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« Mais t’as pas bientôt fini non ?! »

Passablement agacé, Issun lâcha un profond soupir, faisant se hérisser le Larveyette capturé par erreur quelques temps plus tôt, sur l’île Babiri. Ce dernier se révélait être une vraie peste : invivable, intraitable, hautaine et quelque peu snob sur les bord. Un tyran feuillu, en fait. Il avait bien essayé de lui trouver un nouveau dresseur, en allant demander à Eryn, la coloc de son amie Dahlia, mais cette dernière avait décliné en lui disant que le courant ne passait pas entre eux. Tu m’étonnes ! Un tel emmerdeur feuillu, à qui pourrait-il bien le refourguer ? Hors de question qu’il le garde. Il ne le pouvait juste pas. Même Seth lui avait fait comprendre, à sa manière, que le Larveyette devenait sacrément chiant à vivre. Bref, il fallait qu’il lui trouve un nouveau dresseur. Très vite, avant que le Pokémon ne finisse dans l’estomac de son Medhyèna, habituellement placide, qui commençait à devenir agressif avec son camarade. Issun n’arrivait même pas à le gronder. Au moins, quand Hachiko l’engueulait, le Larveyette arrêtait temporairement de pourrir la vie des gens alentours, trop blessé dans son (trop gros) orgueil pour leur porter la moindre attention. Là, pareil. Fatigué de l’entendre piailler, Hachiko s’était retourné pour lui aboyer violemment dessus, faisant réagir le dresseur qui s’en était alors pris au Larveyette. Il aurait sans doute dû engueuler son chiot, à la place, mais le Larveyette lui tapait tellement sur le système qu’il n’y arrivait même pas.

« Tu sais quoi, votre altesse ? On va réessayer aujourd’hui. On trouvera peut-être quelqu’un de plus patient que moi. »

Issun tendit sa Poké Ball vers le Larveyette, qui lâcha un couinement de protestation, refusant d’être enfermé dans une balle de capture. Mais il ne put lutter contre le rayon rouge, et fut enfermé dans la Poké Ball, plongeant la chambre dans le silence. Ah, doux et agréable silence… Comme ça fait du bien. Récupérant ses affaires, le Phyllali quitta le chalet, se disant qu’avec un peu de chance, il trouverait un élève intéressé par son Larveyette. Il ne pouvait juste plus s’en occuper. Il avait pourtant bien essayé, mais rien n’y faisait. Ce n’était pas du tout comme Bubbles, le Tiplouf qu’il avait récupéré l’an dernier. Bubbles faisait le fier, le dur à cuire, mais il était heureux avec lui, même s’il ne le montrait pas pour garder son attitude de petit Pokémon rebelle. Il lui manquait, ce Tiplouf, quand même. Lui au moins était gentil. En voyant que son dresseur perdait pied, et qu’il envisageait l’éventualité de lui trouver un autre dresseur, il s’était immédiatement calmé. Ca avait été aussi radical qu’agréable. Le Larveyette, lui… Un nouveau dresseur lui ferait du bien, car Issun était tellement sur les nerfs avec lui qu’il allait finir par le tuer, un de ces jours. D’ailleurs… Stop. Il se tenait beaucoup trop calme dans sa Poké Ball. Quelque chose n’allait pas. Méfiant, le Phyllali porta une main à sa ceinture pour appuyer sur le bouton central, laissant sortir… Rien du tout.

