Jour 4 30 décembre 2015 : l’aventure
Il neige abondamment ici, à Unys. En même temps demain c’est le nouvel an et… OH MON GIRATINA, on dirait ma narratrice, je ne dois vraiment rien avoir à dire au point de dire à quel point il fait beau dehors. Mon imagination est loin d’être fertile en vrai ! Bref, ça fait trois jours désormais que j’ai fui Touga et mon chez moi. En soit, même si j’ai mes Pokémon, voyager toute seule sans rien à part des jetons n’allait pas beaucoup m’avancer. Par conséquent je suis passée voir ma marraine habitant Unys. Elle est vers la Ville Blanche. Coin paumé et vraiment calme. Comme elle a beaucoup voyagé dans sa jeunesse pour son travail d’impresario, c’est la personne la plus à même de me conseiller.
J’ai vraiment une famille en or, dès qu’elle m’a vue, elle m’a prise immédiatement dans ses bras. A tous les coups, maman a dû l’appeler en urgence à cause de ma fugue. D’ailleurs ma chère tante a failli prévenir ma mère que j’étais ici mais j’ai préféré qu’elle ne lui dise rien si ce n’est que je vais bien. Certes c’est assez particulier, mais ce projet ne concerne que moi et personne d’autre, j’avais juste besoin d’aide pour mettre ce voyage en route, c’est tout.
Docilement, ma chère marraine écouta mon récit et se mit alors à sortir toutes sortes de cartes et a ressorti son vieux carnet d’adresse de l’époque où elle voyageait elle aussi. A deux, on a planifié mon voyage, les haltes que j’allais faire, les endroits où je devais m’arrêter pour me ressourcer et surtout les lieux dans lesquels j’allais pouvoir travailler et loger. Vous croyez réellement qu’un Road trip était gratuit ? Franchement sans argent je n’ai pas de quoi me mourir et avec mon sens de l’orientation habituel je me vois très mal dormir dans la pampa ! Malgré le fait que mon cher starter Ectoplasma Omega puisse me guider bien sûr.
Je ne restais qu’une semaine sur chaque lieu et j’allais commencer par la ville noire. Mon grand-père y était, il allait me faire travailler avec des amis Jazz-man qu’il connaît dans le milieu. Ça va me faire vraiment bizarre de commencer par cette ville, c’est celle où est né Seth après tout…
Je pars le trois janvier, je vais devoir me taper une sacrée route avec ma santé ça va être coton mais cette aventure me motive plus que jamais ! Et puis après tout, j’ai la trousse de secours de mon frère, tout devrait bien se passer !
Jour 11, 6 janvier 2016 : une fausse note
Pfiouuuu, je ne pensais pas que la route entre la ville blanche et la ville noire serait si laborieux ! J’avais pourtant cru comprendre que c’était relativement proche et que la route était calme. Tu parles ! Je me suis faite poursuivre par un essaim d’Apireine, c’est mon Mélancolux Kira, qui est loin d’être une lumière pourtant, qui a réussi à les faire fuir avec un feu d’enfer ! Cependant, à cause de cette poursuite, on s’est retrouvé perdu dans la forêt. On a mis deux jours pour s’y retrouver ! C’est au deuxième jour qu’un scout, Rémy, qui avait des citations étranges et qui était en short même en hiver a pu nous aider à nous en sortir. Apparemment ça garderait ses genoux au frais qu’il disait. Un peu louche mais c’est grâce à lui que j’ai pu retrouver mon chemin et j’avoue le remercier chaudement.
M’enfin, j’ai retrouvé mon grand-père hier. Il était vraiment fou de joie de me revoir. Il était devenu par la suite intenable quand je lui ai dit que j’avais commencé à apprendre la basse l’année dernière, merci à Aileen ! Il m’a présentée à beaucoup de ses camarades du Jazz-club. Sachant le pourquoi du comment, la patronne de ce club, Amaria, une femme superbe, de longues jambes, une peau très noire et des yeux revolvers, m’a embauchée en tant que serveuse afin que je puisse avoir un petit pécule pour voyager. (pas besoin d’argent pour le logement, je suis chez mon grand-père, merci les relations familiales !). Je vais rester dix jours je pense, pour au moins passer mon anniversaire avec un membre de ma famille.
J’ai commencé le travail aujourd’hui et il y a du boulot croyez moi, je ne penserais pas que le jazz était aussi à la mode, vraiment il y avait de quoi faire, je ne me suis pas ennuyée de la soirée, pas le temps !! D’ailleurs, le plus drôle c’est que pendant que les personnes boivent, il y a un concert derrière et fichtre c’est fabuleux ! Surtout le bassiste en duo avec la batteuse. Ils avaient une synergie à deux c’était incroyable sachant que la moitié de la prestation était de l’improvisation, j’en suis soufflée. J’ai pu leur parler à la fin de mon service, ils s’étaient connus le jour même, la synergie venait de leur passion pour la musique. J’aimerais avoir un tel talent parfois !
Jour 21, 16 janvier 2016 : repartir vers d’autres horizons
Le séjour chez mon grand-père a fini par se terminer. Je suis exténuée. Entre les soirées de services, les rencontres avec les musiciens, mon grand-père qui me réveille à 6h du matin en disant, je le cite :
« Quand on sait faire la fête, on sait se lever ! » Un homme sage mon grand-père. Il passe me voir au soirée, boit de l’alcool, se couche tard mais il reste frais comme un Magicarpe le lendemain matin pour faire du sport. Et dire qu’il a 80 ans, des fois je me demande si je ne suis pas plus vieille que lui dans ma tête au final..
