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De Capes et d’Épées

Avec Lyra Scarlett

Sirius était assis sur sa chaise de bureau. Il était sensé travailler. Sensé, car sur son lit, Lyra était évanouie. Elle était pâle, elle avait l’air malade, elle avait l’air mal. Il n’avait aucune idée de quoi faire. L’amener à l’infirmerie ? Appeler quelqu’un ? Oui, mais qui ? Il avait choisit sa chambre, sachant qu’à cette heure là, Paul n’y serait pas. Sirius soupira doucement. Il avait peur. Il avait le sentiment qu’elle lui cachait quelque chose de grave, quelque chose d’important. Quelque chose qui allait le dévaster quand il l’apprendrait parce qu’il était impuissant face à certaines choses. Il y avait des choses qu’on ne pouvait combattre parce que c’était simplement au dessus de nos moyens. Et Sirius détestait ça. Il détestait ne pouvoir rien faire alors qu’il s’inquiétait, que son équipe s’inquiétait, que leurs équipes s’inquiétaient. C’était dur de la voir ainsi, frêle poupée de porcelaine. Il voulait la protéger du monde entier. L’enfermer dans un cocon indestructible pour être sur que son cœur fragile ne soit jamais brisé, jamais fendillé. Il ne devait rien lui arriver.

Mais il savait bien. Il savait bien que ça n’existait pas. Ça n’existait pas une vie où son cœur ne se ferait pas briser, où sa petite Lyra irait bien pour toujours. Ça n’existait que dans les contes de fée et la vie, elle le lui rappelait amèrement aujourd’hui, n’était pas un conte de fée où l’amour et les duels de cape et d’épée réglaient le moindre problème. Non, aujourd’hui, la vie se rappelait à lui dans ses pires aspects. La maladie, la peur, le doute. Si j’avais fait médecin, j’aurais sût quoi faire, je devrais appeler Idalienor, je devrais l’amener à l’infirmerie. Le doute encore et toujours et il s’enfonce en la voyant blanchir. En la voyant si faible, si pâle, si … si pas elle même.

Lyra lui avait toujours paru être cette fille si forte qui ne peut faillir. Il savait pourtant, il savait mieux que quiconque que la Givrali n’était pas aussi forte qu’il n’y paraissait. Lyra était comme une poupée dans une armure. Elle se protégeait derrière une solide barrière. Une barricade qu’il ne connaissait que trop bien. Il la portait aussi. Il appréciait lui aussi, la présence rassurante de cette bulle qui l’éloignait des autres, qui le protégeait de leurs pensées, de leurs idées, de leurs remarques. Mais il fallait savoir la laisser tomber face à certaines personnes. Des personnes qu’on appréciait, qu’on aimait, qu’on voulait près de soi. C’était dur, mais c’était nécessaire. Sirius se leva et s’assit à coté de la jeune fille et dégagea une mèche brune tombée sur son visage. Il se faisait un sacré soucis.

Il avait eut terriblement peur. Quand il avait retrouvé Lyra au point de rendez vous qu’elle lui avait donné, elle semblait en pleine forme bien qu’un peu pâle. Elle était heureuse de lui présenter son Capumain et Belté, sa propre Capumain s’était empressée de faire connaissance et d’entrainer sa nouvelle connaissance dans une folle course poursuite dans les arbres à proximité. Maintenant, les deux singes étaient au bout du lit et la violette soutenait du mieux qu’elle pouvait le pauvre pokemon. Il ne savait pas vraiment pourquoi elle était dans cet état, pourquoi elle était si pâle, si mal en point, si … Qu’est ce qui lui arrivait ? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ?

Il passa sa main dans les cheveux de la jeune fille avant de se relever pour se réinstaller dans sa chaise de bureau, le regard toujours fixé sur elle. Il revoyait sans mal leur amicale discussion et la joie de vivre de la brunette. Il adorait la voir comme ça, alors il avait renchérit et ils avaient bien vite finit par éclater de rire. Pour un rien, juste parce que ça faisait du bien de rire ainsi avec un ami cher. Juste parce que ça faisait du bien de passer du temps avec les personnes qu’on aimait. Parce que ça faisait du bien de laisser tomber la carapace et d’être entièrement soi. Ne pas avoir à jouer un rôle, ne pas essayer d’impressionner, de séduire, de charmer. Juste, être soi, être heureux et profiter.

Ils avaient probablement eut l’air un peu stupide de l’extérieur quand Sirius s’était mit à poursuivre Lyra en courant après que cette dernière ne l’ait un peu taquiné. Il ne l’aurait probablement pas chatouillée aussi longtemps s’il avait sût. Il … Il ne savait pas ce qu’il se passait et il mourait de peur. Il avait peur pour elle, peur pour ce qui lui arrivait. Il la voulait en parfaite santé, heureuse et … juste pas comme ça. Pas aussi faible. Pas aussi triste. Pas … Il soupira à nouveau. Que pouvait-il faire ? Qu’aurait-il dût faire quand elle s’était effondrée dans ses bras soudainement. Quand elle était devenue encore plus pâle, quand elle avait chancelé, quand elle était tombée, quand elle était ainsi. Il l’avait portée jusque ici, ne sachant que faire d’autre et de chevalier sauvant la belle en détresse il était devenu Dragon. Personne ne l’approcherait tant qu’il ne serait pas convaincu de sa bonne santé.