« Bordel, c’est pas vraiiiiii… »

Et voilà. Il s’était échappé. Encore. Mais quelle plaie ! C’est vrai que les Pokémon pouvaient ouvrir leurs Pokéball, Hachiko lui faisait le coup assez souvent. Mais quel idiot, il aurait dû le savoir ! A nouveau agacé, il siffla son starter, qui comprit de suite que l’autre affreux s’était échappé. Truffe au sol, le Medhyèna renifla sa piste, et fila dans le parc, son dresseur le suivant derrière. Où était-il, bon sang ? A sa dernière fugue, il avait foutu un bordel pas possible dans les affaires d’une Givrali, qui lui avait piaillé dessus pendant plusieurs minutes avant de le laisser partir, quelque peu honteux, la Poké Ball de son tyran feuillu serré dans son poing pour l’empêcher de s’échapper à nouveau. Et maintenant, où était-il encore passé ? A qui allait-il pourrir la vie, cette fois-ci ? Hachiko s’arrêta, pointant de la truffe un jeune blond, entouré de ses oiseaux chromatiques (wow, magnifiques) et d’un Noctali à l’air relativement placide. Et le Larveyette était juste devant lui. Sentant venir la grosse bêtise (à moins qu’elle n’ait déjà eu lieu ?) Issun se hâta de tendre la main pour faire à nouveau rentrer le Larveyette dans sa Poké Ball, avant de rejoindre l’autre garçon, quelque peu gêné de son incapacité à gérer son Pokémon.

« Désolé s’il t’a dérangé… Je l’ai capturé par erreur sur Babiri, pendant la dernière sortie capture, et il n’obéit pas tellement, ce petit tyran feuillu. »

Comme pour lui donner raison, la Poké Ball dans sa main se mit à remuer furieusement, et le Larveyette en ressortit d’un seul coup, agacé de tant de manières. Hachiko, qui s’était approché du Noctali pour faire respectueusement connaissance, reconnaissant, du même coup, l’autorité de son camarade, tourna la tête vers le Larveyette, méfiant. Qu’allait-il faire comme bêtise, encore ?
Alban Abernaty
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Région d'origine : Hoenn
Âge : 17 ans
Niveau : 70
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Alban Abernaty
est un Pokeathlète Coach
Ô Apollon. Quelle mésaventure que celle-ci ! Tu étais tranquillement sur l’île Babiri, répétant encore et toujours tes pièces de théâtre adorées. Le costume que Maman Manternelle t’avait confectionné luisait sur tes épaules ; les feuilles vrillaient à la perfection, épousant la moindre de tes courbes. Tu te sentais beau là-dedans ; majestueux, même ! De toute façon, tu avais de la prestance quoi que tu portes. Tu étais un Larveyette de la haute, après tout ! Mère actrice et couturière de génie. Père heu… dont la tête avait été mangée à la fin du coït, mais qu’importe, il était très certainement respectable également. Bref ! Tu étais promis à un grand avenir ! Partout où tu allais, les autres te regardaient avec admiration. Tu étais la coqueluche des femelles, c’était clair et net ! Ta démarche chaloupée, ton regard faussement canaille, tes mimiques de star Hollywoodienne. Qui pouvait te résister ? Tu avais cette classe et ce charisme surnaturel. Tu ne savais pas encore ce que tu voulais faire exactement plus tard ; mannequin dans les plus grands défilés de mode ? Icône du monde Pokémon ? Acteur dans les films les plus populaires ? Acteur sur une scène de théâtre ? Ah le théâtre ! Qu’est-ce que tu aimais ça ! Les beaux costumes, les beaux acteurs, les tirades endiablées, les monologues passionnés. Et la tragédie surtout ! Ô tu rêvais de mourir de façon spectaculaire. Un suicide sur une scène parsemée de roses ? Un accident de charriot causé par une créature marine ? Un combat à la vie à la mort pour le cœur d’une belle ? Tout t’allait, du moment que ta tête ne finissait pas arrachée comme celle de ton père. Mais s’il y avait du spectacle, des cris, des pleurs et un grand public, ce serait vraiment mieux ! Alors tu t’entraînais, Apollon. Ta mère t’avait donné ce nom-là pour que tu sois bercé par les arts et les cieux. Tu te trouvais magnifique, charmant, professionnel. Devant ton buisson, tu répétais sans relâche, les yeux fermés, la patte du haut sur ta poitrine - ou à peu près. Enfin bon, tu faisais de ton mieux avec la morphologie qu’on t’avait donnée, quoi ! -. Tu étais d’ailleurs en train de jouer une scène de Phèdre - oui, même les rôles féminins ne te faisaient pas peur du moment que la pièce était TRAGIQUE - quand ce truc avait débarqué. Une sorte de chien, ou de petit loup, ou tu ne savais pas trop, mais c’était pas bien joli. Ça n’avait pas TA prestance ! Alors tu avais tenté de te défendre. Tu lui avais balancé une petite attaque dans le pif, histoire de le faire fuir. Ce n’était ni une créature marine, ni un de tes ennemis les plus mortels, à savoir les oiseaux ou les insecticides. Tu ne voulais pas qu’il te tue, alors, ça non ! Pas une mort comme ça, ce serait trop dégradant !

