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Bellamy Wallace
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Bellamy Wallace
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Un jet de lumières vint frapper la paupière de Bellamy, instantanément son visage revêtit une grimace et un râle rauque résonna de plus profond de ses entrailles. L'étudiante ouvrit péniblement les yeux et les plongea sur le troisième lit inoccupé de sa chambre, Lolita cousait avec application un long tissu jaune et brillant. La rose s'étira en produisant divers petits bruits étranges, et puis, dans un pénible effort : son buste se releva et elle resta bien quelques minutes dans la tiédeur de ses couettes à observer cette chambre qu'elle apprivoisait petit à petit.

Elle n'avait qu'une colocataire pour le moment, discrète et travailleuse, elle ne le croisait pas souvent et savait qu'elle passait le plus clair de son temps en salle d'études. Aussi la chambre était devenu un royaume entièrement gouvernée par une princesse des plus bordéliques : des livres à moitiés lus jonchaient le sol croisant le plus souvent les chutes de tissus, ou les produits de beauté de Lolita. L'armoire et le bureau était devenu une véritable décharge pour tous les petits objets collectionné par la rose, Dust trônait d'ailleurs fièrement sur une pile de cailloux hétéroclites. Enfin sur sa table de nuit avait était posé un gros bac d'eau qui ne pensait certainement pas être couvert de griffures lorsqu'il accueillit Dolores pour la première fois, fort heureusement pour lui, le poisson passait le plus clair de son temps au lac sous l'initiative de Bellamy ; laissant l'eau croupir et prendre une étrange teinte verte. Un frisson escalada rapidement l'échine de Bellamy avant de lui faire tourner son cou gracile : la fenêtre était ouverte. Et des flaques d’eau irrégulières semblaient s’en échapper formant comme une rivière qui terminait sa course folle jusqu'à son lit défait. Là, ronflait un Lancelot exténué qui s'était roulé en boule autour d'un Hamataro toujours aussi petit mais adorable, Pom avait laissé à Lancelot et s'était réfugié au pied du lit, sur un tapis hideux au gros poils vert. Un sourire amusé mais fatigué habilla le visage grisonnant de la rose, cette chambre était un vrai chantier. Un carnage, un champ de bataille. Pourtant elle s'y sentait bien... Et elle espérait ne pas en changer, sa première année avait était suffisamment riche en déménagement. Sérieusement : quelle idée de se plaindre d'un peu de bazar et d'un pokémon à la trompe pendante qui vous fixe dans votre sommeil et qui de temps en temps bouffe vos rêves ?  

La rose pouffa quelques secondes seule, avant de définitivement quitter le moite confort de son lit, d'attraper quelques affaires au sol et de faire signe à Lolita. Le duo sortit de la chambre en baillant. Il marcha quelques instants dans le couloir en savourant l''inhabituel calme, un grand cours avait était organisé pour les coordinatrices aussi la moitié des mentalies avaient désertés le dortoir et seules quelques résistantes pouvait profiter de cette quasi matinée de liberté... Et de calme. La petite rose se déplaça à pas feutrés en saluant d'un geste rapide toutes les amies mentalies qu'elle croisaient. C'était agréable une matinée aussi silencieuse que celle-ci, une matinée de détente pensait la kalosienne en effleurant le bout des doigts la peinture violet pale dur mur. Elle commençait à craqueler. Wolfgang avait beau être compétant, il restait un simple homme et le poste de concierge, plus celui de gardien et plus encore toutes les taches annexes dont il était responsable tenait bien plus des douze travaux, aussi le départ de Gaston se ressentait autrement que par l'absence de trous béants dans les bâtiments. A vrai dire, même si une partie de ses départs avaient enchantées la petite rose, quelque-chose lui manquait cependant... Sans qu'elle n'arrive à mettre le doigt dessus... La bibliothèque ne ressemblait plus à rien, elle avait bien entendu dire qu'un club de lecture essayait d'arranger le problème mais bon. Même l'égo d'Ace, la froideur de Rooseverte et le sadisme de Jackie lui manquait c'est dire.. Nahr et Prince faisait pourtant d'excellents profs, mais l'étudiante avait le sentiment qu'à l'image de ce mur l'académie sans tous ses figures avait quelque-chose d'écaillé, d'abimé. Elle soupira tout cela n'était sans doute qu'une question d'habitude, le changement on l'attend toujours mais il ne nous convient jamais.

Toutes ses pensées l'avaient déjà amené à la douche et voilà notre héroïne qui frottait une serviette sur ses belles mèches roses. Elle tapa affectueusement la tête de son starter avant de lui dire :

-Je passe juste aux toilettes rapidement.

Le tapir acquiesça avant de se tourner vers le miroir et de peigner longuement sa perruque blonde. A vrai dire depuis quelques-temps, Lolita était en plein crise existentielle et elle se demandait si elle ne ferait pas mieux de passer eu brun ou au roux sans arriver à se décider. Qu'est-ce qui irait mieux avec son pelage ? Pétri de questionnement et perturbé par ce choix cornélien, le type psy mit quelques temps à réussir à accrocher une délicat pendentif qui se finissait sur une perle bleu brillante et ronde. Elle s'admira ensuite dans la glace sans tenir compte du temps que sa dresseuse passait aux toilettes, à vrai dire depuis Alola le tapir ne suivait plus vraiment la rose. sa dresseuse passait son temps à étudier et prenait en maturité à une vitesse ahurissante, c'était étrange mais les gamineries de sa dresseuse lui manquait. Elle avait ce drôle de sentiment qu'un mur venait les séparer petit à petit, briques après briques. Pourquoi l'éloignement semblait de plus en plus présent ? Le tapir ne savait pas vraiment, tout ce qu'elle était certaine c'est que quelque-chose avait changé. Quelque-chose d'imperceptible mais qui était là, flottant dans l'air. Oh ce qu'elle aurait donné pour...

Ce fut rapide. Un râle. Une plainte. Lolita sortit de ses pensées et se retourna tout de suite vers la cabine qui cachait sa dresseuse et alla rapidement coller son petit corps boudiné contre la porte, meuglant son nom pour savoir si tout allait bien.

-C'est... C'est rouge gémit la rose

Le tapir fronça ce qui lui servait de sourcils, sans réussir à comprendre ce que l'étudiante voulait dire.

-Je ne suis pas certaine mais... elle chercha ses mots quelques instants : C'est pt'et les règles, Lolita.

Une immense chaleur envahit soudainement le coeur du tapir. Si les toilettes n'avait pas était vides, n'importe qui aurait pu voir l'étincelante fierté qui habitait les yeux bovins du Soporifik : sa dresseuse devenait une femme ! Mais plus que cela -et étrangement- c'est la panique de la voix de l'humaine qui rassurait le pokémon. Cette panique qui ne voulait dire qu'une chose : Bellamy mûrissait, elle perdait peut-être en gamineries, mais encore et pour toujours elle avait besoin de son fidèle starter.

Une plainte de la rose sortit encore le tapir de ses pensées. Bon c'était bien beau tout cela, mais biologiquement parlant Lolita restait un mâle et ce mâle n'avait aucune idée de quoi faire au cas où les anglais débarquent. Et les supplications de la rose n'aidaient en rien son tapir, elle était adulte et maman une fois, non ? Ne pouvait t'elle pas se souvenir de ce genre de choses...

-Lolita... Je... Va chercher une des filles... déclama Bellamy comme si c'était sa dernière réplique.

La trompe de Lolita se balançait de gauche à droite. La laisser seule dans une telle situation ? La laisser sous ses pleurs, sous son hyperventillation et sous... Tout ce sang... Hors de question ! Le type psy posa courageusement son front contre la porte des toilettes et beugla. Courage Bellamy, tu peux le faire !

Mais soudain la rose pouffa légèrement et déclara en riant que c'était pas non plus les chutes du niagara. Qu'il n'y avait que quelques gouttes. Le tapir resta quelques secondes immobile. Vexé d'avoir ainsi était dupé, et d'avoir perdu son flegme légendaire. Finalement le type psy frappa un coup contre la porte et s'en alla, se perdrant dans les couloirs...

Cela faisait plusieurs minutes que Bellamy attendait cachée derrière sa porte en bois, elle était assisse sur la cuvette et tapait des pieds frénétiquement. Ce n'était pas les chutes du Niagara certes ; il n'y avait que quelques gouttes, oui... Mais quand-même. C'était... Bizarre. Non pas que la douleur était insoutenable... Mais c'était bizarre.

Aussi quand le pas caractéristique de Lolita se fit entendre, Bellamy ne tarda pas à questionner :

-Tu a pu trouver quelqu'un ma diva ?  

Marie R. Uana
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Marie R. Uana
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Marie préparait ses affaires.

Elle n'avait pas cours, aujourd'hui. Du moins, pas dans l'immédiat. Aussi avait-elle choisi de mettre ce temps à profit pour aménager le local qu'elle avait obtenu d'Elisabeth au sein de la bibliothèque. J'espère toutefois que vous n'espérez pas grand chose de la décoration prévue par la jeune fille : celle-ci allait se contenter de régler le soucis d'équilibre de deux des chaises, changer les feutres usés du tableau, installer une petite étagère en métal qu'elle avait acheté la veille, et recharger le tout en feuilles et documents vierges. Tout serait sobre, propre, et parfaitement organisé. Comme cela lui plaisait tant.

Sa besace fut rapidement remplie des matériaux nécessaires. Seule l'étagère manquait – évidemment qu'elle n'allait pas la trimballer avec elle. Marie l'avait directement déposée dans le local hier soir, après sa réception, et avait préféré attendre le lendemain pour la monter. Elle ne s'y connaissait absolument pas en assemblage de meubles, donc elle priait intérieurement pour ne pas avoir trop de mal... Même si elle n'avait pas eu trop de difficulté à trouver comment palier au soucis des chaises bancales, Marie restait peu débrouillarde, et absolument pas habituée aux travaux manuels. C'était Sumia, sa Carmache, qui effectuait la quasi-majorité des tâches dont étaient chargés les domestiques avant son arrivée à la Pokémon Community. Autant vous dire qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de se faire la main...

Lorsque son sac fut fermé, elle balaya rapidement la chambre du regard. Seule Sully, sa Séviper, était de sortie. A cause de la présence d'un Mangriff dans son équipe, Marie était obligée de restreindre leurs sorties, au risque de devoir composer avec un conflit sempiternel. Elle se forçait donc à toujours appeler l'un des deux lorsque la situation s'y prêtait, ne serait-ce que pour leur permettre de prendre l'air. Et puisque en ce jour particulièrement chronophage pour les Coordinatrices du dortoir, le bâtiment Mentali était désert, la Ranger avait jugé qu'il ferait bon à sa Séviper de profiter de ce calme inhabituel.

Mais Sully ne semblait pas de cet avis. Elle s'ennuyait ! N'y avait-il rien d'autre à faire, à part tourner en rond dans cette chambre ? Surtout que sa dresseuse souhaitait se rendre dans cet endroit étrange et poussiéreux où le silence était de rigueur, qu'elle appelait « bibliothèque ». Que cela allait être barbant ! Sully devait trouver quelque chose à faire sur le chemin. N'importe quoi qui puisse lui faire passer le temps, l'occuper, la défouler ! Un jouet abandonné, un objet à saccager, une créature à empoisonner, torturer puis achever... N'importe quoi ferait l'affaire ! La Séviper n'était pas bien compliquée. Elle passait bien ses journées à jouer au ballon avec un Grindur, elle savait se satisfaire d'un rien.

Enfin, Marie sonna l'heure du départ. Elle ouvrit la porte de sa chambre, laissa Sully s'engouffrer à l'extérieur, suivit son Pokémon, puis verrouilla l'accès en deux tours de clés. Puis elle rangea paisiblement son trousseau dans son sac, et se mit en marche vers la sortie, sur les traces de sa Séviper déjà partie au quart de tour.