Et pour le moment, elle ne l’était visiblement pas. Si seulement ils étaient dans un conte de fée, le Prince Charmant de Lyra serait arrivé et il aurait tout arrangé d’un baiser. Mais ici, dans ce monde, les baisers n’avaient aucun pouvoir magique de guérison. Ils ne réveillaient pas les jeunes femmes évanouies. Il n’y avait rien à faire d’autre que d’attendre qu’elle se réveille.

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Elle était évanouie. Elle respirait toujours, faiblement, irrégulièrement. Son souffle était court, irrégulier, et les battements de son cœur l'étaient tout autant. Elle avait le visage bien plus pâle que d'ordinaire, son expression était douloureuse. Encore une fois, elle n'avait rien vu venir. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Mais c'était la toute première fois qu'il n'y avait aucune véritable raison derrière cet évanouissement. C'était la toute première fois qu'elle n'avait rien fait pour cela. Elle n'avait eu que le temps de sentir qu'elle avait le souffle court. Elle avait à peine eu le temps de se rendre compte qu'elle peinait à respirer. Cette fois-ci, c'était bien plus fort que les fois précédentes. Alors qu'elle commençait à s'inquiéter, elle s'était senti vaciller. Elle avait senti que quelque chose clochait. Elle n'avait pas eu le temps d'avertir Sirius. Elle s'était effondrée dans ses bras sans qu'elle ne s'y attende, sans qu'il ne s'y attende.
         Elle était simplement venue le voir afin de lui présenter Teigne, simplement venue le voir pour passer du bon temps avec lui, discuter de tout et de rien. Elle n'était pas venue à pour finir par s'évanouir, pour se mettre à inquiéter le jeune homme. Ils n'avaient rien vu venir. Pas Lyra, et sûrement pas lui. Elle ne lui avait jamais rien dit au sujet de sa maladie et elle avait toujours espérer n'avoir à rien lui dire. Elle préférait cacher ses problèmes, et personne d'autre à part l'infirmière et Ève n'était au courant. Elle n'avait jamais été aussi heureuse de le revoir. Quand ils s'étaient retrouvés au point de rendez-vous, elle n'avait jamais autant sourit. Elle ne s'était jamais sentie autant... autant heureuse. Désormais la voilà, terriblement mal en point. Allongée, le visage tordu de douleur. Son inconscient criait de peur. Il se demandait quand est-ce qu'elle finirait par se réveiller. Si elle allait finir par se réveiller. Elle ne voulait pas inquiéter le Noctali, elle ne voulait pas l'inquiéter le moins du monde et pourtant, elle ne savait pas qu'il l'était quand même. A ne rien révéler à personne elle finissait par tous les inquiéter. Elle ne le voulait pas, et elle avait beau ne rien dire, tôt ou tard, tout le monde le saurait. May l'avait toujours inquiétée à lui dire que si elle ne respectait pas ses traitements, si elle pratiquait du sport ou toute autre activitée de ce style alors qu'elle n'en avait pas le droit, sa maladie risquerait de s'aggraver. De devenir bien plus grave qu'elle ne l'était déjà. Si seulement... Si seulement la Givrali n'était pas autant têtue.

    Elle avait beau être inconsciente, la voilà qui paniquait quand même. Elle paniquait bien plus qu'à son habitude. Elle n'aurait pas voulu que cela se passe comme ça. Elle n'avait rien pu prévoir. Elle n'y était pour rien, personne n'y était pour rien. Elle respectait ses traitements, elle effectuait le minimum d'efforts que son corps lui permettait de faire durant les cours de Jackie, et malgré ça... Elle était quand même tombée inconsciente. Comment avait-elle bien pu faire? De toute évidence sa maladie commençait à s'aggraver. Non. Il ne fallait pas qu'elle commence à devenir pessimiste. Elle ne pouvait pas s'imaginer le pire des scénario alors que rien n'était totalement confirmé. Il y avait forcément quelque chose qui avait pu entraîner cette conséquence. Il y avait forcément un facteur derrière cet évanouissement. Elle se sentait en forme, pourtant, quand elle s'était rendue au point de rendez-vous pour y rencontrer Sirius.
         Lyra avait toujours voulu montrer qu'elle était forte. Elle n'avait jamais voulu que l'on pense qu'elle était une fille faible, alors elle avait toujours tout fait pour que cela soit ainsi. En arrivant à la PC on lui avait offert la chance de faire enfin ce qu'elle voulait, de changer. La petite fille curieuse, joyeuse et faible qu'elle était avait tenté de devenir une fille forte, qui savait se contrôler, garder son calme. Quitte a changer complètement, elle avait essayé. Elle était devenue différente. Mais la petite fille débordant de gentillesse qu'elle était enfant reprenait parfois le dessus, sans qu'elle ne le contrôle vraiment.