Pourtant, le chien t’avait attrapé dans sa gueule comme une poupée de chiffon. Quelle insolence ! Balancé devant un humain, une sorte de rouquin à l’air benêt, tu avais touché une de ces drôles de sphères rouges et blanches et… le DRAME de ta vie ! Tu avais été capturé, malgré tes efforts pour sortir de ta prison métallique. On brimait ton ART ?! Tu avais pu en sortir tout de suite après, pour tomber devant le chien/loup/autre et ce qui était apparemment son dresseur… et maintenant le tien ? Oh non oh non oh non. Il était roux, ce garçon-là, ROUX. C’était une faute de goût immense, ce n’était pas du tout assorti à ton teint ! Alors tu l’avais houspillé, tu lui avais balancé des horreurs. Toute façon ce crétin ne comprenait rien de ce que tu disais, même si son toutou te gueulait dessus pour te dire de te la fermer. Non ! Tu refusais ! Il ne faisait même pas un bon esclave, mais regardez-le ! Comment pouvais-tu te balader sans avoir honte avec celui-là ? Impossibru. Inconcevable. Que nenni ! Tu avais pourtant quitté Babiri sur un ferry. Sans avoir dit un seul au revoir à ta famille. Que penserais ta mère quand elle s’apercevrait de ton absence ? Bon, elle penserait probablement que tu t’es fait bouffer par un Braisillon, ce qui n’était pas si dramatique en soi. Peut-être serait-elle fière si aucun cafteur n’allait lui rapporter que tu t’étais fait… capturer. Un truc si dégradant, c’était tellement horrible ! Mais il y aurait probablement des cafteurs. Tu avais des fans Apollon, tu sais ? Tu ne pouvais pas te faire capturer et quitter l’île sans que PERSONNE ne soit au courant. Ils iraient probablement répéter. Ô quelle horreur ! Mère, pauvre Mère ! Si elle savait…

Tu avais tenté de demander à ton esclave roux tous les jours s’il pouvait te ramener à Babiri. En fait, plus que ça, tu le lui avais ordonné. Un petit coup de patte sur son gros pied. Un petit froncement de sourcil intimidant. Une petite insulte bien sentie. Quoi ? Même ça, ça ne marchait pas ? Le clébard semblait un peu plus sensible à tes demandes. Il t’aboyait de te taire mais hmpf, on ne brimait par un artiste mon bon chien ! Tu lui avais rendu la vie impossible. Tu voulais une tasse de thé ? Apporte-moi donc une tasse de thé, esclave. Un petit sucre ? Domestique, hop hop hop ! Mais rien à y faire, il était nul comme valet, celui-là. Il ne voulait rien faire de ce que tu demandais. Alors tu avais essayé de t’enfuir. Plus d’une fois même, mais sans succès. Tu trouvais ça un peu amusant, au fond ; était-ce là les prémices d’une nouvelle pièce ? D’un nouvel acte ? D’une nouvelle scène ? Tu continuais de t’entraîner sans relâche, et même le colocataire aux cheveux verts semblait s’intéresser à toi. - il te trouvait chiant, mais c’était forcément un compliment inversé, n’est-ce pas ? -. Et ce jour-ci, il t’avait dit qu’il te trouverait un autre dresseur. Mais tu n’en voulais pas, toi ! Pourquoi ne pouvait-il pas te relâcher, tout simplement ? Ohé le roux, t’as un déficit neuronal ou bien ! Non mais sérieux quoi ! Tu avais protesté, mais déjà la sphère t’avait ravalé. Foutue sphère ! Tu avais cogné sur les petits réseaux métalliques. Tu savais que si tu frappais assez fort, elle allait te vomir. Et c’est ce qu’elle fit.