Mais celle-ci s'arrêta net au détour d'un couloir, lorsqu'elle manqua de percuter un autre Pokémon. Quelle était cette drôle de chose jaune et boudinée ? En tout cas, elle paraissait bien affolée. La protubérance flasque au dessus de sa bouche s'agitait dans tous les sens... Vous croyez que ça lui ferait mal, si Sully la lui arrachait ? Et si elle plantait juste ses crocs dedans ? Elle parviendrait à l'empoisonner, d'ici ? Malheureusement, la Séviper n'eut pas le temps de trouver réponse à ses questions, puisque Marie arrivait juste derrière elle, et observa d'un œil perplexe le Soporifik. Il semblait la héler, mais pourquoi donc ? La Mentali s'arrêta, et fronça les sourcils.

« -... Qu'il y a-t-il ? Un problème quelconque ?  »

Le Pokémon hocha vivement la tête. Hmm. Il avait l'air de vouloir qu'elle le suive... Voila qui était problématique, Marie n'avait pas envie de perdre son temps. Quel intérêt avait-elle à l'aider ? Elle risquait juste de gâcher sa matinée. D'un autre côté... La détresse de ce Soporifik se faisait bien ressentir. Et c'était son devoir de Pokémon Ranger, d'aider les créatures dans le besoin ! Si elle ignorait purement et simplement sa demande, elle manquerait à tous ses principes. Ou du moins, au principe de son institution, la Fédération Ranger. Tss. Pourquoi ne devait-elle pas sa vie à des gens égoïstes qui ignorent les problèmes d'autrui ?... La réponse était dans la question, en fait. Et cette simple constatation suffit à convaincre Marie. Si elle continuait d'agir aussi individuellement, jamais elle ne sera digne de sa profession !

« -Je te suis. Cela a un rapport avec ta dresseuse ?  »

Le Soporifik acquiesça, et repartit dans la direction inverse. La queue de Sully s'agita frénétiquement à l'entente de la nouvelle : chouette ! Un événement ! Pourvu que ce soit quelque chose d'amusant...

L'air peu concerné, Marie suivit le Pokémon. Celui-ci le guidait au travers des couloirs du dortoir, et alors que la blanche s'attendait à atterrir dans une chambre, c'est dans les toilettes Mentali qu'elle se retrouva. L'endroit semblait à priori désert, mais à peine étaient-ils rentrés qu'une voix émana d'un des cabinets, s'adressant vraisemblablement au Soporifik et lui demandant s'il était parvenu à trouver quelqu'un. L'expression de Marie se fit un peu plus perplexe. D'une, cette voix lui disait quelque chose. Mais elle ne savait dire quoi exactement. De deux... On ne l'avait pas appelée pour un problème de papiers toilettes, au moins ?

Bien qu'un peu hésitante, Marie finit par s'approcher de la porte fermée, et plaqua une main dessus.

« -C'est vous, qui avez demandé à votre Soporifik de me conduire ici ? Puis-je en connaître la raison ? »

Sully, intriguée, observa de long en large et de haut en bas la porte des toilettes. Curieuse, elle alla jusqu'à se baisser, et passer sa tête sous la porte.

« -Sully, enfin, c'est tout à fait inconvenant. »

Mais trop tard ! L'énorme gueule d'une Séviper fit son apparition, de l'autre côté.

Coucou là-haut !


© Mzlle Alice.



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Sa question resta sans réponse quelques-secondes avant que finalement Lolita ne se décide à percer le silence, elle poussa un petit gémissement mi-affirmatif, mi-moqueur. Et au son de sa voix Bellamy sut que quelque-chose clochait. Mais elle n'eut pas le temps d'y penser que voilà déjà son ventre qui se contractait, pliant en deux son frêle corps. Aie.

-C'est vous, qui avez demandé à votre Soporifik de me conduire ici ? Puis-je en connaître la raison ?

Le ton était froid, vide, sans âme et les mots étaient choisis. N'importe quelle mentalie aurait raté un battement en entendant cette voix dans une telle situation et Bellamy n'était pas en reste : voilà son coeur qui se compresse.

Marie.

Parmi toutes les filles qu'elle auraient pu croisée dans le dortoir, il y a fallu que ce soit Marie que Lolita  ramène. Marie la snob. Marie l'insensible. Mari-licanth (surnom trouvé par une mentalie qui s'ennuyait en cours d'archéologie) aussi inexpressive que le poisson auquel on l'associait. Et même si sa diva ne ricanait pas, Bellamy savait qu'elle était la victime d'une mauvaise farce de son starter. Oh ce n'était peut-être pas délibéré, mais elle était certaine que sa Diva jouissait de cet instant. Certaine. Bellamy s'attrapa le ventre et regarda un instant ses pieds nus.

Après tout. Marie n'était pas une ranger ? En tout cas c'est ce qu'elle avait entendu dire. Et si c'était bien le cas, la blanche ne pouvait pas être un roc insensible et froid comme la décrivait beaucoup de mentalies... Si ? Il y avait forcément le désir d'aider enfoui au fond d'elle. Tout au fond.

- Marie, c'est toi ? demanda t'elle sans attendre de réponse Heu.. C'est rouge. Je crois que... Je crois que...

Plus que rouge, c'est une teinte rose qu'arborait les joues de Bellamy qui ne trouvait pas les mots proportionnels à sa honte. Et même si elles les avaient trouvés, il n'y pas de doute qu'elle les auraient de suite perdu. En effet une immense tête visqueuse passa le pas de la porte et se posa bien tranquillement entre ses deux pieds, regardant la rose dans ce qu'elle avait de plus vulnérable.

Oh Bellamy n'est pas pudique. Ca ne la gêne qu'on puise la voir comme ça... Mais un serpent de 3 mètres ? Euh.. Comment dire. Dés qu'elle vit le seviper pénétrait dans son intimité, Bellamy souleva le pied et écrasa la tête du serpent. Imprudente, elle tenta de le chasser à grands coups de pied en tout sens, aidés de petits cris aigus intempestifs et de jets de papier toilettes en tout sens.

Voilà les feuilles blanches sortir de tous les cotés de la cabine, le corps du serpent s'agiter et en entendant les cris de sa dresseuse : Lolita n'arriva plus à se retenir et  mit à ricaner doucement, se cachant derrière un mouchoir en soie.

Quel bordel.

 



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Marie houspillait sa Séviper.

« -Sully ! Je t'en prie, ce n'est guère le moment de jouer. »

Mais la concernée n'écoutait guère, bien trop obnubilée par le spectacle devant elle. Pourquoi cette humaine se cachait là ? Elle devait avoir planqué quelque chose d'extra, dans le coin ! Et hop, le corps de Sully était intégralement passé de l'autre côté, sous les ordres exaspérés de Marie.

Et la réaction de la dite humaine ne tarda pas, puisque quelques cris braves et courageux – à n'en point douter, s’échappèrent immédiatement de la cabine, avant que quelques coups ne se perdent dans la ravissante gueule de Sully. La réaction de la Séviper ne tarda pas : aussitôt le premier coup pris, elle ouvra en grand l'énorme orifice qui lui servait de bouche et feula toute sa haine au visage de la demoiselle, arborant au passage ses deux magnifiques crocs rouges et sa longue langue fourchue. Mais visiblement, l'humaine n'en avait que cure ! Sully se prit immédiatement une mandale à l'aide d'un rouleau PQ, et ne put plus esquisser le moindre geste sans recevoir un nouveau coup de la part de cette gente dame, avec laquelle elle ne voulait pourtant, initialement, que jouer. Maintenant, elle tentait tant bien que mal d'approcher ses délicates dents de ce visage immaculé et affreusement bruyant, pour pouvoir le faire taire et surtout, le façonner à sa manière.

De son côté, Marie soupira. Voila que Sully faisait encore des siennes... Bon, elle devait peut-être faire quelque chose, avant que quelqu'un n'y passe. Et qu'elle n'ait des problèmes. Non parce que, certes, que quelqu'un puisse mourir, c'était embêtant, mais s'il y en avait bien une sur qui ça allait retomber, c'était bien elle ! Et bon, à la base, Marie voulait simplement aller à la bibliothèque, pas se retrouver avec un procès quelconque sur le dos. Donc...

La demoiselle coincée de l'autre côté n'avait pas réussi à lui fournir beaucoup d'information, avant l'apparition de sa Séviper. Il était question de... Rouge. Et c'tout. Ah, et elle connaissait Marie, apparemment. Cette dernière ne pouvait pas en dire autant : sa voix lui disait bien quelque chose, mais elle ne parvenait à mettre le doigt sur quoi. Mais dans tous les cas, la Ranger n'avait aucun moyen de savoir si la situation lui permettait de faire irruption dans la cabine, et elle était peu certaine de vouloir franchir le pas. Surtout que si elle enfonçait la porte, elle risquait d’aplatir tout le monde à l'intérieur... Bon, elle allait faire plus simple.

D'un geste las, et absolument pas pressé, Marie poussa les portes de la cabine d'à côté, et avisa la cuvette en face d'elle. Ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas très réglementaire, mais bon, elle osait espérer que la Mentali occupée à hurler ne lui en tiendrait pas rigueur. Après avoir passé une main dans son dos pour la plonger dans son sac, Marie prit appui sur le rebord des toilettes, et se hissa dessus afin de pouvoir surplomber la cabine sur sa droite. Elle parvient alors à attraper la Pokéball de Sully, qu'elle pointa en sa direction une fois la Séviper en vue : la seconde d'après, le Pokémon disparu dans un rayon rouge bien caractéristique, au moment où elle s'apprêtait à sauter au visage de l'inconnue.

Hmm. Peut-être pas si inconnue que cela, en fait.

« -Oh. Vous êtes la malpropre de l'autre soir. »

Cache ta joie, surtout.

Puisque la fameuse « malpropre » était à moitié nue, Marie se désintéressa d'elle immédiatement – par respect plus que par pudeur, et descendit de son escabeau improvisé. Puis, tout en retournant devant la porte la cabine où était resté son Soporifik, prit la parole.

« -Pourriez-vous me détailler les raisons qui vous obligent à rester ainsi cloîtrée ici, ou préfériez-vous plutôt que je prenne congé pour ne pas passer outre votre intimité ? »

Au fond d'elle, Marie priait pour la seconde option. Avec un peu de chance, l'intervention de Sully aura suffisamment effrayé cette étudiante qui lui avait littéralement roté à la figure le soir de Halloween pour la convaincre de l'inutilité de la Ranger. Et alors Marie pourrait vaquer à ses occupations.

Enfin.

Surtout que bon, avec la tonne de PQ que Marie avait aperçu dans la cabine, elle ne voyait pas trop pourquoi on avait besoin d'elle...



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Chaos, c'était le chaos. Et jamais la petite cabine du fond des toilettes n'avaient connu pareille bataille. Oh certes... Elle en avait des vertes et des pas mures... Des rouges aussi ; c'était même courant dans une école envahie d'adolescentes débordantes de toute sortes d'hormones. Mais de mémoire de cabines jamais une jeune fille dans la fleur de l'âge ne s'était retrouvée en pleine bataille avec un énorme serpent, et voilà que le pokémon et l'humaine se cognait contre ses pauvres murs et si la cabine aurait eu une bouche, elle n'aurait pas attendu pour exprimer son mécontentement.

Fort heureusement pour les chocs furent bien vite stoppées par l'intervention de la blanche qui se hissa sur le mur que la pauvre cabine partageait avec sa soeur et aspira le serpent dans un étrange rayon rouge. Dieu merci, pensa la cabine des toilettes, tendant ses oreilles inexistantes pour écouter l'échange qui allait logiquement suivre (que voulez-vous on s'occupe quant on peut lorsque q'on est composé de trois planches de bois et de quelques vis.)

- Oh. Vous êtes la malpropre de l'autre soir.

Madame cabine n'eut le temps de décrypter ce qu'il se cachait derrière ce langage qu'elle ne comprenait jamais que voilà déjà la blanche qui sortait de sa soeur, aussi se focalisa t'elle sur la rose qui restait cloitrée en son sein. Cette dernière sembla tiquer sur le moment, puis se frappa sur le front comme si un souvenir lui était revenu.

-Oui... Désolé pour le rot. Tu sais ce que c'est hein ? Euh... Hein ?

La cabine aurait presque pu voir de la fumée s'échapper des oreilles de la rose tant elle semblait fournir un effort d'imagination : Marie qui... Rotait ? Mais bon elle ne vit rien. Parce-que bah... Une cabine n'a pas d'oeil, ça parait logique à ce stade du rp complétement pété maintenant. Et puis même sans le rp, c'est euh... Logique. On se pose rarement la question, en fait.

