This is Halloween. Everybody make a scene SC #20 | SOLO Date : Halloween 2017 J'étais arrivé tardivement au manoir, la faute à mes pokemons qui n'avaient rien trouvé de mieux que de disparaître pendant ma douche.J'avais passé presque une heure à leur courir après dans le dortoir. Je leur avais fait la morale, passablement énervé, en enfilant mon costume de contrôleur de train. Noir et doré, il pouvait aussi être un uniforme de facteur, et je l'avais récupéré du petit ami de ma sœur. Il y avait aussi une casquette que je vissait sur ma tête en quittant ma chambre. Nous allions fêter Halloween dans le manoir d'un vieil homme fan de pokemons qui venait de passer l'arme à gauche. On nous avait bien dit son nom, en insistant lourdement sur la notoriété du vieillard, mais je ne l'avais pas retenu, quel intérêt ? La bâtisse était perchée sur une falaise et en jetait. Elle était juste immense, tout comme le jardin qui l'entourait. Le ciel était sombre et j'eus l'impression que les nuages étaient plus épais au-dessus du manoir. J'avais envie de grossir mon équipe, alors quand les profs eurent terminé leurs explications sur le déroulement de la soirée, j'avais pris la tangente et étais parti à la recherche d'un futur partenaire, et à la découverte des lieux. L'ambiance était un peu glauque. Tous les meubles luxueux étaient couverts d'une épaisse couche de poussière et des toiles d'araignées pullulaient dans les coins et au plafond. Un parfait décors d'Halloween en somme. Je n'étais pas paniqué, mais pas serein pour autant, et le hurlement qui déchira le silence me fit frissonner. Il me fallu un peu de temps pour comprendre que c'était la voix de Potts. Ce genre de lieu devait regorger de pokemons spectre, décidés de fêter à terroriser les personnes présentes et fêter dignement Halloween. Elle avait dut en être la première victime. J'ignorai combien de mes camarades avaient fait la même chose que moi, mais les couloirs étaient déserts et silencieux. - Sacré ambiance, lançai-je ironiquement à mon starter qui était près de moi. Pix renifla, montrant que cela lui importait peu. - Bah quoi? C'est pas vrai peut être? Dans les films d'horreur, il y a toujours un monstre ou une créature dangereuse dans des coins comme ça. Parfois, c'est même un tueur en série ! Cela ne sembla pas l'émouvoir et nous continuâmes à marcher en silence. Je laissai mon esprit dériver tout en analysant ce que je voyais. Après tout, il était rare de voir des pokemons errer librement dans un lieu non sauvage. J'avais déjà entendu parler de ce genre d'endroit, mais c'était la première fois que j'avais la chance d'expérimenter ça. Mentalement, j'établis une liste des pokemons que je pouvais potentiellement croiser. Mis à part pour les pokemons spectre, on était bien loin d'un habitat naturel, et pourtant je ne doutais pas de croiser des types de toute sorte. Mais mes connaissances sur le sujet étaient pauvre et je ne voulais pas m'avancer. J'avais plusieurs options qui se présentaient à moi. Aller voir dans le jardin, mais ma curiosité de voir les pokemons vivants dans le manoir, je mis tout de suite cette idée de côté. J'arrivai devant l'escalier immense du hall et je montai sans réfléchir. Je parcourus le couloir sur toute sa longueur sans réussir à trouver un moyen de monter plus haut. Déçu, je continuai ma visite. Mon ventre se mit à gargouiller et me détourna de mon exploration. Je m’arrêtai et sortis le paquet de bonbons que j'avais pris, ainsi que celui contenant les friandises pour pokemon. J'en lançai une à Pix et sortis la pokeball de Tod. Mon goupix attrapa sa part en vol et s'assit à ma gauche le temps de notre pause grignotage. - Je te fais sortir, mais pas question que tu t'éloignes. C'est clair ? Prenant le mouvement de sa pokeball pour une confirmation qu'il allait se tenir, je la jetait au sol et laissai ma souris électrique sortir. Il vint aussitôt à mes pieds et quémanda une friandise. Je le laissai grimper sur mon épaule et lui tendit sa part avec un sourire. Nous commencions enfin à nous entendre Tod et moi. Il était toujours aussi imprévisible, mais je réussissais à le faire obéir. J'avais eu pas mal de temps libre pendant l'été et j'avais commencé son entraînement tranquillement. Il y avait encore du travail, particulièrement sur sa défense, mais nous étions sur la bonne voie. Une fois mon estomac un peu rassasié – au moins le temps de trouver un pokemon et d'aller dévaliser le buffet de la soirée – je repris mon exploration à la recherche d'un moyen de monter dans les étages supérieurs. Soudainement, une idée me traversa l'esprit. J'étais bête de ne pas y avoir pensé tout de suite, même si pour ma défense, mon nouveau statut était encore récent, et je n'avais pas eu l'occasion de m'en servir plus tôt. Je fouillais de nouveau mon sac et mis la main sur mon Capstick, flambant neuf que j'avais reçu à la rentrée quand j'avais