Discrètement, tu t’étais carapaté. Si tu t’enfuyais, il ne te retrouverait plus jamais n’est-ce pas ? Tu avais parcouru une espèce de graaaande mer rouge et orange. Les feuilles ça te connaissait, tu aimais ça. Mais là, elles n’étaient pas assez assorties à ton costume de scène pour qu’elles te camouflent assez bien. Puis tu avais levé la tête en entendant une voix mélodieuse, sombre et vibrante comme celle d’un acteur de tragédie. Tu avais regardé ce garçon aux cheveux châtain, aux yeux d’un bleu pénétrant, et tu avais eu un coup de cœur. Puis, tu avais aperçu les deux oiseaux qui étaient avec lui, et tes yeux s’étaient illuminés. Il te le fallait. LUI. Il avait la prestance d’un acteur. Et surtout, tu pourrais mourir entre ses bras, agonisant, rendant ton dernier souffle dans un dernier monologue tragique. Avec espoir, tu avais demandé à ce qu’on te dévore. Mais loin de te comprendre, les oiseaux t’avaient regardé avec un air poliment intrigué.  Mangez-moi ! Mangez-moi ! Le garçon avait fini par te remarquer et s’était penché vers toi pour essayer de t’aplatir entre ses mains immenses. Ô ! Ca aussi, ce serait une mort spectaculaire.

- Tiens, salut, qu’est-ce que tu fais-là, toi ? avait-il demandé de sa voix sublime de stentor.

Puis esclave roux avait déboulé. Pourquoi fallait-il qu’il gâche toujours tout ! Tu t’étais retourné vers lui avec les sourcils froncés, offusqué de cette intrusion dans ta vie professionnelle ET privée. Mais stentor avait décidé de se désintéresser de toi pour répondre à esclave roux. La tuile !

- Oh ne t’inquiète pas, il vient juste d’arriver. J’adore les Couverdure. Et ce Larveyette est très mignon.

Sa main était encore à mi-chemin de ta tête, mais il n’était pas décidé à t’écrabouiller. Alors, pour le faire réagir, tu avais mordu ses doigts. Stentor s’était retiré vivement pour agiter sa main. Sans t'écrabouiller. Zut.

- Enfin. Je rectifie : j’adore les Couverdure, tout court. Désolé mais il n’est pas mignon du tout, ajouta-t-il. Oh et au fait, je m’appelle Alban Abernaty, et toi ?