Mais je n'eut même pas le temps de me demander si je ne ferais pas mieux d'effacer ces dernières phrases que voilà déjà la ranger qui reprenait la parole :  

-Pourriez-vous me détailler les raisons qui vous obligent à rester ainsi cloîtrée ici, ou préfériez-vous plutôt que je prenne congé pour ne pas passer outre votre intimité ?

La rose fronça un moment les sourcils et la cabine se demanda un instant si elle avait tant de mal qu'elle à comprendre le langage humain, mais force est de constater qu'elle finit par répondre à question posée :

-Euh.. Oui. Bah... C'est rouge. Tu vois, euh... C'est du sang qui s'échappent de... euh. Voilà.

Ouah. Le malaise était présent. C'était évident, même pour trois simple planches de bois comme elle. La cabine promena un instant son attention sur les différents protagonistes et resta quelques-instants aussi pantoise qu'elle pouvait l'être devant le fou rire qui tordait le corps du drôle d'animal à la trompe pendante, finalement elle revient sur la rose qui enchaina.

-J'ai mes règles quoi ! Enfin je crois.. Tu peux euh.. J'ai de pansements dans mon sac, tu crois que ça pourrait euh... Colmater ? 

La fille qui était enfermée en elle semblait vouloir se cloitre en elle-même tant elle avait honte et la cabine se demanda un moment pourquoi elle n'avait jamais honte elle. Et puis elle se souvient qu'elle avait de la chance d'accueillir de telles histoires.

Le mec derrière son écran, lui avait un peu honte d'avoir écrit tout un rp du pdv d'une cabine de WC.


Marie R. Uana
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Marie fronça les sourcils.

Elle essayait de comprendre ce qui pouvait bien ainsi tourmenter « la malpropre » pour faire appel à elle. Et pourquoi elle restait enfermée ici, entre autres. C’est vrai, après tout, il y avait tellement d’autres endroits où se cloîtrer ! Sa chambre, une armoire, un placard à balai… Donc pourquoi ici, dans les toilettes ? Ah, le suspens était insoutenable !

Même si en vérité, elle s’en contrecarrait, la Mentali fut bien contrainte d’afficher une expression surprise lorsque la demoiselle bloquée esquissa un début d’explications. Du sang ? Hmm, en y repensant, elle avait peut-être entrevue ce qui s’y apparentait, dans la cabine. Elle ne s’était pas vraiment attardée sur les détails, à vrai dire… Mais dans ce cas là, il fallait agir vite ! Quand on est blessée, la première chose à faire ne consiste pas à s’enfermer dans des toilettes ! Enfin, tout le monde devrait le savoir, quand même !

Le dos adossé contre la paroi de la cabine, Marie se redressa subitement, et se tourna vivement en direction de son interlocutrice.

« -Vous vous êtes blessée ? Pourquoi ne pas l’avoir signalé plus tôt ? Sortez immédiatement d’ici que je vous conduise jusqu’à l’infirmière Needle. »

Ah ! Ca c’était une vraie réponse de secouriste ! Pas vrai ?… Comment ? Un peu plus impliquée, peut-être ? Oui bon, ne lui en demandez pas trop non plus, il s’agissait de Marie, quand même. En tout cas, la Ranger commençait déjà à énumérer une petite liste mentale des choses à faire en cas d’accident grave : étape 1, compresser la plaie, étape 2, soutenir le blessé et le conduire au plus vite aux urgences, étape 3, se renseigner sur le fonctionnement des menstruations mensuelles, étape 4...

… Pardon ?

Les yeux de Marie s’arrondirent un peu plus lorsque la dame en détresse avoua enfin avoir ses règles. Sa réponse ne se fit pas attendre, d’ailleurs.

« -… Oh. Diantre. »

Merci Marie ! Toujours là pour donner des conseils avisés ! Le ton mi-surpris, mi-choqué de la blanche témoignait assez bien de son incompréhension immédiate. Elle avait ses… Règles ? Hmm. Elle ne savait pas si elle assistait actuellement à sa mission la plus simple ou au contraire la plus périlleuse qu’elle n’eut jamais à surmonter.

Confuse, elle passa une main dans ses cheveux, alors que ses pensées s’embrouillèrent. Félicitations, Bellamy ! Tu viens d’accomplir la Quête Héroïque : « Déstabiliser Marie ». Prends ton trophée de ce pas ! Il s’agit d’un trombone cassé. J’espère qu’il te plaira ! Il est à la hauteur de l’importance de cet acte !

On n’allait pas se mentir, Marie paraissait tout aussi dépassée par cette simple nouvelle que la principale concernée. Elle chercha à mettre un peu d’ordre dans ses idées, sans grand succès.

« -Hum. Eh bien… Je l’ignore. Ce n’est pas vraiment une blessure, donc je ne suis pas certaine qu’il soit nécessaire de refermer la... Plaie ?… » elle se racla la gorge, clairement mal à l’aise « N’avez-vous pas cet outil indispensable à la femme mature ? Des… Hum… » elle trouva le terme recherché au prix d’un puissant effort de réflexion  « … Serviettes hygiéniques ! C’est de cela qu’il s’agit, non ? Je suppose ? Je…  » à la fois agacée par son impuissance, et les gloussements du concerné, Marie fusilla le Soporifik à ses côtés d’un regard profondément noir « Pourrais-tu faire acte de sérieux et te rendre utile, au lieu de vainement te divertir de la situation ?! »

Le fait d’avoir ainsi haussé le ton permit à Marie d’évacuer un peu de son stress. Après avoir réprimandé le Pokémon, la Ranger prit une profonde inspiration, et parvint à retrouver une certaine cohérence dans sa réflexion, à défaut d’avoir récupéré une parfaite sérénité. Les deux mains posées contre sa poitrine, elle ferma les yeux quelques secondes, puis les rouvrit lorsqu’elle se comprit moins paniquée. Elle posa ensuite sa paume gauche contre la porte de la cabine, et s’adressa un peu plus posément à la personne enfermée derrière.

« -Je crains de ne pouvoir vous être utile, il s’avère que… Je n’ai moi-même jamais eu affaire à cette situation. Je peux toutefois essayer de trouver quelqu’un d’autre de plus… Apte… A vous soutenir ? Le dortoir est certes plutôt désert, aujourd’hui, mais il doit bien y avoir quelqu’un qui puisse vous venir en aide…  »

Pourquoi Marie se sentait-elle si anxieuse ? Ce n’était vraiment pas son genre. Visiblement, devoir gérer une telle situation la mettait dans tous ses états… Cela avait-il un rapport avec le fait qu’elle-même soit aussi étrangère quant au protocole à suivre ? Et qu’elle risquait de le rester un long moment, puisque Mère Nature ne semblait pas décidée à faire fleurir en elle ce mystérieux bourgeon ?

… Ok, cette tournure de phrase était bien trop poétique pour un tel contexte.



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- …Oh. Diantre

Marie avait trouvé les mots parfaits pour résumer la situation. Bellamy soupira en attrapant deux poignées de cheveux et en laissant tomber sa tête vers le sol. Il n'y avait pas à dire la situation ne pouvait être pire : pourquoi il y avait fallut que ce soit Marie qui arrive et pas... euh, je ne sais pas N'IMPORTE QUI D'AUTRE ?

-Ça craint du boudin, hein ? rebondit la rose entre deux vrillements à l'estomac.

Et Lolita qui pouffait en arrière plan. Voilà que Marie qui se lançait dans une sorte de dialogue monologue hésitant et balbutiant. La rose tendit l'oreille, c'était étrange jamais elle n'avait imaginé que sa camarade mentalie puisse faire preuve d'hésitation, c'était un sentiment beaucoup trop.. euh... Bah... Humain quoi. Peut-être que la blanche n'était pas juste une machine de fer et de roche après tout. Peut-etre qu'elle était si humaine qu'elle pouvait même ressentir de la colère : la voilà d'ailleurs qui fustigeait Lolita.

Merci ! n'osa pas penser la rose de soulagement, en se maudissant un peu d'avoir jugé Marie sans la connaitre. La voilà qui avait le courage de remettre Lolita en place. Le courage ou la bêtise, car vexé d'être ainsi prise de haut le tapir transexuel afficha une mine outrée et tourna le dos dans un mouvement majestueux aux deux humaines, elle fronça un instant les sourcils alors que son cerveau bouillonnait. Cette Marie... De quel droit la prenait t'elle de haut comme ça ? Elle allait voir avec quel maquillage elle se maquillait, celle là !  

Mais pour le moment Marie ne voyait qu'une chose : l'extrême génance de la situation.

- Je crains de ne pouvoir vous être utile, il s’avère que… Je n’ai moi-même jamais eu affaire à cette situation. Je peux toutefois essayer de trouver quelqu’un d’autre de plus… Apte… A vous soutenir ? Le dortoir est certes plutôt désert, aujourd’hui, mais il doit bien y avoir quelqu’un qui puisse vous venir en aide…

Merci ! pensa sans aucune honte Bellamy. C'était la meilleure idée émise depuis l'invention du livre. Et le soulagement aurait pu etre lu par n'importe qui sur le visage de la rose. Oui Marie, bien sur va cherchez quelqu'un d'autre. Barres-toi de là et amène une de ses filles plus euh... filles. C'est la meilleure chose à faire pour aider.

-Je pense aussi que c'est mie...

PAN Un bruit de porte qui claque interrompit la rose. Cette dernière pencha la tête et fronça les sourcils. Elle connaissait suffisamment l'un de protagonistes pour deviner ce qui venait de se passer et ça ne lui plaisait pas du tout, mais alors pas du tout.

(soupir) -C'est Lolita, c'est ça ? demanda la kalosienne, blasée.

Et oui c'était bien son starter qui avait mélangé son irascible envie de se jouer de sa dresseuse avec la vexation éprouvée lorsque que la blanche l'avait réprimandé (non mais sans déconner comme si cette imbécile savait ce qui était le mieux pour Bellamy. C'était elle qui devait s'occuper de Bellamy... Fallait juste.. Lui laisser le temps de reprendre ses esprits) et avait usé de ce subtil mélange pour dérober la besace de la ranger avait de s'enfuir avec et de faire claquer la grosse porte lourde des toilettes. Cette même porte qui se fermait à clé à chaque fois qu'on la claquait. Cette même porte qui faisait un peu prés le triple du poids des filles, réunies et le double de leur épaisseur.

Est-ce que Lolita venait vraiment de l'enfermer dans une situation si périlleuse avec Marie qui plus est ? Oui.

S'attrapant la tête et retenant un sanglot. Bellamy soupira encore. Et son stupide ventre qui n'arrêtait pas de se compressait sur lui-meme ! Miskine.

-Wolfgang passe faire le ménage à 10h pille. Dis moi que c'est dans pas longtemps Marie, s'il-te-plait. implora t'elle.

C'était tout ce qui lui restait à espérer que Wolfgang arrive, les libère et lui trouve une serviette hygiénique.

Car bon... Marie en était incapable.


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Marie hocha lentement la tête.

Aller chercher de l'aide. Voila tout ce qu'elle pouvait faire. Et cela lui convenait PARFAITEMENT. Elle ne tenait pas à rester là plus longtemps... Et c'était plus par besoin de dissimuler son incapacité à réagir qu'à cause de l'extrême gêne de la situation. Et quand je dis que la situation était extrêmement gênante, elle était EXTREMEMENT GÊNANTE. Pour vous dire à quel point Marie pouvait avoir une fierté mal placée...

Et puis, elle ne voulait pas être mêlée à ça, elle ! A la base, elle devait tranquillement se rendre à la bibliothèque, et non pas devoir gérer la... Progressive maturité d'une tierce personne. Ah ! Quelle idée avait-elle eu, de vouloir se rendre utile ? Cela lui apprendra, à devoir rendre service, tiens.

A son grand soulagement, la malpropre paraissait approuver ce plan. Mais à peine eut-elle finie de confirmer cela que le Soporifik de la jeune fille arrachait vivement sa besace des épaules de Marie, et se précipitait à l'extérieur de la pièce.

