▬ Bien sûr ! Attends je te rends ta veste ! Il risque de faire froid dehors. dit-elle en te remettant la fameuse veste.
Tu la pris et l'enfila, mais une certaine tristesse se ressentait au fond de toi : Tu aurais préféré qu'elle le garde jusqu'à ce que tu repartes. Après tout, tu avais toi-même assez chaud pour tenir dehors avec un simple T-shirt en laine sans choper d'éternuement. Le froid avait fini par ne plus t'atteindre, en tout cas tant que les températures n'étaient pas excessives, et ton corps était naturellement chauffé à force de côtoyer des types feu. M'enfin, tu n'allais pas la contredire. Il ne fallait pas commencer à être opposé à ses envies. Tu avais été à sa rencontre pour qu'elle passe une bonne soirée après tout, le reste importait peu. Chassant ses pensées inutiles, tu suivis la demoiselle jusqu'au vestiaire où elle attrapa ses affaires sous les yeux attristés de Yade qui croyait sûrement que vous ne comptiez pas revenir pour profiter de la fête avec les autres. Heureusement pour vous, l'heure du feu d'artifice était prévu pour vingt-trois heures, vous aviez donc largement le temps de vous promener avant d'arriver au niveau du port, lieu où allait duquel les fusées allaient être lancés, et vous pourriez revenir bien avant minuit pour fêter la nouvelle année avec les autres élèves. Cependant, ce n'était pas ce qui te concernait actuellement. Tu t'étais consacré à Mikato. Rien d'autre ne comptait.
Vous sortîtes du bâtiment et commencèrent à marcher tranquillement dans la petit village artificiel créé exclusivement pour cette année et plus encore pour ce Noël-ci. La direction et l'île en elle-même allait-elle laisser ce petit village comme il était pour l'année suivante ? Tu n'en savais fichtrement rien. En tout cas, c'était remarquablement bien fait. Et c'était tout aussi étonnant de se dire que cela n'avait pris que l'affaire de quelques semaines. Comme quoi, l'administration de la Pokemon Community savait se bouger pour satisfaire ses élèves. C'était une bonne chose à savoir pour l'avenir. Après, quand à savoir s'ils étaient si généreux sur n'importe quel point, c'était à voir, mais il n'en restait pas moins que ce village était la preuve même que l'académie savait combler le bonheur de ses occupants à la perfection. Et cela ne manquait pas : toi, tu adorais ce petit village. Champêtre, mignon, presque silencieux, il avait tout ce que tu aimais avoir à ressentir dans un lieu quelconque. Le bonheur d'être solitaire et en même temps entouré de quelqu'un ou quelque chose. Se sentir libre dans une cage. Cela te transportait de joie et te fit sourire presque bêtement tout le long du trajet vers le port. Petit à petit, l'odeur marin titilla tes narines et te fit comprendre qu'il ne restait que quelques minutes avant d'arriver à destination. Et il restait encore pas mal de temps avant l'heure du feu d'artifice. Vous vous mîtes alors à vous promener sur les quais en attendant que le tempe passe, et Mikato s'amusa à grimper sur un muret sur lequel elle marcha en équilibre. Cela manquait clairement de sécurité, et cela t'angoissait légèrement. Tu accordais ainsi de nombreux regards à la situation de la demoiselle, espérant qu'elle ne tombe pas. Et justement, elle sentait bien tenir le coup. En tout cas, elle se sentait assez à l'aise pour te poser une question alors même qu'elle continuait de jouer l'équilibriste sur ce muret.
▬ Tu sais, je me demandais, qu'est ce que tu as comme spécialité ? Et tu es à l'académie depuis longtemps ? demanda-t-elle, agrandissant ce sourire satisfait sur ton visage.
▬ En fait, je suis là depuis l'ouverture de la Pokemon Community. Je suis l'un des rares élèves encore présents appartenant à la première promotion de l'académie. Mais cela n'a rien de bien grandiose. Cela ne m'empêche pas, cependant, d'être aujourd'hui un Topdresseur spécialiste type des Pokémon feu et également un scientifique avec pour but de m'orienter vers l'archéologie. Kaïn, mon Caninos, fait parti de l'équipe que j'ai constitué pour devenir plus tard mon équipe emblématique de champion d'arène, si ce n'est membre du célèbre conseil 4. Si tu le souhaites, je peux te présenter aux autres membres de ma petite famille. répondis-tu.
