OPALE ET SES BAGAGESÀ l'abordage moussaillon ! Prenant son temps, le bateau alla accoster délicatement au port de l'Île Cobaba, je garde pour moi ma phobie de ces cercueils flottants et je regarde les vagues aller s'effacer sur le sable blanc des plages. C'est très plaisant de voir l'océan s'éteindre ainsi, perdant en puissance et rebroussant chemin face à un simple par terre de cailloux microscopiques. Le bruit m'apaise, l'odeur de l'écume m'excite, je suis fin prête à poser mes pieds et mes valises sur ce territoire inconnu. Je vois autour de moi toutes ces personnes venues passer leurs vacances sur l'Île paradisiaque ; des adultes ayant mis leur argent de côté pour pouvoir s'offrir quelques semaines au soleil, des vieux tellement cramés qu'on a l'impression qu'ils ne sont jamais partis... Moi, je suis là comme nouvelle étudiante, bien que je sois complètement perdue. Ça te dit quelque chose à toi ? Ce sentiment de ne rien savoir, d'avoir tout à découvrir, de faire un pas et de réaliser qu'il ne mène nulle part ? Je me fais un peu bousculer, ma valise et mon sac contiennent tout ce que je conserve de ma vie passée. J'ai tant bien que mal essayé d'y dissimuler quelques uns de mes appareils électroniques mais je me doute qu'ils me seront assez rapidement confisqués. Et puis de toute manière, on ne capte pas le wi-fi ici. T'aimerais toi ? Te retrouver complètement privé des liens qui te raccrochaient tant bien que mal à l'univers que tu t'es construit ?
Mais mon aspect sceptique ne prend pas le dessus face à ma curiosité qui reste éminente ! Bien qu'au premier regard, je ne vois pas les bus pourtant indiqués sur ma paperasse de pré-rentrée, je ne perds pas espoir. Je sais au fond de moi que bientôt j'aurai le fameux iPok entre mes mains et un joli pokémon dont je n'ai encore absolument aucun indice sur la nature. Le mystère a ses avantages et puisque je prends plaisir à entourer ma personne d'un tel brouillard, il est tout à fait normale que je me retrouve dans la position inverse. Les bruits – pour ne pas dire le chahut – des voix adolescentes (aigu, grave, aigu, grave...) me guide naturellement vers quatre bus alignés où semblent grimper, trépignants d'impatience, toutes sortes d'élèves bien plus expérimentés que moi. J'aimerai m'y intégrer... tout en restant un peu marginale ? Tu penses que c'est possible toi ? J'ai peur que mes paradoxes qui ne cessent dernièrement pas d'apparaître sous mes yeux me rendent incapable de tout.
Un pas devant l'autre, une valise et puis un sac, je finis par balancer mes bagages avec nonchalance, comme si au fond de moi, j'espérais que cette attitude soit remarquée pour que je puisse être vue par ce prisme. « Eh, t'as vu la jeune fille un peu nonchalante là-bas ? » C'est un beau trait de caractère, non ?, de sembler se foutre de tout alors que mon cerveau n'est préoccupé que par l'avis que les autres auront de moi ? Je ne sais pas... je ne sais plus ? Aiguille-moi ? Ah mais j'oubliais, toi tu ne me réponds pas... Discrètement je m'installe sur une banquette vide dans un bus aléatoire, de toute manière je ne parlerai à personne, pas déjà. Je laisse mes longs cheveux blancs tomber sur mon visage comme pour me faire disparaître, j'entends légèrement l'écho de quelques conversations qui me font bien comprendre que je pénètre dans la sphère scolaire. Cependant, il semblerait que leurs problèmes dépassent un peu ce à quoi on pourrait s'attendre d'un établissement consacré aux jeunes fortunés.