« -Oh ! »

Une exclamation outrée qui ne suffit pas à arrêter Lolita, à mon plus grand étonnement ! Le Pokémon passa le seuil de la porte, et claqua violemment celle-ci, alors que Marie se précipitait vers elle. La Ranger ne fit alors face qu'à un pauvre pan de bois violacé, qui avait eu l’excellente idée de se verrouiller au moment de la fermeture.

Celle qui était restée enfermée dans les toilettes depuis le début de ce rp ne mit que peu de temps à comprendre la situation. Marie ne put s'empêcher de faire preuve de sarcasme.

« -Pourquoi donc ? Est-ce dans ses habitudes, d'enfermer de pauvres êtres à huis clos ?  »

Agacée, la Mentali insista sur la poignée, mais cela ne suffit guère. Bon sang ! La rose, qui semblait bien plus encore au bout de sa vie, implora Marie de lui donner le temps restant avant la tournée quotidienne de Wolfgang, seule personne actuellement apte à les libérer. La Ranger souffla bruyamment, de façon à bien exprimer son mécontentement, et détailla la porte de haut en bas.

« -Eh bien, si je ne m'étais point fait dérober mes affaires, j'aurai sans nul doute pu vous donner l'heure exacte. Mais...  » elle fronça les sourcils, et colla tout son corps contre la paroi en bois, luttant pour l'ouvrir « … J'ai quitté ma chambrée à dix heures dix-sept précisément. Hmpf... J'ignore depuis combien de temps vous êtes ici, mais vous l'avez sans doute manqué de peu...  » elle lâcha un râle frustré et s'éloigna de la porte, totalement vaincue « Damnation ! N'y a-t-il donc rien que je puisse faire ?  »

Elle commença à détailler l'intégralité de la pièce. Lavabos, miroirs, désinfectants, essuies-touts... Rien de bien incongru dans ces toilettes, mais également rien de bien utile. Ce n'était même pas comme s'il y avait un conduit d'aération par laquelle elle pourrait s'échapper ! De toute façon, même si ça avait été le cas, nul doute que l'entrée de celui-ci aurait été vissée sur le mur. Vous croyez vraiment qu'on peut rentrer dans ce genre de truc en donnant un simple coup de pied sur la grille ?

Passant sa main dans sur son front, Marie se plaqua contre un mur, et se laissa glisser le long de celui-ci. Cette journée était un véritable ascenseur émotionnel... D'abord le calme relatif du dortoir, puis le sentiment d'alerte en découvrant qu'une demoiselle était enfermée dans la cabine des toilettes, l'héroïsme dont elle avait voulu faire preuve en lui venant en aide, puis la désillusion totale suivie d'une profonde gêne en découvrant la vérité, et enfin, cette profonde frustration qu'elle éprouvait en étant à son tour enfermée.

Elle se frotta un peu les arcades sourcilières, et expira longuement. Elle devait garder son calme. S'énerver de la sorte ne lui servirait à rien ! Elle prit plutôt quelques secondes pour réfléchir à la situation, et la suite des événements.

« -Je n'ai pas la moindre idée de l'heure à laquelle finissent nos comparses, mais il devrait bien y en avoir une qui passera par ici avant la fin de la journée. Si seulement Lolita ne m'avait guère dérobée mes affaires, j'aurai au moins pu utiliser mon appareil téléphonique pour appeler...   »

Marie voulut compléter avec un nom, mais se souvint de l'austérité de sa lise de contact. S'abstenant donc de continuer, elle transita plutôt sur sa camarade de galère, et plissa légèrement les yeux, pensive.

« -… Vous n'auriez pas le vôtre, par hasard ? Ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait m'aider à ouvrir cette porte ?  » la Ranger observa à nouveau cette dernière « Les gonds sont de notre côté. Peut-être qu'en y appliquant quelques ajustements... »

Elle n'avait pas grand espoir que la jeune fille eut les outils correspondants dans son sac à main, mais bon, elle pouvait toujours tenter.

Ce fut alors que Marie réalisa quelque chose, de la plus haute importance. Depuis quelques minutes, elle connaissait le visage de celle qui était enfermée dans les toilettes, mais ce dont elle ignorait, c'était...

« -Je n'ai jamais eu le droit à la moindre mention de votre patronyme. Quel est votre nom, au juste ?  »

Évidemment ! C'était la moindre des choses que de se présenter, non ? Et puis, maintenant, elle et Marie étaient plutôt intimes, on pouvait le dire, donc elle ne devrait avoir aucune honte à décliner son identité, information ESSENTIELLE au bon déroulement des... Opérations ?

Et puis bon, parties comme elle étaient parties, elles n'allaient pas avoir d'autres choix que d'apprendre à se connaître, je pense.


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- -Pourquoi donc ? Est-ce dans ses habitudes, d'enfermer de pauvres êtres à huis clos ?

Les mots étaient aussi secs et tranchants qu'un poignard et le sarcasme de Marie ne passa pas la gorge de la rose. Elle ne répondit pas pour autant préférer demander l'heure, moins de temps elle passait avec la blanche et mieux elle se portait. Dire que pendant un moment, elle avait cru que Marie n'était pas juste un être froid et insensible. Elle la détestait. Mais bizarrement presque moins que Lolita à ce moment précis. C'était prévisible pourtant. Elle avait vite deviné ce qu'il se passait mais cela ne changeait rien au fait qu'elle ne comprenait pas et c'est sans doute pour ça que les mots de la blanche faisait si mal.

Et le verdict tomba : Trop tard. Avait t'elle passé tant de temps sous la douche ou bien le temps s'égrenait moins vite lorsque l'on était obligé de converser avec  Mari-lycanth ?

- Damnation ! N'y a-t-il donc rien que je puisse faire ?

Malgré son aversion pour Marie et tout ce qu'elle disait, elle ne put s'empêcher de pouffer dans sa barbe inexistante. Damnation sérieusement ? Mais de quel siècle venait Marie ? Et surtout où cachait t'elle son Tardis ? Loin de vouloir lui livrer ce secret, voilà la ranger qui s'agite en tout sens. De l'autre coté de la porte, Bellamy écoute et suit les mouvements de sa camarade avec attention et curiosité. Que compte t'elle faire au juste ? Rien d'utile assurément. Alors, se laissant en arrière et fixant le plafond blanc et laiteux. Tout le contraire de ce qu'il se passait en dessous pensait elle amèrement. Rouge était bien la nouvelle couleur sans espoir... Et son ventre qui se tordait sur lui-même encore et encore. Et voilà Marie qui l'interroge sur son téléphone :

Elle gémit.

-Aie... Bien sur, je l'ai. Je joue à Candy crush depuis tout à l'heure ! Merci de me donner l'idée d'appeler quelqu'un, franchement qu'est-ce que j'aurais fait sans toi, hein !

Après tout, c'est Marie qui a lancé le ton glaçant de la conversation. Elle ne fait que suivre le mouvement et c'était bien réel : Pour le moment le degrés d'utilité de Marie était égal à celui d'un chétiflor au milieu d'un volcan. Inutile. Et quelque-part... Elle se sentait tout aussi inutile, à part le papier toilette elle n'avait pas grand chose sous la main et surtout elle était bloquée sur ses toielttes depuis bien une décennie au moins. Heureusement que Marie était là pour faire la conversation. Nan. Oubliez cette phrase.

-Bellamy. Bellamy Darwin Wallace. Et tu es Mari-lycan... Euh Marie Uana, je sais. J'ai entendu parler de toi. dit elle en fixant le papier toilette.

Une idée. Soudainement. Grandiose idée.

La bataille avec le serpent lui a bien prouvée qu'elle en avait assez. Alors elle le déroule avec ardeur. Des kilomètres de papier toilettes. Il ne lui reste plus qu'à le ré-enrouler et... Voilà ! Cela lui a bien pris quelques-minutes et Marie a du tout entendre mais elle tient à lui garder la surprise.

Alors, courageusement, Bellamy se lève du trône -elle entendrait presque une musique épique-, elle pousse la porte du cabinet et se dévoile. Elle et sa création. Elle et sa couche.

Une couche gigantesque et épaisse, formée de papier toilettes. C'est pas très glamour, mais au moins elle peut se déplacer. Posant ses mains sur ses hanches, elle lance un faux regard charmeur à la blanche :

-Alors ? De quoi j'ai l'air ?

Avant d'essayer d'enfiler son pantalon par dessus. Peine perdue. La voilà qui abandonne et qui court s'asseoir aux cotés de sa camarade, se laissant glisser à son tour contre le mur pour qui elle éprouve bizarrement plus de sympathie que pour la ranger, bonne joueuse, elle lui tendit néanmoins la main :

-Je crois qu'on est officiellement présentée du coup ? Enchantée.

Ah oui... Bellamy ne s'est pas lavée les mains.


Marie R. Uana
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Marie fronça les sourcils suite à la réponse cinglante de sa camarade.

Déjà, car elle ignorait que l'on pouvait « jouer » avec un Ipok. Et quel était le nom de cette activité ? « Quand dit creux-che ? » Ah ! Candy Crush, plutôt ?... L'écrasement des bonbons ? Mais, enfin ! C'était un appareil électronique, pas un aliment ! Marie commençait sérieusement à s’inquiéter pour la santé mentale de la demoiselle. Elle ignorait que la maturité adolescente possédait de tels effets secondaires... Au moins, cela avait le mérite d'expliquer pourquoi la Ranger était si différente des autres filles de son âge.

Seconde raison : le ton employé ne lui plaisait pas DU TOUT. Devait-elle lui rappeler que c'était parce qu'elle avait besoin d'aide que Marie était venue CONSCENCIEUSEMENT la rejoindre ? Et que c'était SON Pokémon qui les avait mis dans une telle situation ? Alors, de quel droit se permettait-elle de faire preuve de sarcasme ? La situation était suffisamment désagréable pour qu'en plus, Marie ait à subir la mauvaise humeur de cette fille !

Cela lui apprendra, à vouloir aider les gens, tiens.

Et voilà qu'après neuf posts de rp – sans compter ceux de leur rencontre –, la demoiselle daignait décliner son identité. Bellamy Darwin Wallace. Dommage qu'elle ne semble posséder ne serait-ce qu'un tiers de l'ouverture d'esprit de l'homonyme de son second prénom.  

La-dite Bellamy disait déjà connaître le prénom de Marie, suite à quelques bruits de couloir. La concernée soupira intérieurement. Quel joyeux pamphlet était parvenu à ses oreilles ? Elle avait beau vouloir se faire toujours plus discrète, toujours moins sévère, la Ranger ne parvenait à se défaire des on-dits à son sujet. Si seulement la plupart d'entre eux étaient avérés ! Certains l'étaient, certes, mais il y avait également beaucoup de déformation. Comme la rumeur selon laquelle elle aurait eu l'audace de baffer sa révérente... Elle s'était simplement contentée de la sermonner ! Et c'était il y a QUATRE ANS ! Aaah... Les adolescents étaient des êtres si impitoyables.

N'ayant point à répondre, Marie se réfugia dans son mutisme, et se contenta d'attendre. Elle n'avait plus envie d'adresser la parole à Bellamy, ni même faire l'effort d'essayer sortir. Elle n'aurait qu'à patienter, et se résigner à perdre une journée de sa vie. Et noter sur sa to do list : ne plus venir en aide à qui que ce soit. Comme ça au moins, elle serait à la hauteur de sa réputation, n'est-ce pas ?

Mais Bellamy paraissait voir les choses autrement. Sans qu'elle en confie la raison, la voilà qui s'agita vivement depuis sa cabine. Marie jeta tout juste un regard intrigué à la porte de ses toilettes, avant d'entourer ses genoux de ses bras, et de poser piteusement son menton dessus. Elle ignora royalement le brouhaha émis par sa comparse Mentali, et prit simplement son mal en patience.

Au bout d'un moment, c'est un bruit d'ouverture porte triomphant qui retentit dans la pièce. Elles étaient enfin libre ? Non ! Absolument pas ! C'était simplement Bellamy qui était enfin sortie de sa planque.... Vêtue d'un bien étrange accoutrement. Marie releva la tête, surprise, et avisa la rose, qui lui demandait fièrement ce qu'elle pensait de sa protection faite sur-mesure à l'aide d'une bonne quantité de papiers toilettes. La miss Uana fut simplement déçue de constater que Bellamy avait juste trouver de quoi palier à son problème de... Fuite, dirons-nous, et se contenta de détourner les yeux avec une mine blasée.