Bla bla et bla ! Quelle importance ? Des humains qui parlent ? C'est vraiment le truc le plus ennuyeux du monde. Fortement contrarié, tu t'étais avancé, ô Apollon vers ce... ben vers ce bel Apollon, quoi. Stentor, c'était un surnom plutôt sympathique pour celui que tu voulais comme... comme quoi au juste ? Une lumière éclaira ton regard malsain. Comme domestique. Fini le roux et son chien-chien. Il te fallait ce garçon-là et ses oiseaux qui pourraient t'offrir une mort digne de ce nom. Ô joie. Ô bonheur ! Allant donc te réfugier derrière les jambes de stentor, tu te mis à regarder fixement le roux sans âme. Allons, il fallait qu'il comprenne que c'était LUI qu'il te fallait. Et que tu n'irais avec personne d'autre. Hein, même un crétin comme lui pouvait comprendre ça, eh !
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Issun se fendit d’un soupir. Une nouvelle fois, le Larveyette en faisait voir des vertes et des pas mûres à son pauvre dresseur, c'est-à-dire lui, qui commençait à singulièrement fatiguer de son comportement. Plus d’une fois, il avait essayé de lui expliquer que non, il ne pouvait pas le ramener sur Babiri, parce qu’il y était allé en bateau, qui ne referait pas le chemin inverse pour lui, et qu’en plus il ne savait même pas où c’était. Mais le Larveyette ne voulait rien savoir. D’ailleurs, voilà maintenant qu’il s’en prenait à ce garçon, qui disait s’appeler Alban, essayant d’attaquer ses doigts, pas très content de la réponse du blond. Ou bien voulait-il à tel point mourir qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour y parvenir ? Issun soupira. Ce Larveyette commençait à lui courir sur le système. Il sentait venir le moment où il le relâcherait, quelque part dans le bois des brumes, pour lui offrir la liberté qu’il réclamait, et pour avoir la paix. C’était lâche, il le savait très bien, mais bon.

« Issun. Encore désolé pour le Larveyette. Il me harcèle depuis sa capture pour que je le ramène sur Babiri, c’est un véritable calvaire. »

Cependant… Apparemment, son calvaire allait prendre fin bientôt. Rêvait-il, ou le Larveyette semblait s’être entiché d’Alban ? Ce serait tellement merveilleux, enfin, seulement si Alban en acceptait la charge. Mais vu la tête du Voltali, il semblait un peu perdu en voyant le petit manège du Larveyette, qui se cachait derrière ses jambes en refusant catégoriquement d’en bouger. Quel sale caractère il avait, celui-là ! Mais il semblait s’être entiché du Voltali, qu’il collait comme si sa vie entière en dépendait, pensant sans doute qu’il serait bien mieux avec lui qu’avec son dresseur actuel, si placide quoique caractériel quand il était poussé à bout. Gêné à nouveau, Issun se frotta le cou de la paume, se demandant s’il était de bon ton de proposer à un inconnu de s’occuper d’un Pokémon qu’il ne pouvait pas gérer lui-même. Alban n’en avait peut-être rien à faire, de ce Larveyette, mais l’esprit mélodrame de ce dernier en avait décidé le contraire. Quelle belle mort ce serait, pour un Pokémon Plante, que d’être élevé en martyr, tué par des Pokémon Vol aussi cruels qu’insensibles ! Le seule problème, c’est que les (magnifiques) oiseaux du Voltali ne semblaient ni cruels ni insensibles, bien au contraire. Mais bon, Issun le savait, Larveyette se ferait un plaisir de changer ça pour que ça paraisse plus crédible.

« Hmmm… »

Le regard du Larveyette se planta immédiatement sur lui. Non, allait-il réellement oser ? Accéder ainsi à son plus grand rêve, celui de mourir de manière martyr et héroïque ? Erf. Ca le gênait vraiment beaucoup. Il n’oserait jamais dire ça. Mais… Si ça pouvait lui permettre de se débarrasser de ce tyran feuillu, et de le laisser en prise avec quelqu’un qui lui porterait plus d’affection et d’attention que lui, c’était tout bénéfique pour les deux partis. Après une grande inspiration discrète, il se jeta enfin à l’eau, admettant enfin qu’il n’était pas du tout celui avec qui Larveyette serait au mieux pour s’épanouir. Mais d’abord, un petit test. Tout petit.

