Cylian A. Kerns
Nom. Kerns.
Prénom. Cylian ; Atlance.
Âge. 14 ans ; né un 18 avril.
Région d'origine. Unys ; Volucité.
Ambitions futures. Altruiste dans l’âme, Cylian rêve de devenir une sorte de héros du quotidien. Il suivra probablement un cursus de Pokéathlète débouchant sur une spécialisation en médecine.
Tout le monde est con. Bah oui, criez “espèce de con” dans la rue et tout le monde se retourne.
Description
Un soir… “Mais si, tu sais, Cylian Kerns, le type qui est dans notre classe…”Deux jeunes filles flânent le long d’une rue. Leurs sacs pendus à l’épaule, elles rentrent tranquillement chez elles après une pénible journée de cours. L’une d’elles, ses longs cheveux sombres battant dans son dos, tente vainement de convaincre son amie de l’existence de ce fameux garçon aux cheveux blonds.
“Fais un effort ! Il est plutôt grand mais pas immense pour un garçon de son âge. Ses jambes sont longues et fines, comme celles de ces jolies filles dans les magazines. Je l’ai vu se changer une fois… Ne me regarde pas comme ça, je passais juste devant le vestiaire et la porte était ouverte. Quoi ? Comme si je pouvais ne pas jeter un coup d’œil, pas la peine de rougir comme ça. Je disais, je l’ai vu et même si ses gambettes de demoiselle lui donnent un air plutôt élégant, il n'est pas si féminin que ça. Je veux dire, ses abdos sont bien visibles et ses épaules carrées, c’est très agréable à regarder.”Celle qui ne fait que parler ricane innocemment et fait un petit bond en avant, se plaçant devant son interlocutrice pour l’obliger à la regarder, amusé de la voir si gênée par ses mots.
“Tu ne vois toujours pas de qui je parle ? Les gens l’appellent souvent Princesse ou Blondie. C’est vrai que ces cheveux sont magnifiques, longs et lisses comme ceux de cette Raiponce, tu sais, celle des histoires qu’on nous racontait gamine. Bon, il ne ferait pas une corde d’escalade avec les siens mais pas loin. Ils flottent jusqu’au creux de son dos et brillent au soleil, comme s’ils attiraient la lumière du jour pour mieux la capturer. J’adorerais avoir les cheveux blonds moi aussi… Enfin, ma tignasse est bien comme ça. La sienne est impression ante, mais ce n'est pas ce que je préfère chez lui. Il a un regard qui me fait frissonner de haut en bas quand je le croise. Pourtant, ses yeux sont assez communs, marrons clairs, parfois un peu orangés quand il fait beau mais rien de notable. C’est juste cette façon dont il se jette dans chaque œillade, chaque échange qui me laisse muette. Timide et sensible comme tu es, tu ne lui tendrais pas tête une seconde. Mais c’est comme ça qu’on t’aime.”Elle fait une pause dans son récit et avale sa salive, comme si parler autant asséchait sa bouche. Tandis qu’elle reprend son souffle, sa compagne en profite pour reprendre sa marche, les yeux rivés au sol. L’autre doit courir sur quelques mètres pour la rattraper.
“Attends-moi ! Je te le montrerais demain matin, ce n'est pas avec la seule description de sa bouille d’ange que tu vas le reconnaître, j’imagine. Et comme il ne porte que son uniforme, je ne peux pas te dire grand chose de plus.”
Un matin… Des deux jeunes qui faisaient la veille route ensemble il ne reste que la plus bavarde qui galope en direction de son école, son sac sous le bras et une biscotte entamée dans la main. Elle n’est pas vraiment en retard mais l’impatience se lit sur son visage. Lorsqu’enfin elle passe la porte de sa classe, elle se presse vers son amie silencieuse et désigne presque aussitôt le garçon qui alimentait leur conversation une douzaine d’heures plus tôt.