Elle capta l'arrivée de sa camarade à ses côtés du coin de l'oeil, mais n'y prêta pas plus attention que cela. Seule une étrange odeur nauséabonde vint titiller ses narines... Et voilà que Bellamy faisait enfin preuve de politesse, et tendait une main polie envers la Ranger, les présentations enfin faites. Celle-ci se contenta de lui tourner un regard perplexe, les sourcils froncés.

« -Enchantée.  » elle ignora royalement sa main, et dirigea son regard vers la couche improvisée que portait sa comparse « Pensez-vous que l'odeur est... Une conséquence normale ? »

Ah ! Pauvre Marie qui ignorait la faculté désodorisante des serviettes hygiéniques. Faculté que ne possédait hélas pas le papier toilettes porté par Bellamy... Dommage ! Déjà que sa relation avec la demoiselle était mal engagée, ce n'était pas en empestant de la sorte que cela allait s'arranger.

La Ranger ne parvint d'ailleurs pas à tenir très longtemps, et se leva d'un seul bond, pour faire quelques pas en avant. Puis elle se tourna vers sa campagne de galère, et secoua la tête de droite à gauche, nouvellement décidée.

« -Nous devons trouver un moyen de quitter cette pièce. Possiblement, en unissant nos forces, nous pourrions parvenir à forcer l'entrée... Peut-être il y a-t-il quelque chose ici qui pourrait nous servir de levier ? Cet objet, là, récurrent en ce genre de lieu... Une brosse de toilettes ! Si la tige est suffisamment rigide et que nous parvenons à la glisser au travers des gonds...  »

Heureusement qu'Alban lui avait enseigné l'utilité d'un tel objet !... Hmm. Voila que Marie commençait à élaborer des plans aussi désespérés que vains. Pour vous dire à quel point elle était au bout du rouleau !... Sans mauvais jeux de mot, Bellamy, hein.

Voici donc la noble et élégante Uana qui ouvrait mécaniquement chacune des portes des cabinets, à la recherche de l'outil salvateur. Hélas, aucune d'entre elles ne dévoila sa présence – seule celle quittée par Bellamy n'offrit qu'un glorieux et chaotique spectacle de papiers toilettes injustement gâchés.

Arrivée à la dernière porte, elle poussa un profond soupir exaspéré, et colla son front contre la paroi glacée des toilettes. Son poing vint doucement la cogner, avant de glisser contre celle-ci, pour finalement retomber le long de son corps.

« -Tout ceci devient sérieusement contrariant.  » elle lança un regard lourd de reproche à Bellamy « Ne pouviez-vous pas donc être plus prévoyante ? Si vous vous étiez un temps soit peu renseignée sur le protocole à suivre en cas de menstruations, nous n'en serions pas là.  »


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La main de la rose resta tendue quelques secondes, avant que cette dernière ne comprenne que ce n'était d'aucune utilité. Elle se remit une de ses mèches en place avant de laisse retomber et de se gratter la cuisse. Mais son mouvement fut bien vite stoppé par commentaire de Marie qui fixait maintenant sa couche d'un air mi impassible, mi dégoutée.

-Pourquoi ? ça pue ? demanda la rose en se penchant vers son amas improvisé de papier toilette.

Zut. Elle n'était pas assez souple. Mais en effet, une légère odeur lui parvint aux narines et la rose fronça les sourcils. Elle avait beau avoir grandi dans un hôpital, elle n'avait aucune fichue idée de la normalité dans cette situation et ça l'inquiétait au plus haut point. Faites que ce soit normal.

Un peu inquiète, la rose fit tournoyer une de ses mèches entre ses deux doigts tout en regardant Marie qui dépensait son énergie inutilement. Avait t'elle bien observé la porte ? Il ne fallait pas être architecte pour comprendre qu'une simple brosse à toilettes, ne ferait pas le taff. Et ce qui semblait plus improbable encore : Bellamy ne se voyait absolument pas unir ses forces avec Marie. Les deux étaient bien trop différentes. Opposées en tout point. Et elles ne s'aimaient pas, ça se voyait... Enfin Marie n'aimait pas Bellamy. La rose n'avait rien contre la weirdo blanche, même elle l'intriguait quelque-peu...

La blanche cessa finalement de parcourir la pièce et se laissa glisser contre le mur. Tout dans son altitude semblaient désespéré. Mais il n'y avait pas à s'inquiéter, si ? Dans les pires des cas, quelqu'un finirait bien par passer vers midi. Forcément. Enfin, elle l'espérait...

-Ne pouviez-vous pas donc être plus prévoyante ? Si vous vous étiez un temps soit peu renseignée sur le protocole à suivre en cas de menstruations, nous n'en serions pas là.

Les gros sourcils de la rose se froncèrent presque immédiatement. Le ton employé était celui de la dispute à ne pas en douter et l'esprit déjà échauffé par le mal de ventre de Bellamy n'attendit pas pour démarrer : après tout, ce n'était pas elle qui avait choisi de bourdonner.

-Excuse moi, mais aux dernières nouvelles : tu es tout autant une fille que moi. Et je n'ai pas l'impression que tu es plus renseignée. Faut que je dise quoi ? Désolée de pas avoir eu une maman bourrée de thunes pour m'expliquer la vie et les bonnes manières ? Mais si t'avais pensé à lui demander des infos sur les règles ; celles du sang, pas celles de la bienséance; peut-être que t'aurais était un poil plus utile genre comme une vraie ranger et pas comme une gosse pourrie gâtée qui choisit une voie au hasard parce-qu'elle sait pas quoi faire de sa vie. Hein ?  

La rose leva la tête vers le plafond en poussant un râle alors qu'une douleur intense traversa son corps et contracta ses msucles.

-Argh ! J'ai mal au ventre !


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Marie vit se dessiner sur son front un pli colérique.

Comment ? Car en plus, elle se permettait de protester ? Et de quelle manière ! Les propos de Bellamy l'agaçaient au plus haut point. Mais pour qui se prenait-elle ?

Pourtant, elle n'était pas vraiment en tort, à l'énoncé de sa première remarque. En effet, Marie n'était pas la mieux placée pour reprocher sa méconnaissance des merveilles humaines à son homologue, et pour peu que Bellamy se soit arrêtée là, la Ranger l'aurait presque reconnu. Mais hélas, pourrait-on considérer leur échange comme un véritable crêpage de chignon s'il s'arrêtait là ? Non, il fallait que leurs propos aillent beaucoup plus loin, pour devenir une dispute digne de ce nom.

Voila donc que Bellamy se permit d'attaquer directement les géniteurs de la demoiselle. Ah non ! On avait dit pas les mamans ! Ainsi, la rose était jalouse de la noble extraction dont était issue Marie ? Diantre ! Si seulement elle savait de quoi elle parlait ! La miss Uana aurait cent fois préféré une vie modeste et classique, que celle à laquelle elle avait eu le droit.

Et comme si cela ne suffisait pas, Bellamy se sentit obligée de souligner l'incapacité évidente de la jeune fille à mener à bien ses études de Ranger. Une gosse pourrie gâtée ? Une voie choisie au hasard ? Il n'en fallait pas plus pour piquer Marie au vif. Bien que c'était déjà en parti le cas.

Furibonde, son sang ne fit qu'un tour, alors que celui de sa camarade continuait de se manifester dans ses entrailles. Faisant complètement fi des complaintes de la malade (pouvait-on vraiment l'appeler ainsi ?), la blanche fusilla Bellamy du regard, les traits renforcés par la colère.

« -Diable ! Savez-vous seulement de quoi vous parlez ? »

Elle resta parfaitement immobile depuis sa position, et se contenta de détourner le regard avec dédain du spectacle pitoyable offert par la Scientifique.

« -Je ne vous ai pas reproché votre absence de savoir-vivre et vos grossièretés, que je sache. » elle ferma les yeux, et releva la tête, comme pour se donner une certaine forme de dignité  « Mais puisque vous avez l'audace de juger en parfaite ignorance le passif d'une bonne âme vous étant venue en aide...  Permettez moi de vous offrir ce pamphlet. »

Son regard se redirigea vers Bellamy, et se planta droit dans le sien.

«-Pimbêche puérile et superficielle respectant à bien des égards la triste réputation des Mentali, vous n'êtes qu'une ignare se croyant au-delà des règles les plus élémentaires de bienséance, car vous souciant aucunement de l'impact que puissent avoir vos faits et gestes sur vos homologues. Ou alors en êtes-vous consciente, auquel cas vous êtes une sadique tirant une certaine jouissance du malaise d'autrui, et par extension, de son mal être, ce qui ferait de vous une parfaite gourmandine portant le nom, sans doute autrement plus parlant, de garce. Seule, vous êtes incapable de garder le sain contrôle de vos émotions, et vous retrouvez complètement démunie face à l'adversité qui vous met face à un bien triste constat : vous êtes incompétente, et ne valez rien sans un partenaire plus avisé, ou au contraire, susceptible d'être rabaissé pour alimenter votre propre ego. Et puisque j'évoque vos partenaires, parlons de votre cher Soporifik visiblement autant intéressé par votre bien-être que par son apparence relative ; vous n'avez même pas l'autorité et la présence d'esprit suffisantes pour vous assurer son soutien, ou en tout cas, vos coups de sang respectifs alimentent une relation conflictuelle qui ne permettent pas son épanouissement. Vous êtes autocentrée, et reportez toute l'attention que vous devriez destiner à autrui pour votre propre personne. » elle marqua une courte pause, et détourna enfin son regard « En quelques mots comme en cent, et du peu glorieux qu'il m'ait été donné d'observer, vous êtes vulgaire, égoïste, incapable, mal avisée, désobligeante, sanguine, et parfaitement inconsciente. »

Marie plissa les yeux, et lui coula une œillade soulignant le cynisme de ses paroles.

« -Ou peut-être devrai-je mettre tout ceci sur le dos de vos menstruations ? »

Au point où elle en était, elle pouvait bien rajouter la mauvaise foi à la liste.


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Elle n'arrivait pas vraiment à situer le point de rupture. C'était comme si, il n'en avait pas à vrai dire, comme si chaque parole échangée avec Marie n'était qu'une brique en plus sur le mur de leur différence. Elle était la première à hausser le ton, à vraiment attaquer, à vraiment mordre mais n'était-ce Marie qui était... Si insupportable ? Elle ne savait pas vraiment pourquoi, ni comment : mais elle la détestait.

Encore plus maintenant que ses mots prenaient la forme de poignards.

Ce "pamplet" -même le nom était insupportable : pourquoi donc Marie devait faire tant de manières ? - était exactement le contraire de ce dont avait besoin Bellamy ces derniers temps. Elle ne comprenait pas pourquoi ça l'affectait autant, mais elle sentait sa colére et sa haine grandir alors que les mots de Marie s'ajoutaient aux uns, aux autres. Pourquoi ? Pourquoi sentait t'elle le chaud lui monter aux joues et son volcan intérieur s'agiter ?

-Ou peut-être devrai-je mettre tout ceci sur le dos de vos menstruations ? acheva Marie avec tranchant.

Bellamy se mordit la lèvre inférieure comme pour retenir le torrent d'insultes qui lui venaient. Non, elle ne comprenait pas pourquoi elle haïssait autant Marie, ni pourquoi ses mots faisait si mal. D'ordinaire l'avis des autres ne comptaient pas tant pour elle, surtout l'avis des gens qu'elle n'aimaient pas. Elle ne comprenait pas mais pourtant, elle le sentait...

Et si sa bouche se taisait, son corps répondrait : il avait suffit d'un geste.

Sa main gauche s'envola et frappa avec violence la joue blanchâtre de sa camarade, le choc parvient aux oreilles de la rose mais cela ne suffit pas à apaisait le feu qui lui brulait le corps. Même les larmes qui perlaient au coin de ses yeux n'y changerait rien : elle était en colère.

