« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
« Euuuuh....C'est une nouvelle forme d'entrainement ! Mais comme ça implique qu'on doit survivre en plein milieu d'une invasion de Baggiguane zombies, on a voulu reproduire l'environnement ! »
Ginji, Cael, Max et Idalienor sont disponibles (principalement) sur Discord pour répondre à vos questions !
année 11, semestre 2 promotion 22
Contexte
Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Il y a les moutons de bontés, et les loups qui vacillent. Les rails, solides, grignotaient la neige. La gare était plongée dans un étrange mutisme. Seule, une silhouette se mouvait. Petite de taille, brindille ensevelie, les teintes pâles de son corps se fondait dans le paysage. Sa démarche gauche, puisée dans la tristesse comme dans l’allégresse, la conviait à s'approcher du quai. Son regard ambré bouillonnait dans ce camaïeu de bleu, enclin à une folle détermination. Un pas, deux pas. Bruit de la collision entre les petites chaussures et les rails. Elle s'endort. Chute lente et délibérée sur le tapis de ouate. Sa chevelure cendrée se mêle à celui-ci. On dirait un ange crucifiée sur un sol incandescent. Bruit de locomotive, elle attend la collision, impassible. Oh. Un sourire mutin se forme sur son visage.
Réveil dans les brumes, Freyja s'étirait lentement, déstabilisée par ses étranges songes nocturnes. Il y avait le chaton, près d'elle, droit comme une statue de marbre. Il avait tout senti, tout vu, avec une neutralité sensible. Elle ne savait que dire pour justifier son rêve, se contentant de se lever au ralenti, et d'ouvrir la fenêtre pour obtenir un semblant de réalité. Les premiers rayons de soleil se profilaient, nymphes longilignes qui annonçaient l'arrivée prochaine du printemps. Pas un brin de neige. Un semblant de renaissance. Le spleen s'était égaré en cours de route, mordant son âme avant de fuir. C'était ainsi, la nostalgie des temps heureux, la crainte du renouveau, et cette neige, cette pureté absurde, où elle faisait cruellement tâche. Longue douche, Freyja écoutait les vomissement de l'eau. Son corps brillait. Léon, lui, dessinait d'étranges symboles avec le rouge à lèvres, sur le miroir. Des rosaces maladroites, qu'elle examinait du coin de l'oeil, en quête d'une interprétation plausible. Il fallait se ressaisir, et vite. La demoiselle ne pouvait pas se montrer aussi sombre et taciturne à l'école, les autres pestes lui en tiendraient rigueur. Elle souffla un bon coup, mima un sourire candide, et ce fut tout. La suite de la préparation fut rapide. Robe vert émeraude, chaussures montantes noires. Elle laissa sa crinière de lionne telle qu'elle était, n'ayant guère envie de faire preuve de superficialité aujourd'hui. La lourdeur laissa bientôt place à la légèreté du naturel. Elle remuait dans tous les coins de sa chambre, sous l'emprise de quelques airs. Elle chantait doucement, riait, pleurait. Léon regardait cela comme un joli spectacle. Freyja se dirigea ensuite directement vers la bibliothèque, regardant chacune des reliures. Son choix se porta sur un livre de contes, s’asseyant pour en lire quelques uns au Pokémon. Rapidement, ses petites paupières se baissèrent. La demoiselle sortit de son sac une écharpe, l'emmitouflant dedans. Elle s'aventura ensuite vers le rayon souhaité, celui du psychisme et de l'ésotérisme. Rapidement, le livre cherché attira son attention. Signification des rêves. Dans le rayon-même, elle le feuilleta en vitesse, cherchant les mots clés. Neige : mauvais présage. Train : réussite. Accident : personnes liées à des dommages ou à des désavantages. Génial, rien de bon en somme. Elle souffla, relativement blasée. Il fallait passer à autre chose maintenant. Après la lecture debout de quelques extraits de Comment comprendre son pokémon type Psy ?, elle s'aventura du coté de l'ésotérisme. Elle fut rapidement fascinée par cet univers : les anges, l'astral... Ses yeux mâchaient chacun des mots avec une attention particulière. Elle se renseigna à propos des rituels, s'aventura en numérologie, en télépathie... Chacune de ses notions provoquaient une admiration sans faille. Elle se promit de tout lire, de tout apprendre. Elle aimait les savoirs étranges, avoir un brin de magie au sein de sa vie. Les personnes trop rationnelles se montraient bien trop ennuyeuses. Crac. Elle entendit quelqu'un se rapprocher d'elle. La blonde leva la tête, offrant à l'inconnu un regard farouche. Qui pouvait bien s’intéresser à ce genre de choses ? Au pays des sciences pour les initiés, un sentiment de fraternité se créait face à l'aventure, mêlé solidement à la crainte de l'inconnu et du stéréotype. Autre chose : il était onze heures onze.