J’ai pu fêter mes 16 ans chez lui d’ailleurs ! Mes parents sont venus ainsi que mon frère et ma marraine. Le coup fourbe. Je m’attendais à me faire réprimander mais que nenni. Ils n’ont rien dit. Après tout, avec ce que j’avais vécu comme expériences traumatisantes, ils ont jugé que j’étais suffisamment mature pour me débrouiller dans ce monde hostile. J’avoue avoir eu du mal à assimiler ce qu’ils m’avaient dit. Ma mère si parano et mon père si stressé, c’était impensable qu’ils me laissent voyager seule ! Mais à cela, ma mère répondit :
« Tu sais ma chérie, on a toujours du mal à voir nos enfants grandir. Tu as 16 ans maintenant et des dresseurs ont parcouru le monde encore plus jeune que toi. Alors vas-y. On t’a vu de nombreuse fois t’entraîner, tu as les capacités. Si c’est ce que tu veux, on ne va aucunement t’en empêcher. »
Avouez j’ai une bonne mémoire d’avoir retenu tout ce qu’elle avait dit. En même temps, ça m’avait vraiment fait chaud au cœur de savoir que mes parents me jugeaient assez grande pour un voyage. Je n’ai pas pu m’empêcher de les prendre dans mes bras. Après ce moment émotion. Ils m’ont offert un vélo, afin que mon voyage soit moins difficile, surtout avec mes problèmes de santé. Mon frère m’a redonnée un kit médicinal complet pour prévenir mes allergies, mon grand-père m’a donné des cds de jazz les soirs où je suis seule. Ma marraine a été un peu plus inventive en me donnant la carte du monde avec mes destinations notées en gros et gras.
J’ai pleuré, j’ai remercié ma narratrice pour ces cadeaux et surtout, je me sentais libre !
Je pars aujourd’hui, j’ai pu dire au revoir à ma famille, cette fois-ci direction Méanville. Je vais travailler en tant que gardienne du grand huit là-bas. En plus cette ville est située proche du château enfoui, mon exploration peut commencer !
Jour 31, 26 janvier : trésor au loin
Le premier qui me dit qu’un parc d’attraction en tant que travailleur est facile je le défonce okay ? Oui je sais, je parle dans le vent. Mon arrivée à Méanville fut des plus mouvementée je l’avoue. D’abord, je ne me suis pas perdue ! C’est un bon point pour le coup. Le seul pour le moment. Je suis arrivée chez une cadre du parc d’attraction, pas très sympa mais ma marraine lui avait rendu service par le passé, elle a alors décidé de me loger et de me trouver un travail dans le parc. Bon, j’ai été sous nourri et sous-payé mais au moins, j’avais un temps, et toujours un peu d’argent de côté, n’ayant pratiquement rien dépensé de ce que j’avais gagné en tant que serveuse. Je préfère économiser au cas où pour le coup !
Bref, heureusement, j’avais droit à un jour de repos pendant cette semaine de travail. J’en ai profité pour prendre mes Pokémon, et aller explorer le château enfoui et oh mon bleu plus jamais ça !
Quelle idée saugrenue j’ai eu de vouloir faire archéologue sérieux ! L’exploration et la découverte des ruines je ne dis pas, c’était génialissime, mais les Pokémon à l’intérieur étaient loin d’être hospitaliers ! Ne me parlez plus jamais de Darumacho, je pense en avoir fait une overdose jusqu’à la fin de mes jours. Mais au moins cette petite escapade a permis à mes chers Pokémon de s’entraîner un peu. Surtout Kira la lampe torche, Traüma qui était avide de découvrir le château, Karnak qui n’arrêtait pas de pleurer, Feldspath au paradis avec tant de terre partout et enfin Gollum le Ténéfix qui s’est acharné en vain sur le sable du sol du château. Omega bien sûr faisait parti de l’équipe d’exploration, je n’allais surtout pas me séparer de mon compagnon de toujours.
Cette exploration incomplète à cause d’effondrement, de Darumacho fut une super expérience. J’ai hâte de connaître d’autres aventures du même acabit ! Finalement, je pensais rebrousser rapidement chemin pour venir chez moi. Je pensais me sentir seule, avoir peur de marcher pendant des heures ou encore de camper dehors parfois dans le froid à la dur. Mais il n’en est rien. J’attends le futur avec impatience pour voir ce que je vais pouvoir découvrir.
Et puis le camping en hiver ce n’est pas si terrible avec un Mélancolux perché et surtout une équipe de spectre pour te surveiller la nuit. Jamais j’aurais cru qu’un voyage était aussi amusant ! Bon le travail ce n’est pas vraiment dôle je l’avoue, surtout quand il y a du monde au parc d’attraction mais je suis si sereine, en paix avec moi-même.
Merci narratrice, nos disputes incessantes se sont arrêtées au final !
Demain je pars pour le port Yoneuve, je n’y resterais pas longtemps, j’ai un bateau pour Kalos ! Il va m’emmener droit vers Port-Tempère de la région de Kalos. Je n’y resterais pas très longtemps, je connais déjà Illumis, trop surfait je trouve. Je vais surtout là-bas pour l’hôtel désolation pour Yan-machin, ils ont un don les Kalosiens de nommer leurs patelins sérieux ! Pourquoi ils n’ont pas fait comme à Kanto, la palette des couleurs et c’est fini ! Ahem, il est tard, j’écris vraiment n’importe quoi. Je vais avoir une grosse semaine.
Jour 40, 4 février : un séjour à la mer
Si je m’attendais à rouler autant sur le port Yoneuve. Mais alors pas du tout ! C’était immense ! Par chance il n’y avait pas grand monde sur ce pont majestueux. Seulement une enfant bizarre, j’ai tenté de lui parler mais elle a complètement disparu. J’ai dû halluciner. Probablement une blague d’Omega. Il est devenu nettement plus farceur depuis son évolution en Ectoplasma. Beaucoup plus protecteur aussi, dès qu’une personne m’approche il disparaît pour devenir l’ombre de ladite personne en silence. Ça change de ses débuts de Fantominus lorsqu’il réclamait des bonbons et utilisait l’attaque léchouille à tout va. Ces débuts à la Pokémon Community me paraissent tellement loin maintenant. Mais je ne vais pas me décourager ! Il me reste tellement de régions à découvrir et de lieu à explorer !