Complètement dominée par sa rage, la rose se leva, s'éloigna de la blanche et frappa de ses deux poings sur la porte d'une des cabines en poussant comme un petit cri de guerre. La cabine ne tarda pas à l'en remercier en lui renvoyant sa porte en pleine face, faisant chuter l'étudiante sur sa couche et faisant un filet de sang (un autre) au creux d'une de ses narines. La rose ne réagit qu'en lachant un petit "purée" tout à fait approprié.

Le choc physique ne fut pas si douloureux, mais la rose comprit en croisant le regard de Marie qu'elle venait de lui donner raison ou moins sur un point: elle était complètement à la merci de ses émotions. Et la vérité la frappa bien plus fort que la porte : si les mots de Marie était si douleureux c'est qu'il portait une part de vérité. Si la rose ne pensait pas être une garce, elle savait depuis qu'elle était sortie de l'hopital que ses émotions prenaient de l'ampleur, trop d'ampleur. Était t'elle impuissante seule ? C'était pour cela qu'elle avait tant besoin des autres ? Et si les autres finissaient toujours par partir... N'était-ce pas par sa faute ? Trop omnibulée par ses propres soucis, et ses propres émotions, elle n'en voyait plus celles des autres : assurément, Bellamy se sentait drama queen dans l'âme. Elle était seule, endeuillée, perdue, pleine de questions.... Et ça la rendait égocentrée. Marie était à milles lieux de la connaître, pourtant elle n'avait pas tout à fait tord.

La rose renifla son sang, avant d'aller s'asseoir sur la cuvette d'une des toilettes. Doucement, elle se saisit d'une de feuille de papier restantes et s'essuya le naseau. Elle comprenait pourquoi elle haïssait tant Marie en fait : elle en était terriblement jalouse. Pas jalouse de ses bonnes manières, de sa fortune présumée, ni même de ses beaux cheveux blancs. Non, juste d'autre chose...

-Donc... Demanda Bellamy depuis son trône après s'être cachée dans sa cabine Comment tu fais ? Pour.... être plus forte que tes émotions, pour les garder en toi ?

Marie gérait ses émotions (enfin, si elle en avait vraiment) avec une telle maîtrise que Bellamy en était jalouse. Elle aurait voulu être moins affectée par tous ses malheurs et comme Marie, rester impassible, imperméables à tout ça. Plus que tout elle souhaitaient éteindre ce feu qui la consumait, c'était beaucoup trop douloureux...

Elle en oublierait presque tout le sang qui s'échappait de son petit corps.


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Marie était stupéfaite.

Une vive douleur agitait sa joue droite. Elle peinait encore à pleinement comprendre ce qu’il venait de lui arriver. Elle était là, en train d’invectiver Bellamy, assise par terre dans les toilettes, tranquillou pépère quoi…. Et d’un coup, un son aussi brute que bref avait retenti.

Marie n’avait rien vu venir. L’idée même que cela puisse arriver ne lui avait pas traversé l’esprit. Pourtant, ce n’était pas comme s’il s’agissait de la première fois… Mais ce n’était pas non plus une vraie habitude, et elle était presque parvenue à effacer cette affreuse sensation de son esprit.

Et par sensation, je ne vous parle pas de la douleur provoquée par la claque assénée par Bellamy. Mais du sentiment de honte et de stupéfaction qui en résultait.

Lentement, la Mentali vint saisir sa joue, et dévisager avec des yeux ronds comme des ballons sa camarade, la bouche légèrement entrouverte suite au choc. Une seconde de silence passa, puis deux, puis trois, jusqu’à ce que finalement, Marie prit la parole d’une voix indignée.

« -C… Comment osez-vous ?! »

Excellente question. Comment avait-elle pu ne serait-ce qu’envisager la baffer ? Il s’agissait là d’un acte aussi impardonnable qu’odieux. Décidément, cette Bellamy était la pire de son espèce ! Voilà d’ailleurs qu’elle se levait pour passer ses nerfs sur l’une des portes des cabinets… Ben voyons ! Comme si c’était elle qui devait se sentir énervée ! Marie ne savait pas ce qui la retenait de la rejoindre pour elle aussi, lui asséner une claque digne de ce nom…. Ah si : son savoir-vivre. Et sa maîtrise de soi tout à fait relative, aussi.

De toute façon, la Ranger n’eut même pas besoin de réagir. L’univers s’en chargea pour elle. Karma ? Arceus qui daignait faire son job ? Simple conséquence de cause à effet de l’application d’une force démesurée sur une porte et d’une dissipation de l’énergie cinétique conférée ? Pour Marie, la réponse était claire, mais attardons-nous plutôt sur Bellamy : après s’être défoulée sur une porte, donc, la rose se prit un retour de bâton plutôt sévère, qui eut pour effet de laisser la jeune fille légèrement pantoise. Son regard dévia vers Marie, qui esquissa un fin sourire hautain. Qui voulait tout dire. Bien fait pour toi, Qu’est-ce que je disais ?, ou encore Juste retour des choses. En bref, la blanche n’eut besoin de rien faire pour se venger, Bellamy s’autodétruisait très bien toute seule.

Ce qui eut d’ailleurs un effet plutôt inattendu. Au lieu de repartir dans ses envolées lyriques, la Mentali se contenta de béatement renifler, puis de disparaître dans une des cabines pour s’asseoir. Marie comprit au son de rouleau qu’elle s’essuyait sans doute la perle de sang apparue au niveau de ses narines, et fut plutôt surprise par ce calme soudain qui retombait dans les toilettes du dortoir, bien trop agitées pour deux seules occupantes.

N’ayant plus la moindre idée de quoi penser de la situation, la Ranger se mua en un silence résigné. Bellamy venait de clairement souligner l’hostilité de leur relation, et avait transformé leurs paroles percutantes en geste. Il n’y avait plus rien à ajouter. Dès qu’elles seraient sorties de là, Marie et Bellamy prendraient chacune une direction différente et ne s’adresseront plus jamais la parole… Et voilà, un soucis de réglé.

Mais visiblement, sa camarade ne voyait pas les choses ainsi. Ayant décidément bien du mal à appréhender ses réactions, Marie fut surprise d’entendre Bellamy reprendre la parole, d’une voix bien plus… Posée ? Attentive ?… Ouverte ? La blanche ne sut trop quoi en penser. D’autant plus que ses dires paraissaient encore plus invraisemblables ! Qu’est-ce que vous faîtes, vous, quand vous venez de vous fâcher avec quelqu’un ? Vous vous excusez ? Vous en rajoutez une couche ? Vous l’ignorez ? Son interlocutrice ne fit rien de tout ça : mais elle demanda conseil.

Une fois encore, Marie était bien embêtée. Comment était-elle censée réagir ? Une fille qu’elle venait d’invectiver l’avait giflée, et voilà maintenant qu’elle la questionnait sur ses soucis de self-control. C’était… Étonnement introspectif, comme approche. Bellamy aurait pu lui demander n’importe quoi d’autre, Marie aurait été outrée de ne pas recevoir d’excuses, mais là, c’était différent : elle avouait, à la Ranger comme à elle-même, s’être emportée. Elle n’avait pas demandé pardon, loin de là, mais d’une certaine façon, elle reconnaissait que son geste était déplacé.

La miss Uana ne sut d’abord quoi répondre. Plus forte que ses émotions ? Jamais elle ne s’était vue ainsi. Elle se trouvait même plutôt nulle, en vérité, ayant bien du mal à faire preuve de tact envers les personnes qui la révulsaient. Même si elle n’irait jamais jusqu’à les gifler, effectivement… Mais, cela mis de côté, elle pensait comprendre à quoi Bellamy faisait référence. Son visage de marbre, ses yeux vides d’émotion, son expression… Inexpressive. Marie avait toujours été comme ça.

Sans réel but, elle se redressa, lentement, et se dirigea près des lavabos. Elle posa ses mains sur le rebord des éviers, et s’appuya dessus, les yeux rivés vers son reflet du miroir. Elle pouvait entrapercevoir la silhouette de Bellamy dans celui-ci, mais préférait rester concentrée sur sa propre représentation. Alors qu’elle reprenait la parole, elle analysait très attentivement les mouvements de son visage.

« -C’est une question… Épineuse, que vous me posez là. » Marie plissa les yeux « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un tempérament introverti, et peu enclin à l’expression de mes sentiments. Il s’agit de ma façon d’être, je présume. En aspirant au calme et à la tranquillité, j’ai naturellement appris à nous effacer, mes émotions et moi-même, de sorte à ne pas attirer l’attention. » elle soupira « Même si ce n’est pas toujours efficace… »

Elle contemplait ses traits impassibles. Marie était-elle une créature dénuée d’émotions ? Non. Elle pouvait être triste, elle pouvait être en colère, elle pouvait être anxieuse, elle pouvait être intriguée, et aussi étrange que cela puisse paraître, elle pouvait être heureuse. Pourtant, son visage restait si… Blanc. Et son attitude indescriptible. On y voyait généralement qu’une sorte de lassitude extrême, et un ennui profond. Comme si rien au monde ne pouvait captiver Marie.

« -Je pourrai parfaitement vous retourner la question, cela dit. Comment faîtes-vous pour vous montrer si expressive ? Je suis une adolescente tellement… Froide. Cela attire l’antipathie avec une facilité déconcertante… Loin de moi l’envie de devenir une bête sociale, mais… Je ne cherche pas pour autant à créer le malaise et l’hostilité auprès de mes comparses. » elle marqua une courte pause « Le malheur d’autrui ne m’apporte strictement rien. »

C’était même tout le contraire. La preuve : si Bellamy n’avait pas eu son soucis de… Maturation, Marie ne serait actuellement pas bloquée dans les toilettes.

C’était comme ça qu’elle voyait les choses… Les interactions sociales apportent leur lot d’avantages et d’inconvénients, et Marie était du genre à vouloir aller à l’utile. Ou du moins, à ce qui ne l’entraverait pas. C’était purement du...

« -Pragmatisme. »

La réponse lui vint comme ça. Elle se retourna, et regarda en direction de Bellamy, les mains toujours accolées au rebord de l’évier.

« -Une constante réflexion. C’est ce qui me permet de rester maîtresse de moi-même. » elle fronça les sourcils, peu sûre d’elle « Je pense. Lorsque je suis agacée, irritée, désespérée, ennuyée… Je tente d’abord d’aller à l’essentiel. Au plus pratique. Et de ne pas d’abord me fier à ce que mes émotions voudraient que je fasse. » elle sourit faiblement  « Mais comme vous avez pu le constater, cela a ses limites. Arrivera toujours un moment ou, faute de résultat, vous vous rabattrez sur vos impulsions primaires. » sa mine se fit plus convaincue « Cela coule de source, en vérité. Quand la logique même ne suffit pas, autant changer d’approche. S’entêter ne mène à rien. » elle haussa les épaules  « Et de toute évidence, nos émotions sont là pour ça. Nous guider. C’est dans notre nature humaine... »

Marie pivota, et contempla à nouveau son reflet dans le miroir.

« -Ce que je vous dis là peut vous paraître comme une évidence absurde. Réfléchir avant d’agir. Et cela ne vous dit pas non plus comment apprendre à passer outre les sentiments qui vous submergent, et qui vous hurlent d’agir instinctivement. Mais… Simplement, pensez-y. Dîtes-vous que ce que vous vous apprêtez à faire aura sans doute des conséquences, et que celles-ci peuvent ne pas vous convenir. Puis réfléchissez à quelle attitude adopter.  »  

A la fin de sa tirade, elle laissa s’écouler quelques secondes. Avant de simplement conclure.

« -C’est tout.  »  

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Alors que les premières secondes de silence venaient lui érafler le visage, Bellamy spéculait déjà sur l'absence inévitable de réponse à sa question : Marie n'avait aucune envie de lui répondre après tout ; pas après avec la gifle monumentale (mais méritée) qu'elle s'était prise. Pourtant, elle ne coupa pas court au silence, comme si elle présentait, que quelques-mots allaient être libérés malgré ce qu'elle croyait. L'espérance prime bien souvent sur la croyance.

