Les cours. Oh moon dieeeeu, que c'est ennuyant. Si je pouvais mourir momentanément plutôt qu'écouter les cours de monsieur Yade, je préférai mourir. Ses blablas inutiles sur Floraville et ses mille et un parfums, sérieux, on en a strictement rien à foutre ! Je préfère dessiner des nanas sur mon cahier de brouillon. Je pensais pas que la reprise des cours serait si chiante et ennuyante, je regrette presque le temps que je passais à l'hôpital. J'attends en regardant l'horloge, suspendue sur le mur du tableau, que l'heure passe... mais elle passait lentement, genre... trop lentement. Je lâche un loong soupire sur la gueule à mon voisin avant de me rendormir, la tête dans mes bras. J'attends la sonnerie comme si j'attendais mes cadeaux à Noël, c'est exactement le même sentiment. Puis, c'est lorsque j'étais entre le sommeil et le réveil, que la sonnerie retentit. Nice ! Je me réveille à peine de mon sommeil.
« Quoi ? C'est Noël ? Il est minuit ? »
Ah ah, ce n'est pas Noël, non. C'est mieux encore : c'est la fin des couuuuuurs ! Le plus beau jour de ma vie, sans doute. Aujourd'hui, j'ai exceptionnellement fini à quinze heures, de quoi égayer mon après-midi. Et ça tombe bien, car j'avais préparé une activité : après-midi boutiques. Activité de girly, je sais, je sais... mais je ne sais plus quoi mettre, moi, pour cet été. Puis, c'est à cette période que la collection « été » débarque. Il faut que j'y aille avant que tout le monde prenne les nouveautés !
Je range mes affaires dans mon sac -enfin, le peu, c'est-à-dire, ma trousse et mon cahier- et je sors de la salle précipitamment. Je me dirige vers le dortoir des Voltalis, je sors les clefs de ma poche de derrière, et j'ouvre en un coup, la porte. Je rentre, je prends ma sacoche de sortie, mes Pokéballs, attachées à ma ceinture, et let's go, pas de temps à perdre.
C'est alors que je sors de l'établissement, et je prends le bus pour m'arrêter à l'arrêt le plus proche du centre commercial. Je marche une bonne dizaine de minutes avant d'y arriver. Un énorme centre, soutenus par des arcs de couleur rose -qui servait de décoration, bien sûr-. Je n'y étais jamais allé, c'était une toute nouveauté, le centre était tout nouveau. Avant mon absence, le centre n'était encore qu'en construction. Il a ouvert il y a peu de temps, donc. Je franchis le seuil de l'entrée, et des portes coulissantes automatiques s'ouvrent : ça promet. J'étais comme émerveillé par les boutiques, mettant en valeur leur collection de la saison.
« Oh Nox ! T'as vu cette casquette, elle est trop belle... Pis ah ! Regarde cette veste ! Idéale pour les temps de chaleur. Ce centre commercial est juste merveilleux ! »
Je tournais un peu en bourrique. Nox m'accompagnait dans cette virée shopping, c'était la seule Pokémon ayant le goût pour la mode. Il ne me fallait pas longtemps avant de trouver des coups de cœur. De plus, j'avais gagné pas mal de jetons ces derniers temps. J'ai de quoi me faire quelques petits plaisirs, à moi et mes Pokémons ! Cependant, je dois garder quelques jetons pour m-...
« NOX ! T'AS VU CE SAAAC ? J'LE VEUX PUTAAAAAAAAIN. »
Oui. J'étais tellement ébloui, que j'oublie carrément de finir mes phrases. Je manquais de saigner du nez. Cependant, mon éblouissement était de courte durée, quand j'ai vu des cris, qui attirèrent mon attention. Comme si un poissonnier dans le marché attirait les regards vers sa marchandise, là, c'était pareil, sauf que c'était avec le garde. Je vois une jeune fille, perchée sur des talons aigus... Attends... Elle était en talon aigu sur son pied-droit, et en botte d'hiver sur son pied gauche... Oulà. Son styliste était mort, je crois. Puis, en regardant de plus prêt, je vois le fameux visage d'Audrey. La jeune fille avec qui j'ai fait ma toute première mission.