Mais il ne répondit pas. Enfin, le destin ne sembla pas lui en permettre, car à l'instant même où tu achevais de parler, un flocon chuta mollement sur le visage de la demoiselle qui s'en émerveilla. Très vite, d'autre flocons suivirent, décorant le ciel d'une voie lactée d'un blanc immaculé, dans un ciel obscure éclairé par les lampadaires de la ville qui rendait le décor magnifique. Tu pouvais parfaitement comprendre l'émerveillement de la Mentali. Mais pour ta part, tu te retenais de te lâcher. Tu n'aimais pas lâcher tes sentiments, car tu finissais toujours par en faire ou en dire trop, et ce n'est pas ce cher Ginji Labelvi qui allait dire le contraire. En parlant de ça, tu la sentais bien, désormais, cette boule d'émotion qui montait en toi. Elle finirait par éclater, c'était sûr. En attendant, tu devais te contenir jusqu'à être capable de tout sortir sans la prendre par surprise ou essuyer un refus que tu regretterais toute ta vie. Il fallait encore tenir. Tenir fermement.
Et motivé à y parvenir, tu tournas de nouveau le regard vers Mikato … Avant de la voir subitement glisser du muret pour chuter rapidement vers le sol. Non ! Elle ne devait surtout pas tomber au sol ! Ni une, ni deux, tu pivotas en une fraction de seconde et sauta approximativement vers l'endroit où elle allait sûrement atterrir. Cet instant te sembla devenir une réalité. Ton saut était vif, mais tu te sentais lent. Trop lent. Tu ne l'aurais jamais sans qu'elle ne se ble... Nan ! Il ne fallait pas commencer à désespérer ! Tu allais la sauver, c'était certain. Tu avais sauté assez vite pour l'avoir avant qu'elle ne touche le béton. Oh que oui, tu allais l'avoir. Et sans égratignure en plus. Car en cet instant si rapide et pourtant si lent, tes pensées ne se ramenèrent qu'à une seule chose : comment l'attraper. Tu parcourais aussi vite que possible les solution possibles pour l'avoir, les positions à adopter, comment lui éviter des blessures. Mais même en faisant vite, ce n'était pas assez pour avoir la réponse exacte pour l'attraper sans problème et l'empêcher d'avoir mal. Il ne te restait qu'une solution, une seule. Mais tu était prêt pour l'appliquer. Tu en avais la détermination, l'envie et le besoin. C'était elle ou toi. Et elle était plus importante que toi. Et surtout en danger. Et c'est dans cette optique de sauvetage désespérée que tu l'attrapas au vol, ventre vers le sol, avant de tourner aussi vite que possible sur le dos avant d'atterrir sur le sol avec fracas. Ce fut malheureusement l'épaule qui prit le plus, mais heureusement, tu avais tourné suffisamment vite pour que le sol ne touche pas Mikato.
Elle se trouvait maintenant enlacé dans tes bras, la tête en dessous de la tienne. Tu devais bien avoir fait trois, peut-être quatre, mètres en surfant sur le béton. Le muret sur ta droite, l'océan sur ta droite, tu avais évité de prendre le muret de peu et de te blesser le visage au passage. Tu ressentais désormais une violente douleur au bras et à l'épaule droit ainsi que sur une légère partie de ton dos, mais cela ne t'arracha pas le moindre gémissement. Tu n'avais d'intérêt que pour l'état de la demoiselle. Était-elle vraiment sauf ? Tu devais le savoir.
▬ Eh … Est-ce ça va ? demandas-tu.
Tu espérais vivement qu'elle te réponde.
Un instant, tu avais tenté de te relever, mais son poids t'empêchait tout mouvement, et en y repensant, cela n'était pas très important. Il valait même mieux qu'elle soit la première à se remettre debout. En tout cas, tu avais réussi à la sauver. Elle ne semblait pas blesser et tout juste chamboulé par les événements qui venaient de se passer. Et c'était compréhensible. Toi-même, tu n'aurais su réagir qu'à la dernière seconde si tu avais été dans son cas. Elle était chamboulé, et ça se voyait. Elle semblait être en train de remettre son esprit en place, et dès qu'elle sembla de nouveau parmi nous, elle se releva subitement et t'accorda un espèce de regard perçant dans le tien, comme pris de peur par quelque chose. Tu profitas qu'elle se soit remis sur pieds pour faire de même. Prenant appui sur ton bras blessé, tu te rendis compte que la douleur n'était pas si horrible que ça à supporter, et te releva avec une certaine aisance, non sans tout de même manifester un pincement de lèvres visant à supporter la douleur vif que suscitait ta blessure. Quand tu fus debout, elle te pressa en posant nombre de question sur un ton affolé, soucieuse de ton état.