    Elle battit soudainement des paupières. Se réveillait-elle, enfin? Sa respiration était toujours autant irrégulière, mais elle se sentait un peu... Mieux? Ce n'était peut-être pas le terme le plus approprié. La jeune fille se battait pour ne pas sombrer de nouveau dans l'inconscience, pour parvenir à ouvrir les yeux peut importe combien cela était difficile. Elle luttait. Son visage devenait encore bien plus douloureux, mais... Elle tenait bon. Malgré tout, elle tenait bon. L'image de Sirius revint à son esprit à demi-éveillé. L'image de ce garçon à qui elle tenait tant, et qu'elle avait été incroyablement heureuse de revoir. Il comptait tellement pour elle. Elle commençait à prendre conscience de l'état dans lequel elle était, mais ses yeux n'étaient toujours pas ouverts. Elle devait se ressaisir, parvenir à s'éveiller. Elle ne devait pas laisser le voile de l'inconscience la rattraper, la ramener auprès de lui. Elle était forte. Elle devait le prouver. Sirius. Elle voulait le revoir.
         Tant bien que mal, elle parvint à s'éveiller. Difficilement, elle cligna à plusieurs reprises des paupières. La Givrali semblait perdue. Il faudrait un peu de temps pour qu'elle se rende compte réellement d'où elle était, pour qu'elle parvienne à se ressaisir malgré tout. Elle sentit que quelque chose était venu se blottir contre elle, et sa vision floutée put néanmoins reconnaître le pelage flamboyant du Capumain de l'adolescente. A peine était-elle parvenue à s'asseoir, tant bien que mal, que  Teigne lui avait sauté dans les bras. Il avait l'air terriblement inquiet. La brune ne comprit pas. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il s'était passé. Elle caressa doucement la tête du petit singe rouge pour tenter de le calmer. Elle sentait qu'il était paniqué et elle l'était tout autant que lui. Son visage était crispé, ses sourcils arqués vers le bas. Elle cherchait à comprendre où elle était. Et il y eut comme un déclic lorsque son regard se posa sur la silhouette de Sirius, assis à son bureau. Elle se remit à trembler lorsque les images qui précédaient son évanouissement lui revinrent à l'esprit. Elle se pinça les lèvres. Pourquoi... si seulement cela ne s'était pas produit. Elle se sentait encore perdue. Elle ne savait pas quoi lui dire. Elle ne savait pas quoi faire. Est-ce qu'elle parviendrait à le regarder en face? Elle ne lui avait jamais rien dit pour ne pas l'inquiéter, mais en ce moment... Elle n'aurait pas le choix.

-P...Pardonne-moi. Murmura t-elle.

    Aussitôt, elle baissa la tête. Elle se sentait gênée et s'en voulait de ne lui avoir jamais rien dit au sujet de sa maladie.

-Je voulais pas que tu t'inquiètes alors je t'ai jamais rien dit...

    Elle se perdait bien plus. Même dans cette situation, elle n'arrivait pas à aborder le sujet. Elle était incapable de lui dire pour sa maladie. Elle avait peur. Ce n'était pas en s'adressant à lui de la sorte, en se perdant dans ses propres paroles qu'il finirait par comprendre. A parler comme ça, elle finirait par l'embrouiller, à lui aussi. Elle se pinça une nouvelle fois les lèvres. Elle n'aurait jamais voulu avoir à lui parler de son problème de santé. Elle ne voulait juste pas que l'on s'inquiète pour elle. Elle ne savait plus quoi lui dire. Elle ressentait simplement l'envie de s'excuser un million de fois. Elle voulait revenir en arrière et empêcher qu'elle s'évanouisse. D'une manière ou d'une autre. Elle n'avait même pas songé à la possibilité qu'une chose pareille arrive. Mais c'était trop tard maintenant. Elle ne pouvait pas revenir en arrière. Même si elle le voulait, du plus profond de son cœur, elle n'y arriverait jamais parce que c'était simplement impossible. A jouer les filles forte, sa maladie avait fini par se retourner contre l'adolescente.
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Sirius B. Powell
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De Capes et d’Épées

Avec Lyra Scarlett

Sirius avait été un petit garçon passionné par les histoires de chevalier et de princesse. Sirius avait espérer grandir pour devenir un de ces princes. Il avait espéré obtenir une épée et une cape et il avait espéré devenir assez fort pour protéger sa princesse et l’amener vers le soleil couchant sur son Galopa blanc. Malheureusement pour lui, l’adolescence et la réalité avait détruit ses rêves. Les filles n’étaient pas de pauvres choses fragiles dont il devait prendre soin. Les filles d’aujourd’hui étaient devenu les chevaliers de ses contes de fée et lui, il s’était retrouvé perdu, sans savoir où était sa place dans le conte de sa vie. Sa princesse était plus guerrière que ce qu’il ne serait jamais. Ses amies étaient plus guerrière que lui. Elles lui rappelaient en permanence à quel point il était insignifiant, à quel point il avait toujours eut tout ce qu’il voulait. Il avait grandit avec une cuillère d’argent dans la bouche et il s’en était fallu de très peu pour qu’il ne décide de continuer de vivre sa vie avec des œillères. Au final, le grand choix de sa vie, ce grand moment, ce tournant, son dragon à abattre, ça n’avait été que cocher la case coordinateur sur la fiche d’inscription à la Pokemon Community. C’était d’un ridicule.

Il était ridicule.