En arrivant sur le port Yoneuve, l’air marin me frappait doucement le visage. Des oiseaux se promenaient dans le ciel, tout était harmonieux sur cette ville. Je suis allée me renseigner au port afin de savoir quels étaient les bateaux qui partaient vers Kalos. Je n’allais pas y rester un mois dans cette région. Elle est belle mais la visiter une fois me suffit pleinement ! En allant parler au gérant du port, j’ai rencontré une vieille connaissance de Lansat : le capitaine Habbock ! Que de souvenirs avec ce marin vieux de la vieille, on est parti deux fois en mission sur son navire, il est vraiment très drôle avec son accent et ses histoires et s’est souvenu de moi ! Il était étonné que je ne sois pas sur Lansat pour mes études. J’ai dû lui raconter la raison de mon voyage. Il s’est contenté de fumer sa pipe en écoutant mon récit. Ce qui m’a fait extrêmement plaisir, c’est son soutien pour mon voyage :
« Les jeunes faut que ça bouge ‘ouep ! Rester sur le plancher des vaches c’pas pour eux, ‘ouep ! t’fais bien de voyager mamzelle ! J’t’emmène à Kalos va ! C’est sur mon chemin ouep ! » avait-il fait pendant que son Pijako s’amusait à répéter tout ce qu’il disait.
Grâce à lui, je me suis retrouvée à Port Tempère plus rapidement que prévu. Et quelle ville Port-Tempère ! Malgré le froid mordant de l’hiver, l’air y était doux et la brise agréable. Je me suis installée à l’hôtel de la ville pour pouvoir y être en tant que serveuse. Un homme tout de rose vêtu m’a même proposé de drôle de friandise, des O-auras qu’il appelle ça. Je l’ai trouvé bien trop louche, du coup Rex s’est chargé de lu en mode Obi Wan Kenobi : « tu vas rentrer chez toi en réfléchissant à ton avenir. » Le pire, c’est que cette technique a marché ! Rex possède-t-il la force ? Aucune idée mais on a bien rigolé.
J’ai profité de ce petit séjour à Port-Tempère pour aller voir le champion d’arène type plante, une personne âgée du nom d’Amaro. Son arène était si grande que s’en était magnifique, la décoration superbe, j’espère en avoir une du même goût pour ma future arène, si je la fais un jour ! Bon, j’avoue, cela faisait longtemps que je n’avais pas combattu, j’étais complètement rouillée et il m’a poutrée en deux temps trois mouvements malgré le fait que j’avais Kira avec moi, c’était la tristesse pour le coup. Il va vraiment falloir que je m’améliore et m’entraîne plus avec mes Pokémon. Peut-être qu’en affrontant une nouvelle fois Ruru ça pourrait aller.. Non je devrais arrêter de penser de la Pokémon Community ! Je dois penser voyage voyage plus loin que le /PAN/
Bref, après cette raclée monumentale, j’ai décidé qu’il était temps de partir visiter un peu Yantreizh le berceau de la méga-évolution. Je ne défierais pas la championne Cordelia, une rouste me suffit bien amplement ! Je pense finir mon voyage à Kalos à Relifac-Le-Haut pour reprendre un bateau vers Sinnoh cette fois-ci. J’espère bien pouvoir gravir le Mont Argenté et aller dans l’antre de Giratina. Ça m’étonnerait beaucoup que je puisse y arriver m’enfin, c’est toujours un lieu à voir !
Jour 50, 14 février : un peu d’amertume dans votre plat
Mes jambes n’en peuvent plus. J’ai beau tout faire en vélo, je vais finir par m’écrouler. Dès que j’arrive sur Sinnoh je fais une bonne pause niveau road trip. Je pense trouver un travail tranquille à Bonville avec les scientifiques, je peux leur apporter un peu d’aide pour l’exploration des ruines du village.
Yantreizh c’est surfait. L’arène avec que des skateurs trop peu pour moi mais surtout la tour Lucario pour la méga-évolution c’est magnifique il n’y a pas à dire mais interdit d’accès. Ce n’est pas sympa, faut-il donc être un héros ou une héroïne d’animée pour pouvoir y accéder ? Désolée de ne pas avoir le pouvoir d’être choisie par les Pokémon légendaires et d’être complètement normale hein. Je sens que ma narratrice tique un peu. Ranafiche, là c’est moi qui écris, pas toi. Certes le fait que je t’entende me dispense quelque peu de la normalité et alor ? Bref, je suis un peu vexée. J’aurais tellement voulu aller tout en haut et étudier de plus près le phénomène de la méga-évolution. Je ne devais pas être prête pour cette révélation et ces explications je pense. Je reviendrais le jour où j’aurais un peu plus de bagou de scientifique. Quand je serais devenue archéologue, ça me semble tellement lointain comme futur.
Changeons un peu de sujet, je suis arrivée à Crom’Lach hier. On peut dire que c’est assez impressionnant comme architecture. Des menhirs partout et apparemment personne ne sait pourquoi ils sont là. J’avoue être complètement déçue du manque d’information sur ces structures. J’aurais vraiment aimé en savoir un peu plus. M’enfin, ça m’a permis de me reposer un jour avant de reprendre ma route vers Relifac-Le-Haut. D’ailleurs j’ai appris qu’il y avait une chouette boutique de vêtement de sport là-bas, je vais pouvoir utiliser un peu de l’argent que j’ai gagné pour me refaire une garde-robe. Les voyages ça usent les souliers comme on dit.
