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Anonymous
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Je dormais, confortablement. Hime et Sephiroth étaient dans leur balle respective. Je pense qu'Ash était à mes pieds et Spark, comme souvent, était dans mes bras. Ouji-sama, de son côté, dormait dans son petit lit rien qu'à lui, comme à l'habitude. Néanmoins, il lui arrivait parfois de faire le trajet jusqu'à mon lit au cours de la nuit, parce qu'il devait trouver mon matelas plus confortable. Néanmoins, ce soir là, il est resté dans le sien. C'est un tout petit détail, un truc de rien du tout, il dormait souvent de son côté. Mais ce soir là, j'aurais préféré qu'il soit plus près. Il n'y avait aucun bruit dans ma chambre, ni même dans le dortoir. Rien, jusqu'à très tard dans la nuit. Je ne sais plus qu'est-ce qui m'a réveillé. Est-ce que c'était le cri des autres Mentali? Le bruit d'une fenêtre fracassée? Je ne sais plus. Ce que je sais, toutefois, c'est que je me suis redressée d'un bon dans mon lit et que j'ai eu froid, très froid. Je suis restée gelée sur place, les yeux agrandis et la bouche entrouverte. Puis, Spark a couiné et je suis revenue à moi, une seconde de plus et c'était trop tard.

- Dans vos balles!

Ais-je chuchoté avec une voix paniquée. J'ai agrippé les balles, les serrant dans mes bras et je me suis cachée sous le lit. Ouji-sama venait nous rejoindre, mais il n'a pas eu le temps, une lumière a éclairé ma chambre, par la fenêtre. Au final, il a du se cacher de son côté, derrière mon bureau, hors de ma vue. Je me suis recroquevillée sous le lit, appuyée dos au mur, serrant les pokéball de mes compagnons contre moi, retenant ma respiration alors qu'un immense fracas a secoué la pièce et que des morceaux de verres ont empli le sol, certains glissant jusqu'à moi. J'ai plaqué ma main contre ma bouche et j'ai attendu alors que j'ai entendu quelque chose entrer dans la pièce. J'ai voulu tourner mon regard marron vers la source du bruit, mais je n'ai pas osé bouger et, dès que j'ai vu les bottes, j'ai fermé les yeux, m'immobilisant et priant le ciel pour qu'ils ne retrouvent pas Ouji-sama derrière le bureau, ou même moi sous le lit.

Je l'ai entendu poser un genou sur le lit, défaire les couvertures pour voir s'il y avait quelqu'un. Il ne devait pas regarder sous le lit. Pitié, qu'il ne regarde pas sous le lit. Je sentis des larmes d'impuissance rouler sur mes joues. Pitié, pas sous le lit. Je l'entendis ouvrir la penderie, entendit le bruit des supports jetés par terre, pour voir le fond. Puis ce fut au tour des livres sur mon bureau, de mon cadran, de mes crayons, même mon iPok se retrouva au sol en un bruit mat. Puis, l'intrus laissa échapper un bruit de satisfaction et j'ouvris les yeux, tremblante de peur. Non. Ne me dites pas qu'il l'avait trouvé. Pas Ouji-sama, pas mon petit prince. Les larmes roulaient contre ma tempe et jusqu'au sol alors que je serrais mes lèvres l'une contre l'autre, la main plaquée sur la bouche. Tout, mais pas mon starter. Pas mon plus fidèle compagnon, pas mon meilleur ami.

S'en suivit alors un grognement, comme une déception, et une forme grise tomba au sol, devant moi. Ses yeux vides étaient tournés vers moi, son ventre tout grand ouvert alors que sa tête était placée en un angle étrange. Pourtant ce visage était figé en un air heureux et me regardait, me narguait presque. J'avais l'impression qu'il se relèverait pour dire au voleur de regarder sous le lit. Mais non. L'intrus est reparti par ma fenêtre comme il était entré, me laissant seule dans le silence de ma chambre, l'air froid de novembre s'engouffrant dans la pièce et me frigorifiant. Pourtant, même s'il était parti, même si le noir était revenu et même si la vie semblait animer les pièces adjacentes, je suis restée là, la tête appuyée contre le sol, la main devant la bouche et mes pokéball serrées contre moi. Au milieu de ma chambre, éventrée, reposait une peluche de Chinchidou. Je devais bouger. Je devais aller rejoindre mon Prince et sortir de là, aller voir comment allaient les autres Mentaliennes, comment allaient mes amies et tous les gens que je connaissais. Ruby, Kaeko, Lyphie, Allen... Est-ce qu'ils allaient bien? Est-ce que leurs pokémons allaient bien?

