola était obscurci par la végétation luxuriante mise en place pour l’épreuve. Elle suivit premièrement la technique qu’on proposait à tous ceux qui allaient dans des labyrinthes. Toujours à droite. C’est ce qu’elle fit jusqu’à tomber sur le premier panneau. Et là, un gros soupir de soulagement lui échappa. C’était terriblement simple ! Elle ne savait pas si c’était parce qu’elle n’en était qu’au début mais ça la remit totalement en confiance. Ses épaules se redressent, son regard se fixa droit devant elle et son pas se fit plus assuré. Les premiers panneaux furent une totale banalité, elle passa les premières épreuves avec facilité. Si certaines questions lui avaient posé quelques difficultés, elle s’en sortait bien et avançait avec rapidité. Ses deux pokemons surveillaient ses arrières et arrêtaient les pokemons qui ne faisaient que semblant de s’approcher d’eux. Alors certes il faisait sombre, mais avec une telle confiance en ces coéquipiers et ses compétences, elle se sentait pousser des ailes.

Et forcément, sa compétition ne pouvait pas simplement bien se passer. Elle entendit un cri. Pas très loin d’elle, très puissant, elle se précipita, sans prendre garde à sa direction. La personne qui criait devait être terrifiée et elle avait besoin d’aide. Et elle pouvait lui en apporter. Elle s’élança donc, faisant fit de son avance et de tout ce qu’elle avait fait jusqu’à présent. Apa soupira. Forcément hein. Max reconnut sans mal la demoiselle en détresse. Annie Lablanche. Une amie ? Elle ne savait pas si elle pouvait qualifier la Mentali d’amie mais elle la connaissait assez bien et elle se faisait attaquer par un Spectrum. Max ne réagit pas au pokemon. Avoir une meilleure amie/colocataire avec un Spectrum en starter lui avait permit de gérer assez bien le pokemon. Avec une attaque Coquilame, Apa le fit fuir et la Givrali proposa sa main à la Mentali pour l’aider à se relever. « Tu vas bien ? » Elle hocha la tête, assez choquée par l’action. Max soupira. Rien de grave, ça la soulageait. « Pourquoi tu participes à la compétition scientifique ? » Annie souffla et leva les yeux au ciel. « Mon copain a insisté, on était sensés se retrouver mais ce nul m’a lâché. » Compatissante, Max resta un moment avec la blonde a tenter de la calmer et la réconforter.

Ça marcha peut-être un peu trop bien. Prenant clairement la confiance et oubliant que la Givrali l’avait sortie d’un mauvais pas, elle commença à se la jouer supérieure. Max savait que c’était simplement dans sa personnalité et que c’était bien pour ça qu’entre elles ça ne marcherait jamais. Cependant, elle avait possiblement foutu en l’air sa compétition pour elle et ça l’agaçait de recevoir si peu de considération. Ainsi, ça partit rapidement en cacahuètes. Les deux gamines sur leurs grands chevaux, la moitié du labyrinthe devait être au courant de tous les détails de leur relation. De l’entraînement à Orren en pensant par la jalousie d’Annie, tous les plus ou moins récents sujets de disputes ressortirent. Et elles auraient put continuer longtemps. Très longtemps. Elles étaient arrivées au point des garçons et chacune était bien trop sur la défensive pour que la conversation se termine bien. Ainsi c’était peut-être une bonne chose qu’un gang de Fantominus commence à les attaquer. Peut-être.

Prises du même instinct, elles partirent en courant. Chacune dans une direction opposée, apportant donc chacune la moitié du gang. Clairement énervée par la dispute avec Annie et n’ayant pas envie de se perdre plus que ça dans le labyrinthe, Max s’arrêta bien vite de fuir pour se retourner vers les pokemons spectres et demanda avec un certain plaisir à Smaug de les cramer. L’avantage d’avoir Apa avec elle, c’est qu’elle pouvait jouer avec le feu tout en ne faisant pas cramer tout le labyrinthe. Oh, c’était interdit ? Bah tant pis. Il valait mieux ça que de se faire paralysé à coup de léchouilles …

Le problème quand on faisait du deux contre dix, c’est qu’on pouvait pas tout arrêter. Et forcément, même si Max se complaisait dans sa réussite, l’un des Fantominus réussit à franchir la vigilance de ses pokemons et réussit à faire ce qu’elle voulait absolument pas qu’il arrive. Sa confiance envers ses pokemons était un peu trop totale parfois. Pendant qu’ils combattaient, elle s’était plongée dans un carnet dans lequel elle essayait de retracer leur chemin. Elle ne regardait pas et se fit donc stupidement paralyser. Elle était belle la dresseuse de pokemon qui payait pas attention à ce qu’il se passait.

Apa et Smaug la regardèrent d’un air désolé une fois le demi-gang enfuit. Si elle avait put, elle aurait sans doute soupiré. Voilà qu’elle perdait un temps absolument infini et qu’elle s’était perdue. Dès qu’elle put bouger à nouveau, elle pressa son équipe de retrouver un panneau pour pouvoir se repérer à nouveau. Le truc, c’est que les panneaux étaient parfois très espacés les uns des autres et que plus on s’enfonçait dans le labyrinthe, plus les instructions pour relier les panneaux étaient longues. Et s’il y avait bien une chose que le temps n’avait pas arrangé chez Max c’était bien … Oui, ok, la maladresse aussi, mais je parlais du sens de l’orientation. Me coupe pas, vil lecteur.

Aussi, elle passa un très -trop- long moment à retrouver la trace d’un panneau. Elle repassa par l’endroit où elle avait trouvé Annie, puis repartie dans une direction inconnue et ce jusqu’à tomber sur le Saint Graal. Un merveilleux panneau. Comment un simple truc en bois pouvait la rendre aussi joyeuse. Cette fois-ci, elle ne répondait plus aux cris de détresse, elle se cassait de cet endroit de malheur. Ça allait bien d’aider les gens mais après c’était un peu trop la galère.

