région : Johto
age : 13 ans
genre : ♀
ambitions futures
Hakiba a posé son regard déterminé sur la spécialité Pokéathlète, mais sans certitude sur son parcours. Devenir une Agent serait l'idéal, mais Coach ou Médecin sont sans doute plus réalistes...
Personne ne sortira vainqueur si je m'énerve, alors arrête-toi maintenant s'il te plait.
en quelques mots
Salut tout le monde ! Comment ça va ?
pseudo : Nathanaël
age : 26 ans
pronoms : il
caractère
Hakiba est l'archétype de la beauté sereine de Johto. Elle n'est pas très grande pour son âge, plutôt fine et plate – elle a tenté de gagner plus de masse musculaire, mais sans succès. De longs cheveux noirs, décorés de rubans et parsemés de reflets roux, cascadent le long de sa mignonne tête et contrastent avec sa peau claire. Son visage rond est agrémenté de grands yeux roses, de pommettes douces et d'un front haut et fier. Elle a également des lèvres étroites et un petit nez busqué, mais ils sont presque toujours dissimulés derrière un épais masque à gaz. Cet accessoire est la seule excentricité qu'elle s'autorise, plus par besoin que par plaisir, et le reste de sa tenue respecte strictement les traditions johtoïtes. Elle se pare donc de kimonos assortis à ses yeux, ornés de motifs floraux ou géométriques, ainsi que de sandales et d'épaisses chaussettes sombres. Elle s'autorise parfois des variations, comme un épais manteau noir par temps froids ou des chaussures plus solides et modernes pour arpenter les terrains difficiles.
Sa personnalité est cependant loin de correspondre aux apparence, et ses parents ne la surnomme pas « petit léviator » sans raison. Son tempérament volcanique n'est jamais loin de l'explosion, et elle s'emporte très – très – facilement. Ses colères durent rarement longtemps, cependant, car un rien peut la mettre au sol. Hakiba est née avec des poumons fragiles, une condition handicapante contre laquelle elle lutte au quotidien. La moindre pollution de l'air peut déclencher une violente quinte de toux capable de la faire pleurer, la mettre au sol, lui faire cracher du sang ou même l'immobiliser plusieurs minutes. Elle doit faire attention à retenir son souffle à chaque fois qu'elle enlève son masque, que ce soit pour manger ou se laver. Respirer trop fort peut avoir le même résultat, ce qui interdit la plupart des efforts physiques. Même crier peut déclencher une crise. Hakiba sait que s'emporter peut être catastrophique pour elle, et elle essaie de se contrôler. Sa tenue traditionnelle est plus qu'un choix, c'est une aspiration. Au quotidien, elle est polie et discrète, aimable en toute circonstance et même câline à l'occasion. Impossible cependant de cacher son tempérament très longtemps, et quand le masque tombe, le changement est brutal.
Attention cependant à ne pas prendre cette difficulté à ce contrôler pour un manque de volonté. La jeune fille a un esprit d'acier qui se nourrit de ses frustrations. Son handicap lui ferme des portes depuis sa naissance et elle en a plus qu'assez de ne pas pouvoir faire ce qu'elle veut. Son inscription à la Pokemon Community est l'expression de cette volonté inébranlable, de ce désir d'enfin être plus qu'une enfant fragile qu'il faut protéger. Elle sait qu'elle peut voler de ses propres ailes et se battre pour elle même. Quoi qu'il arrive, elle n'abandonnera pas, elle continuera d'avancer – comme Mortimer, son idole, qu'elle affiche fièrement dans sa chambre au milieu d'autres posters.
histoire
Bien que ses parents soient originaires de Rosalia, Hakiba est née à l'hôpital de Doublonville. Ce choix pouvait sembler étrange, de la part d'un couple modeste qui préférait habituellement la médecine traditionnelle aux sciences modernes, mais son père – Enya – ne voulait pas prendre le moindre risque avec la naissance de son premier enfant. Il ne savait alors pas à quel point son choix était avisé.
Quelques minutes après la naissance d'Hakiba, les médecins comprirent qu'il y avait un problème. Le bébé avait du mal à respirer et dut être placé sous assistance. Le diagnostic arriva quelques jours plus tard. Ses poumons étaient trop fragiles, jamais ils n'auraient la robustesse nécessaire pour qu'elle puisse mener une vie normale. Même quand elle n'aurait plus besoin d'assistance, elle devrait vivre dans un environnement sécurisé.
Elle resta à l'hôpital pendant sept ans. Une chambre fut aménagée, avec des purificateurs d'air et un sas étanche pour contrôler ce qui entrait et sortait. Sa mère – Sachiho – resta auprès d'elle pendant un an, mais le ménage ne pouvait survivre avec un seul salaire et elle dut finalement retourner à Rosalia, reprendre son travail de danseuse. La petite Hakiba passa donc une bonne partie de son enfance seule, dans une prison stérile de huit mètres carré. Les pokemons n'étaient pas autorisés, de peur qu'ils apportent des poils ou autres poussières. Seuls les visites des médecins ou de ses parents ponctuaient sa solitude. Même les cours étaient dispensés en ligne.
Pour ses sept ans, elle reçut la liberté en cadeau. L'importation depuis Sinnoh avait été difficile mais ses parents avaient tout de même pu acheter un Phyllali pour leur fille. Ce pokemon était capable de filtrer l'air autour de lui, et sa seule proximité assurait à la petite un environnement suffisamment sain pour elle. Son nouveau compagnon lui permit d'enfin sortir de l'hôpital, de vivre à Rosalia avec ses parents – et son petit frère, de cinq ans son cadet – et de découvrir le monde autrement que par le filtre du Pokeweb.