J'ai desserré mon emprise des pokéball et elles ont roulé au sol, bien que pas très loin de moi et demeurant donc sous le lit, heureusement. Personne n'osait en sortir, respectant l'ordre que je leur avait donné. J'ai recommencé à respirer, mais je n'ai pas bougé. Toujours cachée, j'attendis que s'estompe le bruit des fenêtres brisées. Quelqu'un ouvrit ma porte, sembla rester le temps de regarder dans la pièce et repartit sans rien dire. J'ignore s'il s'agissait d'un voleur, d'un enseignant ou même d'une autre élève, mais je n'ai pas bougé, je n'osais pas. Ce n'est qu'au bout d'un long moment que je vis le museau d'Ouji-sama sortir de derrière le bureau. Il regarda partout autour et traversa la pièce en sprintant, évitant les morceaux de vitre au sol, pour venir me rejoindre. La petite plante verte se blottit dans mes bras, tout tremblant, et je le serrai contre moi. Fermant les yeux, je sentis les larmes venir une nouvelle fois, de soulagement maintenant. Mon équipe était au complet. Mon équipe était au complet.

Le danger semblait écarté et ce n'est qu'à partir de là que je considérai la possibilité de sortir de ma cachette, seulement pour découvrir ma chambre ravagée. Cette pièce où je passais tant de temps à coudre, à étudier, à dormir ou simplement à réfléchir, maintenant violée de la sorte. Comme cela était-il possible? Comment cela avait-il pu se produire? Ouji-sama sorti du lit à ma suite, tournant ses yeux vers moi, attendant mes ordres. J'étais tellement perdue, tellement désorientée. Au final, j'ai attrapé mon sac à bandoulière et j'y ai mis toutes mes pokéball, serrant toutefois Ouji-sama dans mes bras. Il n'y avait que là que je le sentirais en sécurité et, du même coup, que là qu'il pouvait me protéger. Je baissai les yeux vers la peluche. J'aurais du me pencher, au moins la mettre sur le bureau, lui rendre un peu de sa dignité. Mais je n'ai pas pu. Je la ramasserais plus tard, oui, plus tard. Au moment de nettoyer tout ceci. Parce que, si je quittais ma chambre, peut-être qu'en revenant tout serait comme avant. Peut-être que tout ça n'aurait été qu'un mauvais rêve. Il y a toutefois autre chose que je devais faire. J'ai récupéré mon iPok et y ai écrit un message, la première chose qui m'est passée par la tête, parce que je devais savoir.

Tu vas bien?

Destinataire : Allen Wills. Envoyer. Pourquoi lui en premier? Je ne sais pas. Ça aurait pu être Lyphie, ça aurait pu être Ruby, mais ça avait été Allen, juste parce que. Une fois le message envoyé, je rangeai l'ipok dans mon sac, avec mes balles, et je suis sortie, vêtue de mon pyjama et les pieds encore nus. Ma petite plante verte se serra dans mes bras et je m'aventurai dans le couloir, à la recherche de visages familiers. S'il y avait des blessés, tant humains que pokémon, je devais apporter un coup de main. Nous devions nous organiser, trouver un moyen de ne pas paniquer. Bizarrement, quelque chose me disait que ce serait plus facile à dire qu'à faire, surtout dans notre dortoir.


Dernière édition par Estelle Highwind le Jeu 27 Nov - 17:54, édité 1 fois
Marie R. Uana
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Marie R. Uana
est un Topdresseur Ranger
Malgré tout ce qui s'est passé, je pense vraiment que les gens ont le coeur bon.
Rp commun Mentali


