Un son. Un bruit. Une vibration et finalement, la Chercheuse Pokemon se décide à répondre. Elle glisse l'une de ses mains dans sa sacoche, pour en sortir son téléphone et voir que la personne qui insiste tant est sa mère. Non que la fille Harper n'a pas la moindre envie de parler à l'un de ses parents, bien au contraire, elle est simplement triste. Pourquoi ? Parce Riven et, plus généralement la direction de l'école, n'autorise pas ses étudiants à partir en famille pour célébrer les diverses festivités de fin d'année. Astrée lui en veut. C'est vrai quoi, ce radin aurait pu permettre aux jeunes de passer du temps en famille non ? Cela ne lui aurait rien coûter, au contraire, Riven aurait fait des économies, alors la logique et lui, ça ne doit pas vraiment faire que deux, mais autant qu'il y a de pokemons sauvages. Astrée n'a pas vraiment envie d'attendre encore six mois avant de retourner au Bourg-Palette. Dans une école normale, les élèves sont en vacances, non seulement l'été, mais pour Halloween, pour Noël, pour l'Hiver et pour Pâques. Bon.. Une fugue ne serait pas une idée de génie non plus, alors il faudra trouver autre chose pour revoir ses parents.
Hello maman, vous allez bien à Bourg-Palette ? Papa est avec toi ? Je suis désolé de ne pas pouvoir venir avec vous pour Noël.
Bonjour Astrée. Oui nous allons bien ne t'en fais pas. Ton père déblaye un peu de neige sur le terrain de jeu des pokemons, dans notre jardin. Il te passe le bonjour. Je voulais juste t’appelais pour te prévenir, nous t'avons envoyé un cadeau chez une amie qui habite sur une Île non loin de l'Académie, je suis certaine que ça te plaira. Il faut que je te laisse, alors fait bien attention à toi et rappel moi dès que tu auras ta surprise Astrée.
Quelques minutes après avoir dit merci à sa merci, Astrée est déjà en marche, direction le port pour rejoindre Pumkin. Pour ne pas changer des habitudes des élèves, c'est en groupe qu'elle atteint le navire. Pourtant, la jeune femme ne cherche pas à dire bonjour au-revoir, pardon. Elle ne voudrait pas se retrouver ici. Elle voudrait pouvoir s'enrouler dans la couverture de son lit, chez elle, repensant à tout ce qui a pu se faire depuis qu'elle est étudiante à Lansat. Au lieu de quoi, une fois le lieu atteint, elle doit se mettre en quête de la maison de l'amie de ses parents. Malheureusement, elle cherche et cherche encore et finalement, une heure après, elle reçoit deux messages sur son Ipok. L'un lui annonce une activité pour les élèves de l'Académie, à savoir chercher une baie spéciale à rendre à un Cerfrousse spécial, l'autre, un message de l'amie en question, pour dire à Astrée qu'elle a eu un imprévu et que du coup, c'est son mari qui déposera son colis dans le Centre Pokemon du coin. Raison de plus pour en vouloir à Riven ? Sans doute que oui.
Un soucis ? Oui étant donné la foule au Centre Pokemon, Astrée aura un peu de mal. Elle décide donc de passer le temps en allant dans les bois, à la recherche de la fameuse baie et, pour cette mission, qui de mieux que sa chère amie Artémis ? La Goinfrex humecte un peu l'air frais de l'Hiver, puis se met à la recherche de baies, n'ayant pas vraiment idée de ce que son humaine souhaite en réalité, elle ne pensant qu'à remplir son estomac, comme toujours en somme. Elle agite ses bras, tranchant les branches basses un peu trop agaçantes pour elle. Astrée suit les traces que laisse Goinfrex sur le sol, souriant en voyant agir sa camarade. Malheureusement, comme tout à chaque fois que les choses ne sont pas comme le voudrait Astrée, l'histoire se complique quand une troupe de singe au pelage blanc apparaît. Que faire ? Certes Artémis, quand il est question de manger, est assez forte pour se défendre, mais cela ne suffira pas cette fois. Un combat trio nécessite que chaque camp dispose d'autant de soldats. De fait, Astrée décide de joindre au combat Rhinoferos et Nidorino. Ensemble, les trois pokemons n'ont pas de mal à envoyer chez Morphée la mauvaise triade. Marisson entre alors en scène, profitant de son corps léger pour grimper bien haut dans un arbre et cueillir les baies, qui pour la majorité terminent dans l'estomac d'une Goinfres bien heureuse.