« Reviens ici, Larveyette, tu as suffisamment embêté le monsieur. »

Issun tendit la Poké Ball vers son tyran feuillu, qui fut englouti avec un cri de protestation. Un, deux… Non, peine perdue. La Poké Ball se rouvrit entre ses doigts, et le Larveyette en ressortit de lui-même, shootant dedans pour faire bonne mesure, la faisant voler de ses doigts pour qu’elle roule jusqu’au Voltali. Alors, il courut se cacher à nouveau derrière les jambes de ce dernier, le fixant avec une pointe d’animosité. Essaye encore, semblait clamer son regard vert. Issun soupira d’agacement, et rendit les armes, à la grande satisfaction de son tout petit adversaire.

« J’abdique. Il veut rester avec toi, et je n’ai aucune raison de me battre pour le récupérer, vu qu’il ne m’aime pas, et que je ne cacherai pas que la réciproque est vraie. Si le garder t’intéresse, je te le laisse. J’aurai des scrupules à te faire payer le moindre jeton, alors qu’il est clair que tu me débarrasserais d’un très grand poids. »
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Tu surpris le soupir du roux sans âme en face de toi. Oh ? L’avais-tu assez agacé ? L’avais-tu assez poussé à bout pour qu’il te laisse aller avec ce beau stentor en face de toi ? Tes petits yeux se plissèrent avec malice. Tu pensais que tu avais déjà gagné, mais l’humain continua avec ses discours à rallonge. Oh chère mère ! Cette espèce était vraiment trop bavarde ! Tu l’étais aussi Apollon. Bien évidemment. Mais toi, tes discours étaient du miel. De la douceur. De la tragédie. De la force. Vibrants de sincérité, d’émotions, de spectacle. Alors que ces deux humains, eux, ne faisaient qu’échanger des banalités que tu trouvais sans saveur. Oh, que cela cesse ! Ne pouvaient-ils pas arrêter leur bla bla incessant pour te donner ce dont tu avais envie ? Tu eus un petit rire incrédule quand le roux confia à Stentor que tu le harcelais depuis ta capture pour retourner sur Babiri. Evidemment que tu l’avais fait ! Babiri était ton île natale, ton antre, ta scène. Comment ces humains pouvaient-ils penser que te faire attaquer, kidnapper puis entraîner loin de ta patrie te ferait un quelconque bien ? Etaient-ils stupides ou étaient-ils fous ? Oooooh grand dieu de la tragédie. Ils ne comprenaient pas, les humains. Ces foutus tyrans. Ne pouvaient-ils pas laisser les Pokémon tranquilles ? Tu en avais vu d’autres, des comme eux. Venir envahir ton territoire. Tabassant jusqu’à l’épuisement tes spectateurs. Leur lançant des Pokéball dessus jusqu’à la capture. Pour les emporter loin, très loin. Et être persuadés qu’en plus, ils appréciaient ça ! Mon dieu, il devait clairement manquer un grain à ces humains. Tu hochas la tête de désespoir, tandis que Stentor souriait doucement au roux.

- Pas de soucis, vraiment. Ce ne doit pas être simple d’avoir des Pokémon peu coopératifs. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent… avait-il dit avec un hochement de tête compatissant.

Rah, assez de ces politesses. Te coulant derrière lui, tu te collais alors à sa jambe en lançant un regard plein de défi au roux et à son chien. Stentor semblait un peu désemparé, te regardant comme s’il ne savait pas quoi faire, tandis que ses deux oiseaux observaient la scène avec curiosité. Allez, venez là bande de stupides piafs ! Une mort, là, tout de suite, ce serait tellement génial, non ? Tu les insultas un peu en langage Pokémon, et l’espèce de chien noir et sans poils touffus te lança un regard mauvais. C’était quoi ça ?! Pour qui il se prenait, celui-là ? Wooooups. Tu remarquas un peu trop tard qu’il s’agissait d’un Pokémon qui avait l’air puissant. Et ta mort entre les crocs de ce truc-là, ce n’était pas vraiment ton kif. Bon. Faisons profil bas alors, n’est-ce pas ?