Elle dormait paisiblement. Allongée sur son lit, encore vêtue de sa tenue habituelle, un livre ouvert sur le ventre, Marie s'était laissée tomber dans un sommeil profond, que rien ne pourrait interrompre.
Enfin, rien, ou presque.
Elle ouvrit subitement les yeux. Le bruit d'une fenêtre brisée, puis deux, puis trois, puis toute une série. S'ensuivirent des cris, de panique, de colère, de tristesse. Marie, sceptique, se leva d'un mouvement souple, et la voici devant la porte de sa chambre, où elle entendait des bruits de courses effrénés. Elle regarda sa chambre dans son intégralité, s'attendant à voir quelque chose arriver, mais rien. Elle resta ainsi en alerte une seconde, puis deux, puis trois, puis une minute, se préparant au pire. Mais rien.
La jeune fille s'approcha de son bureau, sur lequel était posée une Pokéball. Doucement, elle la saisit, et la serra fort entre ses deux mains, en proie à un sentiment d’inquiétude qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps.
Lorsque les bruits de vitres brisées cessèrent, elle comprit que tout venait de s'arrêter. Les cris, eux, continuaient de fuser à travers les divers dortoirs de l'académie, mais Marie ne s'en soucia guère. Quoi que ce fusse, la chose ayant causé tout ce vacarme était partie, et n'était pas passée par sa chambre. Cela lui suffit pour avoir la conscience tranquille, et sans un mot, ni même une pensée pour les gens qui paniquaient à l'extérieur, elle se glissa sous sa couette, toujours habillée, et la Pokéball de son starter serrée contre elle.
Elle ferma les yeux, et tenta de se rendormir. En vain. Les gens criaient, hurlaient, gueulaient. Impossible de dormir avec tout ce vacarme. Elle essaya pourtant, en se concentrant du mieux qu'elle pouvait pour que les bruits alentours s’atténuent dans son esprit. Mais rien n'y fit, et Marie quitta sa couette, agacée. Elle s'avança vers la porte de sa chambre qu'elle ouvrit rapidement, et atterrit dans le couloir du dortoir Mentali. Des jeunes filles courraient à droite et à gauche, paniquées et totalement perdues, tandis que Marie se mordit la langue, comme pour retenir son agacement.
Sans un mot, elle se mit en marche en direction du hall de son dortoir, où, comme elle l’espérait, une grande partie de la population Mentalienne s'était rassemblée. Certaines pleuraient, d'autres s'énervaient, quelques unes s'étaient assises dans un coin et se contentaient de fixer le sol le regard vide. Au milieu de tout ce vacarme, Melty Potts courrait à droite et à gauche, tentant de calmer ses « petits loukoums », et manquant de s'affaler sur le sol dès que quelqu'un la bousculait. Elle semblait quelque peu dépassée par les événements et tentait de reprendre le contrôle de la situation, en vain bien évidemment.
Marie traversa la foule en jouant des coudes pour rejoindre sa référente. Arrivée à sa hauteur, elle tenta d'attirer son attention en lui touchant l'épaule, mais la femme, trop occupée, n'y fit pas attention. La miss Uana posa ses mains sur ses oreilles, voulant dissimuler l'affreux boucan qui régnait dans le dortoir, mais c'était peine perdue. Elle tenta d'à nouveau attirer l'attention de sa référente, sans succès, quand elle aperçut soudainement une chaise renversée un peu plus loin. Sans attendre plus longtemps, elle alla s'en emparer, la posa bien droite au milieu du hall, puis grimpa dessus. Elle toussa, s'éclaircit la voix, puis cria le plus fort possible.

« -AURIEZ-VOUS L'AMABILITE DE VOUS TAIRE?! »

La plupart des lamentations cessèrent, et tous les regards se tournèrent vers Marie, bien droite sur la chaise. Les sourcils froncés, elle balaya la foule avant que son regard ne s'arrête sur Melty, dont l'on pouvait lire le soulagement dans les yeux.

« -Merci. Je ne sais pas ce qu'il se passe ni à quoi cela est dû, et pour tout vous dire je m'en moque bien, mais il serait agréable que vous cessiez ce vacarme assourdissant. Une horde de Brouhabam passerait inaperçue parmi vous.  » Elle toisa durement la référente « -Madame Potts, malgré tout le respect que je vous dois, quoi que celui-ci soit plutôt moindre, vous pourriez vous rendre utile pour une fois. Vous êtes incompétente, gauche et  étourdie, il y doit bien y avoir quelque chose que vous savez faire en dehors de la cuisine ! Si vous n'êtes bonne qu'à courir partout dès le premier accroc, comme le rapportent bon nombres d'élèves lors du fameux incendie du Cirque des Boulons, je me demande sérieusement ce qu'attend le rectorat pour vous faire remplacer. Ah, peut-être est-ce tout simplement qu'ils n'ont pas les moyens de payer une personne plus qualifier... Qu'importe, ramenez le calme au plus vite, et LAISSEZ-MOI DORMIR EN PAIX. »

Des cris de protestation commencèrent à s'élever, mais Marie n'en tînt pas compte et descendit de sa chaise, toujours aussi droite, avant de traverser la foule pour retourner dans sa chambre. Les lamentations reprirent, et la jeune fille souffla profondément en pensant qu'il serait plus facile de dégoter une paire de boule quies que de résonner ce dortoir de pimbêche...

