Dans moins de quarante-huit heures, Ellen prendrait l’avion en direction de Mérouville. Sachant qu’il lui faudrait d’abord prendre le ferry pour aller à l’aéroport situé sur l’île de Lansat, elle avait décidé de partir une journée à Ho’ohale, afin de ne pas risquer d’être en retard et par la même occasion de visiter la ville, considérer comme la ville principale d’Akala.
La route était parfois secouée car toutes les routes n’étaient pas encore bitumées mais cela ne pouvait gâcher la vue magnifique. L’océan brillait grâce aux rayons matinaux du soleil et la végétation donnaient ce côté paradisiaque et tropical pour lequel Alola devait sa célébrité.
Elle ne tarda pas à arriver dans la ville et après être passée à l’office du tourisme récupérer une carte et quelques renseignements utiles, elle fila sans attendre visiter Ho’ohale. Bien vite, après avoir repéré le port et fait un tour sur la plage, elle décida de louer un vélo pour se déplacer plus vite.
La matinée se déroula sans encombre et Ellen ne s’arrêta que vers 13h pour manger. Elle choisit un restaurant face à la mer et commanda une salade ( oui madame mange bien ) puis une fois son repas terminé, elle reprit sa visite jusqu’à tomber sur LA boutique de vêtements. Dans la lettre qu’elle avait reçue de ses parents, en plus du billet d’avion, ils lui avaient offert de l’argent. Ne sachant pas dans quoi elle pourrait le dépenser, elle n’y avait pas touché pour le moment, mais maintenant que le moment était venu, elle allait pouvoir se faire plaisir !
Trois heures plus tard, la Givrali ressortit avec cinq sacs pleins à craquer, puis se rappela qu’elle était venue assez charger. Et puis tant pis ! Elle ferait cadeaux de quelques vêtements à Béatrice et Marie, ça leur fera surement plaisir. Elle continua de faire le tour des boutiques et du se retenir pour ne pas dévaliser une nouvelle fois les magasins. Néanmoins, elle s’arrêta dans un café pour le goûter, l’avantage de cette dépense, c’est qu’elle n’aurait pas à transporter les achats, cette fois-ci.
Il était déjà 18h, que le temps passait vite. Le ferry partait à 21h et n’arrivait que le lendemain matin. La blonde repassa devant le taxi qui l’avait emmenée puis lui demanda de ramener les sacs avec ses achats à KoniKoni, à l’adresse de Marguerite.
La jeune coach s’arrêta quelques instants sur la plage. Il y avait encore beaucoup de monde et la température avait à peine baissé depuis 14h. Mais une petite brise rendait la chaleur agréable. Ne sachant plus quoi faire, Ellen retira ses chaussures puis fit quelques allers-retours sur la plage, les pieds dans l’eau. En chemin, elle rencontra plein de dresseurs avec des pokémons originaires d’Alola qui lui était inconnu. D’ailleurs, elle faillit faire une crise cardiaque en se cognant dans ce qu’elle croyait être un palmier sorti de nulle part avant de se rencontrer que ce n’était qu’un Noadkoko d’Alola. Et bien vite, elle dut avec regret quitter la plage pour se rendre à l’embarcadère.
Elle repassa une nouvelle fois au taxi pour récupérer sa valise et deux sacs à dos, puis ce dernier s’éclipsa en direction de KoniKoni.
Au bout d’une demi-heure d’attente, une voix retentit dans les enceintes disposées dans la salle. Le ferry arrivait et tous les passagers étaient priés de monter à bord.
Et voilà désormais la Givrali dans l’avion. Après une nuit blanche passée dans le ferry à cause de la mer agitée, elle n’avait pas eu le temps de souffler qu’elle du courir pour ne pas rater son avion à cause du retard qu’avait pris le bateau durant la traversée. Et quelques heures plus tard, elle arrivait à l’aéroport d’Hoenn, là où son père et sa mère l’attendaient.
Les retrouvailles furent assez brèves car c’est à peine si Ellen tenait debout à cause de la fatigue. Elle prit une nouvelle fois la voiture et une fois arrivée à Mérouville, la nuit tombait déjà et la ville était éclairée de mille lumières. La jeune fille fut guidée par ses parents jusqu’à la maison put une fois dans la chambre des invités elle s’écroula sur le lit et s’endormit. Ses vraies vacances à Hoenn ne commenceraient que demain.
Lorsqu’elle se réveilla, vers 11h, à petit déjeuner de roi avait été préparée en son honneur. Les parents de la blonde avaient déjà mangé mais ils s’assirent tout de même autour de la table afin de passer un bon moment familial et d’écouter les aventures de leurs filles. Ce ne fut qu’à 13h que la belle demoiselle sortit de table pour se préparer.
Pour aujourd’hui, elle se contenta de visiter la ville et passa à l’arène la championne de l’arène était la fille d’un collègue de Juan, le père de la blonde. Bien qu’elle ne livrât aucun combat, elle eut l’honneur d’assister à deux combats que Roxanne, la championne, remporta sans la moindre difficulté et Ellen du admettre qu’elle se débrouillait très bien.
Vint alors l’heure du dîner et le trio rentra à la maison.
- Ce soir il y a un feu d’artifice, annonça Charlène Whirst,
tu voudrais y aller Ellen ?- Pourquoi pas ? s’enthousiasma la gamine entre deux bouchées.
L’avantage de l’été, c’est qu’il ne fait pas froid, même le soir, ainsi, la dresseuse aux longs cheveux blonds put assister au feu d’artifice simplement vêtu d’une petite robe. Elle était ravie de passer la fin de ses vacances avec ses parents, bien qu’elle ne reste que quatre jours.
Le lendemain, le père d’Ellen lui proposa d’aller faire une balade en vélo sur la route 115. Quant à sa mère, elle préférait rester à la maison car elle s’était lancée dans un atelier cuisine. Avec plaisir, l’adolescente ne refusa pas cette balade avec son père.
En moins d’un quart d’heure, ils étaient partis et enfourchaient déjà leurs vélos en direction de la route 115. D’ailleurs, Ellen avait emporté des pokéballs, au cas où elle rencontrerait un pokémon. Sheika était restée à la maison pour aider Charlène dans la cuisine, mais Rubis et Heavens avaient insisté pour accompagner leur dresseuse et son père. Tandis que Rubis courait après les deux cyclistes, Heavens se la coulait douce, roulée en boule dans le panier de la Givrali.
Une fois arrivée dans un terrain où ils ne leur étaient plus possibles d’avancer en vélo, le père et la fille accrochèrent leur véhicule à un arbre puis continuèrent leurs balades à pied, talonnées par les deux pokémons. Soudain, Ellen aperçut quelque chose se faufiler entre les broussailles.
- Ne bouge pas Papa, chuchota la fille aux yeux bleus.
La coach avança pas à pas, silencieuse comme une ombre, mais elle n’arrivait pas à discerner précisément ce qui se cachait, néanmoins, nul doute sur le fait que c’était un pokémon. D’ailleurs, bien qu’elle ne puisse toujours pas le voir, elle entendit quelque chose picorer contre le sol. Surement un pokémon vol !
Elle regarda Rubis puis Heavens et fit signe au petit dragon de la rejoindre. La chasse aux pokémons était ouverte !
HRP :
Ellen possède
4 pokéaballs et rencontre un
Nirondelle,
route 155(c) Alban