Baissant la tête, tu agitas une patte timide en direction de Stentor. Au-dessus de ta tête, il te semblait qu’il se passait des choses. Le roux semblait réfléchir, c’était déjà ça ! Avec un regard empli d’espoir, tu relevas la tête vers lui. Alleeeeez domestique. Fais donc ce que je te demande, pour une fois ! Genre une fois, c’était pas trop demander, n’est-ce pas ? Avec un couinement faible et enjôleur - au moins le pensais-tu -, tu essayas de le convaincre. Et là, la pire déception de ta vie ; un appel au pied.

HEIN ? Il te prenait pour quoi ce péquenaud ? Un vulgaire chien ? Ah ça non. Tu étais Apollon, Larveyette parmi les Larveyette. On ne te traitait pas comme un caniche, ça non ! Avec un air de défi, tu pépias dans sa direction lorsque la lueur rouge de la Pokéball t’engloutit. Tu détestais tellement ça ! Luttant contre la paroi sphérique en cognant dessus de toutes tes forces, tu parvins à déclencher l’action de rejet et à ressortir, pantelant, devant un roux blasé et un Stentor surpris. De tes petites pattes, tu courus te réfugier derrière Stentor, qui observait la scène d’un air interdit. Et puis… L’abandon !

Au sein de ton cœur et de ton âme, c’était un véritable feu d’artifice. Il proposait à Stentor de te garder ! Avec ton plus beau sourire et de grands yeux humides, tu levais la tête vers le châtain pour essayer de le convaincre. Allez, dis oui, dis oui, dis oui nom de Zeus ! Stentor semblait hésiter cependant. Il se gratta la tête, regarda le roux sans trop comprendre, et marmonna deux trois bricoles.

- Je heu… Je ne te cacherai pas qu’un Couverdure m’intéresserait bien, même si je ne sais pas si c’est vraiment le Larveyette de mes rêves… Enfin, j’ai l’impression que tu as quelques difficultés avec, donc je veux bien essayer. Après tout, ça t’arrange, n’est-ce pas ?

Stentor regarda le roux avec un air gêné et à la fois légèrement surpris. Pour toi Apollon, c’était un véritable paradis. Les humains dialoguèrent encore un peu, jusqu’à tomber visiblement d’accord. Stentor attrapa alors ta Pokéball, et il se pencha vers toi.

- Bon eh bien… Je suppose que je vais être ton nouveau dresseur ? Hmm… Comment t’appeler alors… J’ai toujours voulu appeler mon futur Couverdure comme un Dieu du Soleil, alors…

O M G. Apollon. C’est Apollon ! Il était tellement sur la même longueur que toi, en plus d’avoir un fichu bon goût. Allez petit humain, dis-le, dis-le, dis-le.

- … Hélios. Ca t’irait ?

Wait what. C’est pas le bon Dieu du Soleil, ça ! Enfin si c’en est un, mais pas le bon ! Non, non, non, tu n’accepteras pas, tu n’accepteras pas, tu n’accepteras pa-aaaaargh.

Un rayon rouge de Pokéball t’engloba et cette fois-ci, tu ne parvins même pas à t’en échapper. De dépit, tu arrêtas de frapper contre la cage métallique pour bouder et tendre l’oreille. Juste assez pour entendre Stentor dire :

- Bon eh bien je pense qu’on est tombés d’accord ? Je ne sais pas lequel de nous deux doit dire merci mais bon… Merci, Issun. N’hésite pas heu… si tu veux venir le voir de temps en temps. Je dois filer par contre. Je te donne mes coordonnées d’iPok, comme ça si tu changes d’avis ou que tu as envie de me demander quoi que ce soit en échange, n’hésite pas.

Et tu râlas tellement fort que tu n’entendis même pas la suite de la conversation. NEEEEEEIIIIIN !


Tyran feuillu. 15024690286225SignMaxAlban
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