Je fouille mes poches, je tâte mes bras nus... J'avais pris la précaution de ranger mes bijoux pour ne pas influencer le regard des autres en ce premier jour, ma tenue restait tout de même assez singulière. Poches vides aussi, je n'ai décidément rien sur moi, toutes mes affaires sont parties dans la soute et sans elle je me sens inexistante, sans consistance, comme si mon corps et ma pensée ne me suffisait pas. Ma pensée ne me sert qu'à tourner en rond, à réfléchir à des choses futiles et je ne prends presque pas le temps d'admirer par la fenêtre le décor magnifique de l'Île. Il faut dire que, à part dans certaines parties de l'archipel Orange, j'avais rarement vu des paysages semblables, et ce ne sont pas les expériences qui me manquent pourtant. Mais dans ce bus, enfermée comme dans un parcours touristique, j'ai le sentiment de ne pas avoir ma liberté, que ce que je vois m'est ordonné par l'école : « Tiens ! Regarde comme Cobaba c'est beau ! » Mais ce n'est pas en circulant sur un chemin qu'on apprend à connaître un lieu, surtout quand ce lieu est si vaste.
J'avais pris la peine de me renseigner sur la géographie de cette première destination et c'est avant tout ma curiosité d'exploratrice qui m'anime et me motive. Quant à mes quêtes d'amitiés, elles prendront le temps qu'il faudra. Mais je sens soudainement la fatigue me gagner. C'est assez inattendu, le voyage en bateau m'a sûrement plus coûté que je n'ose l'assumer. Un clignement d’œil, ou du moins c'est l'impression que j'en ai, et tout à coup, une péripétie m'atteint, le reste du transport aussi. Je vois des corps valser vers l'avant du bus, une brutalité indescriptible. Tu t'es déjà pris un grand coup de poing dans l'abdomen ? Et bien c'est à peu près ça que j'ai ressenti lorsque le bus a freiné. Mes yeux à moitié fermés se sont écarquillés d'un coup sec... Pour finalement se refermer peu après. J'eus à peine le temps de distinguer quelques silhouettes, semblant toutes être vêtues de la même manière, je ne comprends pas ce qui m'arrive. La fatigue qui me prend à nouveau n'a plus rien à voir avec mon trajet en bateau, elle est artificielle, provoquée par un élément extérieur. Mon regard est comme flouté par une sorte de poudre, il me semble déjà avoir témoigné de ce genre de technique... mais c'était dans des combats pokémon ? Finalement, je cesse de lutter, ai-je seulement essayé ?, et je tombe dans un profond sommeil.

Mes paupières sont tellement lourdes, je ne veux même pas les ouvrir... Mais je sens mon épaule secouée par une emprise assez douce. Je me réveillais d'un sommeil sans rêve, tu connais ça toi ? Le noir puis la lumière ? Une pause dans ta vie dont tu ne gardes rien ? Je déteste ce sentiment... En ouvrant les yeux j'arrive à percevoir une demoiselle tendre aux longs cheveux blonds, elle est très belle et sa manière de me réveiller est presque maternelle. Je ne peux m'empêcher de lui adresser un sourire avant de percevoir son regard complètement paniqué. Il s'était passé quelque chose de grave. Sans plus de cérémonie, je descends du bus et prends conscience de la catastrophe. Les vitres ont explosé, les élèves sont dans tous leurs états, les professeurs ne savent plus où donner de la tête : je n'y comprends rien. Est-ce un événement naturel dans une académie si folklorique ? Ou bien ai-je témoigné d'un séisme venant perturber le cours tranquille de la vie des élèves avant même de m'être adressée à l'un d'entre eux ?
Je ne sais pas si tu peux comprendre à cet instant mon sentiment d'impuissance et de solitude... Je ne comprends rien de ce qui se passe, je ne sais pas où me mettre. Les élèves semblent s'organiser pour se compter par dortoir... Dans mon souvenir il y en a six, mais je ne me rappelle pas avoir déjà été répartie, alors je reste statique adossée contre le bus. Je me raccroche à ma seule valeur sure, mes bagages ! Je les récupère et en voyant l'agitation qui s'installe, je comprends progressivement que des élèves ont disparu. Je réalise aussi à cet instant que si j'avais été enlevée, personne ne l'aurait remarqué, je ne rentre encore dans aucune case. Je sens une douleur sur mon bras et réalise que j'ai été blessée par les éclats de verre. Je décide de réutiliser un de mes bandages pour ne pas attirer l'attention sur moi, ce genre de coupures bénignes ne m'a jamais dérangée de toute manière.