Satisfaite de constater qu’elle peut répondre à la question sans mal, elle suivit les instructions avec dévotion. D’abord à droite. Puis à gauche. Une nouvelle fois à gauche et enfin tout droit. Problème ? Oui, mon cher lecteur, il y avait bien un problème. Elle se retrouva exactement devant le panneau qu’elle avait quitté quelques minutes plutôt. Elle fronça les sourcils et retenta le trajet. Droite, gauche, gauche, tout droit. Toujours le même. Elle tenta le deuxième parcours. Gauche, Droite, gauche et gauche. Et encore une fois, le même panneau. Elle échangea un regard paniqué avec Apa. Elle était bloquée dans une sorte d’illusion. Bien sur, dans un cimetière rempli de pokemon spectres, elle aurait dût se montrer plus prudente. Elle se laissa tomber sur les fesses à la recherche d’une solution. Comment pouvait-elle se débloquer ? Elle tenta plusieurs choses allant de se pincer le bras à essayer de marcher dans un buisson qui n’était probablement qu’une illusion (et qui au final, au vu de ses égratignures, ne l’était clairement pas …)

Cependant, l’illusion demandait probablement beaucoup d’énergie à ses créateurs et aux aguets, Smaug réussit à mordre violemment un des pokemons, se qui brisa totalement l’illusion. Elle tapota la tête du chiot pour le féliciter. Cette compétition commençait à lui porter sévèrement sur les nerfs. Et sur l’égo également. Actuellement, tout ce qu’elle avait fait c’était compter sur ses pokémons dans les cas de difficultés et si certes, ça voulait dire qu’elle les dressait plutôt bien, cette compétition était sensée être basée sur sa capacité à réagir en cas de stress dans un environnement peu commun. Autant dire qu’elle se débrouillait pas super bien pour le moment et qu’elle était bien décidé à se reprendre.

Elle s’autorisa quelques minutes de pause pour réfléchir à la situation. Elle avait un panneau et été sortie de l’illusion. Elle devait simplement faire attention a ne pas replonger dans une nouvelle illusion. Ses pokemons commençaient à fatiguer avec les nombreux combats qu’ils avaient menés dans le labyrinthe. À elle donc de faire attention. Bien décidé à être sous VIGILANCE CONSTANTE !, elle reprit le chemin que lui indiquait son fameux panneau. Heureusement, cette fois-ci, le fameux chemin la mena a un nouveau panneau avec une nouvelle question à laquelle elle pouvait répondre sans soucis !

Max était terriblement nerveuse et sursautait au moindre mouvement. On peut dire qu’elle développait un délicat sens de la paranoïa. Tout était propice à les attaquer et quand bien même elle avait reprit un rythme d’avancée plutôt correct, elle se ralentissait toute seule pour des broutilles, comme notamment, le buisson qui bouge, le vent qui souffle ou Smaug qui aboie. Autant dire qu’ils étaient définitivement pas rendus si Max continuait avec sa paranoïa excessive. L’avantage avec ça, c’est qu’elle n’était plus retombée dans une illusion ! Si ça c’est pas fort !

Le problème quand on panique et qu’on commence à paranoïé, c’est qu’on se souvient pas forcément des instructions. Aussi, la coupe sur le sol qu’elle venait de croiser au détour d’un couloir était probablement nécessaire pour valider l’épreuve ? Ce que leur avait dit Jauplain au début de l’épreuve s’était flouté dans son esprit et elle se pencha pour le ramasser (une fois certaine que c’était pas un pokemon camouflé).

Et là il y a quelque chose qui craque. C’est peut-être le stress accumulé tout le long de cette année, c’est peut-être le lieu, mais elle cède à la pression mentale qu’elle ressent presque immédiatement. Elle ne peut que voir les yeux rouges de son bourreau avant de tomber sur le sol.

Le coté positif, c’est que c’était pas une illusion, le coté négatif c’est qu’elle était totalement seule et qu’elle se battait maintenant avec son propre esprit.

Elle était dans un cimetière. Il lui était malheureusement familier et sans qu’elle ne puisse vraiment le contrôler, ses pieds se mirent en route entre les tombes colorés de fleurs. Elle n’avait jamais aimé cet endroit. Elle ne l’avait jamais aimé et pourtant, elle y avait passé de longues heures. Le cimetière d’Illumis avait été son refuge pendant une année et elle s’y retrouvait aujourd’hui, alors qu’elle était il y a quelques secondes dans un laby …

Ou était-elle juste avant ?

Elle secoua la tête et s’arrêta devant la tombe d’Anthony. Comme à chaque fois. Elle avait tellement pleuré adossée à cette pierre. Elle se rappelait si bien, la main de sa mère dans la sienne, le soutient de son beau-père sur son épaule, les regards compatissants des amis autour d’eux. Elle se rappelait à peine des paroles du prêtre qui l’avait enterré. On le qualifiait de héros, un véritable honneur de l’avoir connu. C’était stupide et ça sonnait faux.

Sa petite robe noire à l’époque ne parvenait pas à camoufler les nombreux bandages qu’elle portait encore. Elle paraissait si pâle petite Max, elle paraissait si fragile et elle détestait voir que les gens la prenait en pitié. Alors elle avait ravalé toutes ses larmes et n’avait rien dit.

Elle avait pleuré ce soir là dans sa chambre.

Max se retourna, fermant les yeux. Ça allait mieux maintenant, elle arrivait à avancer. À vivre avec le sourire en pensant à Anthony.

Ce qu’elle n’arrivait pas à faire cependant, c’était affronter les yeux accusateurs d’Éloïse. La mère d’Anthony. Juste en face d’elle. C’était pas possible, pas possible. Ça ne se passait que dans sa tête. Jamais Eloïse n’avait agit ainsi avec elle. Elle ne l’avait jamais agrippé par les coudes et secoué. Elle ne lui avait jamais hurlé toutes ces horreurs à la figure.