N’empêche ça me fait bizarre d’être ici à Crom’Lach avec ses chalets pittoresques et ses habitants un peu paumés (sûrement à cause de la boutique de médicaments à base de plante, ils doivent mettre des trucs chelous dans leurs décoctions !). Surtout un 14 février, ça fait un an depuis notre soirée avec Seth… Je regrette de l’avoir laissé, il a dû réussir à avoir trouvé quelqu’un d’autre maintenant.. En même temps avec son fan club tu m’étonnes qu’il ait beaucoup de succès. M’enfin, c’est moi qui l’ai laissé, je ne dois aucunement regretter, c’est mon choix, ma faute, mon fardeau ! Bref, faut que prépare mon voyage pour Relifac. Pourquoi je ne vole pas comme la plupart de mes Pokémon, ça m’épargnerait bien des soucis de douleur aux jambes !
Jour 53, 17 février : urf
Oui urf, je n’ai pas trouvé de meilleur mot pour décrire mon état. Je veux mouriiiiiiiiiiiiir. En fait non pas vraiment mais je vais vous raconter mon petit voyage. Il y a une petite trotte entre Relifac et Crom’lach. Mais ça n’aurait pas pris plus d’une journée. Il a fallu que je me perde. Je n’ai aucune idée de comment sachant qu’il n’y en a pas sur la carte mais je me suis retrouvée dans une grotte. Le truc impensable quand les deux villes ne sont séparées que d’une petite route en ligne droite. Je dois être maudite je pense. Heureusement, Lupin a pris le contrôle de la situation, il est parti avec Gollum en éclaireur afin de trouver la sortie et une fois dehors, prendre de l’envol afin de voir où est-ce qu’on était.
Avec mes Pokémon, on attendu une journée complète, à moins que ça ne soit plus ou moins je ne sais plus, à subir des hordes de Chovsourir et de Nosferapti en colère. Sachant qu’on ne devait surtout pas bouger pour que Gollum et Lupin puissent nous trouver plus aisément c’était un vrai calvaire. Je sens que ça va être mon quotidien quand j’explorerais plus les grottes ou les lieux hantés. M’enfin, je voulais un entrainement, j’en ai eu un ! Pire que dans un beat them up je vous jure. Point positif, on a augmenté notre potentiel d’endurance pour chacun. Un entrainement comme ça, ça suffit dans une vie !
Heureusement, je suis arrivée après cette péripétie, à Relifac. C’est une petite ville absolument adorable. J’ai pu me prendre une nouvelle veste et tout plein de paires de chaussettes ! J’en avais bien besoin, il fait froid l’hiver, surtout quand il neige. Le pire c’est quand je dois camper, même si j’ai Kira je suis absolument frigorifiée. Je pense prendre le ferry demain pour Sinnoh, direction Rivamar. Je pense que je vais faire une grande halte à Sinnoh. Il n’y a pas beaucoup de ville portuaire dans cette région. La seconde à Joliberges est à l’opposé de Rivamar. Je vais perdre des kilos avec tout ce sport ! N’empêche je remercie mes parents, j’aurais bien galéré sans vélo, en plus c’est un tout terrain, il est génial. Instant placement de produit bonsoir.
Jour 60, 24 février : la morsure glaciale
Un Mélancolux ne suffit pas toujours pour réchauffer. Je suis tombée complètement malade. En même temps à force de faire du vélo en hiver il fallait bien que ça tombe un jour. Cela fait trois jours que je suis enrhumée comme pas possible. Depuis que je suis tombée dans le lac proche de Rivamar. Qui sait, tomber dans l’eau du lac courage me donnera un peu plus de bravoure HAHAHA.. Je sens que Gollum et Omega ne sont pas vraiment de mon avis. J’aurais bien voulu allé au vestige originel mais la route est fermée aux visiteurs. Depuis qu’une personne est passée par là, c’est jugé bien trop dangereux. Habiter à Lansat c’est dangereux, je peux quand même visiter une petite grotte non ? Apparemment non. Mais c’est normal, je n’ai aucune qualification aucun diplôme, juste beaucoup de curiosité et un rhume carabiné.
Actuellement, j’ai quitté Rivamar, je profite d’un petit hôtel à Voilaroc, la ville aux météorites. J’ai même réussi à en récupérer un morceau. C’est dommage que ça ne brille pas dans le noir, mais c’est un trésor, je le garde !
Ces temps-ci, grâce aux contacts de ma marraine, j’ai réussi à être embauchée en tant que réceptionniste dans l’immense centre commercial. Il y a toujours plein de monde et ce qui est à la mode c’est de se promener en parapluie à l’intérieur de l’enceinte. Je ne comprends pas les modes de Sinnoh, un parapluie en hiver ce n’est pas vraiment utile mais bon, chacun s’habille comme il veut après tout. Je mets bien des chaussettes trop grandes avec un short donc ne jugeons pas.
Même s’il y a du monde, je n’ai pas trop de boulot en tant que réceptionniste et j’ai des horaires sympathiques. Ça me permet de visiter un peu la ville et d’aller dans l’arène pour observer les combats qui s’y déroulent. Le champion d’arène est un type combat. C’est impressionnant son niveau. Il arrive même à battre des Pokémon psy avec une facilité déconcertante. J’aurais bien aimé le rencontrer mais il a l’air vraiment pris par ses entrainements de karaté et ses combats Pokémon. Un grand champion. J’ai pu prendre diverses notes de ce qu’il faisait afin de palier à mon tour mes faiblesses. J’ai pu observer moults combats des plus intéressants, la puissance physique primait beaucoup dans le jeu du karatéka. Le muuuuuuuuscle. En observant, j’aurais appris beaucoup de stratégie et de combo utile, j’ai hâte de pouvoir les appliquer !
J’y pense, j’ai eu un appel de mes parents, pour savoir comment mon voyage se passe. Ça me fait plaisir de parler à ma famille. C’est bien beau les rencontres éphémères mais ma famille me manque tout de même. Tout comme mes amis. Je me demande ce qu’ils deviennent, ils ont tellement dû progresser, je ne serais jamais à leur niveau lorsque je reviendrais. Mais au moins, j’aurais visité pleins d’endroits merveilleux !