HRP :



© Mzlle Alice.
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Toujours un peu sous le choc, je me contentai de suivre la vague des élèves de mon dortoir jusqu'au hall. Toutes semblaient en proie à la panique, sans savoir que faire, et même Madame Potts ne semblait pas réussir à prendre la situation en main. Ouji-sama leva les yeux vers moi, laissant échapper un petit "Vyy", comme pour m'encourager à faire quelque chose. Mais je restai tout de même là, sur place, à fixer le Vipelierre. Que faire? Je ne savais pas comment gérer une situation comme celle-là, je ne saurais pas comment forcer toutes les filles à m'écouter. Je tremblais encore de l'intrusion dans ma chambre et le seul fait de repenser à ma peluche me donnait presque des hauts le coeur, comment pourrais-je m'imposer dans la foule en cet état? Heureusement, une autre mentalienne, que je ne connaissais pas, semblait être encore bien plus solide que moi. Elle monta sur une chaise et, presque en hurlant, demanda le silence. Enfin, quelqu'un qui y arrivait. Le calme revint rapidement et elle reprit la parole. Moi qui m'attendait à la voir prononcer un discours quelconque ou donner des indications pour calmer la pagaille générale, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle attaqua verbalement notre référente et demanda à toutes de se taire pour qu'elle puisse.... aller dormir? Ça, c'est la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

À peine était-elle descendue de sa chaise que je marchai jusqu'à elle, lui bloquant le passage. Ouji-sama, entre temps, avait été suffisament avisé pour grimper sur mon épaule et me laisser les mains libres, parce qu'il sentait ce qui approchait. L'instant suivant, un claquement sonore retentit dans tout le hall maintenant silencieux et, lorsque je clignai des yeux, je réalisai que j'en étais la cause. Je venais de la gifler, avec toute la force de mes petits bras, devant le dortoir entier et la référente avec. Maintenant, ça suffit les conneries. Je me détournai d'elle et ce fut à mon tour de monter sur la chaise. Les regards convergaient parfois vers moi, parfois vers l'autre fille, mais je m'en moquais. Je pris une grande inspiration. Maintenant que j'avais attiré l'attention comme ça, il était temps d'assumer et, même si je ne m'en croyais pas capable, de prendre les commandes ici pour calmer un peu toute cette agitation.

- Il ne faut pas céder à la panique. -remarque brillante venant de la part d'une fille qui vient de gifler une camarade, j'en conviens- Ce n'est la faute de personne ici et Madame Potts est tout à fait qualifée pour nous aider, c'est notre professeur référent et nous l'aimons tous, donc la première qui dit une autre de ces insanités aura affaire à moi! Maintenant, toute personne s'étant fait dérobé un ou des Pokémon va aller voir Madame Potts, nous devons pouvoir faire le bilan de ce qui viens de se passer. Si l'un de vos Pokémon ou vous-même avez été blessés, vous viendrez me voir, j'ai une trousse de premier soin et toutes les autres qui en ont une à disposition devront venir me donner un coup de main. Celles qui n'ont rien à faire, faites moi tourner ces iPok, nous devons savoir ce qui se passe dans les autres dortoirs. Sinon allez faire des chocolat chaud pour remonter le moral de tout le monde, peu importe, mais rendez-vous utile! Si j'en vois une seule en train de se remettre du mascara ou de dormir, je la ramène avec mon Phanpy à grands coups de roulade jusqu'à ce qu'elle implore à être transférée chez les Pyroli! Exécution!

Sur ce, je redescendis de la chaise, me préparant déjà à me faire entourée de hordes de mentaliennes inquiètes pour leur Pokémon blessé. Néanmoins, avant cela, je tournai mon regard marron vers l'inconnue que j'avais giflé, lui offrant un regard dur, ce qui était assez relatif vu que j'étais tout de même une jeune fille aux cheveux roses, signifiant que je n'allais certainement pas hésiter à mettre mes menaces à exécution si elle ne donnait pas un peu du sien pour aider ses camarades. Dans un temps de crise comme celui-là, il était de notre devoir à toutes de faire notre part pour s'entraider et j'allais bien veiller à ce que tout le monde participe.