Elle n’était pas responsable, pas responsable.

Pas responsable du malheur de cette mère, de cette famille. Pas responsable des actions d’Anthony. Pourtant, c’est ce qu’elle se reprochait et ce que lui avait toujours reproché cette femme. Elle agrippa son ventre, juste là où elle aurait dût être transpercée. Il s’était sacrifié pour elle et elle avait survécu. Elle releva la tête et plongea ses yeux mordorés dans ceux de la mère d’Anthony.

Elle n’avait plus peur. Elle était fière de porter le fardeau d’Anthony. Elle voulait vivre pour l’honorer et honorer ce qu’il lui avait offert et elle ne se laisserait plus torturer.

Les larmes sur les joues, elle ouvrit les yeux une nouvelle fois. La bouille d’Apa au dessus d’elle lui fit comprendre qu’elle en avait finit de ce cauchemar. Elle s’agrippa à la loutre et souffla fermement, tentant vaguement de se calmer. Le type eau la remit sur pied et lui attrapa la main. Ils devaient sortir de toute urgence. La Givrali ne tiendrait pas un autre problème.

Terriblement menaçant, le Mateloutre prit la tête du groupe et les guida. Max parvenait à peine à bredouiller des réponses pour les panneaux et au final ils sortirent du labyrinthe. Jauplain s’approcha d’eux, surprise du temps qu’ils avaient passé dans le labyrinthe et leur demanda si tout allait bien. Encore une fois Max eut du mal à former une phrase complète et la référente lui caressa gentillement les cheveux en lui offrant du chocolat. « Tiens, mange, ça te fera du bien. » Elle hocha vaguement de la tête et se sentit presque immédiatement mieux après sa première bouchée. Elle esquissa un léger sourire envers Jauplain qui plus ou moins rassurée, partit accueillir un élève qui sortait du labyrinthe.  

Elle se sentait mal et totalement épuisée. Elle ne perdit pas de temps à chercher du regard ses amis et rentra tout simplement dans sa famille d’accueil pour s’enrouler dans une couette avec la dose de chocolat et son Caninos en peluche totalement volontaire …

HRP -
Pokémons utilisés : Caninos (Smaug) & Mateloutre (Apa)
Objets tenus : Ruban Halloween (+1) et Pierre Touga (+1)
Points de recherche des Pokémons : Caninos (+5 avec objet +6) & Mateloutre (+6 avec objet +7)
Sortie trouvée : Sortie 25


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t h e f i r e i n s i d e
Aileen Sôma
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Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent
Compétition Scientifique 5
Le labyrinthe d'énigmes


Aileen n’aimait vraiment pas l’idée de jouer dans un cimetière. Elle trouvait ça pour le moins irrespectueux. Mais elle n’avait pas vraiment son mot à dire, et elle s’était inscrite à la compétition scientifique sans lire les petites lignes, du coup c’était un peu de sa faute. Elle avait eu l’air bien bête, quand on lui avait dit qu’il faudrait traverser un labyrinthe de verdure et trouver la sortie en répondant à des questions de culture générale. D’ordinaire, elle avait une assez bonne culture, mais elle avait entendu dire que c’était ce fourbe de Ginji qui avait fait le test que tous les profs avaient donné quelques questions. Elle suait déjà d’avance pour les questions d’Ace Creed, ou celles de Roseverte sur les chercheurs ou l’archéologie.

Elle avait droit à deux Pokémon. Joyce avait été un choix assez évident. Mais pour une fois, elle ne prendrait pas Sphax, pour la simple raison que son sens de l’orientation infaillible pouvait être considéré comme une tricherie, mais aussi parce qu’elle doutait d’être mise en danger mortel dans un labyrinthe. Bon d’accord, c’était un cimetière, il y aurait donc des Pokémon Spectre. Youpi. Mais quand même ; elle n’avait pas besoin de Sphax. Il avait grogné, mais avait accepté de ne pas participer. Au final, elle avait porté son choix sur Asami. Cette dernière aimait la compétition, et un endroit rempli de Pokémon Spectre était un bon défi pour elle. Aileen n’avait pas tenté de lui rappeler qu’en tant que Pokémon Normal, ses attaques risquaient surtout de ne pas porter. Asami était un peu bizarre, des fois. Ce fut donc avec Joyce et Asami que la Pyroli se dirigea vers la Colline Memento. Rien que le nom ne donnait pas envie d’y aller.

Et on comprenait pourquoi : l’endroit semblait incroyablement brumeux, et la température devait clairement suivre. Heureusement qu’elle avait pensé à prendre un blouson. Elle n’écoutait les règles que d’une oreille distraite, gardant les yeux sur l’entrée du labyrinthe, se demandant ce qui l’attendait là-dedans. Ça lui faisait un peu penser à un film un peu pourri, avec des dragons, des sirènes, et un type mort mais pas mort qui l’attendrait à la fin du labyrinthe pour lui voler du sang, couper le bras de son serviteur et renaître en oubliant son nez dans le processus. Glauque. Pendant ce temps, les règles continuaient. Ne pas mettre le feu au labyrinthe (normal), ne pas passer par-dessus les haies, ne pas passer en-dessous des haies, seulement deux Pokémon autorisés, interdiction d’arracher les questions pour gêner les autres concurrents, bla, bla, bla… Ça y est, elle n’écoutait plus. Le discours dura encore quelques minutes, et on les relâcha enfin. Les premiers élèves s’engouffrèrent dans le labyrinthe comme des fous, tirant un sourire à la brune. Eux, ils devaient être nouveaux. Les anciens, eux, semblaient plus circonspect.