Et Bellamy, c'était du fond de ses tripes qu'elle espérait une réponse. Et ce n'était peut-être pour des raisons si égoïstes - pour une fois. Certes, elle cherchait une sortie de secours, une alternative à toutes ses crises de larmes, de rage où le corps se perdaient dans un brasier d'émotions. Elle aurait donné beaucoup pour que ses émotions soit moins... Douloureuses, mortelles et mordantes. Mais il y avait autre chose... Sa curiosité avait pris le dessus. Ce coté scientifique qui faisait partie intégrante de ce qu'elle était, souhaitait comprendre l'incompréhensible.

Bellamy voulait savoir comment fonctionnait Marie.

Aussi invraisemblable que cela pouvait paraître - pour elle, la première. Il n'y avait rien de plus étranger et inconnu à la rose que cette étrange entité organique que représentait sa camarade de dortoir. Pour un peu, elle l'aurait presque disséqué.

Les premiers éléments de réponse lui parvinrent alors que la blanche partait dans un de ses soliloques élégants mais profondément agaçants dont elle avait le secret. Et il fallait l'avouer : il n'y avait rien de plus inutile que sa réponse. En gros, elle disait que c'était dans sa nature, et qu'elle avait toujours réprimé ses sentiments, presque instinctivement.

La blanche marqua ensuite un petit temps de pause, qui permit à Bellamy de s'avancer légérement, se calant contre la porte ballante de sa cabine et se mettant à fixer Marie. Oula. On aurait dit que sa question avait plongée la ranger dans une profonde phase d'introspection. Ce n'était absolument pas l'intention de Bellamy qui voulait juste comprendre comment on pouvait être si... Mariesque.  Un peu mal à l'aise, elle ne pipa pas, attendant patiemment que Marie finisse de parler.

- Je pourrai parfaitement vous retourner la question reprit Marie.

Et ses mots surprirent la rose. D'aussi loin qu'elle avait aperçu Marie, Bellamy avait toujours pensé qu'elle était en accord avec sa condition. Qu'elle était pleinement épanouie dans ce qu'elle était et qu'elle n'avait ni de besoins humains, ni aucune sorte de complexe. C'était pourtant logique : Marie avait beau être étrange, il devait bien y avoir un ridicule et minuscule coeur qui battait quelque-part, une faible lumière de sentiments qui l'habitaient. Ça ne rendait son contrôle de soi encore plus admirable. Et Bellamy réalisa soudain qu'elle avait quelque-chose à apporter à la blanche...

Ah si elle n'était pas aussi hautaine et pourrie gâtée, elle lui aurait donné volontiers.

Enfin, la ranger termina son chemin de pensée -cela avait dure une éternité semblait trouver la rose - avec des idées si simples, qu'elles semblaient sortir d'un livre de fables à morales à deux noix. Le genre de livre qui n'intéressait pas la rose ne temps normale. Pragmatisme, réfléchir avant d'agir, logique. Tant de mots qui se gravèrent presque inconsciemment dans l'esprit tourmentée de la maturée.

Elle se mordit la lèvre, fixant un instant Marie qui terminait sur l'idée que parfois, il fallait s'abandonner aux sentiments et qu'il s'avérait être des guides avisées, que les humains étaient faits ainsi mais qu'il fallait toujours penser aux conséquences de ses actes ; avant de conclure :

- C'est tout.

Et un lourd silence envahit soudainement les toilettes. Bellamy fixait Marie, qui elle fixait une autre Marie dans le miroir. Une Marie qui devait être différente - forcément mais qui s'obstinait à rester invisible aux yeux de la rose.

- C'est facile pour toi répondit la rose avec une aigreur inhabituelle dans la voix Ça l'est forcément. Tu ne penserais pas que les choses soient si simples, autrement.

L'archéologue en herbe se surprit à regarder ses mains un instant, sa transpiration avait une drôle d'odeur d'arrogance qui ne lui seyait pas à la peau. Elle se sentait spéciale, elle n'était pas comme les autres... Et bizarrement c'était autant une douleur qu'une fierté. Une fierté mal placée qu'elle ne comprenait pas, mais fierté tout de même. Il lui semblait que toutes ses années de captivité lui avait comme façonné une sensibilité toute unique : aussi pure et criante que celle d'un enfant. Une gamine qui fait des crises de rage dans un rayon de supermarché, un bambin qui lance sa purée car il ne veut pas la manger... Elle était comme eux, elle n'avait pas vraiment grandi.. Ou au contraire, elle était trop adulte. Son petit corps ne supportait pas tout ce vécu qui lui vrillait le coeur : la responsabilité de la mort de sa maman, la maternité avortée de Louis, les violences de Soan, les abandons de toute part. Elle ne savait pas vraiment.

Mais ce qu'elle savait c'est que la vie de Marie était bien plus facile que la sienne. À ne pas en douter. Sans mauvaise fois, ni préjugés (tousse) Elle savait que la blanche ne connaissait pas l'ampleur de ses picots qui vous traverse la peau et vous gonfle les os. Ça se voyait, ça se sentait... Son plus gros problème : c'était juste un manque de sociabilité.

La rose détailla la blanche de bas en haut, avec un regard un peu perdu. Décidément, elle ne comprenait pas. Ce n'était pourtant pas si diffcile, mais comme un échange de bons procédés - et parce-qu'elle ne voualit rien devoir à la ranger, Bellamy déclara :

- Sourire et ouverture. Aussi simple que ça, je suppose. Tu souris aux gens, tu les écoutes, tu leurs parles de toi si il faut - pour de vrai, sans futilité. Sans en faire trop. De toute façon, il n'y qu'à travers les autres qu'on peut réellement se connaître, j'en suis persuadée.

La petite rose s'attrapa ensuite le ventre de douleur, avant de disparaître à nouveau dans sa tanière/cabine de toilettes. Elle ferma la porte et s'assit part terre, posant ses deux pieds en l'air, contre le mur et fixant le plafond.

Quelle plaie pensa t'elle.

Ah ce qu'elle n'aurait pas donné pour sortir des toilettes... Si seulement il y avait quelque-chose à faire, un moyen de sort... Bellamy arrêta subitement son flux de pensée, clignant plusieurs fois des yeux. Alors qu'une ampoule s'installaient lentement dans son esprit. Son regard se promena un instant sur le plafond.

Du faux plafond.

- Dis Marie... Tu crois qu'on peut passer par le plafond ? demanda sincérement la rose.

Elle ne s'était jamais penchée sur la question, mais avait déjà vu cette partie creuse juste au dessus des petits carrés. Si elles arrivaient peut-être à les atteindre et éventuellement à en bouger un alors... Avec un peu de chance...

Faites par Xerneas que ce soit une bonne idée.


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Marie avait été la plus sincère possible.

Une chose qu’on pouvait difficilement lui retirer, était son côté franc. La Mentali aimait quand les choses étaient directes, claires et explicites ; aussi avait-elle pris l’habitude de ne pas passer par quatre chemins.

Toutefois, se livrer à une telle tirade ayant pour principal sujet le décryptage de sa propre nature était plutôt inédit. Aussi ressentit-elle un étrange, et peut-être mal approprié, sentiment de satisfaction lorsqu’elle conclut celle-ci : en faisant un tel point sur sa propre situation, elle avait la sensation d’un peu mieux se comprendre.

Et mine de rien, c’était agréable, d’être en accord avec soi-même.

En contemplant son reflet via cette paroi glacée, Marie ne se vit qu’elle, et elle uniquement. Cette fille, calme, insensible, distante et pragmatique, elle l’incarnait, et vivait avec depuis bientôt une vingtaine d’années. Elle l’avait détestée. Longtemps. Tellement longtemps. Mais aujourd’hui…

Elle accola sa main à la vitre. Comme escompté, la Marie d’en face fit de même, et ses doigts vinrent épouser ceux de l’autre en une parfaite harmonie. Et ce contact était froid. Froid au possible. Pourtant, cela ne la dérangeait en rien. Et ce, que ce soit elle… Ou l’autre.

Aujourd’hui, Marie savait qu’elle pouvait vivre en étant cette figure de marbre. Elle en avait longuement douté, se dissimulait parfois elle-même la question, pour mieux en souffrir, et refusait de reconnaître sa… Différence. Mais les événements avaient fini par se succéder sans qu’elle n’eut son mot à dire, la confrontant à ce qui n’allait pas chez elle, et ce, pour mieux mettre en relief ce qui convenait, et ne finalement tirer que le meilleur de tour ça.

Marie n’était pas la personne que tout le monde adorait. Elle ne le sera sans doute jamais.

Mais si une poignée de gens qu’elle estimait pouvait l’accepter telle quelle…

Cela suffirait.

Largement.

L’aigre réponse de sa comparse la tira de ses pensées. Sans décoller sa main du miroir, ni s’en détourner, elle regarda Bellamy via son reflet dans celui-ci, et encaissa sa réplique sans broncher.

En temps normal, Marie se serait sans doute braquée. Mais elle commençait sincèrement à être lasse de ce petit jeu de chamailleries avec la rose… Elles s’étaient déjà suffisamment énervées comme ça. La Ranger, en tout cas, avait eu son cota. Et cette Bellamy… Elle ne voulait vraiment pas se prendre plus longtemps la tête avec. Non pas par brusque élan d’empathie, bien au contraire : elle incarnait définitivement tout ce que Marie détestait. Une fille superficielle, incapable de voir plus loin que le bout de son nez, et se pensant concernée par des problèmes hautement plus importants que ceux de ses tiers. Ce qui était relativement stupide, en fait ; l’importance est une relation stricte, et on ne peut pas établir un ordre entre des éléments subjectifs et disparates. C’était mathématiques. Bellamy avait ses problèmes, Marie avait les siens.

Et cela allait s’arrêter là.

Alors, à la lumière de cette pensée, Marie ne put s’empêcher d’afficher un fin sourire, sarcastique, et baissa lentement les yeux d’un air entendu.

« -L’herbe est toujours plus verte dans le champ d’en face. »  

Bellamy pouvait bien croire qu’elle menait une vie plus aisée que la sienne, cela l’importait peu. Marie n’avait pas besoin de reconnaissance. Marie n’avait pas besoin qu’on la plaigne. Que l’on s’occupe d’elle. Qu’on l’assiste. D’être au centre de l’attention. Toutes ces choses stupides, Marie les laissait volontiers à Bellamy, qu’elle jugeait d’ailleurs tout aussi stupide.

Cette fille était aveugle. Et elle ne parlait pas d’un handicap génétique : elle gardait simplement les yeux hermétiquement clos, par refus obstiné de les ouvrir.

Peut-être aurait-elle pu l’aider. Lui porter secours. La sortir de ce gouffre méprisable dans lequel Marie la plaçait. Cela serait son boulot de Ranger, après tout, que d’assister les gens qu’elle juge dans le besoin.

Mais elle n’en avait pas envie.  

Elle avait déjà essayé une fois aujourd’hui, et… Voilà où ça l’avait mené.

La discussion semblait ainsi close. Pourtant, et alors qu’elle décollait lentement sa main du miroir, Bellamy reprit la parole, à sa grande surprise. « Sourire et ouverture ». Fronçant d’abord les sourcils en une expression peu convaincue, Marie entreprit de lentement pivoter sur elle-même, les yeux perdus dans le vide. Il n’y a qu’à travers les autres qu’on peut réellement se connaître ? Une bien drôle de pensée. Que Marie ne réfuta pas de si tôt : une telle scientifique dans l’âme se devait de soupeser la moindre des hypothèses. Du moins, tant que celles-ci ne s’avéraient pas inexactes.

Pensive, elle releva la tête en direction de Bellamy, et acquiesça lentement.

« -J’y songerai. »  

Elle n’avait pas envie d’en rajouter plus. Elle aurait pu préciser que cette dernière réflexion relevait de justesse le peu de respect que Marie avait pour elle, mais cela ne lui semblait aucunement nécessaire. Bellamy avait certes d’intéressantes pistes de réflexion, elle n’en restait pas moins… Bellamy.

Aka une pimbêche puérile et superficielle respectant à bien des égards la triste réputation des Mentali, pour reprendre ses dires.

Le silence qui s’ensuit en dit long sur l’envie des demoiselles de prolonger la discussion, et à la réminiscence de ses chromosomes XX, son interlocutrice préféra à nouveau disparaître derrière la porte d’une cabine, dans l’espoir illusoire d’ainsi faire passer la douleur.