À cet instant, j'aurai volontiers pris la parole, demandé des choses, vérifié l'état de santé d'un élève... mais rien de tout ça... Ils passaient devant moi telles des silhouettes affolées sans me remarquer. Je ne sais pas si tu imagines mais ça m'a un peu fait penser à cette vision des limbes qu'il y a parfois dans certains univers fantastiques où des êtres humains ont des pouvoirs comme les pokémons ? Des ombres qui s'enchaînent... Comme si elles s'étaient données le mot pour se lancer dans un ballet macabre... J'admire le spectacle silencieusement et ne sais plus quoi penser. Ces gens viennent de voir disparaître leurs amis, visiblement suite à une attaque terroriste. Je crois entendre les termes « Team Rouage » être prononcés à plusieurs reprises, ils connaissent visiblement leurs agresseurs... Mais quel genre de passé les unit ? Que s'est-il donc passé dans cette académie pendant les deux dernières années pour qu'une organisation criminelle kidnappe des gosses ?
Je pense alors à ma tante m'ayant envoyé ici dans l'espoir que je sois enfin dans un environnement calme et serein... Félicitations tatie t'as tout gagné ! Elle aurait mieux fait de me laisser mendier dans les rues de Lavandia. J'aperçois quelques élèves, visiblement impulsifs et sanguins, énoncer quelques déclarations de guerre à l'intention de l'ennemi commun. Ils sont rapidement ramenés sur terre par les enseignants dont les visages inquiets sont loin d'apaiser la fougue des élèves révolutionnaires. Je revois la jolie femme qui était venue me réveiller, elle semble habitée d'un calme et d'une sérénité hors du commun, cela me ramène rapidement à mes lectures de la brochure de l'école et je pense deviner qu'il s'agit de Mlle Hortense, professeure de Yoga.
Après la récupération de mes affaires, je me raccroche à la deuxième chose sûre et concrète que je possède : l'adresse de ma future habitation. Ce n'est pas tant que la vision d'adolescents gonflés d'hormones réagissant au quart de tour, de manière triste ou colérique, ne me divertit pas, mais il me semble à ce moment plus sage d'aller déposer mes affaires et de profiter d'une bonne nuit de sommeil, quitte à faire un petit détour par les plages pour visiter l'Île. L'idée me vient de dire au revoir avant de prendre conscience que je n'ai personne à qui adresser la salutation et je prends donc, tout aussi discrètement qu'à l'arrivée, le chemin du départ, laissant aux autres les larmes pour me concentrer sur les découvertes et l'exploration.
PEPITE QUI SE LA JOUE TRUFFIERSeulement deux nuits passées sur l'Île et les choses prenaient forme. Premièrement, et c'est quand même le plus important, j'avais reçu mon iPok ! Et là je peux vous dire que je ne le quitte pas des yeux, certains diront tristement, au sens propre ! Cette merveille technologique me ravit de jours en jours et je pense déjà aux fabuleux lendemains où je rendrai ce gadget encore plus performant ! Deuxièmement, et pas des moindres, mais deuxièmement tout de même, j'ai eu le bonheur de recevoir mon premier pokémon. Et je ne mâche pas mes mots, Pépite est un véritable trésor – pun intended – même si juste après l'avoir nommé ainsi j'ai décidé de raccourcir tout ça en Peps ! C'est tellement plus pratique ! Regardez par exemple : « Pépite, va me chercher mon coca! » c'est long ! Ça fait presque ancien, on se retient de dire « pourrais-tu avoir l'obligeance » et compagnie ! Alors que là : « Peps Coca ! » et hop ça rapplique cette petite chose rampante ! C'est tout de même vachement plus pratique, encore plus efficace que l'iPok, et je trouve même que ça apporte une touche jeun's et conviviale ! Qu'en penses-tu ?