“Attend quoi ? C’est de lui que tu n'arrêtais pas de parler hier ? Mais bien sûr que je le connais, c’est un vrai petit con… L’année dernière, il était délégué à mes côtes et on a dû collaborer pas mal. Pas étonnant qu’il soit élu, il est plutôt populaire. Tout le monde le voit comme le garçon cool aux nombreuses conquêtes mais je n'aime pas vraiment ce genre de types, ils semblent toujours se cacher derrière quelque chose qu’ils ne sont pas. Regarde-le, il fait son rebelle, sourit comme un idiot, ne travaille pas beaucoup, fréquente plein de fille, répond aux adultes et parle mal. Crois-tu vraiment qu’il soit comme ça lorsqu’il pousse la porte de chez lui, le soir ? On dit qu’il vit seul avec ses nombreux frères et soeurs. Certain l’aurait vu travailler comme homme-à-tout-faire dans un magasin en centre-ville, le soir. J’imagine qu’il est bien plus mature et intelligent qu’il ne le laisse paraître. Seulement, un adulte dans le corps d’un adolescent, ça ne fait rêver personne. Un gamin rebelle est déjà nettement mieux vu ici. Alors il fait croire qu’il est cette personne. Je déteste ça. S’il n’a pas le courage d’assumer ce côté de lui, je ne veux pas entendre parler de lui.”Devant le regard rond et vide de son amie, celle qui semblait être la plus calme soupire. Elle tire gentiment sur sa manche, la poussant à prendre place sur ses propres genoux.
“Tu savais qu’il était très maladroit, ce type ? Il est incapable de porter un carton sans le renverser ou de faire une photocopie sans coincer le papier dans la machine, un vrai boulet. Et je ne te parle pas de la fois ou la classe organisait un goûter, il a presque mis le feu à l’école en essayant de faire cuire trois pauvres cookies au final immangeables. Les appareils électriques et ménagers semblent le détester. En revanche, il s’entend vraiment bien avec les enfants et les pokémons. Il a su tenir compagnie à mon petit cousin qui est un vrai monstre. Oui, il a passé quelques après-midi chez moi lorsque l’on devait travailler sur un projet quelconque. Nan, ce n’est pas vraiment de la chance… Il mange comme quatre ! Ne rigole pas ! Oh, et il a peur du noir, je te jure. Alors, tu le vois toujours comme ton prince charmant ? Vraiment ? Tu es incorrigible…”Spoiler :
extraverti ♦ bavard ♦ énergique ♦ joueur ♦ provocateur
vulgaire ♦ charmeur ♦ menteur
mature ♦ responsable ♦ patient ♦ confiant ♦ protecteur
Histoire
Tandis qu’il dévale une à une les vielles marches de pierres de ce curieux escalier, s'enfonçant un peu plus loin dans l’ombre à chaque pas, Cylian sent sa nervosité grimper d’un cran. Il se dirige, doucement vers ce qui scellera son inscription en ces lieux. Au terme de la longue descente se trouve le Collectionneur, une entité qui a pour lui tout de la Mère-à-Chacripan et lui inspire une certaine crainte mêlée de curiosité. On lui a pourtant bien tout expliqué. L’homme lui posera une série de questions puis lui cédera un pokémon qui sera son compagnon pour le reste de son aventure entre les murs de cette académie. Ainsi, c’est aujourd’hui qu’il saura si les prochaines années s’annoncent heureuses ou au contraire très difficiles…
“Quoi ?! Un Grainipiot ?”Un peu dans le gaz, le jeune garçon fixe le petit être qui vient de sortir de la pokeball qu’on lui avait gentiment offert. Levant ensuite les yeux vers le Collectionneur, il ne reçoit qu’un vif hochement de tête satisfait avant de le voir disparaître derrière une des trop nombreuses piles de livres jonchant le sol. Soupirant, il se redresse et ramasse le petit être qui se dandine, se demandant ce qu’on lui veut. Le pokémon dans les bras, il fait un pas en direction de la porte lorsqu’il sent comme une légère douleur au niveau de son avant-bras. Le Grainipiot vient de… le mordre ?
