Physique :
Artanys est une jeune fille de taille tout à fait normale. Sa corpulence suit également la courbe de la normalité. N'allait pas crier à la banalité pour autant ! Niveau poitrine, Arta en est un peu... dépourvue nous dirons donc. Attention ! Elle n'est pas plate non plus, hein ! Ils ne sont juste pas énormes quoi... Sa taille est élégamment marquée, avec un fessier... Bah plutôt rebondie ! Ouais ouais, je vous vois déjà venir d'ici les mecs, oubliez direct ! Calmez vos hormones ! Bref, continuons... Ses jambes sont fines et élancées, tandis que ses pieds... Bah ce sont des pieds, hein ! C'est déjà assez beurk comme ça, alors on va pas débattre dessus !
Passons plutôt à son argéable visage féminin à souhait. Elle arbore une tignasse blonde assez longue, lui arrivant jusqu'au bas du dos. Elle a pour habitude de rassembler ses cheveux bordant son visage en deux magnifiques nattes. Ornant ses traits délicats, deux splendides océans ! Attention à ne pas vous y perdre, vous êtes prévenus !

Caractère :
Malgré son jeune âge, et ce comme beaucoup d'adolescente, Artanys a subit un énorme chagrin d'amour. Tout son monde tournait autour du jeune homme, et maintenant, sans lui, elle perd pied. Elle perd ses repères. Elle se sent seule et délaissée. Incomprise. Elle a besoin de se retrouver, de de se raccrocher à ce pour quoi elle aspire le plus : faire le bonheur des pokemons. Parcourir le monde, découvrir de nouveaux visages. Se réinventer. D'ordinaire, Arta est une jeune fille pleine de vie, d'espoirs et de rêves. Elle est une amoureuse de ses amis les pokemons. Elle les choie comme s'ils étaient de véritables personnes. D'ailleurs, à ses yeux, ils le sont. Et gare à ceux et celles qui oseraient affirmer le contraire ! Son plus grand rêve est de ressembler à ses parents, qu'elle admire par dessus tout. Ils sont un véritable modèle d'harmonie pour elle. Ils sont les gérants d'une pension pokemon à Lavandia. C'est ainsi qu'elle eu envie de se lancer dans cette voie. Arta est une fille motivée et patiente. Peu importe le temps que cela lui prendra pour réaliser son souhait, elle travaillera hardement pour mettre toutes les chances de son coté !

Coucher de soleil. Je marche sur le sable chaud de la plage. Dans ma main droite, il y a la lettre, la dernière que tu m’as envoyée, dans l’autre, la rose que tu m’avais offerte. Les vagues caressent doucement le rivage et mes yeux sont tournés vers l’horizon. Je contemple l’océan bleu, bleu comme tes yeux. Je me souviens de ton sourire qui me faisait fondre, de ton rire qui faisait vibrer mon corps tout entier. J’aimerais oublier, simplement ne plus penser à rien et faire le vide dans mon esprit. Mais c’est impossible. Alors je pense à toi et je me fais mal. Je m’écroule sur la plage et je m’allonge au creux des grains dorés. Cette sensation devrait me faire du bien mais je ne sens plus que la douleur de notre de notre séparation. Je n’entends plus le chant des vagues ni les bavardages des mouettes. Dans ma tête, résonne ta voix et ta dernière phrase : << Attends-moi >>. Cela fait maintenant six mois que je t’attends, toujours fidèle à ma promesse, six mois que tu m’envoies des lettres pour me dire encore de patienter. Six mois passés à tenter de penser à autre chose, de me changer les idées. Six mois que ton départ crée un vide dans mon cœur. Tu me manques. Mais le pire, ce n’est pas que tu sois loin de moi, mais que je sais à présent que tout est fini. C’est la dixième fois que je relis la lettre parfumée que j’ai reçue de toi aujourd’hui. Je la déplie une fois de plus. Sur cette page, il n’y a que trois mots. Trois petits mots de rien tu tout. Mais trois petits mots qui me font cruellement souffrir : << Oublies moi SilTePlait >>. T’oublier ? Mais comment ? Comment oublier ton regard azur fixé sur l’horizon tandis que tes mains grattent doucement ta guitare et qu’une voix mélodieuse sort de ta bouche, me caressant telle une brise d’été ? Comment ne plus penser aux doux baisers que tu m’offrais par surprise posant soudainement tes lèvres sur les miennes ? Comment faire sortir de mon esprit le garçon que j’avais transformé et qui était devenu le plus gentil des amoureux ? Comment toutes ces choses qu’on a faites ensemble, toutes ces danses devant le soleil couchant et ces soirées romantiques improvisées peuvent-elles être emportées par le néant par un simple claquement de doigt ? Parfois, j’aimerais que ce soit possible. J’ai envie de tout arrêter, de suspendre le temps, de ne plus penser à rien car penser est ma souffrance. Je tombe au fond d’un gouffre béant qui m’engloutit entièrement. Comment est-ce possible ? Pourquoi ? Pourquoi t’ai-je aimé ? Te regarder était une erreur dont je subis les conséquences. Si on m’avait dit que c’était ça l’amour, j’aurais préféré mourir. En attendant, je meure d’amour pour toi. Pourquoi m’as-tu quitté ? Je n’en sais rien et je ne le saurai sans doute jamais. Je