Dans sa vie, il n’avait jamais rien vécu de dramatique. Tous ses proches étaient en bonne santé, quand bien même ils étaient portés disparus, il n’avait jamais perdu personne, il n’avait de maladies graves. Sa vie était d’un banal affligeant. Ses plaintes et ses doutes lui semblaient tellement dérisoires à cet instant. Il avait l’impression d’être rien qu’un imbécile. Un pauvre type qui voulait toujours plus sans jamais être satisfait de ce qu’il possédait. Il posa sa tête dans ses mains liées, les coudes appuyés sur le lit dans lequel reposait Lyra.

Elle était pâle. Pâle comme la nuit, pâle comme la neige, pâle comme jamais il ne l’avait vu pâle. Il s’inquiétait tellement. Elle était la prunelle de ses yeux. Elle était un bijou. Une précieuse petite chose à la fois si forte, si mordante, si frappante, et en même temps, elle était si faible, si fragile, si petite. Et lui, lui qui aurait voulu décrocher la Lune si ça lui permettait d’aller mieux, lui qui voulait lui offrir toutes les merveilles du monde, il se retrouvait totalement et entièrement inutile. Il aurait dût avoir l’habitude pourtant. Sirius n’avait jamais brillé par son utilité. Il était juste là, stupidement agaçant avec ses éclats de rires trop bruyants et ces ambitions trop éclatantes. Il n’avait jamais rien caché. Tous ceux qui avait un jour pris la peine de l’écouter pouvait savoir à quel point il voulait devenir connu, à quel point il voulait voir son nom sur les avenues les plus célèbres de la planète. Il voulais conquérir le monde. Il se pensait si fort.

Mais il était si faible.

Il était peut-être plus pâle encore que la jeune fille endormie. Il s’inquiétait. Sa lèvre inférieure finie même par laisser échapper une goutte de sang qui s’écrasa sur le blanc de ses draps tant il s’inquiétait. C’était pas une nouveauté ça aussi. Sirius B. Powell, derrière ses grands discours et ses grands sourires, était une chochotte. Il avait peur de tout et surtout de lui même. Et surtout de son inefficacité, son inutilité. Lui qui pouvait passer des heures à se regarder dans le miroir. Lui qui parfois ne pouvait que lancer un regard dégoûté à celui qu'il voyait dans la glace. Il était comme une fausse note au milieu de la plus parfaite des partitions. Il était toujours là, il s’imposait toujours mais au fond, devait-il vraiment faire tous ces efforts ? Ne donnait-il pas des coups d’épée dans l’eau ?

Lyra était dans un état lamentable et lui, il ne pouvait que la regarder sombrer ? Il détestait ça. Il détestait son impuissance et son incapacité. Il n’était pas comme Ida. Il n’était pas aussi altruiste. Il n’avait pas choisit de dédier sa vie aux autres. Sa vie, il la conservait bien égoïstement et jamais, il n’aurait pensé à apprendre les gestes de survie de base. Tout simplement parce qu’il ne pensait jamais aux autres. Sirius était perdu dans son monde et il n’en sortait la tête que lorsqu’on le forçait. Et forcément, à ce moment là, Sirius paniquait. Parce qu’il ne connaissait pas tout ça Sirius.

Il avait envie de hurler. Il avait envie de pleurer. Il avait envie de trouver un responsable. Un responsable autre que lui même. Il voulait que le poids dans sa poitrine s’en aille. Il voulait tellement de chose. Il voulait revoir le sourire de Lyra. Il voulait entendre son rire. Il voulait la voir sortir de sa coquille, sortir de son cocon. Il voulait voir la timide chenille se transformer en le plus beau des papillons. Et il se releva encore. Incapable de tenir en place, comme en éternel rappel de son incapacité à lui venir en aide.

Assis à son bureau, il voyait l’intégralité du corps de sa petite sœur. Ses longues mèches noires qui s’étalaient comme une couronne d’ébène sur les draps trop blancs, sa peau si pâle, ses yeux clos qui cachait des obsidiennes dangereuses.  Il l’aimait. Énormément. Elle était cette petite sœur fragile et timide sur qui il pouvait laisser tous ses instincts protecteurs se déployer. Elle était tellement importante. Il aurait put faire beaucoup pour elle. Énormément de choses. Et c’était pile quand il le réalisait, quand il se rendait compte à quel point elle comptait, qu’il se retrouvait dans l’incapacité de faire quoique ce soit. La maladie l’avait vaincu. D’un seul coup.

Avec une lueur d’espoir, comme apercevoir le Soleil après ce qui semblait être une nuit d’éternité, Lyra sembla bouger. Pensant d’abord à un rêve, à une illusion, une hallucination de son esprit inquiet, il n’osa pas bouger. Comme on observerait l’éveil d’une créature mythique, il la laissa se redresser, elle avait l’air perdue. Bien évidement qu’elle l’était, elle n’était jamais venue dans sa chambre.

Puis leurs regards se croisèrent. Et Sirius comprit que ce n’était pas un rêve. Et Sirius comprit que la belle s’était vraiment réveillée. Il se leva et s’approcha doucement, comme s’il avait peur d’effrayer une bête sauvage. À pas de velours, tout en douceur, il s’arrêta juste devant elle, et s’installa, le plus délicatement possible, sur le lit, liant en même temps leurs mains.

Petite sœur. Petite sœur. Si tu savais à quel point grand frère s’est inquiété.

