région : Oblivia
age : 14 ans
genre : Mâle
ambitions futures
Je veux faire plein de choses ! Je veux pouvoir me réparer tout seul, mais je veux aussi faire des combats, et m'entraîner avec les autres ! J'ai plein d'idée, mais je sais pas encore si je sais en quoi je me spécialise ! (95% de chance que je file en Scientifique Mécanicien, mais 2.5% que je choisisse TopD, 2.5% que ce soit Pokeathlète, selon ce qu'il vivra)
Je n'ai pas le temps d'avoir le temps, la vie est trop courte ! La mienne surtout, je me suis bien fait raccourcir après tout !
en quelques mots
Je veux faire des combats acharnés ! Je veux concevoir des machins et des trucs ! Mais surtout, je veux montrer que j'en ais à revendre !
pseudo : Matt/Acythion
age : 28 ans
pronoms : Il, la chose ça passe aussi
caractère
Tic tac
Clic clac
Ainsi est régie la vie du jeune adolescent.
Le bruit incessant d’une machinerie bien huilée, complexe, mais malheureusement trop peu avancé, résonne sans cesse autour du garçon.
Des membres de métal. Des prothèses remplaçant ce qui a été perdu à jamais. Ici, rien de fantaisiste.
Il s’agit ici de simples capteurs de pulsations électriques apposés sur les restes, moignons et autres parties du tronc du jeune homme. Les ordres envoyés du cerveau se traduisent par des micro réponses corporelles, captés alors par les différents électrodes.
Bref, pas de gagdet fancy glancy, ni de changement soudain d’une main à un outil. Nous ne sommes pas dans un manga ici.
Rien de tout cela n’est parfait, il ne s’agit que de faux qui lui pourrissent la vie plus qu’il ne l’améliore. Continuellement obliger de les faire ajuster, même pour resserrer une simple vis. D’ailleurs, considérer qu’il est « incomplet » peut vraiment le mettre en colère.
Cela lui a développé un complexe dont le sujet est sensible : ne pas pouvoir être pleinement indépendant. Toujours obliger de compter sur les autres, de quémander une aide qu’il ne veut pas avoir, mais qui est malheureusement nécessaire. Surtout qu’il grandit, sans cesses, et qu’il faut continuellement les « remettre à niveau ».
Pour ses 14 ans, le jeune homme mesure dans les 1m70. Enfin, selon l’estimation de la courbe de croissance qu’il avait avant son accident. Car il pourrait techniquement jouer sur les prothèses de ses jambes pour prendre, ou perdre, des centimètres de manière déconcertante. Mais il n’a pas la main là-dessus.
Dans le cas du poids… Il ne vaut mieux pas lui demander.
Toute sa vie ne se définie que par ça. Il se sent enlisé, enfermé, pieds et poings lié à cette réalité. Et il n’arrive tout simplement pas à l’accepter. Ne sait pas comment porter son regard ailleurs.
C’est comme circuler dans une fange sans nom. Il se sent lourd, retenu de force.
Et cela se traduit dans son comportement, son caractère.
Originellement joyeux et plutôt dynamique, il à perdu toute cette facette-là. Ou plutôt, elle s’est mue.
Sa joie est devenue une amertume assumée, retranscrit dans une attitude cynique et sarcastique envers sa personne. Il à cette mauvaise habitude de se planter lui-même ses propres couteaux dans le dos, car il n’assume pas. Il fuit, ou plutôt, il reste bloqué sur ce qui, à ses yeux, l’entrave.
Son dynamisme est devenu de l’impatience colérique. Choqué à vie, il lui serra difficile d’attendre, de ne pas avoir ce qu’il veut. Pour ainsi dire, il n’a pas le temps d’avoir le temps. Sa vie est passé à rien de ne plus l’être, il veut donc faire ce qu’il souhaite, mais trop vite, et pas de manière aussi assidue qu’il le devrait.
Tête de turne, pour ne pas dire qu’il est un véritable Tibouder dans l’âme, il sera difficile de le faire accepter quelque chose pour laquelle il est foncièrement contre, et il à les moyens physique comme moral de refuser. Disons qu’une poigne de fer, sans aller dans l’exagération –on ne plie pas du métal à main nue ici– n’a jamais mieux porter son nom. Ce n’est pas tellement dans la puissance que ça se ressent, mais dans le toucher. Rien de mou, donc pas de sensibilité personnelle, et pas de faiblesse physique. Autant dire qu’il peut techniquement frapper sans se faire mal au poing.