Je pense partir de Voilaroc le 12 mars, histoire de ne pas encore attraper froid et pour travailler un peu. Je pourrais réunir des objets pour explorer le mont argenté, direction Celestia la ville aux dragons. Je ne pense pas aller vers Bonville finalement. Surtout quand tu apprends que les ruines de la ville sont remplies exclusivement de Zarbi. Pas très exaltant comme halte. Tandis qu’à Celestia, il y aura plein d’histoire avec les dragons et en plus il y a une grotte à explorer, que demande le peuple ?
Jour 78, 14 mars : les mystères du mont
J’ai entendu beaucoup de chose sur le mont Argenté. Il mènerait vers les vestiges des Pokemon spatio et temporel : Palkia et Dialga résidant cette région. C’est tout de même merveilleux ! Malheureusement je ne pense pas pouvoir les rencontrer. C’est déjà un miracle que je sois sortie de la grotte en vie. Bon ce n’est pas grâce à mon sens de l’orientation légendaire mais grâce à un Montagnard chevronné qui m’a fait en quelque sorte découvrir le lieu légendaire. C’était absolument immense à l’intérieur. On n’y voyait rien même pas sur un mètre. Bon, au moins j’avais prévu le coup avec Kira mon lampadaire et ma lampe torche LUMINAX hehe, je ne m’en sépare jamais de cette lampe torche, elle aide vraiment beaucoup. J’y pense, Feldspath mon Gringolem a aussi beaucoup aidé. Il a analysé beaucoup des roches contenues dans le sol et les murs. En tant que spectre et géologue, le Pokémon était aux anges. Je suis vraiment contente que notre voyage se déroule bien et pour tous.
La visite de la grotte se déroula sans réelle encombre, peut-être grâce à la présence de ce montagnard chevronné qui sait ? Il a fait fuir ma malchance aussi culte que mon sens de l’orientation.
On est arrivé hier soir très tard à Celestia. Les étoiles brillaient, hautes dans le ciel pour nous éclairer de leur douce lumière. Sachant que tous les hôtels étaient fermés et qu’aucune auberge ne pourrait m’accueillir, j’ai fait un petit camping aux abords de la grotte. L’air était nettement moins froid qu’en février mais l’humidité pesait lourd dans la balance ! J’ai toujours mon réchaud portatif avec moi mais bon, faudrait vraiment que j’arrête d’exploiter Kira un de ces quatre. Je luis donnerais un bonbon acidulé pour tous les services qu’il m’a rendu. Je ne suis même pas certaine qu’il comprenne vraiment ce qu’il se passe, il a toujours été perché, mêle lorsque je l’ai capturé la première fois. Alala, que de souvenir à l’hôtel désolation à Illumis. Ça aussi c’est un souvenir qui remonte à loin.
Sinon Celestia est une vielle vraiment très belle il n’y a pas à dire, mais je ne pense pas que je vais y rester très longtemps pour le coup. Mis à part la grotte que je vais étudier de près avec ses gravures mystiques, il n’y a pas tant que chose à observer que cela. Et puis les habitants sont un peu bizarres, ils ne veulent pas me parler ou me sourire. Peut-être parce que je ne suis pas native de leur village ? Je ne resterais que trois jours je pense. Dommage, je pensais que ce serait vraiment quelque chose d’atypique.
Jour 84, 20 mars : toujours mal aux pieds
Décidément, depuis que j’écris dans ce journal qui commence vraiment à se remplir, j’ai l’impression de beaucoup me plaindre, en même temps à force de rouler et de marcher, on finit par en avoir plein les pattes. Je ne vous raconte même pas les ampoules que j’ai sous les pieds, c’est la violence comme on dit. Bref, j’ai pu étudier un peu plus les gravures dans la grotte de Celestia et il n’y a pas à dire, c’est impressionnant.
D’après ce que j’ai pu comprendre, cela raconte l’histoire des trois fabuleux : Créhelf Cregollet et Créfadet. Les trois résidents des trois grands lacs de Sinnoh : lac courage (dont j’ai bon souvenir), lac vérité et lac savoir. Je ne pensais pas observer de mes propres yeux des gravures aussi belles je l’avoue. Ce voyage m’en apprend beaucoup sur la mythologie. Si un jour je rentre à la Pokémon Community, je pense que je parlerais longuement à monsieur Yade, il en sera tellement enchanté.
J’ai atterri à Vestigion. Grande ville là je ne dirais rien mais assez austère, voire un peu vide. Tout ce que je pouvais observer c’était la magnifique statue de Dialga à l’est de la ville. C’est un peu dommage que la gravure sur la stèle soit quasiment effacée, j’aurais bien aimé savoir ce qu’elle racontait. Je ne ferais pas une très grande halte dans cette ville. Comme je travaille toute la journée à la boutique de vélo, je ne passe pas mes journées à faire grand-chose. Le frisson de l’aventure n’est pas présent à Vestigion mais je peux tout de même entraîner mes Pokémon. J’ai rencontré un dresseur itinérant du nom de Peter d’ailleurs. Il a voulu m’affronter avec son Torterra et son Luxio. J’avoue avoir eu beaucoup de mal à le battre avec Kira et Feldspath, le combat fut ardu. Cependant, sur les routes et en visitant les arènes, j’ai beaucoup appris l’endurance et comme quoi il était primordial de savoir tenir un combat long. J’ai beaucoup joué sur ça afin de brûler à petit feu les Pokémons adverses. Stratégie d’escroc peut-être mais ça a fonctionné. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas gagné un combat Pokémon. J’étais si fière de mes petits chouchous n’empêche. L’entrainement avec les Nosferapti a fini par payer !
C’est avec une bouffée nouvelle que je compte reprendre mon voyage jusqu’à Joliberges. Je vais pouvoir ainsi explorer Johto, la région du plus grand dresseur de Pokémon existant : Sasha Red. Il y a tellement de légende sur lui. Je me demande si elles sont toutes vraies. Surtout le fait qu’il ait disparu. J’avoue ne pas trop y croire, ce serait réellement triste !
