Megara Dytak
Nom. Dytak
Prénom. Megara
Âge. 14 ans
Région d'origine. Kanto - Carmin Sur Mer
Ambitions futures. Toi, jeune fille au coeur si tendre, tu es déjà si déterminée. Tu voudrais devenir une grande dresseuse. Te battre contre Dia. Gagner. Prouver au monde que les Pokémons belliqueux sont aussi viables que les autres. Avancer avec ta philosophie de vie.
In the darkness I am weakened.
Description
Megara elle est mignonne. C'est ce que disent les gens de toi.
Et tu l'es. Véritablement.
De prime abord tu as tout de la jeune fille bien sous tout rapport.
Un joli minois aux joues rosies par la timidité, de grands yeux verts pétillants qui s'ouvrent sur le monde et ses merveilles, des cheveux colorés qui laissent transparaître un caractère enjoué.
Tu n'es pas très grande, tu dépasses à peine le mètre cinquante, mais cette caractéristique contribue à renforcer le côté poupesque de ta silhouette. Et tu te dis que tu as tout le temps de devenir une grande dame.
Naturellement tu aides les gens qui en ont besoin, tu es serviable et tu t'exprimes poliment. Tout le voisinage de Carmin Sur Mer t'apprécie pour ta simplicité et ta gentillesse.
Parfois les gens déplorent un peu ta timidité qui te fait te tordre les mains et claquer des genoux.
Mais le monde n'est pas manichéen et la vie n'est pas un kiwi.
Tu as aussi des facettes sombres, que tu caches plus ou moins.
Tu n'as pas toujours été ainsi. Avant tu étais une petite fille joyeuse mais le temps et les évènements t'ont changée.
La tête pleine de doutes tu es un questionnement ambulant. Tu te méfies de tout. Tes incertitudes te rongent parfois. Et quand elles sont trop fortes tu craques. Tu fonds en larmes. Tu te laisses dominer.
Les questions sont nombreuses, variées et t'assaillent de toute parts. Tu doutes. Ces gens t'apprécient ils vraiment ? S'ils ne viennent pas te parler est-ce parce qu'ils te détestent déjà ? Ne les as-tu pas entendu parler dans ton dos à l'instant ? Et ces regards que signifient ils ?
Tu détestes les préjugés qui ont été véhiculés sur certaines maladies. Les images qui en ont été dégagées et les certitudes que les gens ont, dans leur ignorance la plus profonde.
Tu ne t'es pas réveillée un matin en te disant que tu es paranoïaque. C'est un travail de sappe de plusieurs années.
Des petites touches ajoutées comme un tableau, des couches qui s'accumulent et qui à terme forment un monticule.
Tu n'en as même pas conscience. Tu te considères comme normale. Plus ou moins.
Jamais tu n'as mis un mot sur tes problèmes. Paranoïa. Hallucinations.
Oui, parfois tu vois des choses qui ne sont pas. Furtivement. Sorties des recoins les plus sombres de ton esprit.
La plupart du temps c'est juste une ombre qui passe. Si rapide que tu doutes même de l'avoir vue. Mais tu l'as vue. Et ça te terrifie.
Et parfois c'est une voix. Un murmure. Le souffle du vent peut-être. Jamais rien de distinct.
Les gens qui croient tout savoir pensent que les hallucinations sont des images très claires avec une foule de détails qui se fixent dans la mémoire.
Ils n'imaginent pas à quel point ils ont tort.
Et tout ça te fait te renfermer sur toi même.
En société tu as du mal à t'ouvrir, à discuter avec les autres. Alors ils pensent que tu es une fille froide ou difficile à aborder. Associale.
Mais parfois, dans tes bons jours, tu y arrives. Tu fais le premier pas. Tu oses.
Et c'est génial. Chaque fois tu t'émerveilles de redécouvrir à quel point les gens sont receptifs. À quel point ils ont envie de te connaitre et à quel point ils sont intéressants.
En amitié tu es si fidèle que tu t'en fais mal. Tu places tout entre les mains des gens qui t'acceptent. Tes sentiments, tes ressentis, tes ambitions, ta confiance également.
Tu es ainsi. Avec toi c'est un peu tout ou rien.
Si tu n'oses pas il y a de fortes chances que tu n'oses jamais. Mais si tu te lies à quelqu'un tu le fais si vite, si fort. Tu exposes ton petit coeur adolescent à tant de blessures.
Et contrairement à ce que peuvent penser les individus qui ne te connaissent pas tu as des ambitions et une très forte volonté.