▬ Oui grâce à toi tout va bien mais et toi ? Je suis vraiment désolée c'est la neige je me suis laissée emportée, je n'en avais jamais vu tomber autant, je l'avait toujours vu déjà sur le sol. Tu t'es fait mal ? Tu veux que je t'aide ? dit-elle.
Instinctivement, tu esquissas un mouvement de recul. Wow, trop de questions là. Il fallait te laisser le temps de tout analyser, c'est-à-dire l'espace de trente secondes environ. Quand ce fut fait, tu t'aperçus qu'elle avait un regard insistant vers ton épaule blessé, et décida d'y jeter un coup d'œil avisé. Tu te rendis alors compte que ton manteau et ton T-shirt étaient déchirés à ce niveau-là, et qu'une marque violette se dessinait petit à petit sur ta peau apparente. De petites rayures rougeâtres commençaient également à faire leur apparition à cet endroit, affichant en leur source de petits cailloux plantés directement sur la peau. Hmm, c'était peut-être un peu plus grave que tu le croyais, mais ce n'était pas encore assez violent pour t'obliger à abandonner ton projet de feu d'artifice.
▬ Je suis vraiment désolée que tu te sois blessé par ma faute... il faudrait que je vérifie si tu n'as pas d'autres blessures, je ne veux pas que ça s'aggrave si tu en as une. lâcha Mikato alors que tu réfléchissais.
Elle te soutira de tes pensées et te fit comprendre qu'elle allait te soigner. Avait-elle de quoi s'occuper de ta blessure et des éventuels autres ? Hmm, sûrement pas. Heureusement que ton sac de cours faisait aussi office de sac de voyage, et qu'il contenait donc au moins le nécessaire de premiers soins. Un petit pansement ici et là et dans quelques jours, on en reparlerait plus. Tu t'apprêtais alors à le lui faire savoir lorsqu'elle s'avança vers toi pour se préparer à te soigner. Elle se posa là, à côté de toi, et se mit à réfléchir sur quelque chose, mais quoi ? Tu ne le saurais sans doute jamais, car la demoiselle fut interrompu par un bruit sourd qui s'éleva et se perdit dans les cieux obscurs avant de produire cette explosion douce et sifflante de tes oreilles, provoquant un sourire béat sur ton visage. Mine de rien, l'heure était passé, les gens s'étaient rassemblés, et le feu d'artifice venait d'être lancé. Très vite, d'autres fusées suivirent en sifflant harmonieusement dans le vide avant d'exploser en une myriade de couleurs qui s'étala et disparaît quelques secondes plus tard. Le monde te sembla alors devenu inexistant à côté de ça. Tu avais l'impression de t'être retrouvé dans ce néant physique où seul le son des fusées et des explosions rythmaient ce qui t'entourait. Tu fermas les yeux. Ton regard n'observait plus les couleurs magnifiques, il écoutait le bruit doux et éphémère des explosions. Plus rien autour de toi n'avait d'importance, à part peut-être Mikato. Tu la sentais sa main, sa frêle main qui agrippait la tienne. S'en rendait-elle compte ? Bouarf, cela n'avait pas d'importance. Seul le son subsistait encore réellement autour de toi. Tu n'étais plus Lucas Emerillon, tu étais une chose, un être, qui ne vit que pour les sons qui l'entourent. Le retour à la réalité fut brutale, et lorsque le dernier feu d'artifice péta avec force, ton regard reprit subitement ses droits et te fit à nouveau découvrir ce monde qui t'entoure … Et Mikato. Tu tournas le regard vers elle vit qu'elle semblait encore bien émerveillé par le ciel. Elle finit cependant par tourner son regard vers le tien avant de subitement passer au rouge tomate en s'apercevant de l'endroit où se trouvait sa main. Elle sembla cependant assez bien s'en remettre, du moins le supporter, et put dire quelques mots.
▬ C'... c'était vraiment magnifique … dit-elle.