« Audrey ? C'est toi ? Mon dieu, qu'est-ce que tu fous là ? » Fis-je en ricanant.
Je voyais Audrey, qui était maladroitement habillée. Elle faisait... assez peur. Du moins, de vue. Les gens la regardaient bizarrement... qu'est-ce qu'elle a encore foutu ? J'espère qu'elle a pas voulu envoyer sa Kangourex botter le cul au gérant du magasin pour n'importe quelle raison. Enfin, je n'espère pas, puisque je sais largement qu'elle en est capable. Le regard des passagers fixait la jeune Pyrolienne. Je me demande vraiment ce qu'elle avait fait -encore, oui-. Soudainement, après que j'ai glissé son prénom de mes lèvres, celle-ci tourna son visage avant qu'un énorme sourire inonde son pâle visage. Je l'avais manqué... première nouvelle ! Elle me serra fort dans ses bras -où j'ai faillis mourir étouffé, sachez-le-. Je la serre fort dans mes bras, elle aussi -car oui, cette pile électrique m'avait manqué-. Après ça, je ne pus rien dire d'autre qu'une onomatopée de surprise. Elle me prit par la main, et m'emmena dans sa course sans aucun arrêt. On menait une course effrénée, toujours en me prenant par la main. Il ne fallait pas rester ici. Audrey avait quelques ennuis -qu'est-ce que je vous avais dit, hein-. Sa « Vérole », soit, sa Méios, la guidait. On passait par de nombreux passages, avant de finir notre éternisée course sur un banc, entre les plusieurs chemins du magasin -il était teeeeellement grand-. On était passés devant toutes les boutiques, où on a même pu apercevoir « Doubt » se reposer au calme sur le passage piéton. Elle m'invita à s'asseoir, et me demanda pourquoi j'étais là. Elle, elle était ici pour s'acheter des équipements, puis par malheur, elle s'était fait voler son porte-jetons. Elle me dit par la suite, qu'elle a couru derrière lui -comme une cinglée à talons, hein-. Elle avait sortit son lance-roquette à confettis, et elle s'est vite retrouvée dans un magasin d'armurerie ou des mecs laids l'ont attaqué -pauvre elle-. Ils ont engage alors un combat entre elle et les mecs moches. Elle allait perdre, lorsque sa Vérole -putain comment il est trop moche ce surnom- évolua, « BIM comme ça oklm » et elle en a pu sortir sau-... Mon regard s'égare alors sur son 90B... Comment ça, je suis pervers ? Non-non. Puis de toute façon, on ne voyait pratiquement que ça ! Mais à force de trop mater, j'ai perdu le long de la conversation.
« Oui oui ! Désolé, ah ah. J'étais perdu dans mes pensées. Je suis venu ici, car j'avais fini plutôt aujourd'hui, suite à l'absence d'un prof. Du coup, j'ai décidé d'en profiter pour faire quelques courses ici. Je traînais le long des chemins en matant les vitrines, puis quand je t'ai vu. Ah ah ! Je pensais que t'avait ENCORE foutu n'importe quoi, comme lors de notre dernière mission, ah ah ! Mais finalement, tu avais fait un scandale pour la bonne cause. » Ouais, ouais, traduction : j'ai rien entendu. « Je suis content pour Vérole ! Moi mon Terhal a évolué, lui aussi, il y a quelque temps. Il a évolué en Métang ! Je suis content pour lui. Sinon, niveau cours ? Tout va bien ? J'ai dû m'absenter quatre mois des cours, puisque j'avais quelques soucis de santé, enfin, pour dire, j'avais eu un accident. Ah, ah, mais c'est de l'histoire ancienne. Je suis en pleine forme maintenant. Me voilà de retour ! » Tu regardes les yeux d'Audrey, et tu lui sautes, avec un air gêné. « T-... Tu sais, toi aussi, tu m'as manqué. »
Rester au milieu d'un chemin reliant deux magasins de vêtements, c'est pas de l'intelligence folle. Les fameux voleurs remarqueront vite fait Audrey et son look assez... décalé, on va dire ça comme ça. Je détourne le regard vers mon iPok, qui était « oklemement » déposé dans ma profonde poche. Il était seize heures et deux minutes. C'est bon.