HRP :
Eryn McNellis
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Intrigue | Malgré tout ce qui s'est passé, je pense vraiment que les gens ont le coeur bon. | Libre Original
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Eryn McNellis
est un Coordinateur Éleveur
La tête appuyée sur son bureau, Eryn dormait. Elle avait travaillé jusque très tard sur un devoir d’Heartnett, et avait fini par appuyer sa tête contre la feuille de papier en fermant les yeux. Ce fut un véritable vacarme qui la réveilla. Les hurlements de peur des Mentali de son dortoir, et un bruit successif de verre brisé. Effrayée, elle se releva, faisant valser sa chaise à roulettes à l’autre bout de sa chambre pour saisir la Poké Ball de Bleuenn et la faire rentrer sans tenir compte de ses couinements de protestation, et courut vers son placard, cachette la plus proche, pour se cacher dedans, s’y enfermant au moment exact où la vitre de sa chambre explosait et qu’une ombre semblait enjamber le mur pour entrer dans la pièce. Par le léger rai de lumière, elle put voir que c’était un adulte et, effrayée, elle recula jusqu’à toucher du dos le fond du placard. Elle entendit alors qu’on s’activait dans la pièce. Les yeux grands ouverts par la peur, elle perçut les pas qui se dirigeaient vers son lit pour l’ouvrir en grand, et un grognement indiquant que l’adulte venait de découvrir qu’il était vide. L’inconnu ouvrit alors ses tiroirs pour y chercher frénétiquement quelque chose. Les doigts de la jeune Mentali se resserrèrent autour de sa Poké Ball alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Dans la balle de capture, Bleuenn avait arrêté de gigoter, comme si elle venait de comprendre qu’il se passait quelque chose de grave. De très grave. Sa panique fit un nouveau bond en avant quand elle entendit un bruit de bottes dans le verre brisé, qui se rapprochait d’elle. Une main se posa sur la porte du placard, et Eryn ferma les yeux, se faisant toute petite. Mais la main s’enleva vite, sans doute arrêtée dans son élan par le bruit de cavalcade dans les couloirs. Elle entendit un juron, des pas rapides, et la porte de sa chambre s’ouvrit en grand. Et quelques secondes après, la porte de son placard s’ouvrit en grand, la faisant pousser un hurlement de panique.

« Ca va, ça va, c’est moi, c’est Melty, ta référente, du calme, il est parti, du calme ! »

Eryn rouvrit les yeux, brusquement rassurée en voyant le visage souriant et chaleureux de sa référente de dortoir, qui tendit les bras vers elle pour la serrer dans ses bras en la voyant pleurer. Mais elle n’y resta pas très longtemps, gênée de s’être aussi impudiquement jetée dans les bras de sa référente. En tremblant, elle fit sortir sa Germignon, pour se pencher et la serrer contre elle pendant que Bleuenn appuyait doucement sa tête sur son ventre. Bleuenn était toujours là. Sa starter, son tout premier Pokémon, sa Germignon chérie était toujours là. La petite feuille sur la tête du Pokémon Plante bougea pour essuyer ses larmes, et Eryn sourit nerveusement, avant de l’attraper dans ses bras pour sortir de sa chambre. D’autres filles étaient sur le palier, certaines, comme elle, pleuraient à chaudes larmes. Eryn sentit son cœur se serrer. Toutes ses amies n’avaient pas eu sa chance. Ses bras se resserrèrent doucement autour de sa starter, avant qu’elle ne la pose pour sortir son iPok de sa poche. Djelly ? Et Loan ? Ses doigts volèrent vite au-dessus des touches. « Vous allez bien ? » Une élève se mit à hurler pour ramener le silence, lui faisant lever la tête. La fille, arrogante, se mit alors à les insulter toutes, en insultant Melty Potts. Les doigts de la Coordinatrice se resserrèrent autour de son iPok. Comment … Comment osait-elle ?! Une fille réagit avant elle, lui collant une grande gifle. L’iPok glissa de ses mains, heureusement rattrapé par Bleuenn, pendant qu’Eryn collait à son tour une baffe bruyante à l’impertinente.