« Bon, allez… Que la troisième tâche commence. »

Prenant le temps de soigneusement refermer sa veste, la brune entra dans le labyrinthe. Comme elle l’avait prévu, il faisait froid, là-dedans, et la brume n’aidait pas trop à se repérer. Sans se laisser intimider, elle commença sa traversée du cimetière, qui pour le moment consistait à avancer tout droit. Elle n’avait pas encore trouvé d’intersection… Mais ça ne tarda pas trop. Elle arriva finalement à l’une d’entre elles, et chercha la question, qui était en fait accrochée à un panneau, sans doute pour empêcher que le bout de papier ne s’envole. Pas mal, comme système. Alors… Quel est le nom du Caninos si fidèle qu’il attendit son maître mort à la gare pendant 7 ans ?< /i> Celle-là, elle était facile. Il s’appelait Hachiko. Il y avait eu comme projet, à Illumis, de lui créer une statue, mais les quelques problèmes causés par la Team Flare avaient mis un terme à l’idée.  D’un bon pas, elle prit le bon chemin, esquissant un léger sourire. Si toutes les questions étaient comme ça, elle serait vite sortie.

Les questions suivantes se firent sans difficulté, mis à part une portant sur les formes de Zarbi. Sans doute une question de Yade, celle-là. Mais franchement, la traversée était facile. S’ils devaient juste répondre à des questions, ça allait aller très vite. C’était un peu dommage, d’ailleurs. A moins que quatre ans d’académie ne n’aient complètement blasée ? Ce ne serait même pas étonnant. Maintenant, elle se rendait à chaque truc que l’académie organisait en se demandant si elle devait monter une table de paris, pour ceux qui voulaient parier que ça allait (encore) mal tourner. Ah, il y avait une nouvelle question. Quel bébé Pokémon est apparu dans la même génération que son évolution ? Bébécaille – Riolu. Ah. Hmmm. De ce qu’elle avait potassé de ses cours médecins, il ne lui semblait pas que Bébécaille était considéré comme un bébé Pokémon. Plutôt comme un premier stade, au même titre que Brindibou ou Passerouge, ou que quasiment tous les Pokémon Dragons existants. Donc c’était Riolu, qui n’était pas reproductible, ni avec un Pokémon de sa propre espèce, ni avec un Métamorph.

Les questions s’enchaînaient, les unes à la suite des autres, tandis qu’elle tournait en rond dans le labyrinthe. Elle n’avait encore pas rencontré le moindre dresseur, ni le moindre Pokémon. Elle se sentait un peu seule. Si elle n’avait pas eu Joyce sur la tête, et Asami lui emboîtant le pas, elle aurait pu se croire seule au monde, avec comme fond sonore le vent faisant hululer les feuilles des haies. Hyper réjouissant. Forest faisait vraiment un super bon boulot, quand il l’avait décidé. Il avait habilement caché les questions, d’ailleurs. Certaines étaient visibles, d’autres pas, et en arrivant à une intersection, la Pyroli dut fouiller dans la haie pour trouver la pancarte. Enfin, elle laissa plutôt Asami passer ses grosses pattes pour attraper la pancarte après s’être griffée à quatre reprises dans les branchages, ce qui avait poussé sa Mangriff à l’attraper avec douceur, mais fermeté, pour la décaler, afin qu’elle puisse prendre sa place. Crâneuse. Bon alors, cette question. Quelle est la chanson préférée de Jacky ? La brune tiqua. Et elle gloussa nerveusement.

« Ohlala… Je ne sais pas si on parle du Général Jackie, mais je plains le pauvre prof qui a si mal orthographié son nom, si c’est elle. »

Joyce, perché sur sa tête, lâcha un petit trille amusé, et se pencha vers elle pour voir si elle connaissait la réponse. En vrai, c’était une question bâtarde, parce que s’il s’agissait bien du Général Jackie, les deux réponses collaient parfaitement. Après quelques minutes d’hésitation, elle prit l’un des deux chemins en sifflotant The Final Countdown avec amusement. Ce fut cet amusement qui la perdit, parce qu’elle n’était pas concentrée quand la première épreuve hors question fit enfin son apparition… Sous la forme d’une violente brume qui leur tomba dessus, obscurcissant le labyrinthe. En prestant, la brune s’arrêta, et fut jetée au sol par sa Mangriff, qui ne l’avait pas vue s’arrêter et qui venait de lui rentrer dedans. Ce fut en grognant qu’elle se releva, aidée par sa Mangriff, et elle sentit Joyce lui escalader la jambe pour remonter sur son épaule.

« On y voit rien… Joyce, Flash ! »

Les bajoues de la petite souris grésillèrent près de son oreille, et une vive lumière les entoura d’un coup. Elle y voyait un peu mieux, même si la brume prédominait. Elle n’aimait pas ça du tout. Elle se serait presque crue sur l’île Enigma. Finalement, elle aurait bien eu besoin de Sphax… Il avait été d’un grand soutien sur cette île maudite. Il fallait qu’elle se ressaisisse avant de percevoir dans la brume la Ponyta que la Team Rouage lui avait volé. Ce n’était ni le moment de paniquer, ni celui de se laisser aller. Elle était dans un labyrinthe, sur une île d’Alola. Elle n’avait pas à s’inquiéter. L’académie ne chercherait pas à les tuer… Non ? Bonne blague. Après les avoir jetés dans un incendie, entre autres choses, elle commençait à en douter. Elle n’avait qu’à continuer à avancer, elle finirait bien par trouver une sortie.