Jour 95, 31 mars : Salade de fruits jolie jolie
Dans ma route vers Joliberges, je suis passée près des éoliennes situées à côté d’un charmant petit village : Floraville. On y reviendra plus tard.
J’ai pu rencontrer un drôle de scientifique, le bon vieux cliché : cheveux noirs, teint sirupeux, grosses lunettes et blouse blanche. Très importante la blouse blanche si on veut avoir l’air intelligent (ça rapporte +10 en intelligence justement). M’enfin, il a pu me raconter le fonctionnement de ces immenses machines. Il m’a présenté tout le fonctionnement sans rien vulgariser. C’était impressionnant, ses histoires me captivaient. Il m’a même raconté qu’auparavant, une certaine team galaxy sévissait dans la région et qu’il avait été séquestré pour faire tourner les éoliennes à leur compte. J’avais vaguement entendu parler de cette obscure team, mais je ne pensais aucunement rencontrer une personne qui avait subi les persécutions de ces malfrats.
En sortant de la centrale des éoliennes, je fus absolument surprise. Il y avait tout un essaim de Baudrive et un grand Grodrive jaune qui les commandais, ils partirent avec les courants ascendants de l’air. Ce fut merveilleux d’observer leur migration. Je ne m’attendais pas à voir une telle scène.
En parlant de chose tout aussi poétique, Floraville. Mais quel village magnifique ! Cela fait déjà deux jours que j’y suis et j’avoue ne pas avoir envie de repartir tout de suite. L’ambiance est si féerique avec ses centaines de fleurs différentes, je pense que c’est la plus belle ville de tout sinnoh. Je ne vous parle même pas de la butte aux fleurs, j’y suis allée pour me reposer tellement c’était splendide. Comme c’est le printemps, beaucoup d’Aptitrini se promenaient entre les diverses fleurs. Bon j’ai encore un peu de mal avec ces insectes depuis la fameuse course-poursuite mais c’est tellement enchanteur comme endroit, j’espère pouvoir y rester un peu plus longtemps. J’irais un peu plus tard à Johto, rien ne presse. Par contre, je ne pense vraiment pas passer à Hoenn. J’ai entendu que la team Aqua et la team Magma se ré-affrontaient une nouvelle fois et depuis la team rouage, j’ai difficilement envie de recroiser des malfrats du même genre.
Bref, avant de passer par Féli-cité, je pense rester travailler chez la fleuriste, elle m’apprendra le langage des fleurs. Si un jour j’aurais l’envie des plus étranges de faire de la coordination. C’est fou n’empêche, grâce au seul nom de ma marraine, on me trouve du travail. Bon c’est mal payé mais c’est entièrement suffisant pour moi ! Quoique chez la fleuriste, c’est elle qui voulait des gens motivés pour l’aider avec les Aptitrini. Avec l’arrivée du printemps, il y avait beaucoup de travail à fournir.
Je ne pense pas avoir le temps de m’ennuyer ici ! C’est si paisible, je ne sais pas si les spectres apprécient beaucoup cette ambiance florale par contre. S’ils râlent on partira plus tôt, c’est aussi leur voyage à mes chouchous.
Jour 110, 15 avril : le tumulte de la ville
J’aurais tellement voulu rester un peu plus à Floraville mais on ne peut pas dire que l’ambiance fleurs des champs me correspondent à 100% pour le coup ! Une spécialiste spectre qui sniffe des fleurs, je trouve que ça ne colle pas parfaitement à l’image qu’on se fait de ce genre de dresseurs. Et puis, j’ai fini par avoir une allergie au pollen. Fallait bien que ça se déclenche un jour ! Je peux dire adieux à Floraville. Ça m’a fait le plus grand bien d’avoir passé du temps là-bas. Et puis la fleuriste était si gentille avec moi, c’était super vraiment. Mais il est temps de reprendre le voyage. Actuellement je suis sur une petite route paumée. D’après Lupin, je me rapproche de Féli-cité. Mais comme c’est le soir, je préfère me reposer avant d’affronter la grande ville de Sinnoh.
Je suis un peu effrayée, ça fait depuis ma traversée de la ville noire en fait. Elle était si immense, je ne pense pas revoir une ville pareille pour le coup.
Fichtre, je pensais écrire un peu plus de mes ressentis sur les 15 derniers jours mais rien ne me vient vraiment à l’esprit. Pourtant il y a tant à dire, je n’ai pas beaucoup parlé de mes rencontres. En même temps c’est toujours un peu le même schéma, on se rencontre, on parle beaucoup, on se dit adieu. Fin de l’histoire. Je vois surtout beaucoup de voyageurs avec qui je fais un brin de route ou alors des clients dans les boutiques où je travaille. Pas grand-chose à dire, seulement ça m’attriste, beaucoup avaient des histoires et des vies si intéressantes. Quand je me dis que je ne vais sûrement plus jamais les rencontrer, ça me fait drôle dans le cœur. Mais bon, c’est ça la vie de voyage !
Jour 115, 20 avril : Un voyage en bateau
Je tiens à écrire juste un truc, écrire sur un bateau ce n’est pas la meilleure chose à faire ! Avec les vagues j’ai beaucoup de mal à écrire vraiment droit.
Je n’ai pas été déçue du tout de Féli-cité, c’est immense ! Il y a des panneaux publicitaires de partout et de grands immeubles. Ça m’a fait tourner la tête tellement de choses partout. Ça bouge, ça danse, ça joue de la musique, ça crie. Je n’ai pas pu y rester longtemps. Ce voyage aurai fait de moi une ermite qui a peur des mouvements citadins ? Peut-être. J’ai bien évolué depuis la ville noire avec ses concerts de jazz tous les soirs. Le début du voyage.