Néanmoins, Astrée parvient à en sauver une et prend alors le chemin de retour, rappelant chacun de ses amis. Riven, qui ne doit pas être loin, semble vouloir maudire un peu plus les vacances de la scientifique, étant donné que celle-ci ne fait que quelques pas, avant d'entendre plusieurs branches derrière son dos. Elle se retourne et fait face à une troupe entière de créatures blanches. Fuite ou combat à main nu ? Le choix ne se fait pas attendre et elle se remet à prendre le chemin averse, courant comme elle peut malgré la neige et les racines des arbres, plusieurs fois elle se stabilise grâce à un arbre. Plusieurs fois aussi elle roule sur le sol, se prenant l'un de ses pieds dans une racine, priant qu'elle ne s’abîme rien. Elle pense voir enfin le bout du tunnel, mais un vent un peu trop étrange souffle d'un coup. Est-ce une capacité d'une des créatures sauvages ? Ce n'est pas impossible. Elle se stop dans sa course et réfléchit à ce qu'elle devrait faire et c'est là, qu'elle aperçoit la créature. Belle, magnifique, sortie d'un songe et pourtant bien réelle.. Non en fait c'est juste le Cerfrousse, les chutes et le froid ayant créer une illusion aux yeux d'Astrée, qui secouant le visage, se rend compte qu'elle est de retour au centre du village, se demandant par quel miracle. Elle attend son tour et offre au pokemon la baie, prenant au passage son lot.Puis elle s'en va, trouvant finalement la maison de l'amie de ses parents et sourit en voyant ce que c'est. Un oeuf, mais pas n'importe quel oeuf L'oeuf d'un Chetiflor. Il n'y a pas encore les couleurs, mais un mot accompagne l'oeuf et Astrée saute de joie, car Empiflor est son pokemon favoris. Elle remercie l'amie de la famille, puis avec son accord s'installe dans le salo. Elle lui propose d'aller faire des petites courses, elle ouvrira son lot après, ce que la femme accepte.
Allez, c’est parti. On va aller chercher cette baie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et nous allons rentre bien au chaud pour ouvrir le cadeau ensuite. |
AAAAAUUUUU SECOURS ! Mantys ! Ramène ton fion au lieu de te marrer de là-haut ! N’oubliez pas la baie ! |
Mon cadeau ! T’as cru qu’il allait être pour toi ? |
Utilisation de la CS Coupe Gain Tu gagnes 1 baie Wilia et 1 baie Grena ! |
Utilisation de la CS Coupe Gain Tu gagnes 2 Baies Pêcha ! |
Alors comme ça on me réveillait de bon matin pour une sorte de message venant de mon appareil portable, l'iPok. Il annonçait que pendant toute la journée, un Cerfrousse-Xernéas de Noël serait dans les environs, pour écouter nos vœux et gratifier de cadeaux exceptionnels pour un peu que nous lui offrions une compensation comestible goutteuse et précieuse. Un Cerfrousse-Xernéas ? Sérieusement ? Ils avaient rien trouvé de mieux que de déguiser un Cefrousse chromatique de couleur bleu avec des néons pour le faire ressembler à cette légende des temps anciens ? Remarque, je n'aurais pas pu trouver mieux comme idée pour dire de passer des périodes de Noël dignes de ce nom. Toujours aussi était-il que des cadeaux attendaient quiconque viendrait glaner l'attention de ce pokémon pseudo-hybride ! Et plus tôt je le ferai, et plus tôt je pourrais apprécier le reste de ces vacances sur l'île Pumkin, une île charmante, quoi que très fraîche en terme de température. Je réveillai alors par la même occasion mon trio de marmotte : Athéna, Thémis et Asclépios. Hein ? Quoi ? Vous ne les reconnaissez pas ? Il s'agit bien évidemment des mes pokémons pardi ! Dans l'ordre, Kungfouine, puis Meditikka et enfin Seviper ! Bah ouais quoi ... si vous suivez mes aventures, autant que vous vous y retrouviez instantanément non ? Bref, sortis tout les trois du lit, ils se préparèrent à leur allure, plus rapide que la mienne, vu qu'ils n'avaient pas grand chose à se mettre pour dire d'être parés pour le froid : Athéna avait enfilé une sorte de petite combinaison pour loutre de couleur pourpre ; Meditikka, elle, avait emmitouflé son corps et une partie de sa tête dans un assortiment très chaud et duveteux ; et Asclépios, lui, n'eut besoin que de lover au sein d'une écharpe en laine, sa peau de reptile étant naturellement résistante au températures drastiques. Moi, un petit assortiment dans les tons de bleu et de violet, mi-coton mi-laine, mi-belle mi-vilaine. Oui je sais, sur moi, soit ça passe, soit ça casse, ou soit les deux selon l'angle de vue que l'on prend.