« Bon. Joyce, Asami, on va continuer à avancer tout droit jusqu’à trouver une intersection. On ne se sépare pas pour éviter de se perdre dans la brume. »

Asami posa une patte sur son épaule, et Joyce glissa le long de son bras pour se calfeutrer dans sa main, qu’elle tendit devant elle pour avancer avec un peu de lumière. Ça allait être super pratique. Mais bon, au moins, ça allait tout droit. Elle n’avait pas à choisir une direction au pif puisqu’il n’y en avait qu’une. Heureusement qu'elle avait pensé à prendre sa lampe Luminax ! Cette dernière éclairait assez bien dans l'obscurité, et elle lui était d'une grande aide dans la brume. Au bout de quelques minutes de marche, elle parvint à une intersection. La brume ne s’était pas levée. La pancarte, cependant, était bien en vue. Ça, c’était une bonne nouvelle. Il fallut cependant que Joyce intensifie son Flash pour qu’elle réussisse à lire la question. Ne vous retournez pas. La brune cilla. Ce n’était pas une question ça. C’était une injonction lui disant de ne pas se retourner. Elle se figea. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y avait derrière elle ? Pourquoi avait-elle l’impression qu’un grand danger la guettait ? Sans obéir à l’injonction (évidemment, sinon c’est pas drôle) elle se retourna lentement… Et jura.

C’était un légendaire.
Il était énorme.

« Euh… On est dans un King’s Game ? » Ses Pokémon la regardèrent bizarrement. « Je prends ça pour un non… Alors c’est pas un vrai Giratina. »

Les griffes d’Asami étincelèrent, et elle frappa le faux Giratina d’une Griffe Ombre qui ne sembla pas l’émouvoir. L’attaque retour, en revanche, envoya la Mangriff dans le chemin de gauche, où elle roula sur plusieurs mètres avant de s’arrêter. Pour Aileen, ce fut clairement le signal de la fuite. La brune fit volte-face et courut vers le chemin de droite, son Dedenne se fichant sur sa tête, s’accrochant à ses cheveux avec ses petites pattes pour bombarder le Pokémon légendaire de boules électriques pour l’empêcher de les suivre. Le temps qu’elle la rejoigne, Asami s’était relevée, et la suivit en courant, ne tenant pas à se frotter à nouveau à ce drôle de Pokémon. Mais ce n’était pas un légendaire. Que ficherait un légendaire dans un endroit pareil ? Ça devait être un rassemblement de Fantominus ou de Funécire. Elle savait que par la chaleur de leurs flammes, ils pouvaient créer des illusions quand ils étaient assez nombreux. Mais une telle puissance… Un autre Pokémon avait dû attaquer, ce n’était pas possible autrement.

« De-denne ! »

Joyce sauta de sa tête pour courir devant elles, et alla se percher sur une pancarte qu’elles n’auraient pas vu s’il n’avait pas pris quelques initiatives. La brune s’arrêta devant, posant ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle avant de s’intéresser à la nouvelle question. Je suis plusieurs ; nous sommes un. Elle se mordit la langue pour ne pas répondre Le Roi Lion, et porta plutôt les yeux sur les réponses. Fantominus, Funécire, Munja, réponse mystère. Réfléchis Aileen, réfléchis. Plusieurs, mais un. C’était une question pour Kaeko ça. Kaeko… Quels Pokémon avait-elle dans son équipe ? Elle ferma les yeux quelques secondes, et les rouvrit en souriant avec détermination.

« Tomberry. » Asami la regarda en silence, attendant des explications. « Le Spiritomb de Kaeko. Tu te rappelles comment il était bizarre ? Kaeko m’a expliqué une fois que Spiritomb est composé de cent huit esprits coincés dans une clé de voûte. Il s’agit donc d’un seul Pokémon, mais de plusieurs à la fois. » Joyce couina. C’était lui qui était caché dans l’illusion alors ? « Probablement. Quand tu l’as attaqué, Asami, il t’a laissé venir vers lui et il t’a frappé avec un Coup Bas. C’est une attaque Ténèbres, donc qui touche, et comme tu ne t’y attendais pas… »

Elle hocha la tête, et son regard brilla. Elle voulait sa vengeance. Elle ne l’aurait pas. C’était une compétition, il fallait donc continuer à avancer. Le faux Giratina irait faire flipper quelqu’un d’autre. Elle emprunta le bon chemin, et la brume se leva progressivement. C’était le retour aux questions simples, fort heureusement pour elle. Son cœur n’aurait pas supporté un deuxième King’s Game, en toute honnêteté. Joyce coupa son Flash, et s’étala sur la tête de sa dresseuse pour se reposer quelques minutes, le temps qu’il leur fallut pour atteindre une nouvelle intersection, et un nouveau panneau bien en vue. On peut fabriquer des Pokéballs à partir de Noigrumes. Que donnera une Pokéball fabriquée grâce à un Noigrume Jaune ? Facile. Une Lune Ball. Elle avait suffisamment travaillé sur les différentes Poké Ball quand elle avait pondu sa thèse scientifique. On ne la lui faisait plus, sur le coup. Elle emprunta le chemin de droite en se remettant doucement de ses émotions. Un Giratina, quand même… Kaeko aurait été comme une folle. Les questions, cependant, s’enchaînaient, la forçant à se concentrer dessus. Combien de gens savent préparer la Potionsecret ? La brune grogna. Deux personnes. Le vieux fou d’Irisia, et leur infirmière, Needle. Qui s’était d’ailleurs trompée, leur donnant du jus de baie, à Allen et elle, les envoyant sauver le Pharamp d’Olivile. Ils avaient dû aller jusqu’à Irisia pour récupérer la bonne potion.

Jusqu’ici, les questions étaient simples. Mais plus elle approchait de la fin, plus les questions se révélaient compliquées, elle s’en doutait bien. Aussi, quand la première question épineuse tomba, elle buta dessus en se retenant d’éclater de rire. Un homme part en randonnée en montagne. Il commence son ascension en bas de celle-ci à 9h00, arrive au sommet à 12h20, et repart le lendemain à la même heure, dans l'autre sens, pour revenir à son point de départ à 13h12. Il y a-t-il un endroit dans la montagne où il sera passé à la même heure que la veille ? Ironiquement, elle avait toujours été très mauvaise en maths. Elle avait une chance sur deux de se planter, donc, puisque ni Joyce ni Asami ne semblaient pouvoir l’aider. Portant une main à son menton, elle essaya de réfléchir quelques instants. Voyons voir. Y a-t-il un endroit de la montagne où il était passé à la même heure ? Normalement, non, puisqu’il redescend bien plus tard… Elle se dirigea vers le tunnel indiqué par la réponse négative, mais Asami la retint fermement.