Marie souffla distinctement, et se prépara à attendre un long moment encore. Cela faisait combien de temps qu’elles étaient enfermées ici, déjà ? Elle avait l’impression d’être rentrée dans les toilettes il y a une éternité… Peut-être que dehors, une apocalypse avait causé la disparition de toute trace d’être vivants, et que les toilettes des Mentali étaient auréolées d’un voile protecteur les en ayant préservées ? Ou alors, c’étaient elles, les mortes, et ce qu’elles vivaient actuellement n’était autre que la représentation des enfers sous sa plus cruelle des formes. Marie, enfermée dans des toilettes, et ce en compagnie d’une geignarde insupportable. Pour l’éternité.  

Brr. Elle préférait ne pas envisager cette insolite – et effrayante – possibilité.

Fort heureusement, sa comparse damnée-euh enfermée, pardon, émit une proposition qui laissa la blanche quelque peu pantoise. Sans grande conviction, elle leva les yeux en direction du plafond, et énonça son point de vue à chaud.

« -Si cela avait été si simple, jamais nous ne serions restées enfermées aussi longt- »

Elle s’interrompit au beau milieu de sa phrase. Ses yeux venaient en effet de se poser sur la surface faussement élégante que constituait leur ciel de substitution, et comprenaient soudainement la possible légèreté de celui-ci.

Du faux plafond.

Damnation.

Passant immédiatement en mode automatique, Marie se rapprocha de cet évier qu’elle aimait visiblement tant, mais cette fois-ci dans la perspective de grimper dessus. Se poser sur le rebord était hautement risqué et audacieux, aussi préféra-t-elle se placer dans la cuve directement, où devaient être déposées tout un tas de résidus, rincés encore et encore par l’eau sans cesse larguée par dessus. Marie ne s’en soucia pas. Qu’une chose importait : déterminer la véritable nature de ce plafond.  

Lorsqu’elle en fut plus proche, ses bras se tendirent avec une droiture quasi-parfaite, et vinrent presser une des plaques qui se dressaient au dessus de leurs têtes.

Sans le moindre effort, elle se souleva.

Marie poussa l’expérience un peu plus loin, et tenta de la déloger, ce dont elle parvint sans aucune difficulté. Le tout était maintenant de savoir si le plafond de cette salle était indépendant du reste du bâtiment, ou si le mur qui se dressait entre elles et la liberté n’était rien d’autre que…

Bingo. En s’étirant de tout son long et en tâtonnant un peu, Marie sentait ses doigts passer au dessus de la paroi où étaient accrochés les miroirs. Le mur de la salle ne s’étendait pas au-delà du faux plafond, et il devait y avoir moyen de passer par dessus. Du moins…

« -J’ignore si nous passons entre l’espace contigu du faux plafond et du véritable, mais en tout cas, il n’est pas délimité par les parois de la salle.  » toujours debout en plein milieu de l’évier, elle se tourna vers Bellamy « Souhaitez-vous vous y risquer ? »


© Mzlle Alice.



« Si vous aussi, vous le désirez... Alors ce soir, l'académie nous appartiendra. »
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-Souhaitez-vous vous y risquer ?

Un frisson parcourut l'échine de Bellamy alors que son regard croisait celui de Marie : toute la gravité de la situation semblait s'y dessinait, et les deux glacés yeux de la rose ne purent tenir le contact plus longtemps. Se promenant alors dans les toilettes, huit clos d'un jour. Elle connaissait bien ses toilettes, elle y allait tous les jours, et pourtant... Pourtant, jamais elle ne les jamais vraiment vues comme elle les voyaient en cet instant.

Exiguës.

Ses pupilles s'arrêtèrent sur une cabine en particulier où un amas de papier toilette déchiré témoignait pour elle : une rude bataille y avait était menée. Qui aurait pu dite que l'adolescente d'hier, celle qui swipé sur pokétinder tranquillement assise sur ce même trône, allait se retrouver à se battre contre un énorme boa ? Sous le regard inexpressif de Marie, tout ce qu'elle n'était pas. En l'espace de quelques minutes - ou heures, elle ne savait plus- ses toilettes, lieu de quotidien était devenu chaos et confrontation. Un espace dont le confort avait était banni.

-Ce sera toujours mieux qu'ici.. Soupira la rose.

Pourtant elle avait connu pire. Bien pire. De la caverne la plus sombre aux mines le plus dangereuses mais peu d'endroits n'avaient le mérité d'ainsi échauffer ses nerfs, ses sentiments et ses hormones. Peu d'endroits l'avaient épuisé à ce point. Lasse de cet échange peu conventionnel, elle imita sa congénère et se hissa avec difficulté sur le lavabo voisin. Priant la divinité des toilettes, pour ne pas qu'il s'écroule sous son poids. C'était au tour de ses propres doigts d'érafler le plafond et de soulever une des plaques qui le composaient. Tout son corps s'était tendu dans cet objectif, et elle sentit, les lanières de sa couche de fortune craquer alors qu'un léger filet de sang couler sur sa cuisse dénudée. Que ce soit elle ou la blanche, toutes deux étaient trop petites, il était donc évident qu'il allait falloir ruser et user des cours de gymnastique pour former une pyramide - qui a coup sûr, serait assez peu stable. Une d'elle devait donc se dévouer. La rose soupira.

-Montes sur mes épaules... avant d'entreprendre de s'accroupir dans l'évier.

La position n'était pas des plus agréables, mais si elles avaient inversés les rôles, il y avait des risques pour que son sang coule sur le visage de la blanche - elle ne souhaitait ça à personne. Le pragmatisme étrange de la blanche fit qu'elle n'hésita pas longuement à poser ses deux pieds sur les frêles épaules de la rose. Bellamy grimaça de douleur. Non, ce n'était pas vraiment agréable. Elle entendit Marie entreprendre de s'accrocher au miroir - sans doute- puis essayer de se hisser tant bien que mal dans les combles du plafond. Elle, fit un effort physique peu habituel et et déplia doucement ses genoux, pour faire gagner quelques-centimétres à sa camarade. Mais c'est alors qu'un grand bruit résonna dans les toilettes.

La rose sursauta, échappant à l'emprise du lavabo, elle s'écrasa lourdement au sol. Vite rejointe par le poids de Marie, écrasant sa carcasse. Bellamy se releva doucement, en maugréant, et entreprit de tendre une main plus usuelle qu'amicale à sa compagne de galère.

-T'es ok, Marie ? demanda t'elle

Elle même, allait plutôt merveilleusement bien en considérant la brutalité avec laquelle elle avait heurté le sol. Elle avait certes mal partout et ne voulait que se coucher mais elle mettait ça sur le compte du comportement agaçant de la blanche que sur la chute en elle-même.

La rose examina un instant son bras, où un gros bleu se formait et c'est seulement après fini son analyse qu'elle réalisa d'où venait le bruit sourd qui l'avait fait sursauté. La porte. Ouverte. Claquée contre le carrelage et dans l'entrebâillement de la porte, une Nara Dreamland, plus stoïque encore que Marie. La petite s'avança dans les toilettes sans rien dire, elle passa à côté du drôle de spectacle que formait cette paire absurde sans même la remarquer et doucement, elle alla s'asseoir sur une des cuvettes, avant d'entamer un chant des plus lugubres.

Bellamy éclata de rire.

-On aurait dit invoqué le fantôme des toilettes depuis le début ! s'exclama t'elle hilare, au bord de la crise de nerfs.

Nara tourna doucement la tête vers elle, puis son regard se détourna piteusement, comme acceptant un triste sort. La rose n'en tient pas rigueur, et elle continua de rires quelques-secondes avant de prendre une grande inspiration. Elle donna un coup dans l'épaule de Marie.

-Bon c'est pas que je veux pas m'éterniser ici mais voilà quoi...

Bellamy fit volte face, hésitant sur sa destination quelques-instants : devait t'elle aller réclamer des serviettes à Needle ? Retrouver Lolita et lui passer un savon ? Ou juste aller... Dormir ? Elle ne le savait pas vraiment. Complètement désorientée par toute cette aventure.

Au moins c'était fini. Pour de bon.

-A plus tard, Marie.

C'était de la pure politesse, elle ne comptait pas recroiser la blanche de sitôt, alors lui reparler ? Assurément, non.

HRP
Fin du rp pour moi (il était temps)
Merci, c'était fun !




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Marie acquiesça.

Après que Bellamy se fut avancée, elle grimpa à son tour sur l’évier, et jaugea à son tour la hauteur à franchir. Aucune des deux n’était assez grande pour s’y hisser seule : il fallait que l’une se dévoue à jouer les escabeaux, l’autre les explorateurs de l’inconnu. Et les rôles étaient tous deux parfaitement désignés.

C’est ainsi que la frêle Mentali se hissa sur les épaules de là tout aussi frêle autre Mentali. Leur position était des plus incertaines… Debout l’une sur l’autre sur un évier absolument pas destiné à supporter leur poids, et tentant laborieusement de passer par delà un faux plafond tout aussi peu stable. Si Marie n’avait pas été aussi pressée d’en finir, sans doute y aurait-elle réfléchi à deux fois ; actuellement, toutes les conditions pour un accident malvenu sont réunies. Il suffirait que l’une des deux perde l’équilibre pour entraîner l’autre dans sa chute, et qui sait, aboutir au fracas d’une nuque contre le rebord de l’évier.

Et à ce sujet…

Ok, je vous rassure tout de suite, personne n’était destiné à perdre la vie dans l’immédiat. Simplement, l’ouverture soudaine et inattendue d’une porte provoqua le sursaut de la rose, qui précipita sa chute, et celle de la blanche par la suite. Le cœur de Marie rata un battement quand elle se sentit partir en arrière, et ce fut presque si elle ne vit pas sa vie défiler devant ses yeux. Mourir dans des toilettes ? Vraiment ? De cette façon ? En cette compagnie ? Ah ! Le destin se sera joué d’elle jusqu’au bout…

Hélas pour la Ranger, il est loin d’en avoir fini avec elle. L’épargnant donc cette fois-ci, et lui offrant même un amortisseur en la personne de Bellamy, Marie put s’en sortir sans trop de casse. Elle se laissa bien rapidement tomber sur le côté, préférant encore gésir sur le sol mal propre des toilettes plutôt que sur une adolescente en pleine crise hormonale (notez que la différence est subtile). Sa comparse de galère put donc se relever la première, et dans un élan de bienséance, lui tendit la main. Sans se faire prier, Marie la saisit, et se redressa à son tour.

Tout en évaluant l’état de son corps meurtri, elle suivit du regard la jeune fille qui avait fait irruption dans la pièce. Sans un mot, elle traversa la salle et ignora ses deux camarades de dortoir, pour se cloître dans une cabine, et vaquer à ses occupations.

Belllamy éclata de rire.

Bellamy fit une blague.

Marie pigea quedale.

« -Si j’avais eu l’occasion d’invoquer un Pokémon Spectre via les Glyphes, croyez-moi que je m’y serai attelée au plus tôt... »

L’Archéologue ne s’en formalisa pas. Bien au contraire. Après une tape dans l’épaule qui ne manqua pas de faire sursauter la blanche, elle fit ce qu’elles attendaient depuis longtemps déjà : sortir. Elle salua (très) brièvement Marie, et passa l’encadrure de la porte.

Puisqu’elle avait déjà disparu de son champ de vision, la miss Uana ne vit même pas l’intérêt de la saluer à son tour.

Cette fille l’horripilait jusqu’à sa nonchalance finale. Elles venaient de perdre un temps précieux, et c’était ainsi qu’elle s’en allait ? Au moins, elle ne pouvait pas lui reprocher de s’attarder plus longtemps. Marie devrait l’imiter, d’ailleurs…

Ce fut ainsi que, ignorant Nara également, la Mentali s’en alla. Tout s’était très mal passé. Elle allait garder un mauvais souvenir de cette journée. Et serait certainement de mauvais poil tout le reste de l’après-midi.

Au moins, elle, n’avait-elle pas à mettre ça sur le dos d’un malheureux cycle hormonal.

:copyright: Mzlle Alice.



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