« Rester là, sur un banc, n'est pas des plus grandes sécurités. Je pense que tu devrais changer de vêtements pour éviter que les laiderons boutonneux te remarquent parmi la foulée, nope ? .. De toute façon, je ne te laisse pas le choix, hi hi. »
Je lui prends la main, et je lui fais lever de son banc, où elle était tranquillement posée.
À chaque parole que je faisais, son sourire inondait son visage. Je faisais de l'effet, c'est sûr -poutre-. Je caressais Nox, qui était dans mes bras, essoufflée par la course. Elle semblait trop fatiguée pour léviter dans les airs. Je la câlinais et je lui faisais quelques papouilles, puisqu'elle était allongée comme une étoile de mer sur mes jambes. Elle semblait endormie, mais était totalement consciente, et ne ratait aucune parole de la discussion. Puis, elle remarque aussitôt qu'Audrey bafouait ses paroles, elle pensait qu'elle mangeait quelque chose, mais non ! La Tutafeh ouvre alors ses yeux, et voit Audrey aussi rouge qu'une tomate. Prise de colère, celle-ci retrouva alors la splendeur de sa forme -comédie bonjouuuur- et se mit en face d'Audrey, et se mit à s'énerver un bon coup, comme si elle menaçait Audrey, du genre « Alors, ma petite mongole, touche ne serait-ce encore une fois Warren et je te boufferai toi et ta perruque, t'as compris ? Il est à moi, à mooooooooooooooooooooo- » Je l'ai rappelée dans sa Pokéball avant qu'elle décide d'attaquer directement la jeune fille.
« Elle a faim à mon avis. Elle a trop couru, je pense. Désolé, ah, ah. »
J'étais drôlement gêné par l'attitude de cette dernière. Audrey me fit un sourire avant de rappeler son lapin obèse, et de le remplacer par sa Kangourex... Très bonne idée. -tousse- Cette Kangourex avait fait une apparition lors de notre mission, à moi et Audrey. Elle est du genre colosse, et surtout, très maternelle. La preuve, celle-ci, une fois mise dehors, se mit à faire la toilette d'Audrey, sans pression, comme ça. Bref. Vu que ses Pokémons prenaient l'air, autant faire sortir les miens, aussi, nope ? Je décide d'envoyer mon Feuforêve et mon Dimoclès, qui étaient depuis pas mal de temps enfermés dans leur capsule. Knight avait déjà eu la chance de voir Audrey lors de notre dernière mission, ce qui n'est pas le cas d'Excalibur.
« Audrey, je te présente Excalibur. Quant à Knight, je pense que tu le connais déjà, ahah. »
Le spectre starter sauta sur le visage d'Audrey. J'avais beau lui dire du calme, celui-ci n'arrivait pas à se contrôler. Il était content de retrouver la cinglée pyrolienne. Décidément, je manquais d'autorité envers mes Pokémons. Quant à Excalibur, se dirigeait vers la Kangourex, le regardant chelou. Il n'avait sûrement jamais vu de Pokémons aussi gros ou obèse que Héra, mis à part dans les programmes télévision à huit heures du soir, « tellement faux », tu connais ?
Je lui prends la main, à Audrey, puis je vois le regard froid d'Héra qui me transperce le cœur, du genre « Serre lui trop la main et je te fais déformer ta belle dentition. » Sympa. Soudainement, Audrey partagea quelques paroles avec moi. Elle comptait sur moi pour lui trouver des fringues classes... Je pense que le mot « classe » n'a pas la même définition que le mien.