Elle se mit alors à tressaillir. N'avait-elle pas apprécié ce qu'elle venait de dire. C'était pourtant tout à fait naturel et fortement encouragé et apprécié de ce qui l'entoure. Peut-être avait-elle réagi sur autre chose ? Il était vrai qu'elle venait d'attraper ta main où l'épaule te faisait mal, mais tes mains, qui avaient achevés d'entourer la demoiselle, n'avaient rien subi et c'était tant mieux. Tu choisis cependant de la rassurer ce point en lui offrant ton plus beau sourire, et te rappela alors qu'elle allait te soigner. Tu scrutas un instant ton manteau et ton T-shirt, et te décida à y dire adieu. Après tout, tu ne tenais pas ces vêtements dans ton Coeur, et il fallait bien les retirer pour te soigner. Tu te rappelas d'ailleurs avoir toujours un T-shirt en double dans ton sac, au cas où et tu te dis que c'était bon. Certains, pour ne pas dire tout le monde, penseraient que tu es fou de faire ça sous la neige et le froid, mais tu t'en fichais très clairement. Tu ne ressentais plus le froid, et ton corps lui-même avait changé dans ce sens. Et de toute façon, ce n'était que l'affaire d'un instant, le temps que Mikato te soigne. Tu étais donc fixé. Joyeusement, tu lui souris et lâcha un petit «Bon ! Tu veux toujours me soigner ? J'ai de quoi appliquer des soins basiques dans mon sac si tu veux.» avant d'indiquer le contenant lâché deux minutes plus tôt pour sauver Mikato, Queen juste à côté. Puis, sans perdre de temps, tu retiras ton manteau et le jeta au sol sans aucun état d'âme, et t'attaqua au T-shirt. Croisant les bras, tu empoignas de tes mains fortes les extrémités du bas et les fit lentement remonter, faisant découvrir au public et à Mikato un corps musclé et travaillé. Des abdos nets mais légers se dessinaient sur ton ventre, les muscles de tes bras ressortaient avec leurs traits formant deux bosses bien visibles, des pectoraux à l'air massif se détendaient un peu pendant que tu enlevais ton T-shirt, et surtout, tes épaules étaient grandes et fortes. Il fallait dire : Ces deux années de renforcement physiques matinales depuis ton entrée à la Pokémon Community avaient porté leurs fruits. Et tu étais encore loin d'en avoir fini, mais il fallait encore éviter à ton corps de rester blessé, aussi une fois torse nu, tu laissas Mikato te soigner sans vraiment y faire attention et enfila ensuite ton T-shirt de rechange en jetant celui qui était pourri avec le manteau, une veste pour certains, que tu t'étonnais d'ailleurs subitement de pouvoir encore porter malgré sa taille. Quand ce fut fait, tu te mis sur tes jambes.
▬ Bon ! Que dirais-tu de retourner à la fête avec les autres ? dis-tu. Mais ce n'est pas une option de toute façon. enchaînas-tu sans attendre qu'elle réponde.
Et sans prévenir, tu l'attrapas en berceau par les jambes et le dos, après avoir furtivement renfilé ton sac, et tu te mis à la porter en silence. C'est qu'il ne fallait pas qu'elle se blesse : Tu ne t'en pardonnerais pas. Après, ce qu'elle en pensait ... Tu attendais de voir. En tout cas, maintenant, vous vous dirigiez vers la fête de l'école. Vingt-heures venait de sonner sur ton Ipok ...
▬ Lucas... qu'est-ce que tu fais ? Tu sais je peux marcher... je ne me suis pas blessée tout à l'heure... dit-elle alors que tu la portais.
C'est seulement à cet instant que tu remarquas que vous n'étiez plus que tous les deux sur les quais du port. La nuit avait repris sa douce noirceur mêlé de points blancs lumineux, et seuls les lampadaires encore allumés offraient encore un semblant de lumière sur ton chemin. Tout autour, le silence. Seuls tes pas tranquille et le cliquetis des bateaux sur l'eau se perdant progressivement dans le néant venaient briser ce calme reposant. Plus rien, plus personne. Vous n'étiez plus que Mikato et toi. Rien d'autre. «Je préfère m'assurer que tu arriveras saine et sauve jusqu'à la fête.» lui chuchotas-tu. Mais tu t'aperçus alors qu'elle s'était endormi dans tes bras. Son petit souffle calme et silencieux venait faire frissonner ton torse et sa peau douce glissait sur ton T-shirt, apportant autant de sensations que si tu t'étais trouvé torse nu. Tu appréciais cette sensation de douceur. Elle te donnait l'impression d'avoir servi à quelque chose, de lui avoir permis de s'endormir dans le bonheur qu'on aimerait tous avoir le soir du Nouvel An. Elle semblait sourire dans son sommeil, et tu en étais heureux. Alors tu souris toi aussi et continua ton trajet jusqu'à la fête, le Colimucus de la demoiselle et Queen sur tes talons.