Cependant, il y à bien des contrecoups dans tout son corps. La résonnance peut le déstabiliser et lui faire perdre l’équilibre assez aisément.
Ce qu’il à été n’est plus. Il à beau afficher un sourire somme tout des plus vrai, ce n’est qu’une façade, un reliquat du passé. Il est un monstre, et se sent tel quel, mais ne laissera pas quelqu’un d’autre le lui dire. Un genre de fierté mal placé.
histoire
Pentoblique, un village tranquille sur l’île Mironda, région d’Oblivia. Il n’y, pour ainsi dire, ni clinique, ni hôpital dans le coin, pas même sur la presqu’île voisine. Il y a bien la base ranger, ou l’île de Solphiana qui possède son centre de soin, mais il faut avoir le temps d’y aller en bateau. Autant dire que le garçon est venu au monde dans ce coin reculé, un peu à l’ancienne.
Et il a grandi dans le coin, comme les rares autres enfants du village voisin, Coconoa, avec des cailloux et des bâtons comme seul jouet. Bon. En vrai, il y avait un bateau qui passait de temps en temps et qui permettait le transit entre les différents lopins de terres hors des flots. Autant dire que le coin le plus civilisé, ce n’est autre que Balnéaria, sur l’île Solphania. Et le peu de boutique ne vend pas, ou peu, d’élément de loisir ou de puériculture. Après tout, il y à surtout des vieux qui viennent y couler des jours heureux.
En bref, une zone peu adaptée à la technologie humaine, mais quand même habité par nombre d’entre eux.
Clifford à grandit sur cette archipel avec une certaines tranquillités, et beaucoup d’aventures. La mer, les montagnes, la jungle… Somme toute, une région particulièrement dangereuse si tu laisses un gamin tout seul.
Et autant dire que ça n’a pas raté.
C’est précisément sur les faces de son île natale, vers ses 10 ans, sur la Falaise Danger, qu’un faut pas lors d’une sortie avec ses amis l’amena à chuter quelques mètres plus bas. Il atterrit directement sur ses pieds, autant dire que les os n’ont pas tenu. La douleur d’un élément de votre corps qui ressort et se retrouve dans un angle non conventionnel, autant dire qu’elle est non mesurable, malgré toute l’adrénaline qu’il a engrangée en tombant.
Un de ses compagnons de route parti immédiatement en direction du village pour prévenir les adultes, tandis que deux autres tentaient de faire quelque chose. Ils ne savaient juste pas quoi faire. Tien, des lianes, ça va surement fonctionner. Mais bien sûr, si ça ne se casse pas sous son poids, sans compter que ses jambes sont inutilisables à l’instant T.
Le temps passait, était-ce une minute ? Une heure ? Impossible à savoir.
Une instabilité se décela sur le rocher où il était tombé.
Il vint à se décrocher de la façade, entrainant avec lui l’enfant aux jambes meurtries vers des brisant apparent. C’est dans un cri de surprise, de mauvaise surprise, plus que de douleurs, qu’on le vit disparaitre dans les flots aux récifs saillant.
C’est à peu prêt à ce moment là que des adultes avaient débarqué, et les Rangers sur leurs talons. Mais le corps du garçon n’était déjà plus visible, enfin, sauf peut-être un bras, planté sur un roc.
Urgence médical. Les sauveteurs ont réussi à descendre et à utiliser des Pokémon environnant pour retrouver Clifford. Autant dire qu’il n’était pas beau à voir. Un bras en moins, l’autre complétement meurtris, les cuisses brisés, l’une sans parler d’un pied manquant. Prise en charge, le plus rapide qu’ils pouvaient, pour l’amener à l’hôpital le plus proche. Solphiana.
Donc prise en charge des hémorragies et des différentes blessures, sans médecin sur place, ça devient compliqué d’espérer sa survie. Cependant, le voyage se fait, hélico-porté évidement, vers l’île du nord-est.
Le temps de trajet eu raison de beaucoup de chose, mais pas de sa survie. L’enfant a pu être stabilisé. Cependant, autant dire que ses membres étaient foutus. Soit contaminés dans le cas des morceaux retrouvés, et ne pouvant être recousus en l’état, soit trop atteint tel quel. Autant dire qu’afin d’éviter la septicémie et la nécrose, il valait mieux tout égaliser, ou en tout cas, couper ce qui ne pouvait être sauver.
