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La pension de l’Atoll de Combat, très populaire pour son aptitude à s’occuper au mieux des Pokémon stratégiques taillés pour le combat, a quelques petits problèmes de gestion. Ne trouvant personne pour les aider, ils finissent par se résoudre à demander de l’aide à l’académie Pokémon, qui leur envoie alors des Coordinateurs, ce qui ne ravit ni la pension, ni les stratèges. Des gamins, pour gérer leurs champions ? Et puis quoi encore ? Pris entre le mépris des stratèges et celui des gérants de la pension, vous devrez vous occuper des bébés Pokémon en leur préparant des repas décidés à l’avance. Problème ? Un bébé Pokémon, ça a toujours faim, et ceux-ci ne semblent pas déroger à la règle, ni se contenter du régime strict auquel ils sont soumis. Il vous faudra ruser pour ne pas vous mettre, en plus de ça, les Pokémon à dos !
Youhou. Aujourd'hui est une beau jour mes amis. Les oiseaux brillent, le soleil chante – ou l'inverse – et les astres sont de mon côté ! En effet l'académie nous offre, à Freyja et à moi, la possibilité de quitter l'île et de travailler une journée entière dans une pension bien connue des éleveurs : la pension de l'Atoll de Combat. Là-bas nous pourrons – et devrons même – nous occuper de futurs champions, des bébés Pokémons nés pour être des génies du combat. Notez que j'ai été assez surprise d'avoir été retenue. Nombreux sont les éleveurs compétents et, parmi eux, certains sont sûrement topdresseur. Ainsi il aurait été plus avenant de confier pareille tâche auxdits professionnels. Dans tous les cas je compte faire de mon mieux afin que la mission soit une réussite et ainsi améliorer mon sacro-saint CV. Je ne suis peut-être pas stratège cependant je présume être apte à juger ce qui est bon ou non pour un futur dieu du stade. Pour cause j'ai assisté à de nombreux cours de cuisine, de dressage et j'ai même fait un stage dans la célèbre pâtisserie du maître Jean-Hugue Lanuss … Dis comme ça, ce n'est pas très vendeur j'en conviens !
Il est environ cinq heure lorsque je sors du cours imbuvable de monsieur Roseverte. Si je ne dis pas de bêtises, je dois être au port dans trois heures. « Pas le temps de niaiser » comme le disent les jeunes. Je m'en vais m'assurer que tout soit en ordre à l'auberge, préparer mes affaires et, de là, je quitte le bâtiment principal : direction le port.
▬ Tu n'as pas l'air bien aujourd'hui. Pourtant tu devrais être content, on part à l'aventure ! Le Nidoran tire une tête d'enterrement. Le bougre aurait sûrement préféré être envoyer en mission dans le but de réaliser je ne sais quelle tâche dangereuse. L'élevage, la cuisine, la mode : ce n'est définitivement pas son truc. Cela-dit, puisqu'il faut travailler avec de futurs athlètes, j'ai jugé bon d'amener Venom avec moi. Il n'est pas mauvais en sport – c'est un peu grâce à lui que je suis arrivée seconde à la dernière compétition – et doit donc savoir ce qui est bon ou non pour un bébé Pokémon destiné à décrocher l'or dans plusieurs disciplines olympiques.
Le trio composé de Venom, Lulu et moi arrive au port en temps et en heure. Contrairement à mon habitude, je ne suis pas en avance mais l'important est que le navire n'ait pas levé l'ancre sans moi à son bord. Freyja est déjà là, accompagnée de son Pokémon qui … Fait un truc chelou. Le Psytigri tourne et tourne encore d'une manière bien singulière et tout à fait ridicule. Sa maîtresse est quant-à elle assise sur un tonneau et joue de la guitare. Je ne suis pas certaine que la blonde ait notée ma présence, c'est pourquoi je fais état de cette dernière.
▬ Bouh ! … Cinq ans d'âge mental. Pour le coup même Venom – qui pourtant n'est pas un exemple de maturité – trouve mon comportement puéril et le fait savoir en se plaquant la patte avant contre le visage : adoptant ainsi la fameuse posture dite du facepalm.
▬ Bonjour ! Ou plutôt bonsoir. C'est joli ce que tu jouais à l'instant. Ça va sinon ? Les passagers sont tous à bord, le rafiot peut donc quitter le port. L'ancre est levée, dans une heure ou deux nous serons arrivées à Hoenn. En attendant nous discutons de tout et de rien – surtout de rien à dire vrai.
Les heures passent. Il est environ neuf heure et demi lorsque nous arrivons à l'Atoll de Combat. J'ai beau ne pas avoir fait grand-chose de ma journée, le voyage m'a épuisé. J'ai bien envie de dormir toutefois le personnel de la pension à d'autres projets pour nous. Le directeur de l'établissement souhaite que nous commencions dès maintenant.
▬ Vos pensionnaires mangent sérieusement après vingt et une heure ? ▬ Pour sûr ! Leur super entraînement super spécial termine bientôt ! Allez allez, hop hop. En cuisine femmes !Je me retourne vers Freyja, assez déconcertée.
▬ Bon bah. Qu'il en soit ainsi. Sur ces mots, je suis notre ami le directeur. Nous longeons un long couloir et arrivons finalement dans une grande cuisine équipée.
▬ Les supers mixeurs super spéciaux sont là, les supers fours là-bas, les supers micro-ondes aussi. C'est super n'est-ce pas ? Allez. Faites de la super nourriture pour nos supers champions ! Je compte super sur vous ! L'homme aux allures de vieux champion de la boxe s'en va et nous laisse à nos fourneaux.
▬ Ce directeur est original. Il a un vocabulaire super développé. Dans le classement des : « personnages loufoques que j'ai pu rencontrer », je le mettrais bien à la troisième position ! Après Jean Huges Lanuss et Andreas.