« Quoi ? La réponse est oui ? » Elle hocha la tête. « Alors explique ? »

Asami soupira, comme si elle avait affaire à une demeurée. Sympa. Se penchant vers le sol, elle dessina un triangle dans la terre, qu’Aileen analysa vite comme étant la montagne de l’exercice. Puis, d’une griffe, elle entoura le sommet de la montagne, et de l’autre patte, elle pointa un horaire. 12h20. Un homme grimpe une montagne. Il arrive à 12h20. Il repart le lendemain à la même heure.

« A la même heure ! » Asami hocha la tête. « Bon sang, t’es géniale Asami ! » Elle hocha à nouveau la tête, pas du tout modeste. « Du coup oui, il est passé dans un endroit de la montagne à la même heure, puisqu’il est reparti le lendemain à l’heure où il est arrivé la veille ! Sérieux, je suis trop conne… »

Joyce éclata de rire, et se pencha pour esquiver la fausse baffe de sa dresseuse. Vilain Dedenne qui se moque d’elle. En pouffant de rire à son tour, elle s’engagea dans le bon chemin, cette fois-ci, en se demandant qui était le fourbe qui avait écrit cette question. C’était une bonne grosse question piège bien troll, et elle avait failli sauter dedans à pieds joints. Heureusement qu’Asami était là. Et le pire… C’est que Joyce aussi l’avait su, puisqu’il n’avait pas eu l’air surpris. Petit enfoiré va. La question suivante serait-elle une question piège ? Elle le saurait bien assez vite. Elle arrivait à une nouvelle intersection. Celle-là, par contre, allait lui poser un plus gros problème. Sur quoi le Pokérus a-t-il une influence ? Restant silencieuse, elle se mit à réfléchir. Le Pokérus. C’était une maladie qui n’affectait que les Pokémon. Ça les rendait faibles au début, pendant vingt-quatre heures mais le lendemain, c’était comme si rien ne s’était passé. Mais la maladie, bien que guérie, restait pour toujours sur le Pokémon, le rendant sensiblement plus fort qu’un Pokémon normal. Parce que ça influait sur quelque chose. IV ou EV ?

« IV, Individual Value. EV, Effort Value. Ah, si seulement Orren était là… »

C’était écrit dans ses bouquins de médecine, en plus. C’était de là qu’elle savait ce qu’était le Pokérus. Mais elle n’arrivait plus à se souvenir sur quoi le Pokérus influait. Ellie aurait pu le lui dire ; pour une raison qui échappait à Aileen, sa Mysdibule s’était prise d’une passion pour la médecine, et elle dévorait avec enthousiasme tous les nouveaux livres de cours de sa dresseuse. Il suffisait juste de réfléchir posément. Influer sur la valeur individuelle semblait compliquée, puisque chaque Pokémon avait une valeur individuelle différente. La valeur d’effort, cependant, englobait tous les efforts du Pokémon pour progresser, changer de niveau, évoluer, ce genre de choses quoi. Donc puisque le Pokérus rendait plus faible, puis sensiblement plus fort, il était plus logique que ça concerne la valeur d’effort plutôt que la valeur individuelle…

« On va dire que c’est les EV. Je commence à avoir sacrément froid, moi. »

Le froid, en effet, était de plus en plus lourd. Ce n’était pas normal. Elle voyait sa respiration sous forme d’une buée givrée, et Joyce fila pour se cacher dans son blouson. Des haies, une majestueuse Momartik sortit en dansant avec une grâce irréelle, et elle s’arrêta devant elle, la fixant avec surprise – et avec un petit air mauvais, aussi. L’espace d’un instant, Aileen faillit demander à Sissi d’arrêter ses bêtises. Ce n’était pas drôle, et elle crevait de froid. Mais ce n’était pas Sissi. Elle n’avait droit qu’à deux Pokémon dans le labyrinthe, et sa Momartik n’en faisait pas partie. C’était donc une Momartik sauvage, bien décidée à leur pourrir la vie. Elle se redressa, et l’air devint glacial. Aileen aurait pu s’enfuir, mais la Momartik bloquait la bonne route…

« Asami, Tranche ! »

La Mangriff n’hésita pas une seconde, et se jeta sur la Momartik pour la frapper de son attaque. Cette dernière ricana. Une attaque Normal sur un Spectre ? Son attention se focalisa sur son attaquante et ses griffes luisantes. Elle ne vit donc pas venir la Cage-Eclair deJoyce, qui la paralysa en traître. Avec un cri de colère et de douleur, elle tenta de se jeter sur Aileen pour se venger, mais fut arrêtée par Asami et sa Tranche… Ou plutôt, Asami et sa Griffe Ombre, qui renvoya la Momartik paralysée dans les haies brumeuses. Le chemin était libre. Temporairement. La brune ne perdit pas l’occasion de s’y engager en courant, Asami sur ses talons, une Détection érigée dans son dos pour éviter une attaque en traître. Devant eux, la lumière… La fin de labyrinthe ! La brune sortit comme une balle, et s’arrêta d’un coup, une main levée pour se protéger du soleil éclatant d’Alola. Elle était sortie du labyrinthe. Dans son dos, la Momartik jaillit, mais recula en comprenant qu’elle n’était plus sur son territoire et que rester lui serait fatal. En soufflant quelques flocons givrés, elle retourna dans le labyrinthe, prête à prendre sa revanche sur le prochain dresseur qui passerait.