Il redressa la tête de la jeune fille pour river ses yeux chocolats dans les siens avec un sourire tout doux. Il avait la voix enrouée. Il avait peur de dire un mot. Il avait peur de ce que lui cachait Lyra, mais il devait savoir et il glissa sa main sur la joue de la jeune fille avant de s’approcher pour poser sa tête contre son torse.

- Tu n’as rien à te faire pardonner Lyra. Je sais pas comment te dire à quel point tu comptes pour moi. Tu es comme ma petite sœur. Oublie le comme. Tu es ma petite sœur. Et quel grand frère je ferais si je n’étais pas là pour t’écouter quand ça va pas. Tu peux tout me dire. On peut perdre des amis, on peut pas perdre sa famille.

Il posa son front sur la masse de cheveux noirs. Il retenait ses larmes tellement fort. Il avait eut tellement peur. Tellement peur qu’elle ne se réveille jamais. Et il voulait qu’elle lui dise tout. Il voulait l’aider. Il voulait l’aider si fort.

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Voilà ce que c'était de toujours garder les choses pour elle. D'une manière ou d'une autre, ce qu'on appelle le destin avait voulu amener Lyra à tout dire à Sirius. Il l'y avait forcée. Si le destin était toujours comme cela, alors la Givrali ne voulait pas le savoir. Elle ne voulait rien savoir. Elle s'était toujours trouvée faible alors elle avait toujours voulu cacher ce qu'elle était. Tout. Qu'il s'agisse de sa maladie, qu'il s'agisse d'elle-même. Elle avait toujours montré aux autres qu'elle était une fille différente, qu'elle était une fille forte. Que rien ne pouvait briser sa carapace.  A croire qu'elle n'avait jamais vraiment été cette fille qu'elle essayait d'être. Elle ne l'a jamais été. Quoi qu'il se passe, elle avait toujours gardé cette part de faiblesse. Cette part de faiblesse qui l'empêchait d'aller au bout de ses ambitions, cette part de faiblesse qui brisait le peu de confiance qu'elle avait réussi à garder en elle. Cette part de faiblesse qui l'empêchait de dire qu'elle était malade. Ca n'avait jamais été question de force, si elle n'avait rien dit. Lyra n'était pas forte. Elle avait toujours eu peur de ce que lui diraient les autres. Elle avait toujours eu peur de comment ils réagiraient. Elle avait toujours eu peur qu'ils la voient comme une personne faible. La véritable preuve de force aurait été de le dire, malgré toute les peurs qu'elle aurait pu ressentir. Malgré tout ce qu'elle risquait d'endurer. Mais elle n'avait fait que montrer qu'elle était faible, en gardant sa maladie pour elle. Au final, elle tournait en rond. Elle était faible alors qu'elle essayait d'être forte. Elle voulait être forte alors qu'elle avait toujours été faible. Elle avait beau avoir sans cesse essayé d'affronter les autres, c'était impossible. Les autres étaient toujours parvenus à lui faire comprendre que quoi qu'elle fasse, elle n'y arrivait pas. Qu'elle s'y prenait mal. Elle avait toujours été convaincue qu'elle ne pourrait pas parvenir à ce qu'elle voulait, qu'elle n'arriverait jamais à rien. La présence de ses amis était pourtant parvenue à faire revivre une once d'espoir en elle, un peu de confiance qu'elle croyait avoir perdu. Alors pourquoi les autres élèves lui faisaient comprendre le contraire? Pourquoi est-ce qu'elle avait mal? Toute cette tristesse, tout ce mal-être qu'elle ressentait par moments, qu'elle gardait enfouis en elle, elle en avait assez d'avoir à les porter et les supporter. Elle les gardait en elle pour ne pas montrer qu'elle était faible, mais cela était purement inutile puisque, quoi qu'elle fasse, les autres savaient déjà qu'elle était faible. Elle ne voulait recevoir l'aide de personne, parce que ça lui aurait prouvé qu'elle était faible. Mais elle en avait besoin. Elle avait besoin d'aide. Elle avait besoin d'aide mais elle ne voulait pas.
         C'était pas juste.
         Pourquoi? Elle n'avait plus le choix. Elle devait dire à Sirius pour sa maladie. Elle devait tout lui dire. Elle ne voulait pas mais elle n'avait plus le choix. C'était la vengeance du destin pour punir Lyra de n'avoir jamais rien dit. Pour la punir pour avoir essayé d'être forte alors qu'elle ne l'avait jamais été. Pour la punir d'avoir toujours essayé de faire tout seule, de n'avoir jamais accepté l'aide des autres, de n'avoir jamais accepté les autres. Tout ce temps où elle s'était sentie forte, tout ça n'avait été qu'une illusion. Et elle l'avait ressenti parfois, lorsque sa carapace se craquait. Lorsque le manque de confiance qu'elle avait en elle parvenait à ressortir. Au fond elle avait toujours eu peur des autres mais elle n'avait jamais accepté de l'admettre. Tout le monde l'effrayait. Elle avait peur des réactions des autres, peur de ce qu'ils diraient, peur de la façon dont ils la voyaient, peur. Elle avait peur de tout. En ce moment même, elle avait peur. Elle avait essayé de le cacher à Sirius. Pourquoi? Elle ne voulait juste pas qu'il s'inquiète. Elle ne voulait pas que les autres s'inquiètent par sa faute. Mais elle était stupide. Stupide parce qu'à ce moment même, à cause d'elle, il s'inquiétait. Elle le savait. Et c'était de sa faute. Il serait peut-être en colère quand elle le lui dirait. Peut-être qu'il la disputerait, peut-être qu'il ne lui dirait tout simplement rien. Elle s'imaginait trop de choses. Mais pourquoi est-ce qu'elle s'imaginait ça? Elle était effrayé par les autres au point de douter de ses propres amis? Elle n'avait pas le droit. Elle adorait Sirius. Elle l'avait toujours vu comme son ami, comme son... Comme son grand-frère. Alors au fond, qu'est-ce qui l'empêchait réellement de lui dire? Qu'est-ce qui empêchait Lyra de parler de sa maladie a Sirius? Elle avait toujours cru qu'elle n'avait pas besoin d'être protégée. Que c'était les autres qui devaient l'être. Mais elle aussi, elle avait besoin qu'on la protège.
         Elle était trop faible.
         Beaucoup trop faible.
         Faible au point de n'arriver à rien dire. Faible au point de douter de ceux qui étaient les plus chers pour elle, faible au point de douter de la confiance qu'ils pouvaient avoir pour elle. Faible au point de douter d'eux. Faible au point d'avoir peur d'eux. Elle était faible, c'est tout.