« Il se passe que la Team Rouage s’est infiltrée dans notre dortoir et a volé des Pokémon à de nombreuses élèves, voilà ce qu’il se passe ! Essaie plutôt de te rendre utile au lieu de ne penser qu’à ta gueule, connasse égocentrique ! »

Oui. Quand elle s’énerve, Eryn devient vulgaire. Ce n’est pas très aristocratique, ça manque cruellement de noblesse, mais c’est comme ça. Elle planta là la Mentali dissidente qui partit s’enfermer dans sa chambre, et se dirigea vers les autres pour tapoter timidement l’épaule d’une fille en larmes. Heureusement, la fille qui avait collé une baffe à la Mentali grimpa sur la chaise pour prendre la parole et la tête des opérations par la même occasion. Eryn lui en fut reconnaissante, écoutant son petit discours avec attention. Oui. Il fallait qu’elles s’entraident, qu’elles se remontent le moral, qu’elles ne restent pas seules. Tournant les talons, elle retourna dans sa chambre, pâlissant en voyant enfin les dégâts. Secouant la tête, elle alla chercher ses boîtes de thé et sa théière, son petit gland à herbe en forme de Shaymin, attrapa doucement, d’ailleurs, sa peluche Shaymin pour la caresser lentement avant de la poser sur son bureau, et sortit après avoir attrapé du bout des doigts une poêle et son réchaud. La cuisine, il n’y a que ça de vrai. Alors qu’elle passait à côté de sa référente, une tête de Bounty se décrocha pour rouler à ses pieds. Prise d’une subite inspiration, Eryn se pencha pour la ramasser, manquant de heurter sa référente moins rapide qu’elle.

« Vous, euh, vous voulez bien m’aider à faire une omelette ? »
« Oh, quelle excellente idée, la nourriture guérit tous les maux après tout. ♪ »

La référente lui offrit un sourire radieux, et l’aida à porter tout son matériel pour le poser sur une table. Très vite, les autres Mentali apportèrent leur contribution, l’une d’elle posant même des baies Mepo sur la table pour agrémenter leur omelette. Finalement, Melty Potts finir par l’abandonner pour aider une autre Mentali à préparer du chocolat chaud, la laissant seule pour faire l’omelette avec la tête de Bounty qui avait roulé au sol. Faire une grosse omelette avec un petit réchaud fut compliqué, elle en renversa un peu partout, mais finalement, elle réussit à terminer, poussant même le vice jusqu’à utiliser son réchaud pour faire chauffer de l’eau.

« Euh, quelqu’un veut manger un bout ? »

Timidité puissance mille. Impression brutale d’être inutile. Eryn McNellis quoi.

Spoiler :



We got this together Δ Sometimes the pressure gets you down, and the clouds are dark and grey, just kick them off and let the sun shine through, and scary as it seems, more help is on the way,'cause friends have friends that want to help out too.
Marie R. Uana
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Marie R. Uana
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Elle venait à peine de descendre qu'une fille lui bloqua le passage. Marie savait pertinemment que son discours n'avait pas fait d'heureuse, et qu'elle venait de se mettre tout le campus à dos. Elle ne pensait cependant pas rencontrer de la résistance si rapidement. Après tout, son dortoir était connu pour ne contenir que des filles superficielles, aucune n'oserait lui faire face, non ? Du moins, pas si vite en tout cas.
Et sans un mot, la fille aux cheveux roses la gifla. Oui oui, Marie venait de se faire gifler. La tête tournée sur le côté à cause de ce coup inattendu, elle ne prit même pas la peine de se tourner face à elle. Mais l'agresseuse partit presque aussitôt, et grimpa sur la chaise que Marie venait tout juste de quitter. La miss Uana n'avait toujours pas bougé, se contentant de cligner des yeux, surprise. Elle ne vit même pas arriver une deuxième personne qui lui mit une nouvelle claque, faisant tourner la tête de Marie à l'opposer. Mais cette fois-ci, elle fixa la coupable et s'apprêta à lui faire une remarque désobligeante, mais elle fut prise de court par son opposante qui lui expliqua clairement que ce n'était pas le moment de faire l'égoïste. N'avait-elle pourtant pas entendu que Marie n'en avait rien à faire ? Visiblement non. Cette deuxième personne partit elle aussi, laissant la jeune fille seule au milieu de la foule captivée par le discours de la première adolescente. Marie se tourna vers celle-ci, et lorsqu'elle croisa son regard dur, elle se contenta de plisser les yeux pour lui faire comprendre qu'elle en avait toujours rien à faire.
Elle balaya la foule du regard tandis que celle-ci devenait toujours plus bruyante. Les Mentaliennes étaient en train de s'activer suite aux instructions donnés. Marie tenta de passer au travers, analysant le visage de chacune des personnes présentes.