La brune fit quelques pas, s’assit dans l’herbe, et finalement, se coucha sur le dos, laissant ses Pokémon la rejoindre. Elle n’était pas fâchée d’être sortie… Et surtout, elle n’était pas fâchée de ne pas avoir croisé le moindre Lord Machintruc pendant sa traversée. Elle aurait été bien ennuyée, quand même…

Informations HRP :



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Gwenn Emmings
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2029-gwenn-emmings-givrali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2062-gwenn-emmings-givrali
Taille de l'équipe : 5
Région d'origine : Kanto
Âge : 17 ans
Niveau : 26
Jetons : 3074
Points d'Expériences : 653
5
Kanto
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Gwenn Emmings
est un Scientifique Mécano
Dense végétation, brume joueuse, le labyrinthe semblait tout droit sortir d’un monde fantastique. Humez cette douce odeur florale sortie des tombeaux. Ne vous plaît-elle donc pas ? Peut-être y découvrons-nous des Drattaks résolus à défendre leur territoire ou des Roserades désireuses d’étendre leur domination. Peut-être que ceci n’est qu’illusion, peut-être pourrons-nous y croiser des voyageurs errants dans ces dédales. Alliés ou belligérants ? Elle ne le saura qu’une fois sur le terrain.
Elle vérifie une dernière fois son équipement. Une cloche bienveillante et sa massue métallique. Tous deux en bon état. Elle ressert sa queue de cheval. Princesse Emmings est parée pour traverser la cité des cadavres. Afin de délivrer le monde des ténèbres, cela faisait plusieurs jours que cette dernière parcourait le royaume en solitaire pour trouver la faille spatiotemporelle par laquelle des âmes corrompues envahissaient ses terres. Les devoirs d’une princesse guerrière ne s’arrêtent pas à l’économie, loin de là.
Au terme d’une analyse minutieuse, elle avait pu déterminer que le nid de ces spectres se trouvaient non loin du palais de la matriarche des abîmes. Cela la surprenait à peine, elle s’en était douté. Cependant, le palais de cette dernière était protégée par des embranchements de multiples ruelles aux bâtiments délabrée. Plus communément, on l’appelait la cité morte. Les fervents adorateurs de la matriarche, dont l’influence ne cessait de s’étendre, venaient depuis les contrées lointaines pour s’installer dans ces lieux désolés. Cela leur importait peu pour peu qu’ils puissent assister aux cérémonies des lunes rouges. Ce groupe de fanatiques ne montrant pas de signe d’agressivité particulière, Princesse les avait laissé faire leur vie pour le moment. Cependant, elle savait que la matriarche n’aimait pas que des intrus s’infiltrent dans leur territoire. Il ne fallait pas la déranger et tenter de pénétrer dans son palais. Hormis cela, ils ne dérangeaient guère son peuple. Elle ne se doutait cependant que tôt ou tard, il faudra qu’elle se débarrasse de cette communauté avant qu’ils ne s’imposent trop. Enfin, pour le moment, elle ne s’en souciait guère.

La ruelle était exigüe au possible, Emmings progressait avec difficulté. Les toiles d’araignées abondantes formaient presque un toit tandis qu’au sol, jonchaient d’innombrable branches. À chacun de ses pas, des craquements retentissaient. Pourquoi y en avait-il ici ? Sont-ce des combustibles tombés au sol ? Peut-être. Elle espérait néanmoins ne pas réveiller les civils. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Rapidement, un groupe de fantômes lui barra la route. La jeune femme les salua et leur pria de s’écarter, mais ceux-ci ne semblaient pas enclin à lui rendre ce service. Très bien, elle n’hésita pas une seule seconde à user de son premier atout. Aussitôt qu’elle murmura quelques mots, sa cloche bienveillante s’éleva dans les airs avant de vibrer faiblement. Le choc se répercuta sur les spectres qui décidèrent alors de se jeter sur cette cloche immaculée. Mais avant qu’ils ne puissent l’atteindre, celle-ci libéra plusieurs rayons colorés à la suite qui heurtèrent ses assaillants. Les fantômes poussèrent des cris de douleur avant de se replier. Le combat n’aura pas duré bien longtemps, mais cela arrangeait Emmings. Elle espérait ne pas avoir attiré l’attention de la matriarche. Elle n’avait aucune envie de se frotter à elle, elle avait d’abord une mission plus importante à accomplir.

Ce n’était pas la matriarche tant redoutée mais un vieux berger qui lui barrait la route, quelques rues plus loin. Elle avait essayé de passer par d’autres rues, mais elles la menaient à des cul de sac. Pas le choix, il ne lui restait plus qu’à demander à l’homme de la laisser passer. Elle n’aimait pas avoir affaire aux citoyens de cette région. Ces derniers n’étaient guère réceptifs, et pouvaient réagir de manière imprévue.
« Hum, excusez-moi… »
Il ne bougea pas d’un poil. Assis par terre, il était plongé profondément dans l’analyse d’un plan du palais de la matriarche. Oh, serait-ce un de ses civils qui prévoyaient une intrusion chez l’ennemi ? Au vu de la langue dans laquelle étaient écrites les inscriptions, il s’agirait plutôt d’un étranger. Dans ses mains, il tenait un lacrima épigone de type A au vu de sa couleur. Un lacrima épigone commun est rose en temps normal. Cependant, certains, à la suite d’une réaction chimique anormale lors de leur formation, prenaient une couleur mentolée. Enfin, là n’était pas la question. La cour arrière de la matriarche demandait un pass spécial pour y accéder fabriquer à partir de roses siamoises communes. Cependant, son lacrima épigone étant de type A, l’homme se demandait s’il pourra en reproduire une ou si la rose siamoise sera aussi de type A.
Emmings lui affirma qu’il n’avait pas à s’en faire, qu’il n’aura pas ce soucis. Alors, l’homme rassurée replia ses affaires et sortit une seconde carte ainsi qu’une boussole maligne et s’en alla en prenant la ruelle de gauche à l’intersection plus loin. Était-ce vraiment le bon chemin ? Princesse n’en était pas certaine et préféra continuer par la droite pour se diriger droit vers le palais.