« Euh oui ! Si tu veux. »
Puis rapidement, elle cita le nom d'Aileen et de Ruby, sur qui je suis resté sur une mauvaise relation. Selon elles, je les avais « kissthief »... laissez-moi rigoler. Ce sont elles qui m'ont embrassé, franchement. Et je dois à elles ma réputation de Lippoutou-man, franchement. Les meufs, toutes les mêmes, pfff. Audrey me dit que j'allais très bien m'entendre avec les deux Pyrolis. Lol, mdr. Je vais m'étouffer avec mon café et je reviens !
« Ah.. euh, oui. J'ai quelques différends avec elles, mais bon, rien de spécialement grave. »
Je lui fais voir ma dentition parfaite pour changer de sujet, avant que ça dérape en débat événementiel. Je continue alors le choix du magasin qu'on allait visiter, et il s'avérait être : « Beauty & Class ». Boutique internationale que j'ai l'habitude de côtoyer à Volucité. J'adore leurs multitudes et divers produits mis en vente. Mais la cause de ce choix, était surtout qu'il y avait pour tous les goûts ! De quoi pouvoir satisfaire Audrey ! Je lui fais signe du doigt le magasin, et on décide d'y aller.
Un vigile surveillait l'entrée. Ce que j'aime chez cette fille, c'est son imprévisibilité. Elle se dirige alors vers le vigile, et fait part de ses questions. Elle a pris pour le vigile, monsieur La Boule, lui demandant ainsi s'il y avait des prisonniers à Fort Boyaux... Dit comme ça, ça semblait marrant, mais assez moins sur le moment même, puisque le vigile mesurait deux mètres de haut, avec un Alakazam à ses côtés, de quoi bien te foutre la trouille. Face aux conneries de la jeune fille, Vérole décide alors de pousser Audrey grâce à ses dons psychiques, histoire d'excuser la jeune fille, et d'éviter le pire avec le vigile.
Une fois entrés, Audrey s'éclipsa aussi vite qu'elle est arrivée, choisir ses tenues. Je craignais le pire. De mon côté, je cherchais moi aussi des tenues pour la jeune fille. Je lui trouve une magnifique robe courte de couleur sépia, qui faisait très rétro années cinquante. Je pris également un foulard à petit-pois marron, histoire de rendre ses cheveux en harmonie avec la tenue, et des ballerines noires. Ça semblait y aller avec son corps, je décide donc de retrouver ses deux Pokémons, qui étaient restés assis sur un banc, à côté des cabines d'essayage. Audrey se changeait déjà. Vérole était assise toute à droite du banc, quant à Héra, tout à gauche. Je n'avais aucune autre place pour m'asseoir, je décide donc de m'asseoir entre les deux, qui ne prirent pas longtemps avant de me serrer comme un torchon.
« Les filles, je tiens à mon anu-... »
Je n'ai même pas eu le temps de lâcher ma connerie que la Kangourex me frappa légèrement -imaginons alors pas avec toute sa puissance- la tête. Comme si je devais surveiller plus sévèrement mon langage. En suite, Vérole me parla. Ce Pokémon savait totalement parler aux humains grâce à ses pouvoirs psychiques. Elle m'envoie alors des ondes.
« Warren, je voulais te dire, tu dois savoir quelques trucs à propos d'Audrey. La folle que nous aimons est resté dans la mentalité d'une gamine de neuf ans car c'est précisément l'âge auquel ses parents l'ont abandonnés en hôpital psychiatrique sans jamais revenir la voir en six ans d'internat. Tragique n'est-ce pas. Ses pokémons et ses amies sont les seules choses qui la maintiennent encore à une vision de la vie un peu rationnelle... En novembre ses parents sont revenus la voir, comme des fleurs, en la voyant ils ont eut une vision de peur à cause de son comportement et ses tatouages. Et quand ses géniteurs ont dis à Audrey qu'ils étaient leurs parents et bien Audrey c'est transformés en quelque chose de pire que Giranita, Darkrai et Mewtwo réunis en un seul corps. Elle a fait une rechute si violente qu'elle a envoyée son père à l'hôpital avec un traumatisme crânien, deux côtés brisée et deux ongles arrachés, quant-à sa mère elle a finit dépressive et aujourd'hui encore, elle doit avoir deux séances chez le psy par jour. Après c'est loin d'être une méchante fille, faut juste y aller avec des pincettes, même moi j'ai dû m'habituer à son caractère et c'est très difficile. Alors fait attention à elle. Elle peut rendre au centuple tout le bonheur qu'on lui donne, mais aussi le malheur, mais je pense pas que tu sois un mauvais mec. »
Je n'ai pas eu le temps de répondre au Pokémon qu'Audrey sortit des cabines d'essayage, avec une tenue... spéciale, on va qualifier ça comme ça. Vérole, alors, qualifia cette tenue comme horriblement horrible... et je partage un peu son avis. Elle me demande si elle avait raison, j'ai hoché la tête timidement, sans vouloir vexer Audrey. Je rougis. La jeune Pyroli sembla déçue des efforts qu'elle avait faits pour cet habit, et retourna dans la cabine d'essayage. Je peux alors continuer la conversation que j'entamais avec Vérole.