Tes rêves te guident et tu es déterminée à les réaliser.
Histoire
Tu n'as pas toujours été ainsi. À une époque tu étais une petite fille heureuse, Megara.
Quand tu vivais avec ta maman, ton papa et Daiya. Tu adorais Daiya.
Ta grande soeur c'était tout à la fois ton modèle, ta meilleure amie et ta rivale. Mais tu l'adorais. Et la réciproque était vraie.
Meg et Dia. Votre lien était solide comme l'acier.
Pourquoi Dia ? Ce surnom c'est toi qui l'a choisi. Ou imposé plutôt.
Etant jeune tu n'arrivais pas à prononcer son prénom. Tu t'entêtais à l'appeler Dia. Et c'est resté. Même vos parents s'y sont mis. Puis les voisines, les commerçants du quartier et finalement tous ceux qui la connaissaient.
C'est dire à quel point tu as marqué sa vie de ton empreinte. Et elle a marqué la tienne.
Elle t'as forgée, épaulée, accompagnée, dirigée. Même sans le vouloir.
Quand tu marchais la tête haute c'était pour elle. Quand tu décochais des sourires c'était pour revoir le sien, radieux.
Tu voulais devenir comme elle. À quel moment vos chemins ont divergé ? Difficile à dire.
Tu ne sais même pas si vous êtes si différentes aujourd'hui. C'est peut être tes angoisses qui te font penser ça. Parce que tu n'imagines pas que Dia puisse être aussi imparfaite que toi.
Mais à cette époque là tu étais heureuse.
Avec Dia. Mais aussi avec Maman et Papa.
Evidemment tu les aimais comme une petite fille aime ses parents. Mais aussi plus que ça.
Ta maman était la douceur, la chaleur, la protection.
Toujours là pour t'accueillir à la maison lorsque tu revenais de vadrouille. Toujours présente pour te serrer dans ses bras lorsque tes yeux s'emplissaient de larmes.
Et ton papa c'était l'intrépidité, l'aventure, la force et la jovialité.
Tu adorais aller le voir travailler au port avec les dockers ou bien charger son bateau avec les autres marins avant de partir en mer.
Tu t'asseyais sur la pierre et tu balançais tes jambes au dessus de l'eau scintillante.
Et un jour ton monde si rose s'est écroulé.
Tu ne sais plus qui a apporté la nouvelle. Ça n'a plus d'importance aujourd'hui. Le messager n'est pas à blâmer.
Tu avais neuf ans. Tu étais bien trop jeune, bien trop pure.
Comme un coup de tonnerre inatendu dans le ciel si bleu de ton enfance. Ton coeur s'est déchiré. Fendu en deux.
La vie, le destin, la fatalité, ou peu importe comment on l'appelait, t'avais arraché une partie de ton palpitant.
Envolée ton innocence. Comme l'existence de ton paternel à jamais perdu en mer.
Quelques jours avant tu lui souriais, riais avec lui, discutais de tout et de rien. Désormais tu ne le reverra plus. Jamais.
Tu n'as pas eu le temps de te fabriquer assez de souvenirs, pas eu le temps de mémoriser son visage, pas eu le temps de l'aimer assez.
Si tu avais su tu l'aurais aimé plus. Tu aurais multiplié les câlins et les bisous. Tu l'aurais empêché de partir même.
Tu ne comprends pas. Tu es si jeune.
Et tu hurles. Et tu pleures.
Comme un écho les pleurs de ta mère et de ta soeur te répondent. Elles aussi meurtries, elles aussi en proie à la douleur et au doute.
Des semaines, des mois durants tes joues s'innondent de larmes. Quotidiennement.
Et un jour tu réalises que les échos ont cessés. Depuis combien de temps ? Tu l'ignores.
Ta mère est la première à avoir séché ses larmes. Elle se devait d'être forte pour que ses filles le soient. Alors elle a cessé de pleurer devant vous. Et elle faisait tout pour assécher vos joues rebondies. Elle se donnait deux fois plus pour vous distraire, vous faire sourire à nouveau, vous redonner goût à la vie.
Puis ce fut au tour de Dia. Un modèle ne doit pas décevoir ceux qui l'admirent. Pour toi elle a arrêté de pleurer. Pour la mémoire de ton père elle a décidé d'être forte. Pour aider ta maman elle s'est relevée.
Le silence te fait si mal. L'absence des échos te perce le coeur comme des milliers d'aiguilles.
Pourquoi tu es la seule à être si faible ? La seule qui ne peut empêcher ses yeux de s'emplir d'eau chaque jour.