Toujours est-il que la bestiole me suit partout, et l'avantage c'est qu'il me porte même mon sac ! Bon, on a fait version réduite parce que ça a beau être dynamique le machin, c'est pas la grandeur qui l'étouffe ! Une petite bandoulière suffisamment grande pour transporter mon iPok, que demande le peuple ? Par contre, pour un pokémon électrique, on va dire qu'il est pas fana fana des nouvelles technologies, et moi qui pensais qu'il serait limite cyberpathe ! Bah alors pas du tout, quand l'outil se met à vibrer, il sursaute comme s'il avait reçu une décharge ! T'y crois toi ? Enfin, au moins il m'a encouragé à un peu explorer le pays ce qui n'est pas plus mal ! C'est une vraie pile électrique – pun intended (bis) – et j'ai parfois eu du mal à le suivre ! Il pose sa truffe dans le sol, si tant est que les deux fentes qui lui servent de pif lui fassent une truffe, et il cherche un peu tout ! À la dernière sortie il m'a rapporté un trombone, il avait l'air tellement heureux que je l'ai accroché à mon sarouel ! C'est pas aussi sympa que les bijoux mais c'est l'intention qui compte !
En tout cas, c'est la fête au village et j'ai rapidement oublié les événements qui ont perturbé toute l'Île ces deux derniers jours. D'ailleurs, j'ai l'air d'être la seule, mais vous imaginez pas ce que la déprime libère les plages : j'aurai pu me promener toute nue que personne ne m'aurait croisée ! Oui je sais, pas la peine de me faire la morale, c'est pas très folichon tout ça ! Disons que pour quelques jours, ça ne m'a pas fait de mal. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, toute la petite communauté venait d'être réunie autour de la directrice que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. Elle était accompagnée d'une professeure dont la carrure... excessivement athlétique me laissa penser qu'il s'agissait de Jackie.
Snow prend alors la parole et là... disons que j'ai connu plus fun comme début de discours... Et puis au fur et à mesure que les mots s'échappent des lèvres tremblantes de la directrice, je réalise que la récréation est terminée. Mes yeux se posent sur les autres élèves ; tristes, énervées, achevés, déprimés... Les professeurs ont disparu, les chances de retrouver les élèves s'amoindrissent, je sens comme une lame pénétrer lentement dans mon cœur, je sens comme une larme s'écouler lentement de mon œil. Nous sommes en deuil, aucun autre mot ne semblait mieux décrire la situation. Je ne les connaissais pas certes, mais je sais ce que peut représenter la perte d'un ami, d'un membre de sa famille et aussi s'inquiéter de leur sort. L'armoire à glace militaire n'était qu'une pale image de ce que l'on pourrait attendre en voyant le personnage, dans son état elle n'aurait pas soulever cinquante grammes... Moi aussi, je partage leur peine.

Tout à l'heure je ne l'ai pas dit mais j'ai été reçue dans le dortoir Pyroli, magnifiquement accueillie par la préfète, Mademoiselle Sôma, malgré les circonstances. J'avais toutes les cartes en main pour me sentir comme une véritable étudiante de la Pokémon Community, bien que n'ayant jamais foulé le sol du campus. Mais c'est en ce moment de grand partage émotionnel que je commençais à sentir ce que s'identifier à un groupe pouvait signifier. Sans les connaître, j'aurai quand même pu les serrer dans mes bras, essuyer leurs larmes et leur dire que « Tout ira bien ! ». Mais est-ce vraiment du réconfort ? Tiens, toi par exemple, tu en penses quoi ? Tu préfères quoi ? Que je te dise que ça ira ? de ne pas t'inquiéter ? Alors que rien ne me donne raison pour le dire, ce n'est pas vérifiable et c'est sûrement faux... Est-ce que toi tu serais rassuré ?