▬ N'y faites pas attention. lanças-tu à Yade en passant devant lui.
En pénétrant dans le bâtiment, tu te rendis compte que la fête était bien avancé : De tous les côtés, des élèves bourrés s'agitaient. L'un d'eux manqua de vous percuter, mais une attaque électrique basique et le pauvre était paralysée pour quelques secondes, juste le temps d re vous permettre d'avancer jusqu'au premier étage. Il fallait que la demoiselle puisse dormir tranquille, et le rez-de-chaussée n'était pas du tout propice pour. Voilà donc que tu grimpais les escaliers et avec délicatesse afin de ne pas réveiller Mikato, et une fois arrivé en haut où le calme était de mise, tu repéras un canapé et l'y déposa lentement mais tranquillement. Sa peau glissa sur la tienne durant l'action et te fit de nouveau frissonner. De bonheur ou dû à sa peau fraîche et douce ? Dans tous les cas, la sensation resta pendant un bon moment et tu dus resté sans bouger pendant quelques instants pour qu'elle finisse par partir. Tu attrapas ensuite une chaise non loin de là et te postas face à elle, l'observant en silence. Ce qu'elle était mignonne, dormant ainsi. Sa respiration était toujours aussi calme et régulière, et la rendait d'autant plus mignonne qu'elle ne l'était déjà. Elle ne semblait pas bouger beaucoup. Elle était tranquille. Tu avais rempli ton rôle en cette soirée. Ce soir, par votre rencontre, tu avais fait deux heureux. Et cela te rendait plus heureux encore. Mais alors, pourquoi tu ne te sentais pas à l'aise ? Tu sentais que quelque chose te frustrait presque. Mais quoi ? Tu n'arrivais décidément pas à mettre la main dessus. Et tu continuais de la regarder en silence, y réfléchissant encore et encore.
▬ Aïe ! fis-tu subitement.
Une balle rebondissante venait de te frapper sur la gauche avec force sur la tête et se dirigeait maintenant vers les escaliers. Te grattant la zone touché, tu te tournas vers l'origine de cette attaque. Colimucus te fixait avec insistance, Queen sur sa tête, s'agitant joyeusement. Le dragon t'indiqua alors sa maîtresse des bras avant de se rendre auprès d'elle en continuant de l'indiquant avec insistance. Tu lui souris en comprenant ce qu'il voulait dire. Tu te levas alors et vint auprès de l'endormie. Tu caressas son Pokémon en continuant de lui sourire, et partit chercher du papier et un stylo. Tu écrivis quelques mots et déposa le papier sur son corps après l'avoir recouvert d'une couverture chaude posé à sa droite. Tu lui offris alors un baiser sur son front et lui remis une mèche qui en résultait. «Dors bien, ma belle. Et bonne année.» lui chuchotas-tu avant de partir en silence pour rejoindre les autres. Quand tu parvins en bas, tu vis que les élèves étaient en train de faire le célèbre décompte de fin d'année. Souriant, tu te joignis au groupe et décompta avec eux, hurlant «BONNE ANNÉE !» de bon cœur avec eux. Quand la tension retomba, tu traversas rapidement la salle et te rendit au vestibule où tu souhaites la bonne année à Yade, puis tu quittas les yeux non sans un sourire à l'attention de Roseverte qui t'ignoras simplement en fumant un bon coup en fixant longuement le ciel. Tu revins à ton chalet bien solitaire et te posas sur le canapé du salon, une canette chopée dans le frigo du chalet. Écouteurs aux oreilles, une musique douce et calme, dénuée de paroles, se diffusa dans tes sensations et tu fermas les yeux, laissant le son recréer un univers dont seul toi ressentait chaque sensation. Une gorgée, deux gorgées. Tu te laisses aller à tes émotions, relâchant tout ce que tu avais contenu jusqu'alors. Tu ne le sentais pas, mais une larme coulait sur ton visage, une larme de bonheur ...
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