Elle était parvenue à un boulevard. Des feux follets se baladaient d’un bout à l’autre. Emmings eut bien du mal à les esquiver, sa massue métallique n’était pas très maniable. Cependant, elle ne voulait pas la lâcher. Elle avait déjà croiser de nombreuses âmes corrompues sur la route et sa massue était une alliée de qualité qui lui avait servi à mainte reprises pour se débarrasser de ces importuns. Et elle avait conscience qu’elle pouvait se faire attaquer à tout moment. Alors elle la garder à ses côtés même si sa progression se révélait compliquée.
Au bout de l’allée, elle découvrit avec surprise un autel de la lumière. Que faisait-il ici ? Cependant, il n’y avait aucun doute que sous cette forme-là, il ne survivra guère longtemps aux ténèbres qui hantaient cette cité. Encore, un autel du crépuscule aurait pu mieux filtrer ces énergies négatives et persister plus longtemps. Ses pierres s’effritaient déjà alors qu’au vu de la blancheur de celle-ci, l’autel devait être bien neuf. D’un côté, cela fit plaisir à Emmings. Les lumières essayaient de récupérer cette cité, cela ne pouvait qu’être une bonne chose. Cependant, il fallait faire quelque chose pour sauver la construction qui était en processus de délabrement précoce.
Elle réunit ses deux paumes, concentra son énergie magique au creux de celles-ci et murmura une prière. Une lueur colorée naquit et prit bientôt la forme d’une fleur chromatique qui se déposa dans les mains de la jeune fille. Elle la déposa au centre de l’autel puis pria pour la déesse des lumières. Bientôt, une lueur bleuté émana des pierres. Le lacrima au centre de l’autel changea de teint pendant que le sol se recouvrit de motifs lumineux. Une barrière magique avait été créée. Que la lumière survive.

Emmings se retrouva à nouveau à devoir parcourir des ruelles étroites. N’était-elle pas censée tomber sur des rues de plus en plus large au fur et à mesure qu’elle s’approchait du cœur de la cité qui n’était autre que le domaine de la matriarche ? Il lui semblait pourtant que cela aurait dû être le cas, à moins qu’elle ne soit en train de s’en éloigner ? Les feux follets se faisaient de plus en plus rares, mais une fenêtre éclairée attira son attention. Il s’agissait d’une auberge. Celle-ci était tenue par une famille d’hybrides. La mère n’était pas sereine et ne cessait de faire des allers-retours de leur auberge jusqu’aux voisins, ramenant des serviettes humides. Mh ? En passant à côté de cette dernière, elle put attraper quelques bribes des conversation avec la voisine. Apparemment, le fils de la mère hybride aurait attrapé la frièvrus, d’où l’affolement de cette dernière. Cependant, elle ne devrait pas tant s’en inquiéter. En effet, bien que cette maladie provoquaient des coup de chaleurs chez le malade, cela renforçait aussi son ki et ce dernier n’en ressortira que plus robuste.
La mère se préoccupait d’ailleurs aussi de leurs économies. En effet, afin de soigner la maladie de son fils, ils lui fallait une élixir de roche et des pierres de glace. Cependant, le prix de ceux-ci s’élèvent à deux pièces de diamant glacée ce qu’elle ne pouvait pas se permettre. En même temps, quelle idée d’habiter dans un tel lieu… Emmings ne pouvait pas faire grand-chose pour leur venir en aide.

Elle parvint finalement au pont des souvenirs. Une rivière infectée passait par-dessous. Arrivée à ce point, elle avait presque la certitude qu’elle avait déjà fait le trois-quarts du trajet. Le dernier quart sera bien plus aisée, les ruelles laissant place à des boulevards à ne plus en finir. Cependant, cela rimait aussi à une abondance de feux follets que sa massue peinait à esquiver. Elle décida de passer par un passage couvert. En tournant à gauche une fois le pont traversé, on y trouvait de nombreuses demeures. Des portes s’alignaient à perte de vue, et parmi les quatre premières se dissimulait un passage qui traversai trois boulevard en oblique, de quoi gagner un peu de temps. La première porte menait la demeure d’Argniarok, le valet de la matriarche tandis que sur les trois autres étaient écrites des noms divers. Après analyse, elle réalisa que la troisième indiquait appartenir au cerbère cendré, cependant, il s’était avéré deux mois plus tôt que le cerbère cendré n’était qu’une légende et que la bête n’avait jamais existé. Une demeure à son nom n’avait alors aucune raison d’exister. Cela ne devait être en aucun doute la porte donnant sur le passage couvert.
Effectivement, en poussant délicatement la porte en bois, elle découvrit un long tunnel sombre et interminable. La cloche bienveillante émit quelques tintements pour rassurer sa propriétaire. Cela avait toujours marché, alors pourquoi pas aujourd’hui ? La jeune princesse serra sa massue contre elle. Elle n’avait pas de meilleur choix.
Le tunnel lui sembla interminable. Elle marchait en se tenant le plus droit possible afin de ne frôler les murs en aucun cas. En effet, ceux-ci était couverts de saleté et de textures étranges qui ne la rassuraient pas. Le sol était humide, et elle sentait l’eau s’infiltrer dans ses chaussures. Ugh, elle essayait de garder la morale, de se rassurer. Bientôt, elle en sera sortie. Les âmes se faisaient de plus en plus rares, elle espérait ne pas avoir attiré suffisamment l'attention sur elle pour qu'ils lévitent. Elle n'aurait plus de piste s'il s'avérait être le cas.
Et enfin, elle vit la lumière au bout du tunnel.

HRP :
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