Libération n'est cependant pas liberté. La jeune fille pouvait déambuler dans le village mais nombre d'activité lui étaient toujours interdite. La danse, par exemple, ou toute autre forme d'activité physique. Dès que Hakiba essayait d'exprimer ce trop plein d'énergie commun à tous les enfants, ses poumons la trahissait et elle était forcée de s'interrompre. Dans les pires cas, elle pouvait être alitée plusieurs jours après des crises trop sévères. Elle ne pouvait pas non plus aller dans des endroits interdits aux pokemons, ni risquer que Fillo soit blessé. Elle pouvait par exemple admirer les combats de Mortimer à l'arène, mais participer à des combats elle-même était hors de question.
Bien sûr, cette faiblesse évidente était du pain béni pour tous les enfants des environs, à l'école ou ailleurs. Il était trop facile de provoquer la fillette puis de s'enfuir en courant, avec la certitude qu'elle s'effondrerait en larmes si elle essayait de poursuivre – et elle poursuivait à chaque fois. D'autres préférait la provoquer en combats pokemons pour la voir hésiter, bloquer, incapable de refuser mais incapable d'accepter. A moins qu'ils n'aillent juste prendre une poignée de cendres dans la Tour Cendrée pour la lui lancer au visage.
Ses parents, de leur côté, voyaient bien que quelque chose n'allait pas. Leur fille était fragile, un rien pouvait la faire souffrir, et le monde ne se priverait pas. Ils firent donc tout ce qu'ils pouvaient pour la garder à l'abri de toute menace. Ils lui interdirent toute activité dangereuse, contrôlèrent tout ce qu'ils lui offraient, surveillèrent tout ce qu'elle faisait. Jamais elle n'eut l'occasion de s'éloigner de Rosalia, ils ne prirent jamais le risque de la laisser voyager. Au contraire, ils tentèrent d'en faire une jeune fille raisonnable, douce, qui ne chercherait de toute façon pas toutes ces choses mauvaises pour elle.
Ils n'y arrivèrent bien sûr pas. Oh, Hakiba respectait les traditions, et elle respectait ses parents, pour sûr. Mais cela ne l'empêchait pas d'être frustrée à chaque fois qu'une porte se fermait devant elle. D'enrager à chaque fois que quelqu'un la provoquait ou retournait son handicap contre elle. D'être en permanence tendue et jamais apaisée. Elle devint vite colérique, capricieuse, et d'autant plus énervée que ses accès de fureur aboutissaient rarement. Elle ne demandait pas beaucoup, du moins elle n'en avait pas l'impression. Elle voulait simplement qu'on la laisse faire comme tout le monde.
Avec le temps, elle parvint à canaliser son emportement aveugle pour le changer en détermination. Le processus fut lent, le changement se fit sur plusieurs années. Il aurait été plus impressionnant de citer un événement précis qui aurait déclenché cette évolution, mais il n'y en a aucun. Il est cependant possible d'affirmer que Mortimer, le champion d'arène de Rosalia, y a joué un rôle. Le jeune homme était, déjà à l'époque, connu pour sa détermination. Il s'était donné un but, et avait traversé des épreuves incroyables pour l'atteindre. Encore à ce jour, il continuait de lutter pour s'améliorer et chasser son rêve. Hakiba allait regarder ses combats à la moindre occasion, elle était fascinée par ce champion à la détermination sans faille. Sans vraiment s'en rendre compte, ou y penser, elle le prit pour modèle et commença à s'en inspirer.
C'est finalement dans sa détermination et sa frustration que la jeune fille trouva la force de changer de vie. Un jour, alors que ses parents rentraient du travail, elle leur fit part de sa décision : elle allait entrer à la Pokemon Community. Cela faisait quelques temps qu'elle se renseignait sur l'école, et malgré les troubles récents, l'établissement était exactement ce qu'elle voulait. Un endroit lointain où elle pourrait changer d'air et recevoir une formation d'excellence. Ses parents refusèrent, bien sûr, mais ils se rendirent vite compte que cette fois n'était pas comme les autres. Hakiba était animée par une détermination inarrêtable, pas par un énième caprice.
Finalement, ils durent accepter que leur petite fille grandissait et avait besoin de ce changement. Ils lui firent fabriquer une série de masques pour compenser l'absence de Fillo, qui resterait avec eux. La séparation fut douloureuse, pour la dresseur comme pour le pokemon. Pour la première fois en plus de six ans, ils seraient séparés. Ses parents s'en occuperaient, et il serait toujours là pour l'attendre, mais elle ressentit le manque dès son départ pour la prestigieuse académie. Une douleur déchirante dans la poitrine, très différente de ce qu'elle sentait quand ses poumons la trahissaient, que même l'excitation ne parvenait pas à apaiser.
pokemons
surnom : Wani
espèce : Maskaïman
nature : Timide
description
Wani est un petit crocodile stressé. Il aime sa dresseur, qui le lui rend bien. Il aime particulièrement quand elle le grattouille derrière les yeux, ou qu'elle l'utilise comme peluche et le prend dans ses bras pour dormir. Des compensations bien méritée, quand on considère les efforts qu'il fournit pour la protéger – principalement d'elle-même. Dès que Hakiba commence à s'emporter, Wani sent venir la catastrophe et tente de la calmer, ou de la retenir. Parfois, il y arrive. Parfois il ne peut que réduire la casse. Et parfois il n'y a rien à faire. Wani déteste la voir se faire du mal comme ça, et il est toujours tendu à l'idée qu'elle puisse s'emporter – encore.