    Dès que leurs regards s'étaient croisé, elle n'avait pas su quoi dire d'autre. Elle aurait juste voulu s'excuser, encore. Mais pourquoi? Pour lui avoir caché tout ça, et pour qu'au final elle l'inquiète plus qu'elle n'aurait pu l'inquiéter si elle lui avait dit d'elle-même. Là, elle n'avait plus le choix. Aucun mot n'arrivait à sortir de sa bouche. Elle n'arrivait à rien dire. Elle était paralysée. Elle avait peur. Elle n'osait même plus regarder le jeune homme en face. Elle se mordait les lèvres parce qu'elle savait qu'elle allait céder, parce qu'elle se sentait coupable mais qu'elle refusait de pleurer. Elle n'en avait pas le droit. Elle ne voulait pas pleurer. Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas pleurer alors que tout était de sa faute. Pleurer la conforterait dans sa faiblesse, alors que pourtant... elle essayait de tout faire pour ne pas l'être.
    C'était trop difficile.
         Tête baissée, elle ne disait plus rien. Elle avait un peu honte de n'avoir rien dit. Elle se sentait horriblement mal. Elle tremblait. Elle n'aimait pas ça. Elle détestait ça. Les yeux fermés, elle était au bord des larmes alors qu'elle se mordait les lèvres avec violence. Elle serrait les poings. Elle avait le visage crispé, les sourcils arqués vers le bas. Elle se répétait à quel point elle était ridicule. A quel point elle était stupide. A quel point essayer de jouer les filles fortes n'avait fait que montrer à quel point elle était faible. Elle était ridicule. Elle aussi elle voulait pleurer. Elle aussi elle voulait hurler. Mais elle ne pouvait pas se le permettre. Pas ici. Pas devant Sirius. La jeune fille devait se détester. Se détester d'être comme ça. Au fond, elle avait le sentiment qu'elle ne se comprenait pas elle-même. Pourquoi est-ce qu'elle agissait comme ça? Plus le temps passait, plus elle se rendait compte que cette fille forte qu'elle essayait d'être n'était pas elle, et ne le serait jamais. Parce que Lyra n'est pas comme ça. Pourquoi est-ce qu'elle continuait de l'être, alors? C'était beau d'essayer. Mais au final elle essayait vainement. Elle voulait arriver à se plaire à elle-même, et pas seulement aux autres. La Lyra qu'elle était ne lui plaisait pas. Alors elle essayait de revêtir une carapace, pensant qu'elle parviendrait à se plaire. Mais elle n'y arrivait décidément pas. Elle paniquait. Elle paniquait intérieurement. Elle était affolée. Elle était terrifiée. Elle était pétrifiée.
         Elle ne se comprenait plus.
         Tout ce qu'elle essayait de faire était idiot.
         Ça n'avait décidément pas grand sens.
               Quand elle sentit la main de Sirius se poser contre sa joue, elle crut qu'elle allait réellement pleurer. Elle tremblait de nouveau. Elle avait sursauté, les yeux écarquillés par la surprise et le désespoir qu'elle avait pu ressentir à ce moment. Il était si gentil. Elle l'aimait tellement. Il comptait tellement. Tellement pour elle. Elle avait l'impression qu'elle était capable de ne rien dire d'autre que « pardon ». Mais s'excuser ainsi n'allait rien changer au fait qu'elle lui avait caché quelque chose depuis le début. Elle avait eu peur de lui dire. Peur de ce que cela pourrait entraîner si elle le lui disait. Elle aurait dû avoir peur de ce qui se passerait si elle gardait tout ça pour elle.
               
               Grand frère. Si tu savais à quel point je suis désolée.

    Elle ne savait plus quoi faire. Il était tellement gentil. Lui aussi il n'était pas comme son grand frère. Il était son grand-frère. Elle s'était blottie contre lui, elle n'avait pas cessé de trembler. Elle paniquait terriblement.