« Elle n'est pas folle, elle n'est pas différente des autres. C'est juste une personne bien, à qui il lui est arrivé quelques choses de mal. Il faut la prendre comme elle est, et non pas la changée... enfin, je ne dis pas le contraire pour son style, hi, hi. Mais outre ça, c'est une personne attentionnée et surtout très mignonne. »
Je pense qu'avec ma voix qui mue, j'ai parlé un peu trop fort. Elle a peut-être entendu, d'ici à la cabine... Mince ! Que-... J'ai à peine fini ma phrase que la jeune fille sollicita mon aide dans la cabine d'essayage, ça semblait urgent. Je décide alors d'y entrer, doucement, en tirant timidement les rideaux, histoire de ne pas attirer le regard d'un inexpérimenté qui veut se rincer l’œil ! Quand j'ouvre mes yeux, je la vois presque dénudée, avec un partie de poitrine qui s'échappe de son soutif, qui est drôlement mal attaché, elle gigotait comme une larve dans tous les coins de la cabine. Je fais semblant de fermer les yeux, et je le remets parfaitement.
« Calmes-toi, c'est moi, c'est bon. Je l'ai accroché. »
Fis-tu, la regardant dans les yeux. Elle était certes, un peu décoiffée, mais ça n'ôtait en aucun cas sa beauté physique. Sans y réfléchir, je la pris dans mes bras, la serrant d'abord très fort, avant de rapprocher lentement mon visage du sien. Je reste quelques secondes immobiles, la regardant dans les yeux, avant que mes lèvres touchent le leurs, je l'embrassais, langoureusement, à plusieurs reprises. Mes lèvres brûlaient au contact des siens. Ses lèvres étaient douces et agréables. Je l'embrasse, encore et encore, jusqu'à que je bascule en arrière, et que je chute de la cabine, sur le dos, en amortissant Audrey sur le ventre, à peine habillée. J'étais plutôt fier de moi, j'avais réussit à encaisser du 90B ! Je détourne le regard vers le plafond, et je vois la figure d'Héra, faisant craquer ses doigts comme si ce n'était que de vulgaires os de poulet. Oups.
Les baisers échangés étaient doux, tendres, et aimés. J'embrassais doucement sa lèvre du haut, avant de passer à celle du bas. C'était lent, mes bras la serraient contre moi automatiquement, oubliant tout ce qu'il y avait au tour. Tout était confus dans ma tête, mon esprit s'embrouillait tandis que nos langues s'entremêlaient. Nos baisers étaient légers, avant qu'Audrey commence à embrasser plus langoureusement, avec passion. Elle se jeta sur moi, comme un Némélios. Je continuais de l'embrasser, mais j'étais tellement perdu dans ses lèvres que je finis par perdre l'équilibre, ça pouvait aller plus loin, soudainement, je chute alors de la cabine, entraînant la jeune fille et le rideau de la cabine d'essayage dans ma chute. Je me trouve alors allongé sur le sol, où Audrey se trouvait aplatie sur moi. Je lève le regard vers l'horizon, et je vois Héra, furieuse. Audrey redressa un poil son buste, avant de glisser un petit sourire à ses Pokémons, pour dire qu'ils n'ont pas à s'inquiéter. Celle-ci replaça son visage en face du mien, avant d'embrasser, cette-fois ci, plus tendrement, sûrement car ses Pokémons la regardait... Je détourne le regard, et je vois deux trois personnes qui nous fixent, choqués de la pose. Soudainement, je deviens alors tout rouge, retournant alors le regard vers Audrey. Elle s'approche alors, de mon visage. Avait-elle l'intention de m'embrasser ? Non. Elle te demande alors, si je voulais devenir son copain, à l'oreille. Je ne savais pas quoi répondre, j'étais comme gêné.
