La porte du dortoir grince, un bruit assourdissant te parvient à l'oreille. Le grincement devient, de plus, en plus fort jusqu'à ce que le bruit s'arrête. Te souvenant que tu as laissé tes Pokeballs dans ton meuble, tu n'avais pas de quoi te battre si jamais c'était un serial killer, les bonhommes qui volent les Pokémons ou bien même un cambrioleur d'un dortoir voisin. Tu pris une bâte de baseball, soigneusement posée sur le côté de ton lit, et tu te retournes, d'un mouvement sec et rapide. Tu ne savais pas à quoi t'attendre, mais tu étais prêt à tout. «
Viens ! Je t'att- ! » Tu n'as même pas eu le temps de finir ta phrase et d'ouvrir tes yeux qu'une puissante attaque psychique te fit virevolter au loin dans le dortoir. Tu ouvres à peine les yeux que tu vois Ironclaw, ton Terhal, charger sur toi. Tu eus tout juste le temps de l'esquiver, sinon, tu aurais pu finir avec deux semaines à l'infirmerie avec un bras cassé et un torticolis. Tu voyais, derrière Ironclaw, une forme assez concrète d'un spe-... Attends, mais c'est Knight !
«
Mais qu'est-ce qu'il vous prend ? Vous êtes cinglés ?! » - fis-tu à tes pokémons, les nerfs.
Même si tu ne t'attendais pas à une réponse, tu étais bien décidé à avoir des explications à propos de cette attaque. Tu étais énervé et curieux à la fois. Les sourcils froncés, tu te posais mille et une question. Serait-ce Knight et Ironclaw qui seraient contrôlés par les bandits voleurs de pokémons ? Ou tes deux Pokémons sont remontés contre toi juste parce que... tu les a enfermé dans un chevet ? Mais oui, ça ne peut-être que ça ! Tes deux Pokémons détestent être enfermés dans des boîtes et des chevets par exemple, ça ne peut-être que ça, l'explication de leurs fureurs. Un air calme et saint s'installa sur ton visage, tu te relèves, et tu parles à haute voix.
«
Bon, d'accord, je suis désolé. Je sais que vous détestez être cloitrés, mais je ne savais pas où vous mettre, le dortoir est dans un tel état... Vous me pardonnez ou vous continuez à m'attaquer par surprise ? »
Knight s'approche de toi, les yeux doux. C'est bizarre, Knight ne fait jamais de visage doux, surtout envers un dresseur, ferait-il un mauvai- ? Celui-ci se retourne et dégage un orbe psychique qui te fait basculer en arrière et te cogner la tête contre le sol. Il se rapprocha encore de toi, avec cette fois-ci, le visage contrarié, comme s'il disait "Maintenant, c'est pardonné". Quels cachotiers, ce Knight et ce Ironclaw. Tu te relèves, encore une fois, et tu es bien déterminé à te faire pardonner, même si la motivation n'était pas de ton côté, cette fois-ci.
«
Bon, les amis. Pour me faire pardonner, on va faire un petit tour aux bois de brume, ça va vous plaire, j'en suis sûr ! » - fis-tu à tes deux Pokémons, ayant eux deux un regard curieux.
Tu te prépares : tu te douches, tu te sèches les cheveux, te brosses les dents et te nettoies le visage et tu arrives devant un ton placard dont seules ces paroles te fassent entrer vers ton grand dressing. «
Sésame, ouvre-toi ! » Tu pris les poignées -parce que ce n'est pas magique l'armoire- et tu vis tes chaussures par milliers, tes pulls, tes t-shirts et tes pantalons incalculables.
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Te voici à l'entrée des bois de brume, tu franchis le seuil avec appréhension tandis que tes deux Pokémons voient déjà le paradis et la sainte vierge en même temps. Ils vagabondent dans les airs, comme s'ils étaient chez eux, enfin, dans leur environnement. Toi, tenant une lampe torche, tu explorais les environnements pour voir si jamais il n'y avait pas d'objets enfouis entre les ronces, sous les feuilles mortes ou encore même sur un rocher, posé soigneusement comme par magie. Tu étais désormais perdu dans les bois, mais aucun problème, tes pokémons pourront t'indiquer le chemin pour le reto-... Tu ne vois ni d'Ironclaw, ni de Knight aux alentours. Ce n'est pas possible ça, tu les as ENCORE perdu. Décidément, c'est une manie chez toi.
« K
NIGHT, IRONCLAW, OU VOUS ÊTES ?! » - cries-tu sans cesse, en répétant à chaque fois de plus en plus fort pour retrouver tes deux bien-aimés.
C'est en dansant et en chantant dans la forêt, que tu finis par te faire stopper dans ton élan par un arbre. Enfin, si ça l'était, le tronc devait être vraiment très dur, par peur, tu sursautes, ainsi échappant un cri limite féminine, -si vous voyez ce que je veux dire-. «
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! »