Désormais les coins d'ombre te font peur. Tu n'aimes plus rester seule et pourtant tu ne recherches pas la compagnie des autres.
Tu verrouilles systématiquement toutes les issues lorsque tu te retrouves seule.
La nuit est le pire moment à passer. Tu veilles longtemps sous ta couette, roulée en boule, terrorisée. Jusqu'à t'écrouler de fatigue.
Tu ne sais pas quand ça a commencé. Graduellement tes insécurités et tes angoisses sont venues t'envahir.
Tu n'en parles pas. À qui pourrais tu en parler ? Ni à Dia ni à Maman. Tu les décevrais trop. Elles ne comprendrait pas.
Tu dois affronter ces épreuves seule.
Et le temps passe.
Un jour tu te retrouves à courir sur le chemin vers la sortie de la ville.
Tu apperçois sa silhouette. Tu hurles son prénom comme si c'était la dernière fois. Comme si ça pouvait la retenir. «Dia !»
Elle s'arrête, ne se retourne pas. Alors tu la rattrape.
Arrivée presque à sa portée, elle te lance quelque chose que tu récupère à la volée difficilement.
Et tu comprends immédiatement. «C'est le Tygnon de papa ?»
Elle a l'air surprise, elle te jette un coup d'oeil. «Je pensais pas que tu t'en souviendrais. C'est le Pokémon qu'il m'a donné le jour...»
«... où tu voulais pas qu'il parte en mer.» Tu complètes naturellement sa phrase.
Elle opine du chef. «Je devais avoir ton âge à l'époque. Maintenant c'est à toi.»
Soudainement tu lui lance la Pokéball dans le dos. «J'en veux pas de ton Pokémon pourri !»
Dia se retourne, elle est surprise. Finalement elle ramasse la ball et t'adresse un petit sourire désolé. «Prends soin de toi Meg. Deviens forte, je t'attendrais.»
Tu voudrais la retenir, lui hurler que tu l'aimes. Tes jambes en coton t'empêchent de courir. Tu restes plantée sur place à fixer son dos qui s'éloigne.
La tristesse t'envahie mais tu ne verses pas de larmes. Tu l'as déjà tant fait.
Tu te fais une promesse. Le jour où tu auras battu ta chère soeur tu t'autoriseras à pleurer pour cet instant.
Tu le veux et tu le feras. Tu deviendras forte. Tu surpasseras Dia.
Tu as fêté tes quatorze ans avec ta Maman.
Depuis longtemps déjà tu insistes tous les jours, à la moindre occasion tu remets la discussion sur le tapis.
Toi aussi tu veux partir à l'aventure. Devenir une Maîtresse Pokémon c'est ta destinée.
Mais Maman n'a pas cédé jusque là. Elle a déjà laissé partir son aînée, elle ne te perdras pas non plus si tôt.
D'un côté tu comprends. Alors tu lui laisses le temps de se faire à l'idée.
Et à force de patience et de persuasion tu arrives à tes fins.
Elle accepte de te laisser vivre ta vie mais pas n'importe comment.
Tu ne partiras pas affronter la vie sauvage sans être préparée.
Non. Toi tu iras dans la prestigieuse académie Pokémon Community.
Et tandis que tu serres ta maman si fort dans tes bras que tu lui fais mal de vieux démons viennent te hanter.
Est-ce que tu sauras te faire des amis ? Les gens t'accepterons-ils ? Seras-tu à la hauteur de l'épreuve ? Pourras-tu devenir une grande dresseuse ?
Surnom. Kentaro
Espece. Tauros
Nature. Jovial
Description. Kentaro est un Tauros assez classique. Il se battra toujours jusqu'au bout de ses forces pour protéger sa Dresseuse. Comme ses confrères il s'mporte facilement et plus on lui tape dessus plus il devient furieux.
Pseudo ou prénom. R.
âge. 2X années sur Terre. Sexe Masculin (Libre dans sa tête)
Comment avez vous connu le forum ? Partenaire d'un forum RP où je suis. (Comme quoi ça sert vraiment à quelque chose)
Quelque chose à ajouter ? Habituellement je suis pas trop chaud pour m'inscrire sur un forum qui existe déjà depuis pas mal de temps. Parce que les gens se connaissent déjà beaucoup et que c'est dur de s'intégrer.
Mais Pokémon Community c'est... !!! J'ai pas les mots honnêtement.
J'espère pouvoir m'intégrer et passer de bons moments avec tout le monde.