demandé à entrer dans le parcours des rangers. Ce petit appareil était tout simplement génial, et aller me permettre d'appeler à la rescousse un pokemon sauvage pour me faire monter à l'étage. Tod s'approcha un peu de l'appareil et le renifla avec curiosité. - Non ça ne se mange pas, lui expliquai-je avec un petit rire. Ça va nous permettre de monter, si je réussi à m'en servir correctement. J'avais lu et relu le manuel une dizaine de fois, et la théorie était acquise, mais la pratique ne serait peut être pas aussi facile à maîtriser. Il ne me manquait qu'un pokemon vol pour pouvoir lancer mon premier essai. Levant les yeux au ciel, j'attendis quelques minutes avant d'apercevoir un pokemon qui planait à proximité d'un lustre. M'approchant doucement vers lui, je sortis mon ipok pour voir quel pokemon il s'agissait, incapable de le reconnaître. Alors que je l'identifiais, Pix donna une tape dans ma jambe pour me demander de lui faire partager. Je me baissais à son niveau, Tod en profita pour descendre de mon épaule. - Tod tu ne t'éloigne pas, je lui lance avant de me retourner vers mon ipok. Alors c'est un nirondelle, apparemment il est plutôt du genre tenace. Je vais essayer de le capsticker. J'allumai donc l'appareil et me préparai à faire ma première tentative, qui fut un échec bien sur. Le contrôle du disque était drôlement délicat et il me fallu un moment pour avoir un semblant de contrôle. Je n'avais même pas tenter de l'envoyer vers le nirondelle, tant il était évident que cela ne serait pas bénéfique de trop le harceler. Quand je me sentis un peu plus à l'aise avec le capstick, je me tournai vers ma cible déterminé. Il fallait que je reste calme et patient. Je réussis à l'attraper dans le rayon à mon premier véritable essai et dès que la liaison fut établie, je reçus de plein fouet les émotions du pokemon. C'était une expérience étrange, mais aussi palpitante, de vraiment comprendre ce nirondelle. Il n'était pas paniqué, mais le retour de mes sentiments le tendit un peu plus. Je fis de mon mieux pour rester maître de mes émotions, et j'attendis qu'il se calme à son tour. J'adoptai une posture neutre, les mains en évidences pour lui montrer que je n'avais pas de mauvaises attentions envers lui. - Vous restez calmes et bien sages, dis-je à mes pokemons avant de me reconcentrer sur le volatile. Je suis Kyokai et mes compagnons, Pix et Tod. Accepterais tu de nous faire monter là-haut ? Sa réponse fut plus proche d'une succession d'émotions qu'une phrase faite de mots. Il était rassuré que je ne l'ai pas attaqué, et semblait curieux de savoir pourquoi je voulais monter. - Je suis à la recherche d'un nouveau membre pour mon équipe, et c'est uniquement la curiosité qui me pousse à aller voir. L'ancien propriétaire devait être une personne incroyable. On ne peut mentir quand un partage un lien avec un pokemon, lors d'une tentative de capstick, avais-je lu dans un article écrit par un élève de l'académie. Je comprenais à présent la signification de ces mots. Il était facile de dissimuler ses émotions avec de belles phrases compliquées, mais on ne pouvait pas forcément les maîtriser en soi. Je suis du genre spontané et franc, alors il n'était pas difficile pour moi d'exprimer ce que je ressentais vraiment. Mais tout le monde n'était pas comme moi, et la pratique du capstick pouvait s'avérer compliquée pour eux. Parler de l'ancien proprio fit naître une tristesse sincère en nirondelle qui me toucha. J'avais toujours su que les pokemons pouvaient ressentir la joie et la peine, mais jamais le n'avais pensé qu'ils seraient si semblables à des sentiments humains. Il finit par accepter de nous faire monter et pendant que je renvoyais Tod dans sa pokeball, j'expliquai à Pix ce qu'il allait se passer. - Je vais te prendre dans mes bras pendant que je tiendrais Nirondelle par l'une de ses pattes. Ça risque de secouer alors tu restes calme. Il me répondit avec un jappement et attendit que le tendes les bras pour y sauter. La manœuvre fut effectivement délicate à cause de mon poids et de celui de Pix, et je dus lancer mon starter dès que l'on fut assez proches du second étage, pour alléger un peu le fardeau de Nirondelle. Une fois que je pus poser un pied au sol, je me dégageait rapidement de la prise de nirondelle, et me tournai vers lui : - Merci, tu nous a bien aidé. Tiens ce sont des friandises pour pokemon. Je t'en pris sers toi, lui dis-je en tendant le paquet que j'avais ressorti de mon sac. Il vint en piocher quelques unes et piailla pour me remercier. Je le libérai de mon capstick et lui souhaitai bon vol, en le remerciant une dernière fois. Quand il fut parti, je m'adressai à Pix : - Aller en route ! Il ne nous reste pas beaucoup de temps. Voyons quel pokemons se cache par ici ! HRP : 6 Pokeballs Utilisation capstick sur passerouge pour accéder à l'étage |
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