Je ne suis restée qu’une nuit à Féli-cité, dans un petit hôtel qui servait de la nourriture de chez moi, Kanto. J’avoue que ça me change de mes légumes et de mon régime quasi végétarien tellement je ne m’achète pas souvent de la viande ou du poisson. Ça périme vite et surtout ce n’est pas facile à transporter. Trop de contraintes dans la viande, devenons tous végétarien vouiii !
Bref, je suis arrivée à Joliberges, bon c’est parti pour le jeu de mot moisi : ça porte bien son nom c’est… Joli ! Voilà c’est tout pour moi merci ! L’air marin, qu’est ce que ça sent bon ! Une brise marine il n’y a rien de plus agréable avec le cri des Goélise. Je voulais me reposer encore un peu mais avec mon repos trop long sur Floraville, j’ai décidé de ne rester que deux jours ici pour partir explorer Johto.
Par chance, j’ai pu étudier un peu les mythes de Sinnoh à la bibliothèque de la ville. Il y aurait Darkrai et Cresselia qui ont une île dédiée à chacun proche de Joliberges. C’est fou toutes les mythologies Pokémon dans ce continent. Certes à Kalos et Unys il y en avait autant mais ce n’est pas aussi ancré dans la culture populaire comme ici. Vraiment c’était passionnant ces mythes autour des trois lutins et des Pokémons spatio-temporel. Je trouve ça vraiment merveilleux !
Je me dirige vers Bourgéon, un petit village tranquille de Johto. Je n’aurais pas grand-chose à visiter là-bas. Du fait que j’y sois déjà allée avec Seth pour une mission au lac Colère. Que de souvenirs avec cette pluie de Magicarpe qui voulaient notre mort limite !
Jour 130, 4 mai :Johto c’est pas jojo.
En vrai, même si j’avais déjà fait une escapade à Johto, je n’aurais pas pensé que ce serait constitué d’aussi petites ville. Les forêts sont fournies et le temps est agréable, je ne dis pas mais bon, cette région n’est pas réputée pour ses grandes zones touristiques en fait. Je suis née dans la région voisine à Johto, et pourtant je ne suis jamais allée avec ma famille. Je comprends un peu pourquoi.
Au moins, pour le camping il n’y a pas à dire c’est super ! Et puis j’ai pu voir Fargas le fabriquant de Pokéball, c’était super intéressant de le voir en fabriquer avec des Noigrumes. Cependant il n’a pas voulu me dire comment il faisait. Secret familial sans doute.
Je suis à Mauville pour le moment. La culture me plait beaucoup. Très stylisés et surtout, la tour cendrée. Si mystérieuse et si cramée. Je vais m’établir dans cette ville quelque temps. Les moines de la tour Chetiflor ont bien voulu m’accueillir quelques jours. J’aurais de quoi parfaire mon entrainement avec tous ces types plantes à foison. On va bien s’amuser et les moines n’ont pas l’air d’être de faibles vieillards, loin de là. Ils vont pouvoir m’apprendre quelques techniques qui sait ? Et puis Nami ma Pitrouille va pouvoir aussi combattre même si j’ai l’impression que ce n’est pas son truc. Elle préfère flâner en embêtant Alpha, mon petit Grenousse encore bien faible.
J’espère m’y plaire, je pense partir pour le 12 mai. Mais après Johto je pense au final faire Hoenn, je vais passer un mois à Cimetronnelle, une ville dans les arbres le rêve. Je ne sais pas ce que je ferais après. Peut-être retourner chez moi..
Jour 140, 14 mai : j’aime écrire à des jours ronds.
S’il y a un truc à retenir à Doublonville, c’est bien entendu son casino royal. Immense. Il y avait beaucoup de monde, surtout pour les machines à sous. Mais je connais que trop bien ma chance habituelle. Du coup avec Traüma et Alpha, nous sommes allés sur un jeu de plateau ma foi fort sympathique. Il se basait beaucoup sur les mathématiques et sur les probabilités. J’ai adoré, Grâce à ce jeu j’ai pu gagner beaucoup de jetons. Seulement, ça ne me servait strictement à rien, je ne voulais pas acheter de pokémon ou alors de cts. J’ai tout donné à un petit garçon qui passait par là. Au moins, j’ai fait le bonheur d’une personne.
J’aurais bien aimé aussi réaffronter Blanche. Je me souviens de ce combat, je l’avais battu. Cependant les juges décidèrent que c’était sur un coup de chance et ne m’avait pas donné le badge. C’était certain, j’avais tellement crier par mauvaise humeur que j’ai dû être impolie envers la championne d’arène et son fichu Ecremeuh. Urf que je déteste les Pokemon normaux !
Dans deux jours je pense prendre le ferry. J’ai vu tout ce que je voulais voir ici. Certes j’aurais bien aimé ne serait-ce qu’apercevoir Suicine ou Entei ou Raikou mais il faut croire que les chiens légendaires ne se montrent qu’à des élus. C’est vraiment dommage, j’aurais beaucoup aimé les observer. Mais bon, ma venue à Mauville n’a pas été inutile, au contraire. J’ai pu voir des spectacles typiques de la région avec de superbes danseuses mais aussi dresseuses. Leur style et leur talent ne font aucun doute.
Et puis la formation avec les moines m’a vraiment aidée. Ils m’ont appris à me concentrer et surtout à être attentive au décor d’un combat et aux postures de l’adversaire. Comme ça, je pouvais retourner ses propres attaques contre lui ou alors les esquiver, ce qui est plutôt aisé avec des Pokemon de type spectre.
M’enfin bon, mon séjour à Johto aurait été bien plus court que prévu.