caresse le sable fin du bout des doigts et je me souviens. Je me rappelle avec regret des derniers moments que nous avons passé ensemble sur cette plage, devant le coucher de soleil, à s’embrasser et à danser au rythme du vent et des vagues. De longs sillons sales coulent sur mes joues. Les larmes sont la seule chose qui me reste. Pleurer me fournit à la fois un réconfort intense et une douleur insurmontable. J’aimerais bien ne jamais t’avoir rencontré, ne jamais t’avoir aimé. Mais l’amour est souvent un hasard. Je me lève et je commence à marcher. Quand je pense aux bons moments que l’on a passé ensemble, je me dis que le hasard a bien fait les choses. Ou le contraire… Je ne sais plus. Je n’ai plus envie de savoir. Y réfléchir me fait du mal. Je déteste le monde, je déteste l’Amour, je hais les couchers de soleil et les amoureux sur les bancs. Je te déteste. Je t’aime. Mais à quoi bon si cet amour n’est plus partagé ? Je donne un coup de pied énervé au sable. Des larmes de rage coulent sur les joues. J’avance jusqu’à la mer. Les roucools s’envolent en m’apercevant approcher. J’aimerais pouvoir voler, loin de tous ces problèmes, loin de mes pensées. J’aimerais sentir le vent faire onduler mes cheveux dorées en oubliant le passé. J’avance les pieds dans l’eau en regardant l’horizon. Je suis triste mais je n’ai plus envie de pleurer. J’ai juste envie de mourir. On dit que quand on meure, plus rien ne compte, on n’est plus rattaché au monde. Un vent sale effleure mon visage et me rappelle l’abominable douceur du dernier baisé volé sur mes lèvres juste avant de partir sans te retourner vers l’oiseau de fer qui l’a emmené loin de moi. Parfois, un même geste peut avoir pour effet deux sentiments contradictoires. Mes pensées sont mélangées, je ne sais plus, je n’ai même pas envie de me creuser la tête. Mais une question revient et toujours la même : Pourquoi ? C’est à la fois vague et précis et ça reflète tant de questions dont une seule est importante : Pourquoi m’as-tu fais ça ? Tu m’aimais, enfin, c’est ce que j’ai cru et ce que tu m’as toujours dit. Je t’aimais, quoique, je ne sais plus trop où j’en suis. Je ne sais plus qui tu es, qui je suis, qui nous sommes l’un pour l’autre, ma tête tourne. Tu étais mon plus beau rêve mais aussi mon pire cauchemar. Tu étais l’Ange des Enfers, celui qui peut vous rendre heureux puis d’un seul coup, briser votre cœur en mille morceaux. M’aimais-tu vraiment ou as-tu croisé la route de quelqu’un que tu préfères à moi ? L'envie de parcourir le monde était-elle trop forte ? Quelle que soit la raison qui t’as poussé à me faire du mal, j’espère que tu le regretteras, que tu auras des remords jusqu’à la fin de ta vie. L’amour est une drogue dont il ne faut pas abuser. Il nous fait croire de belles choses mais en réalité un poison qui vous fait souffrir jusqu’aux entrailles. Mais à présent je le sais et je ne suis pas prête à te pardonner. Finalement, tu n’es qu’un bourreau des cœurs, un dragueur qui abuse de son pouvoir de séduction et joue avec les sentiments des filles. Dire que j’ai cru à tes mensonges, j’ai pensé avoir rencontré l’âme-sœur. J’étais complètement à côté de la plaque. Mais au fond… Qu’as-tu tiré de cette aventure ? Je soupire. Peut-être que je réfléchis trop. Si ça se trouve, il m’a aimé. Mais il y a eu un drame. Ou alors son amour des Pokemon est plus fort que son amour pour moi. J’en doute mais même si ma raison me dit qu’il ne m’aimait pas, mon cœur me crie de l’aimer encore, de l’attendre et de lui pardonner. Je me rends compte que j’essaie moi-même de me convaincre qu’in n’en valait pas la peine pour éviter d’être trop triste de son départ. Pourtant, mon cœur me dit le contraire. Je n’ai plus la force de lutter contre mes sentiments. Tout s’emmêle en moi, je ne sais plus si je t’aime ou si je te déteste. Mais une chose est sûre. Je t’ai aimé. Je marche sur la plage, ta lettre à la main, la rose à laquelle s’accrochant désespérément trois pétales dans l’autre. Cette fleur reflète notre amour, autrefois fleuri et plein de tendresse, à présent fané et oublié… Je serre les poings rageusement. Si seulement, je pouvais remonter le temps, t’empêcher de partir, on aurait trouvé un moyen pour que tu restes. Un liquide vermeil coule sur mon poignet. J’ouvre ma main droite. Elle est en sang à force de serrer la rose. La rose à des épines tout comme l’amour qui peut faire du bien par son parfum et du mal par ses épines. Les aiguilles restent profondément enfoncées dans ma paume et la cisaillent. Mais je m’en fiche. Je ne sens plus que le désespoir de ne plus te voir qu’au fond de moi. Cela ne va plus, il faut que je me secoue ! Que je passe à autre chose, mais c'est si difficile... Maman n'a plus besoin de moi à la pension, il est temps que je parte moi aussi en quête de mon destin. Que je parte à l'aventure avec ces pokemons que j'affectionne temps ! Et qui sait, peut-être qu'un jour je te retrouverai...