Taille de l'équipe : 1 Région d'origine : Unys Âge : 15 ans Niveau : 0 Jetons : 218 Points d'Expériences : 0
✻✻✻ L'investissement, la volonté, l'apprentissage, la fierté, tous ceci t'étaient attribués. Collés contre ta peau ils ne te lâchaient plus. Toutes ta vie n’avait été qu’obéissance aveugle et il était peut-être temps pour toi de voler de tes propres ailes. Aujourd'hui, plus que n'importe quel autre jour, tu t'étais décidé a prendre les choses en main. Tu te savais déjà talentueux, pour quelqu'un de ton âge, en ce qui concerne la telekinesie, mais ce n'était pas assez. L'autre jour tu avais maladroitement « envoyé » une cuillère a une si grande vitesse que tu avais brisé une fenêtre et manquais de scalper un Ferosinge. Le fait que tu sois encore en vie tiens du miracle. Tu manquais de pratique et c'est ainsi que ton plan pour la journée fut de te rendre a la bibliothèque pour en apprendre un peu plus sur ce pouvoir qui est le tiens.
Cependant, bien que motivé, tu restais quelque peu perplexe vis à vis des informations que tu pourrais y trouver. Tu ne te rappel pas d'avoir entendu parler d'un livre mystique expliquant avec extrême précision ce qu se passe dans la tête des gens comme toi. Qu'est que Arceus avait en tête en vous donnant de tels capacités ? Si toute fois il s'agissait bien de lui et non d'un étrange mélange entre humain et pokemon qui aurait put se produire il y a de ça, plusieurs centaines d'années. Rien que d'y penser t'offre un affreux frisson qui te ronge doucement l'échine jusqu'à venir se bloquer dans ta nuque devenue raide. Pourquoi cette hypothèse ci te semblais tout a coup plus plausible que n'importe quelle autre thèse qui auraient put être réfléchies, analysées et écrites.
Sur le coup du doute, tu te retournes vers ton Pokemon qui fièrement trottine a tes côtés. Amaterasu te regarde de ses yeux dorés mais n'arrive pas a véritablement cerner ce scepticisme qui brille dans les tiens. Elle jappe donc, de cette même voix qui à pour coutume de facilement te déconcentrer peut-importe ce que tu fais. Tu soupires discrètement, alors que tu te rapproches enfin de la bibliothèque. Pourquoi était-elle si éloigner de ton dortoir celle là hm ? Comme si les Noctali n'étaient pas doués de culture et qu'on avait délibérément placer leur dortoir loin de tout bâtiment intellectuel.
Décidé, résolu, tu franchis la grande porte en bois et alors que le vent faisait office de musique de fond à siffler sur la cime des arbres, l’intérieure de la bibliothèque ne fut que silence morbide. Des reniflements, un « shhhh » qui s'élève non loin, une quinte de toux...Rien de bien glorieux. Tu ne demandes pas d'aide, tu cherches, tout seul, Ama-sama sur tes pas. Certes solliciter un peu d'aide n'a jamais tué personne, mais tu étais du genre débrouillard et fier. Après une bonne quinzaine de minutes tu trouves enfin le département qui t’intéresses. L'endroit est désert, vide de vie... Mais pas tant que ça. Les oreilles de ta Feunnec vibrent sous des chuchotements que tu ne peux entendre.
Les liens se créent sous l'influence des similarités. La confiance, les points communs, ainsi que la curiosité maintiennent la construction de ce genre de relation et tu n'as pas peur de dire ou de simplement admettre, que le fait qu'il est quelqu'un autre que toi dans ce couloir de vieux livres poussiéreux est déjà un prodige en soit. Il s'agit là d'une demoiselle, d'une élève a en croire sa silhouette encore en manque de formes. Tu t'approches, sans gêne, bravant cet étrange regard qu'elle te lance pour t'inciter a faire demi-tour. Avait-elle honte ? Sans pour autant t'attarder sur son minois qui se faisait de plus en plus clair au fur et a mesure de tes pas, tu captes le regard morne et vide du Psystigri. Ama' ne manque pas d'entrevoir cet intérêt que tu lui porte a lui et s'irrite face à « l'adversaire », crachant roulette de petites flammes alors qu'elle remonte son museau pour montrer qu'en fait, elle s'en fiche.