« Euh... copain ? »
Je demande quand même son sens de « copain », même si je savais pertinemment ce que ça voulait dire. C'était le fait de s'embrasser publiquement, sans aucune chose à cacher, qui sortent, qui font des trucs d'adolescents ensemble, qui découvrent pleins de choses ensemble et qui explorent le septième ciel... je ne sais pas si elle pensait à la même chose que moi lorsqu'elle énonce le fait d'explorer le soit disant « septième ciel ». Hé hé.
Audrey se relève, et saisit les affaires que tu avais préparées en avance. Elle tourna les talons, et repartit dans les cabines d'essayage, là où elle se changeait pour essayer sa nouvelle tenue. Avant de partir, elle me dit que j'étais trop gentil. Je lui rends un sourire. Héra, quant à elle, essayait de réparer les rideaux, détachés de la barre. Je me rassois alors sur le banc, choqué de ce qu'il se venait de passer, au côté de Vérole, qui avait le regard grave et le sourire agacé.
« Qui a embrassé en premier ? Puis avoue t'as bien maté hein Warren, une belle paire de miche c'était une occasion en or pour reluquer un peu. Bon déjà sache qu'elle est fleure bleu, elle tombe facilement amoureuse et là je crois qu'elle a trouvé une sacrée drogue. Toi oui gros bêta. Donc là soit tu lui dis oui tout de suite soit tu lui dis que tu peux pas sortir avec, mais fais vite. » Elle me met une petite tape psychique sur la joue. « Moi je pense que vous allez bien ensemble. Puis tu vas pas t'ennuyer, elle sait tout faire. Oui absolument tout. Même marcher sur les mains juste avec les majeurs. Oui oui, pas longtemps mais elle y arrive. Bref donc tu... »
Le Pokémon n'a même pas eu le temps de finir sa phrase que la jeune fille était sortie de sa cabine, habillée normalement -ce qui changeait du short mi-long mi-court qu'elle portait auparavant. Elle était... belle. Elle demanda si cette tenue n'était pas bizarre. Vérole la contredit, avec ses ondes psychiques. Je me lève du banc, et je me dirige vers elle, où j'enlève le foulard, qui ne tarde pas à être remit, cette fois-ci, correctement. Je lui souriais, avant de d'énoncer quelques tendres mots.
« Tu es parfaite. »
Mes lèvres se rapprochent alors des siennes, avant d'en conclure un baiser. Ce baiser voulait tout dire, c'était sûrement le baiser qu'elle attendait. Le baiser qui remplace le « oui ». Je réfléchis un bon coup avant d'énoncer les prochaines paroles.
« Il faudrait peut-être y aller. »
Je la regarde dans les yeux, avant de l'enlacer avec passion et tendresse. Je l'embrasse, encore une fois, avant de décider qu'il était temps de régler l'addition. Je me dirige alors vers la caisse, où je règle l'addition, qui semblait être correcte. Audrey s'était directement habillée de la nouvelle tenue que je lui avais offerte, pour éviter de se faire reconnaître par les voyous.
On sort du magasin, la prenant dans la main, avant que je détourne mon regard vers l'horizon. Je tends l'iPok devant moi, pour voir l'heure. Il était seize heures et demi, on avait largement le temps ! Le temps pour nous de faire un petit tour. Mais un cri mit en question tout mon projet.
« ILS SONT LÀ ! »
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