-J'ai... j'ai toujours eu peur de te dire ce que je cachais parce que je voulais pas t'inquiéter, je voulais pas que tu le saches parce que je pensais être capable de gérer ça toute seule. Avoua t-elle, la voix nouée de sanglots. C'est peut-être parce que je t'adore bien trop que je voulais pas que tu le saches. J'avais peur de te le dire mais...

    Elle déglutit. Elle se blottit un peu plus contre le jeune homme, tremblante encore.

-Je... Je vais te le dire...

    Elle prit une grande inspiration. Elle n'avait plus le choix. Tout en essayant de se calmer, elle tentait de retenir aussi fort qu'elle le pouvait les sanglots qui tentaient de s'échapper. Elle ne voulait pas pleurer. Elle n'avait pas le droit.

-Depuis que je suis toute petite j'ai toujours eu des problèmes de santé. J'avais du mal à respirer, je m’essoufflais sans raison, sans même faire quoi que ce soit, mon cœur ne battait pas régulièrement et par moment je croyais même qu'il allait lâcher. Mes parents m'avaient jamais rien dit. Je suis tombée inconsciente, un jour, et j'ai été conduite à l'hôpital. Avant ça je me plaignais justement de tous ces problèmes et mes parents ne s'en étaient jamais vraiment inquiétés. Ils ont cependant apprit à l'hôpital de quoi j'étais touchée et ils ont commencé à modifier mon mode de vie et à me donner les traitements recommandés par les médecins. Ils se sentaient trop coupables de n'avoir rien fait alors ils ne m'ont rien dit. Ils ne me répondaient jamais quand je leur demandais pourquoi j'avais la respiration irrégulière, pourquoi je pouvais pas courir, pourquoi je pouvais pas me mêler aux autres enfants, ou encore pourquoi je devais mettre trois kilos de vêtements quand je sortais en plein hiver. Mais ils savaient bien qu'ils pourraient pas me cacher la vérité longtemps.

    Elle souffla. Elle avait lentement ouvert les yeux. Ses yeux qu'elle sentait humidifiés par les larmes. Elle ne pleurait pas, mais elle n'en était pas loin. Au fond, elle avait besoin de se confier et de dire tout ça à quelqu'un. Maintenant qu'elle avait commencé, elle ne pouvait plus retourner en arrière et elle ne pouvait pas annuler ce qu'elle avait dit.

-J'étais atteinte d'une maladie qui, à cause de la passivité de mes parents, parce qu'ils ne faisaient rien, s'est aggravée. Ça s'est transformé en insuffisance cardiaque, une maladie très grave avec laquelle on peut cependant vivre si... On suit des traitements et on si on modifie le mode de vie. Alors ça s'est toujours bien passé jusque là. Mes parents, enfin... ma mère prenait soin de moi comme il le fallait. Parce que mon père était un lâche qui nous a laissées ma mère et moi alors qu'il venait à peine d'apprendre pour ma maladie.

    Elle se surprit à serrer les poings un peu plus fort. A son malaise et sa tristesse s'ajouta une sorte de colère, qu'elle ressentait toujours lorsqu'elle venait à parler de son père. Père qu'elle n'espérait jamais, jamais revoir.

-Ça arrive que, sans raison, je me sente essoufflée, fatiguée, mal en point, alors que je n'ai absolument rien fait. Mon cœur est pas capable de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de mon organisme. La fatigue et l'essoufflement que je peux ressentir sont complètement disproportionnés par rapport à ce que j'ai fais. Je prenais bien mes traitements, je respectais le mode de vie qu'on avait modifié pour moi... Jusqu'à mon accident, parce qu'il a fallut que quelque chose perturbe encore.

    Elle ferma de nouveau les yeux. Une sorte de peur vint remplacer la colère. Cet accident dont elle parlait, c'est celui qui avait en quelque sorte aggravé sa maladie, déclenché sa frayeur des Pokémons insectes et qui, par dessus tout, avait manqué de la tuer.

-Parce que depuis cet accident, non seulement j'ai une immense cicatrice dans le dos mais en plus, ma maladie s'est aggravée plus ou moins. Fit-elle, des sanglots rouant a nouveau sa voix. Et comme si ça suffisait pas, depuis un moment ma tutrice passe son temps à m'appeler pour me répéter la même chose ! Elle me dit que je dois faire attention à moi parce que ma maladie est très grave, et que si je ne fais pas comme cela m'a été demandé je risque de... Enfin voilà.

    Elle lui avait enfin tout dit. Elle ne savait même pas si elle devait se sentir soulagée, ou bien horriblement mal. Elle ne savait pas comment il allait réagir. Et cela lui faisait encore peur. Mais elle se sentait moins faible. Peut-être parce qu'elle avait fini par trouver le courage de tout lui dire. En tremblant de nouveau, elle se blottit un peu plus contre Sirius. Sirius. Son grand-frère. Elle avait toujours peur, mais elle se sentait en sécurité avec lui. Elle essayait de ne pas pleurer, de s'empêcher de craquer. Parce que au final, tout dire lui avait fait presque plus de mal que de bien. Parce qu'elle s'en voulait encore.