« -Où est Faith Quinn ? Elle au moins, c'est une personne sensée. »

Hélas, elle ne trouva pas celle avec qui elle avait fait équipe lors de la soirée Halloween. Dire qu'à cette fête, elle s'était alliée à cette personne justement car elle était une Mentali... Alors que là, Marie aurait tout donné pour être loin de ce dortoir de... Bah de pimbêche, elle ne trouvait pas meilleure expression pour désigner les individus de ce campus.
Un peu désorientée, l'Uana décida qu'il valait mieux pour elle de retourner dans sa chambre. Là-bas elle sera tranquille au moins, quoiqu'elle ne risquait pas de fermer l’œil de sitôt. Elle se dirigea donc en direction de sa pièce personnelle, mais quelqu'un lui attrapa le bras pour l'en empêcher. Elle se retourna et vit une nouvelle fille tout aussi déterminée que les précédentes.

« -T'as toujours pas compris le message ? Rends toi utile. »

Elle lui jeta une trousse à pharmacie et tourna les talons immédiatement. Marie ferma longuement les yeux, agacées. Qu'avait-elle donc fait à Arceus pour mériter ça ? La jeune fille ne se rendait pas vraiment compte de la situation. Elle qui ne s'attachait à rien ni personne, elle avait du mal à comprendre comment on pouvait pleurer un Pokémon. Non pas qu'elle voyait ces créatures comme de simples objets, au contraire, elle leur attribuait une identité des plus vivantes, seulement elle ne connaissait pas vraiment la notion d'« ami », et donc les sentiments allant avec.
Marie finit par lâcher un soupir. Balayant une nouvelle fois la foule, elle finit par remarquer une jeune fille qui se tenait douloureusement l'épaule. L'adolescente aux longs cheveux blancs s'en approcha et s'accroupit auprès d'elle, avant de lui faire enlever sa main de son épaule. Un petit filet de sang coulait dessus, et Marie remarqua rapidement ce qui en était la cause : un morceau de verre était enfoncé dans le bras de la jeune fille. Cette dernière, bien que légèrement inquiète en reconnaissant Marie, lui expliqua.

« -J'étais près de la fenêtre lorsqu'une personne est rentrée dans ma chambre... La vitre s'est brisée, et... Mon... Mon Pokémon il.... » elle secoua la tête pour chasser les larmes qui commençaient à couler sur sa joue « … Aïe, il faut à tout prix me retirer ce morceau de verre...
-Non surtout pas. »

La blessée dévisagea Marie. Celle-ci, loin d'être touchée par la tristesse de l'adolescente, était en train d'ouvrir la trousse à pharmacie tout en fixant le bout de verre.

« -Ton corps est en train de "colmater" ta blessure, en quelques sortes. Cela te permet à la fois de ne pas perdre trop de sang, et d'éviter une quelconque infection. En retirant ce bout de verre, ceci devient irréalisable, puisque cela fera une plaie béante, et je n'ai pas de quoi m'occuper de ça. Je vais désinfecter autour, puis tu iras à l'infirmerie. »

Même si elle n'est pas tout à fait sûre qu'elle puisse faire confiance à Marie, la jeune fille se laissa faire. L'Uana imbiba un petit mouchoir de désinfectant, puis fit le tour du bout de verre avec, ignorant royalement les protestations de douleur de la blessée. Lorsque cela fut fait, elle l'aida à se relever et lui ordonna d'aller vois Needle.

« -Et ne touche surtout pas la plaie. »

Le travail terminé, Marie remit les affaires dans la trousse à pharmacie et balaya une énième fois la foule du regard, et se frotta le yeux, fatiguée. La pauvre était loin d'être couchée...

Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Les portes du dortoir s'ouvrirent en grand sur le directeur qui venait faire un tour des dégâts. Marie vit tous les regards braqués sur lui, et vit là son salut: elle profita que personne ne la regarde pour se glisser dans le couloir menant à ta chambre.

Une fois la porte refermée, elle jeta la trousse à pharmacie sur son lit, et prit une profonde inspiration. A défaut de pouvoir dormir, elle sera au moins tranquille, ici... A l'abri de toutes ces... Pimbêches.

HRP :



© Mzlle Alice.
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