A son réveil, en dehors de la panique de ne pas pouvoir bouger, ce fut la douleur qui le fit revenir. Une douleur si vive, si surréaliste, malgré les calmants à base de morphine, qu’il passait ses premiers jours à hurler puis à s’évanouir.
La guérison fut lente, pour ne pas dire éprouvante. Mais ce n’étais pas ça le pire. En dehors de la douleur qui l’avait presque rendu fou, les visites courantes et effrayées de ses proches, de ses parents qui pleuraient sans discontinuer en sa présence, de le voir dans cet état, tout ça n’était rien. Rien comparé à une réalité qui s’était imposé à lui.
Il n’était plus qu’un tronc avec des moignons. Un genre de chenille handicapée. Il n’est plus rien. Tout s’effondre autour de lui.
Son état se résume à une bouche à nourrir, et un trou que quelqu’un vient nettoyer de temps en temps. Il ne peut plus rien faire. Allez dire, ou raisonner, un enfant de 10 ans, en lui promettant qu’il arrivera à surpasser cela avec des prothèses, qu’il lui reste une voix, des yeux, un nez. Bref, qu’il peut techniquement continuer à vivre, mais qu’il va falloir se battre pour ça.
C’est un peu difficile, surtout pour un garçon qui avait la bougeotte, qui avait la joie de vivre. Et une chose est sûre : ce n’est pas à Oblivia qu’il pourra réapprendre à vivre. Il devait partir loin, sur le continent, loin de tous. Mais ce fut peut-être pour le mieux. Il ne voulait plus revoir le visage horrifié de ses proches. Il n’en supportait plus l’idée.
Bien entendu, il allait se jeter à corps perdu, littéralement, dans la rééducation. Apprendre à faire réagir les rares muscles de ses moignons pour permettre la mobilité des prothèses adaptative. Bien entendu qu’il n’allait pas abandonner.
Mais cela, il le fit avec l’énergie du désespoir et de la colère. Il était, pour ainsi dire, le seul fautif. S’il n’était pas tombé, s’il avait fait plus attention, il n’en serait pas là aujourd’hui.
Mais il est tard, bien trop tard pour s’apitoyer, se lamenter.
Il allait devoir porter ces bouts de métal et de plastique comme un sacerdoce. Bien sûr que cela lui accordait une nouvelle liberté, mais ce n’était pas pareil que son vrai corps. Tout n’était qu’étranger, pas de lui. Ce n’était que de fausses sensations, il n’en avait aucune pour ainsi dire.
Les années passèrent, 4 pour être exact, et il était à peine revenu à Oblivia. En fait, il avait décidé qu’il n’avait plus rien à voir avec son île natale. Il ne supportait pas l’idée. Il à donc tout fait pour partir loin. Il à donc suivis des cursus sur le continent, et ne rentrait pas, ou peu. Chaque retour rappelait de vive douleur à son corps. Et y rester l’essoufflait, lui prenait au corps, et le rendait mal à l’aise au plus haut point. Il n’avait pas associé que le lieu, mais toutes la régions, ainsi que ses proches, dans le lot.
Il ne supportait pas son corps, il ne supportait pas ce qui lui était arrivé là-bas, il ne supportait pas les regards emplis d’une certaines pitié, d’un réconfort forcé.
Il s’était plongé dans les études Pokémon, et était loin d’être mauvais. Il avait même eu le droit à une bourse d’étude pour cette année, où il a postulé pour une école toute particulière. Il voulait y suivre un cursus de spécialisation, sans savoir sur lequel se décider. Ils en avaient tellement. L’un d’eux cependant pouvait, à l’avenir, lui accorder la liberté totale dont il rêve. Mais le simple fait de penser qu’il faisait ça pour surpasser sa condition actuelle nourrissait un ressentiment grandissant.
Allait-il se lancer dans cette aventure-là avec l’idée qu’il s’obligeait à le faire pour vivre ? Est-ce qu’il était vraiment libre de ce choix ?
Il reste d’autre cursus, mais il devra dire adieux à la possibilité d’être, finalement, complétement indépendant.
pokemons
surnom : Géo
espèce : Ténéfix
nature : Bizarre
Géo –Trouvetou–
Il à cette tendance à l'inactivité passive, pour soudainement passer à une phase de soudaine énergie. Aléatoire dans ses phases, en terme de temps et de durée, il est assez compliqué à cerner. Chapardeur à ses heures, il peut ramasser tout, et surtout n'importe quoi.