♡ Et à la fin, ils se font tous mulhouser❝ QUEL EST L'IMMENSE FILS DE CHIENNE QUI A FAIT CELA ! OH !! JE VOUS CAUSE BANDE D'ÉJACULATEURS PRÉCOCES ! ❞Dortoir Noctali, quatre heures quarante du matin. Je fous des coups de pieds contre les portes des douches individuelles qui se dressent devant moi pour faire sortir les gens. Des gosses entre douze et seize ans sortent, un peu ahuris, sans que je ne fasse attention à leurs visages. ls ont vraiment cru que cela allait se passer simplement cette histoire, que j'allais passer l'éponge comme cela sans rien faire ? Non, mais ils ont rêvé les mioches.
❝ S'passe quoi… ? ❞Une voix ensommeillée fait résonner son éclat contre les murs de la pièce. Le gamin auquel elle appartient aurait volontiers dormir quelques heures de plus, même s'il aurait du avoir le temps de s'habituer depuis qu'Heath Jones a décidé, à la rentrée, de nous faire lever bien avant les premiers rayons de soleil pour nous entraîner dans le stadium à l'instar des Pyrolis dans le gymnase ou en extérieur.
❝ Ma serviette. Mes vêtements. Arrêtez de vous foutre de ma gueule, ma serviette pendait par dessus ma porte de douche et mes vêtements étaient posés sur le banc il n'y a même pas deux minutes et maintenant ils n'y sont plus. Que l'enfoiré qui me les a pris prenne ses testicules en main et se dénonce avant que j'en explose un au hasard parmi vous. Je compte jusqu'à trois. ❞❝ Mais ce n'est pas n... ❞❝ Un… ❞❝ Je t'assures Hawkins que... ❞❝ Deux… ❞❝ On a rien f... ❞❝ Trois. ❞Agile comme un félin malgré ma nudité, je bondis sur le premier adolescent dans la même tenue naturelle que moi et lui flanque mon poing dans la figure. Le coup le fait chuter et j'en profite pour lui flanquer deux coups de pieds dans les côtes et lui jette à la figure l'exemplaire du Ace's magasine qui se trouvait à la place de mes habits avant de tourner les talons, faisant voler un atmosphère électrique dans les airs.
❝ Vous avez de la chance que je ne vous l'ai pas fait bouffer, le magasine. Vous avez intérêt à faire passer le message bande de cons. Si mes affaires n'ont pas été déposée devant ma chambre avant la fin de la journée, j'vous jure que tout le dortoir va en chier. ❞Je claque la porte derrière moi et traverse le dortoir en silence pour remonter vers ma chambre, les joues brûlantes de nervosité. Mon regard électrique dissuade les quelques malheureux qui me croisent en tenue d'Adam de me poser des questions à ce propos et je gagne mon antre sans plus de problèmes. La, au milieu des fioles, des armes blanches et de mes pokémons qui me regardent avec curiosité, notamment de Coupenotte, d'Absol et de Chamallot qui sont des femelles, je fouille dans mes tiroirs pour trouver de quoi couvrir ma nudité.
❝ Oh par pitié, si vous voulez faire vos saintes ou vos chastes, engagez vous chez les bonnes sœurs pokémonesques et ne restez pas à mes côtés. J'ai déjà assez de problèmes comme cela. ❞Je renvoie mes éléments dans leurs sphères de captures une fois un caleçon, un pantalon et un tee-shirt enfilés, à l'exception d'Aspicot et de Métamorph qui vont se glisser sur mes épaules. J'enfile chaussettes et chaussures, attrape mon sac à dos, flanque mon ipok dans ma poche droite et quitte ma chambre que je ferme à clé. Pas question qu'on vienne me chaparder davantage d'affaires.
Je prends la direction de la ville, bien qu'aucun bus ne déverse l'académie pour le moment en raison de l'heure bien trop matinale, même pour des chauffeurs. Lorsque mon mâle Aspicot émet un gémissement en passant devant le stade, je l'interrompt en lançant avec agacement que ce matin, les duellistes se débrouilleront sans moi parce que j'ai mieux à faire pour le moment. Je continue ma marche, cherchant à joindre la ville le plus rapidement. Autour de moi, les arbres sont aussi dénudés de leurs feuillages que je l'étais de mes vêtements une demi heure auparavant et le froid d'Octobre annonce le givre, la neige, qui couvriront les routes et les bois d'ici moins de deux semaines. Mes pas heurtent quelque chose sur le chemin. Un cadavre de Passerouge, que je me penche pour effleurer de mes mains. Il est mort récemment, au cœur de cette nuit probablement et je songe à cet instant que l'hiver sera précoce. Je n'enterre pas le défunt mais vais le déposer au pied d'un sapin, pour permettre à son âme d'être protégée de l'humidité et du froid le temps qu'une autre personne se charge de lui élever une sépulture. Je reprends ensuite ma route, en balayant à coup de pieds les tas de feuilles mortes qui se dresse sur mon chemin et la fin du trajet jusqu'à la ville Portuaire se fait tranquillement. Trois quart d'heures après avoir trouvé la dépouille du petit pokémon vol, je pose les pieds dans l'unique cité de Lansat.
❝ Bon. J'ai aucune idée d'ou se trouve la ruelle que je recherche et la fonction GPS de mon ipok est dysfonctionnelle pour le moment alors on va attendre que les gens se réveillent et trouver quelqu'un qui pourra nous l'indiquer. Voyons... Il est six heures du matin, un Samedi… D'ici une heure, cela devrait commencer à bouger. En attendant, on a qu'a se balader dans les ruelles désertes. ❞Et, sans même attendre leur réponse parce que c'est quand même moi le chef d'équipe, je me met à errer dans la ville.