Sans le moindre malaise tu te glisses derrière la blonde pour regarder au dessus de son épaule. Tu es fort surpris de voir qu'elle a prit un livre de l'une des étagères présentes et non un autre et qu'elle aurait trouvé refuge ici pour avoir paix et tranquillité. Sans dire un mot tu t'éloignes et fixe avec grande concentration le livre de ta convoitise, se trouvant peut-être un peu trop en hauteur. L'ouvrage s'illumine de ton aura pourpre et d'une dextérité sans précédente tu le fais descendre jusqu'à toi. Il flotte dans les airs jusqu'à se déposer sur la paume de tes mains. Un coup de langue sur l'index et tu tournes les pages, lançant un regard mêlant sourire et fierté a la demoiselle. Le tout en silence. C'est une bibliothèque ici. Shh.
Freyja le regardait, entièrement repliée sur elle-même. Léon s'était réveillé, il était paisiblement assis dans un creux de l'étagère, fixant l'inconnu d'un regard parfaitement stoïque. Quelque chose se passait, une abstraction spirituelle. Le chaton à la couleur peu commune montrait ses petits crocs avec malice. Un Feunnec était présent, tout aussi passif. Freyja ne pouvait s'empêcher de regarder l'inconnu du coin de l’œil. Il était étrangement beau. Androgyne, il avait récolté la perfection des deux sexes. La blonde s'humecta les lèvres, accoster quelqu'un dans une bibliothèque révélait un sérieux manque d'éducation. Elle se contentait de le toiser avec sauvagerie, attendant une quelconque action de sa part. Il était naïf de penser qu'elle était à seule à s'intéresser aux sciences ésotériques. Un rayon aussi bien fourni était bien présent grâce à des amateurs. Ce garçon dégageait quelque chose, une aura puissante qui la déstabilisait. Freyja savait bien que ce n'était guère un hasard qu'on lui ait confié un pokémon de type Psy. Il était le partenaire le plus adapté à sa sensibilité et à ses qualités d'éponge émotionnelle. Le type Spectre était bien trop funèbre, le type Ténèbres trop malsain, et le type Fée trop merveilleux. Léon représentait une justesse objective, un pouvoir spirituel immense, avec des capacités physiques médiocres. N'était-elle pas elle aussi, depuis toujours, un esprit avec des difficultés motrices affligeantes ? Ce petit chaton n'était pas fait pour le combat, mais elle admirait sa vision du monde, les pensées qu'il lui partageait, même si son manque d’expérience l'empêchait de les traduire correctement.
Sa bouche devint circulaire en voyant le jeune homme déplacer un livre sans même le toucher, par l'unique action de sa force mentale. Enrobé d'une aura pourprée, l'objet flottait dans les airs avant d’atterrir dans les mains de l'anonyme. Le silence devenait pesant. Les deux jeunots se lancèrent des regards complices. Un sourire à la fois fasciné et prédateur se dessina sur le visage de Freyja. Ce petit jeu ne put guère durer longtemps, une avalanche de livres s’abattit sur le garçon. La blonde avait juste eu le temps d'apercevoir le regard malsain de son Psystigri pour attraper le jeune homme par l'épaule et l'attirer près d'elle. Soupir. Le vacarme allait attirer les bibliothécaires, et la dresseuse ne voulait en aucun cas subir les courroux de celles-ci. Léon avait penché sa tête vers la gauche, regardant les deux jeunes désormais proches. Elle attendit un instant, avant de lui saisir le poignet et de filer vers la sortie. Aucune envie de ramasser les livres, et d'expliquer le manque d'éducation d'un pokémon de type Psy. Une fois hors d'atteinte, elle le lâcha brutalement, se décala, préservant son regard sauvage.
« - Ce que Léon a voulu te dire, c'est que tu n'es qu'un humain. Jamais tu ne pourras égaler le moindre pokémon de type Psy, jamais. »
Elle se retenait de lui parler du danger de ses pouvoirs. Quelqu'un de malintentionné aurait pu lui faire du mal, ne serait-ce que par un manque de tolérance. Cet étrange garçon avait eu de la chance. Tomber sur Freyja, une jeune fille intéressée par d'autres aspects ésotériques et affiliée à un pokémon lui aussi très spirituel. Celui-ci monta sur l'épaule de la jeune fille, toisant l'inconnu d'un regard plus vide que jamais. Lui qui jouissait de tout habituellement, comme un chaton normal, montrait maintenant toute sa dimension psychique. Il ignorait le fennec de feu, ne lâchant pas des yeux l'étrangeté en face de lui. Rapidement, un signal télépathique se fit entendre. Freyja ne put que ressentir les émotions vives que le Psystigri lui donnait : de la tendresse, de la crainte, ainsi qu'une idée de jeu. Un mot trôna rapidement au sein de son esprit. Amis.
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