“Bordeeeeeeeeeeeeeeeeeel !”Une petite demi-heure plus tard, Cylian se trouve assit au beau milieu de sa chambre, observant avec amertume un étrange gland rouler sur son lit, un superbe pansement décorant son bras.
“Bon, écoute moi, petite chose. Je te connais pas, tu me connais pas mais on a pas le choix, on doit vivre ensemble maintenant. Donc autant coopérer, okay ?”Face au manque de réaction de son interlocuteur, il pousse un long soupir las et donne une petite tape sur la bestiole qui lui répond par un léger grognement mais se concentre enfin sur ses mots.
“Je vais t’appeler Mara, ça te va ? De toute façon j’ai pas d’autre idée. C’est un joli nom, on surnommait l’une de mes petites soeurs comme ça. C’était la plus sauvage de toutes, tu sais. Mais c’était aussi ma préféré… Je devrais pas dire ça, je les aimais tous autant qu’ils étaient. Tu veux que je te raconte un peu ma vie ? On a pour un moment alors je vais essayer de faire court, tu m’écoutes jusqu’au bout ?”Notant pour la première fois un air intéressé sur le visage du pokémon, Cylian s'installe plus confortablement sur le sol dur et prend une grande inspiration.
“Je suis né à Volucité, la plus grand ville d’Unys, dans un quartier vraiment moche et sombre. On vivait dans un petit appartement avec ma mère. C’était une très belle femme, jeune, mais, peu qualifiée, elle avait fait le choix d’épouser un homme qu’elle n’aimait pas pour ne pas crever de faim toute sa vie. Je suis le produit miracle de ce mariage bancal qui n’a pas duré bien longtemps. Mon père s’est finalement barré, nous laissant ce petit trou-à-rat dans lequel j’avais même pas de chambre à moi. Mais j’étais pas malheureux pour autant. Le matin, je retrouvais quelques voisins de mon âge et le parent désigné pour nous traîner jusqu’à l’école. Mais je préférais de loin le soir, quand personne ne venait nous chercher et qu’on pouvait faire une pause dans un parc à moitié en ruine. On adorait y jouer pendant des heures, jusqu’à ce que quelqu’un vienne nous ramasser, râlant et grondant. C’était une époque plutôt tranquille pour moi. À l’époque, j’ignorais que si ma mère ne sortait jamais, dormait toute la journée et ne mangeait presque rien, c’est qu’elle faisait une grave dépression. De toute façon, cet état n’a pas duré bien longtemps.
Très vite, ma mère a trouvé un moyen de se changer les idées… Les hommes. C’est pas quelque chose dont j’aime parler parce que, petit, je détestais les types qu’elle ramenait à la maison. Lorsqu’ils étaient là, je devais dormir chez les voisins et personne ne venait me lire d’histoire avant de m’endormir. Et bien vite, ce fut pire encore, elle tomba enceinte de nouveau. Au début, j’étais très content. Puis j’ai compris qu’on pouvait pas loger un gosse de plus dans ce trois pièces miteux. On allait devoir déménager, j’allais perdre tout ce qui faisait ma jeune vie : mes amis, mon école, mon chez-moi… Lorsque le bébé est arrivé, on venait tout juste de s’installer dans un autre appartement, à peine plus grand mais plus lumineux. Mais ce n’était pas assez bien pour ma mère, manifestement. Alors on est parti, encore et encore. Je devais faire mes maigres valises toutes les deux semaines, je ne supportais pas ça. J’ai beaucoup pleuré, un soir. J’ignore si ce fut le déclic qu’il fallait à ma mère mais elle me promit alors qu’on trouverait bientôt une nouvelle maison. Et elle ne me mentait pas.