Heureusement pour l'établissement, certains élèves étaient bien plus réactifs que moi ! Refusant l'inaction malgré la disparition des professeurs, des dresseurs bien plus chevronnés qu'eux, ils étaient prêts au sacrifice. Et moi aussi ! Hein ? Comment ? Mais pourquoi ? Eux partis, je pourrai profiter des plages à volonté, je pourrai vivre sur l'Île en paix ! Mais non ! Hors de question ! Je ne peux pas ne pas agir ! Peut-être que cela naît d'un simple sentiment de vouloir s'intégrer, d'être bien vue, d'être appréciée... En étant tout à fait honnête avec moi-même je dirai que d'une certaine manière, je lie l'utile à l'agréable, bien que les risques encourus semblent très hauts !
J'admire mon petit lézard qui était sagement resté à mes pieds depuis le début du discours. Je n'en reviens toujours pas qu'il soit, comment disent-ils ? Chromatique ? Avoue c'est quand même plutôt sympa d'avoir un pokémon un peu unique ? Moi qui fuis plus que tout ma singularité en ce moment, c'est plutôt ironique... Soit. Il leva les yeux vers moi et je compris... En fait non, je n'ai rien compris, je connais cette créature jaune depuis moins de vingt-quatre heures et je pourrai tout aussi bien plonger mon regard dans un magicarpe que ce serait pareil... mais tout de même ! Je pense qu'il acquiesçait à sa manière à ma vision des choses... sans vraiment qu'il la connaisse ! Pour résumer... je vois ce qui m'arrange et j'entends ce que je veux entendre !
Prise d'un élan dynamique que je ne me connaissais pas, j'avance vers la préfète de mon dortoir, aussi préfète en chef, qui m'avait fait l'honneur de me souhaiter la bienvenue. Ma proximité au groupe révolutionnaire m'avait permise d'entendre la conversation et les apports de chacun.
« Mademoiselle Sôma ? Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi je suis la nouvelle recrue des Pyroli. » Spontanément j'effectue un petit salut militaire qui semble correspondre à une manière de nous saluer dans le dortoir. Sûrement initié par Jacky qui n'est pas vraiment en état de lever le bras actuellement. Je me tourne vers tout le groupe, regardant la plupart des personnes d'en-bas, il me semble que du haut de mes treize printemps je suis l'une des plus jeunes... et je décide de me présenter.
« Je m'appelle Opale et j'aimerai beaucoup rejoindre votre excursion. J'ai cru entendre qu'il fallait trouver quelque chose avant de partir ? Pépite pourra certainement aider, il semble être doté d'un flair... intéressant quoiqu'un peu amateur. » La bestiole en profite d'être présentée pour ramper le long de mes jambes et remonter jusqu'à mon cou. J'attrape alors mon iPok et toute heureuse d'être en possession de l'objet, je m'apprête à faire une chose, sûrement dû à un excès de confiance et d'enthousiasme, que je regretterai sûrement longtemps.
« Je peux peut-être prendre vos numéros ? Ce sera plus simple pour communiquer, qu'en pensez-vous ? » Bah oui ! La coconne qui veut chatter par sms quand tout le monde s'inquiète de leurs amis peut-être morts, je devrai peut-être leur demander s'ils ont essayé de les appeler tant que j'y suis, non ? T'en penses quoi toi ?
:: petit condensé de mes péripéties :
Pour débuter, j'arrive sur l'île (sans blague) et monte à bord d'un bus. Je n'ai pas précisé dans le rp, mais si certains veulent m'avoir croisé nous dirons que j'étais dans le bus 2. Je récupère mes bagages et je quitte les lieux du drame. Je reviens pour le discours avec un iPok, un Galvaran, un dortoir enflammé (super équipée la gonzesse) et là bah je chiale un p'tit coup. Mais discret attention. Je décide finalement d'aller rejoindre le groupe, je pars du principe qu'Aileen m'a accueillie pour m'annoncer que je rejoignais son dortoir. Si ça ne va pas, j'éditerai (:. Je propose de rendre utile Peps. Et puis je vous demande vos numéros de téléphone parce que c'est quand même l'urgence number one de remplir son carnet de contact. M'en voulez pas, je ne me rends pas bien compte.