Jour 162, 15 juin : Des petites vacances
J’ai beaucoup roulé. Vraiment beaucoup. Mes jambes ne m’avaient plus aussi fait souffrir depuis le rush Kalosien haha. Ça fait un peu de bien de savoir que si on a mal, ce n’est pas pour rien, mais parce qu’on a voyagé, découvert des lieux enchanteurs ! Surtout à Hoenn. Je n’étais pas si enchantée d’y aller mais au final, cette région s’avère pleine de mystère ! On trouve ce qu’ils appellent des bases secrètes un peu partout. Dans un arbre comme dans une grotte c’est juste énorme ! Une fois, je suis tombée sur une base secrète au bord de l’eau. La dresseuse était expérimentée et avait l’air habituée de recevoir des visites. Le combat fut rude, vraiment ! Surtout qu’elle utilisait des types fée, ce dont j’ai en sainte horreur. Vous vous en doutez, les types fées, en me voyant, ils étaient nettement plus en colère. Je dois leur faire un sacré effet. Mais l’entrainement des moines Chetiflor m’a permis de gagner à vraiment un fil. C’est Omega qui a combattu les trois Pokémons de la demoiselle. Non pas en même temps fort heureusement ! Mais bon, sur le Gardevoir qu’elle a fait méga-évoluer c’était réellement un coup de chance d’avoir visé pile le point faible du Pokémon avec un choc venin de la part de mon Ectoplasma !
M’enfin c’était une sacrée baston. On s’est bien amusé ! D’ailleurs moi qui avait peur de croiser les deux teams rivales de la région, je n’ai rien eu du tout. Apparemment leur organisation avait été démantelé il y a bien longtemps. Ce n’était que de fausses rumeurs qui circulaient quant à leur retour. J’avoue avoir été soulagée. Je ne voulais vraiment pas revivre une expérience similaire à celle de la Team Rouage. C’était assez traumatisant pour moi, merci !
Je suis bien arrivée à Cimetronnelle. D’ailleurs pile le jour où je suis arrivée, j’ai reçu un appel de mes parents qui voulaient de mes nouvelles. C’est vrai que je leur envoie de temps en temps un message mais pas aussi souvent qu’ils le souhaiteraient à mon humble avis. Ça me fait toujours plaisir de savoir qu’ils sont contents de moi et de ma décision de partir en voyage. Je rentre en juillet chez moi. On va partir un bon mois à la campagne tous ensemble selon eux, juste avant la rentrée à la Pokémon Community.
Oh c’est vrai, je ne l’ai pas dit ? Après cette demi-année de césure, ils veulent que je reprenne les cours. Ce qui est normal après tout, je dois encore apprendre, surtout dans le domaine scientifique. J’ai bien vu que j’avais de grosses lacunes parfois. Promis, je ne dormirais plus dans les cours de monsieur Yade. Même si j’ai l’excuse de ma narcolepsie. Mot magique ça, narcolepsie mais pas maladie magique pour autant !
Bref, je compte me la couler douce jusqu’à la fin des vacances d’été afin de pouvoir annoncer mon retour à la Pokémon Community. Enfin il faudrait pour cela qu’Elizabeth l’accepte bien sûr. Sachant que j’ai abandonné mon poste de préfète. Elle ne doit pas vraiment être ravie de mon départ. M’enfin les Mentalis devaient vraiment être heureuse, c’est une des leurs qui reprendraient le beau rôle. Elles doivent être aux anges. J’aurais bien vu Eryn en préfète. Elle est si choupi avec toute sa horde de type plante. Je me demande si elle va bien elle aussi ?
Dernier jour, 27 octobre 2016 : Un retour aux bases
Annnnw je pensais avoir complètement perdu ce journal après mon départ de Cimetronnelle ! Il s’est passé tellement de chose entre temps ! J’ai tenté d’affronter Alizée la championne type vol de Cimetronelle, je me suis faite laminer ! Mais j’ai duré bien plus longtemps que contre le champion type plante de Port-Tempère. Ça voudrait donc dire que j’ai quelque peu progressé ? Les défaites apprennent plus que les victoires, ça j’en suis certaine !
D’ailleurs Je n’ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi qu’en juillet. Mes parents avaient invité toute la famille, on a fait la fête jusqu’au lendemain, mangeant et buvant jusqu’à plus soif. C’est bon d’avoir un endroit où rentrer. J’écrirais peut-être un livre sur ce que j’ai fait pendant ces 6 mois en dehors de chez moi. Et puis au moins, j’ai plusieurs sujets de thèse que je ne dévoilerais pas tout de suite. Tout ce que je sais c’est que j’ai hâte de recommencer !
Par contre je suis vraiment triste, après nos vacances en rase campagne avec mes parents, je me suis chopée une petite pneumonie des familles. Oui, fin août. Résultat 3 semaines clouée au lit sans rien faire. C’était atroce comme sensation. Surtout après des mois de voyage. Rester sans rien faire me rendait folle. J’avais raté la rentrée en plus de cela. C’était un combo de malchance je vous le dis ! M’enfin, comme j’étais encore un peu faible, ma famille a préféré me garder en observation jusqu’à je sois complètement rétablie. Maladie qui peut être mortelle si elle est mal soignée qu’ils disaient.
Mais voilà, mes valises sont prêtes, je pars demain vers Lansat ! Mes chers spectres et ma motivation sont au rendez-vous, Lansat, je n’ai plus aucun regret ni aucun doute ! Je n’ai plus peur de rien, alors me revoilà ! Plus en forme que jamais.
La bleue reposa son styla et ferma son carnet noir empli à rapport de croquis, de photos et d’encre cobalt. Elle allait encore participer à une aventure, différente de ce qu’elle avait vécue pendant son road trip. Elle sourit, des plus heureuse. Plus jamais, plus jamais elle ne serait enfermée nulle part à douter et à trembler non. Elle était animée d’un courage infini, elle pourrait désormais marcher la tête haute. Même si, au fond d’elle, un pincement se fit sentir. Elle avait abandonné ses amis pour son seul profit et Seth, elle avait abandonné Seth. Mais que voulez-vous c’est le jeu, on n’a rien sans rien. C’était soit son voyage pour aller mieux, soit rester sur Lansat avec la peur des autres et celle de la team Rouage.