Bouddha brûlait.
Pas litéralement (Yuna n'est pas dans ce rp) mais d'impatience. D'excitation. Et alors que son cousin par alliance, Marc, leur détaillait leur mission ; l'alolien n'écoutait déjà plus. Ses deux grosses mains se serrèrent sur les lanières de son gros sac à dos, bien trop rempli pour que tout cela soit innocent. Une autre fille était entré dans le bureau, mais Bouddha n'y porta pas pas plus d'attention, bien trop occupé à serrer son sac et à fuir le regard suspicieux de Marc Thomas. Seul le mouvement de ce dernier, et le bruit métallique d'un trousselin en plastique détendirent les muscles du dos de notre Bouddha. Et ce dernier se mit à suivre, la petite troupe - mains dans les poches, mine boudeuse scotchée au visage.
La marche était longue et silencieuse et Bouddha suspecta Marc de les faire passer volontairement pas les enclos les plus larges possibles... Certes cet aquarium était géant, mais ça restait un aquarium. "
Reproduction de grandes plaines au némélios" mais quel intérêt ? Ils passèrent devant une affiche qui intrigua à moitié Bouddha "
authentique kong en captivité" mais sans plus. À messure que le groupe avançait, le visage de Bouddha se renfermait sur lui-même et se faisait plus boudeur encore. Finalement le groupe arriva aux abords d'un gigantesque enclos : sur une sorte de lac, trônait trois grandes îles, qui accueillait toutes de grands espaces verts et des structures impressionnantes en bois. Sur l'une d'elle des éclairs rouges et blancs sautaient de branche en branche, et ça criât, et ça hurlait. Les deux îles à part quelques ronflements lointains, restait désespérément calmes.
Marc passa devant le trio d'îles, sans en porter d'attention et mena les trois étudiants à une petite maison au toit vert - où des tenues de soigneur (et à leur taille s'il-vous-plait) les attendaient. Bouddha grimaça, mais se sépara finalement du groupe pour se changer et revint rapidement, son gros sac toujours sur le dos. Marc leur présenta ensuite une dame, aux longs cheveux blancs attachés en un chignon sévère et à la peau fripée. Bien que croulante sous le poids des années, elle semblait étonnamment en forme. Cette dernière leur ouvrit la porte de l'enclos et tous arrivèrent sur la première île : celle des parecools. Jamais Bouddha n'avait vu pareil spectacle. Même Aka, sa dodoala faisait preuve de plus de vigueur (parfois) : une dizaine de parecools, s'étalait au sol et aux branches, bavant, comme immobiles. Bouddha afficha un air blasé alors q'un de ces derniers tombait lourdement au sol depuis un des haut branchages. Sa gueule semblait crier au ralenti "
AAAAAAAîîîîîîîîîîîîîîîîîîeeeeeeeee". L'alolien soupira... Tandis que la vielle peau le prenait pas le bras et le trainait sur une autre île, passant par les ponts de bois les reliant tous. En chemin, bouddha demanda avec tout le tact qu'on lui connaissait :
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Alors, vous êtes chargée de me surveiller ? La vielle peau fit mine de ne pas comprendre et reprit.
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Bien entendu, sexer des momaflémits est une tâche ardue. Je ne laisserais pas un étudiant le faire seul. Du tac au tac, l'alolien répondit :
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Ça me parit plus dur de tailler les ongles des vigoroths, tiens vous savez qu'ils le faisaient seul dans la nature ? AU loin un cri suraigu résonna. La vielle dame soupira :
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Oh je suis trop vielle pour ce genre de jeu... Tu sais Bouddha j'en ai connu à la pelle des gens comme toi, qui pense tout savoir sur le bien être des pokémons sans même s'intéresser à ce que peuvent ressentir ces dits pokémons. Je ne dis pas qu'il n'y pas de progrès à faire, mais attaquer un zoo comme le notre c'est mal choisir son combat. Marc fait un pas vers toi et j'ose espérer que tu sauras avoir l'esprit assez ouvert pour t'en apercevoir et comprendre qu'on combat pour le même idéal. Les deux yeux de Bouddha se posèrent sur ses pieds et il grommela. Faute d'éloquence. Rapidement, le sexage débuta... Ce n'était pas si difficile, il suffisait de s'avachir sur les pokémons, d'écarter leur poil et de euh... Voilà. À plusieurs reprises, Bouddha rougit lorsque la vielle peau venait l'aider à écarter les poils pour dévoiler l'intimité des primates.
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Bien, nous avons donc les six femelles évoluées et 4 mâles... Il nous en manque deux. Voyons... Lui ! Viens m'aider à le retourner. déclara la vielle en posant le carnet sur lequel elle notait tout.
Le spécimen en question s'avérait plus ardu que les autres, étaient allongé sur le ventre. Il fallait alors le saisir et pousser dessus de toutes ses forces pour le retourner. Enfin, le poussait ainsi, ne servait vraiment qu'à l'encourager pour que le primate dédaigne faire son effort de la journée. En poussant, la vielle demanda (comme si c'était son tea time quotidien) :
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Et les filles, tu les connais ? Sont compétentes ? -
Connais même pas leur nom.-
C'est Élise et Lise. -
Élise Élise ? C'est laquelle ? Ses parents devait pas la désirer.-
Non, c'est Lise ET Élise-
Élise Élise ? Ou Lise Élisé ? -
En fait c'est presque ça pour l'une d'elle.. -
Et toi c'est quoi ton nom déjà ? -
Elisabeth mais tu peux m'appeler... Non oublies. C'est pendant ce moment super intéressant, qu'un cri suraigu se fit entendre. Et le duo, laissa lourdement tomber le primate sur le sol... Laissant un nuage de poussière envahir la gorge de Boubou.
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Ça venait de l'île des vigoroths, viens avec moi !Et Bouddha attrapa son sac et courut maladroitement derrière Elisabeth. Ils arrivèrent vite vers l'origine du désastre : face à eux, une des deux filles, entouré de vigoroth en colère. Certains arrachait les branchages de leur arbre pour taper le sol avec. Un air catastrophé apparut sur le visage de la soigneuse, air qui s'amplifia encore alors qu'il furent rejoint par l'autre fille sur laquelle s'était posée trois parecools... La fille en question était recouverte de bave et Bouddha ne put s'empêcher de ricaner. Doucement, la soigneuse retourna vers Lise et demanda exaspérée :
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Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Non. Toi, ensuite. puis elle courut vers les vigoroths dans l'optique de les calmer.
Et alors que la vielle peau s'éloignait, un sourire gamin traversa le visage de Bouddha. Doucement, il se mit à genoux et déposa son énorme sac devant lui... C'était le parfait moment. La diversion idéale pour mettre son plan à exécution... Mais alors qu'il s'apprêtait à désiper son sac, il jeta un coup d'oeil en coin à la dénommée Lise ou Élisée... Il ne savait plus. Elle le regardait.
Au loin, l'autre fille était attaquée de toute part par les vigoroth malgré la soigneuse courant dans tous les sens dans l'optique de les calmer.
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Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est passé ? ne cessait t'elle de crier.
HRP Plop ! Dîtes moi si un truc va pas