Bref, nous sortîmes de ce petit chalet coquet et chaleureux dans lequel nous nous étions trouvés plus tôt pendant cette semaine de vacances. Une petite heure de marche nous fit le plus grand des biens, puis nous arrivâmes vers la place principale de l'île Pumkin, où le cabri de Noël se trouvait. Une fois là-bas, mes trois compagnons trépignaient d'impatience de pouvoir jouer avec lui, ce Cefrousse chromatique illuminé était vraiment trop mignon. Si vous pouviez voir sa petite frimousse de cervidé tout timide et pourtant si charismatique. Seul souci, c'est que très vite, les gérants du lieu nous intimèrent qu'il nous faudrait ramener une baie Pumkin auprès de ce magnifique pokémon à bois si nous voulions profiter de sa magie et de l'esprit de Noël. Ah la la ! J'vous jure ! Quand est-ce que nous vivrons à l'heure du don de soi sans en attendre quelque contrepartie matérielle ou fiduciaire ? Hein ?!
Nous voilà repartis vers des contrées plus blanches, là où - si l'iPok ne disait pas de bêtises, on ne sait jamais, avec cette froideur qui pourrait jouer sur les capacités électroniques de l'engin - semblait-il se trouvaient les seuls arbres de l'île qui possédait ce genre de baie. Sur la route, je me rendis compte que je n'étais visiblement pas la seule à explorer le recoin immaculé de la péninsule pour y trouver une denrée fruitière et comestible, car plusieurs étudiants que je reconnaissais de-ci et de-là, semblaient eux aussi à la recherche d'un précieux présent à offrir au Cerfrousse en échange de quoi, un vœu sous forme de cadeau s'exaucerait. L'appât du gain j'vous dis ! Quoi ? Moi aussi ? Que nenni ! Je ne fais ça uniquement que pour mes compagnons, pour que ces derniers puissent s'amuser avec le cervidé sur la grand-place, sans se préoccuper des intérêts matérialistes des organisateurs de cette petite fête. Pour qui me prenez-vous, enfin ! Bon d'accord, j'avoue que le coup du voeu sous forme de cadeau m'a aidé à faire le choix de faire plaisir à mes trois petits pokémons. Mais tout de même ! Il aura fallu que je grimpe avec mes potes à la cime de l'un des nombreux arbres d'un domaine forestier perdu à l'autre bout de l'île pour trouver une de ces baies ! J'en eus presque failli me viander sur une hauteur vertigineuse, un peu à la manière de Hope Spetell, cette charmante blonde du dortoir des Pyroli, le fameux matin de l'entrainement à la piscine. Non sérieusement ! Si j'avais pu me stratcher contre le sol, ça n'aurait pas été si étonnant, aux vues des prouesses qu'il fallait que je fasse pour me procurer l'objet de mes convoitises. Enfin, à l'heure où je vous parle, ce n'était déjà plus qu'un lointain souvenir, car nous faisions déjà chemin arrière pour revenir vers la grand-place.
Eh non ! Pas de péripéties du genre de la fouille avec Faith Quinn, cette coordinatrice du dortoir des Mentali, qui m'avait suivie dans des pérégrinations troglodytes et douteuses dans les souterrains de l'académie. Il fallait dire que cette fois-là, je l'avais bien cherché, mais j'étais revenue avec deux bonnes surprises, une pierre évolutive, et une capsule technique ! Ce n'était pas rien ! Peut-être que là, pour l'occasion, j'aurais de nouveau quelque chose de sympathique à montrer à mes p'tits amis. Après une autre bonne heure de marche dans le sens du retour, nous revînmes sur les lieux, et nous donnâmes alors la baie tant convoitée au Cerfrousse, qui se réjouissait d'avance de ce petit festin que nous l'offrions. Suite à quoi, il commença à jouer et gambader comme un petit fou autour de la place principale enneigée et illuminée de mille feux, en compagnie de mes petits pokémons.
Ah ... que la vue était belle et apaisante ! Combien de temps avais-je bien pu rêver d'une telle accalmie dans ma vie d'étudiante ? Combien de fois avais-je souhaité un peu de répit comme cette matinée-ci ? Seul point noir au tableau, c'était de me demander ce que pouvais bien faire ou penser mon p'tit disparu, Éole, le Prismillon de l'île Marron. Je n'avais pas prévu de passer un Noël avec dans mes pensées un compagnon perdu à jamais, dans la nature, sans que j'en eus des nouvelles. La vie continuait, je le savais, mais tout de même, une petite larme coula le long d'une de mes joues, la réchauffant au passage, comme si le souvenir de ce petit papillon resplendissant me servait de pense-bête sur le fait qu'il fallait que je vive désormais la vie au maximum de mes capacités et des expectatives, et que rien ni personne ne devait plus entraver mon chemin vers le bonheur, la réussite, et surtout, celui représenté par le lien que j'avais uni avec mes compagnons. Pour rien au monde je ne trahirais cette promesse envers mon Éole chéri, jamais !
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