Un matin, elle me présenta une femme plus jeune qu’elle de quelques années. Elle l’avait soi-disant rencontré à la maternité et avait gardé contacte avec elle. Immédiatement, je l’ai préféré à tous les autres que j’avais vu défiler. Il ne fallut pas plus d’une semaine pour que l’on s’installe tous les trois dans un appartement absolument immense bien qu’en sale état. Tous les trois ? Nan, nous étions cinq à présent. La jeune femme avait deux enfants, des jumeaux, d’un an mes cadets. Ils devinrent rapidement comme mes propres frères. Eux… Et ceux qui suivirent. En l’espace de quelques années seulement, nous furent plus d’une dizaine d’enfants vivant entre les murs de notre chaleureux foyer. Nos mères travaillaient énormément pour nous faire vivre et j’étais l'aîné, je me devais de prendre soin seul de tout le monde. C’était vraiment difficile parfois mais je n’aurais échangé ma vie contre rien au monde.
Mais je ne pouvais tout simplement par être le grand frère pour le restant de mes jours. Ma mère me fit comprendre que j’avais moi aussi une vie et que je me devais d’en faire quelque chose. En vérité, elle ne veut surtout pas que je me retrouve sans formation, dépendante du système ou de quelqu’un, comme elle. Alors elle me proposa d'intégrer une école de mon choix, en internat, pour m'éloigner un peu de cette famille adorable mais étouffante. J’ai choisis cette académie, fait une nouvelle fois mes valises, embrassé chacun de mes frères et soeurs, pris un ferry et me voilà, devant toi.”Sa voix se brise quelque peu sur ces derniers mots et Cylian baisse la tête, replaçant une mèche derrière son oreille. Soufflant une fois de plus, il se penche vers la bestiole qui l’écoutait sans broncher et lui caresse doucement la tête, sans penser qu’elle pourrait le mordre encore. Et curieusement, la dénommée Mara n’en fait, se contentant de fermer les yeux.
“Finalement, tout va peut-être très bien se passer, ici…”Spoiler :
Pour la petite explication, Cylian intègre bien l'école à la rentrée, en septembre.
Surnom. Mara.
Espece. Grainipiot.
Nature. Hardi.
Description. Un matin… “Maraaaaa ! Mais bordel, tu fais quoi ?!” Le regard sombre, la minuscule Grainipiot gonfle les joues, l’air féroce. Malgré sa taille, la demoiselle est impressionnante et Cylian ravale une insulte. Vacillant, il se masse la cheville avec énergie, pestant maintenant à voix basse de peur de subir une nouvelle agression. “C’est pas ma faute… Elle pionce toujours au milieu de la chambre aussi… Qu’elle ne se fâche pas qu’on lui marche dessus... Et puis depuis quand les Grainipiot ont des dents !?” Ce nouvel éclat lui vaut une autre œillade agressive de la part de sa compagne pokémon. Pour toute réponse, un claquement de langue résonne dans la pièce. Qu’allait-il faire d’une bestiole aussi colérique ?
Un soir… Épuisé, Cylian se laisse tomber sur le fin matelas de son lit, poussant un long soupir d’aise. Il ferme les yeux, pensant se reposer une petite demi-heure avant que vienne l’heure du repas. Mais un poids s’installant déjà sur sa poitrine vient troubler le calme de l’instant. Il se redresse brusquement et regarde celle qui est sa compagne de route dégringoler et rouler au sol. “Mara… Tu sais que t’as pas le droit de dormir sur le lit et encore moins sur moi !” Sans même se préoccuper de lui, la bestiole grimpe de nouveau à ses côtés et vient se blottir dans le cou de son propriétaire. “Tu m’énerves…” Mais sans un geste, sans un mot de plus, Cylian se laisse aller au sommeil, un fin sourire aux lèvres.
Pseudo ou prénom. Kirsan.
âge. 18 ans.
Comment avez vous connu le forum ? Sur un Top-Site.
Quelque chose à ajouter ? Depuis le temps que ce joli fow’ me tente, je prend enfin mon courage à deux mains :3