    Grand frère, je suis désolée. Je suis désolée pour tout ça.
Sirius B. Powell
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De Capes et d’Épées

Avec Lyra Scarlett

T’es pas un héros Sirius. Tu aurais voulu être ce garçon fort et élégant, tu aurais bien voulu être un chevalier en armure brillante. Tu aurais voulu arriver, le sourire étincelant avec ta cape et ton épée, sur ton galopa blanc, tu aurais voulu arriver, comme un Prince, et sauver la princesse. Et peu importait au final, que ta princesse soit ta petite sœur, la fille que tu aimais ou ta plus fidèle amie. Tu as toujours voulu être le chevalier de quelqu’un, mais Sirius, tu as toujours été la princesse. Peu importe les efforts que tu mets dans la réalisation de tes objectifs, tu restes aux yeux des autres ce type un peu loufoque. Pas que ça te dérange en temps normal, mais putain, Sirius, tu sais. Tu sais que derrière les sourires taquins il y a personne qui y croit. Tu sais que peu importe à quel point tu essais, quand tu mets tes vestes de cuirs et tes bottes de voyou, tu sais que jamais, jamais, on ne te verra comme le type badass. Tu n’es pas Orren, tu n’es pas Leonidas. Tu n’es pas de ce style. Tu n’es pas un héros, tu n’es pas un chevalier, tu n’es pas un prince.

Mais Groudon sait que tu veux être roi.

Mais la couronne que tu crois porter, le reflet doré dans ta tignasse brune, c’est jamais que des visions de ton esprit, c’est jamais qu’une vague envie sortie de on ne sait quel chapeau magique. Et quand tu regardes Lyra, aussi faible, aussi pâle, aussi lointaine, comme un fantôme dans la nuit, comme une ombre qui te hante et tu te rappelles et ça te rappelles, que Sirius, toutes les couronnes du monde, toutes les épées du monde et toutes les capes du monde ne t’apporteront pas ce que tu recherches. Tu es faible. Tu n’es que l’écho de ce que tu voudrais être. Une simple mélodie qu’on joue de loin, le faible refrain d’une chanson populaire. Tu n’es pas fort Sirius, tu te murmures alors que tu voudrais hurler. Tu n’es que le prologue de quelque chose de plus grand. Tu aimerais avoir la force de caractère, le courage, la patience, tu voudrais tellement être quelqu’un d’autre à ce moment précis.

Parce que putain Sirius, tu flippes. Ça te fait flipper tout ça. Ça te fait flipper de rien contrôler. c’est en dehors de ta portée ce genre de truc et ça fait peur. Ça te tue, ça te ronge. Et tu ronges, ton frein, tes ongles. Et tu fais les cents pas. Ton lit où elle repose, princesse doucement endormie par le maléfice de la méchante fée maladie, et ton siège de bureau, trône d’un roi incapable. Et tu la regardes et tu as peur parce que rien n’y fait, tu n’as rien à faire d’autre que la regarder et flipper parce que tu l’aimes tellement fort et tu te battrais comme le monde entier pour la protéger et tu as peur parce que tu peux pas te battre contre une maladie, tu peux pas te battre contre un malaise. Et tu sais pas. Tu sais pas ce qu’elle te cache et ce que tu vois, ce que tu ressens, c’est qu’elle cache si bien si fort derrière cette carapace que tu connais et que tu veux briser et tu peux rien faire parce que t’es qu’un gamin Sirius et un gamin ça peut pas gérer ça.

Alors tu attends. Tu attends qu’elle bouge, qu’elle te revienne. Et quand enfin, elle bouge, y’a un truc dans ton coeur qui est bizarre. Tu veux l’aider bien sur. Ton amour pour elle est clair, c’est ta petite sœur, la famille que tu as jamais eut. Tu t’attaches vite et cette fille, qui te ressemble tellement par tellement de point, a brisé avec une facilité déconcertante les murs que tu montes habituellement autour de toi. Et elle te regarde, et elle sait pas où elle est. Et quand elle parle enfin, tu t’enflammes, tu t’animes. Personne n’a le droit de donner ce regard à Lyra, elle doit sourire, avec les yeux avec la bouche, avec le corps.

Et là son corps te crie qu’elle a peur, qu’elle veut pas parler mais cette fois tu veux pas la ménager, parce que si tu as peur, tu n’oublies pas que pour elle, c’est probablement pire. Tu aurais put fermer les yeux, mettre tes œillères et continuer à avancer sans voir la peine de la brunette, tu aurais pu baisser les yeux, tu aurais pu hausser les épaules parce que c’était pas ton combat à la base.  Mais à l’instant où tu t’es assis contre cet arbre, quelques mois plutôt, les combats de Lyra sont devenus tes combats. Y’a quelque chose avec elle. Quelque chose qui te rappelle tellement toi que tu peux juste pas arrêter. Tu peux la lâcher. Tu peux pas. TU PEUX PAS.

Ton cœur bat fort et vite alors qu’enfin elle se confie à toi. Ça fait beaucoup pourtant, tes yeux restent secs. Tu dois être fort pour elle. Tu pleureras le sort de ta princesse ce soir, la tête enfouie dans ton oreiller quand tu seras certain que Paul dort. Pas avant. T’as pas le droit. Pas le droit alors que sa voix se brise et que ses yeux et ses joues sont si humides et tu veux pas ajouter à son fardeau, tu veux le prendre et l’aider à le porter. Tu veux faire ton job de grand frère. Tu passes ta main dans son dos, protecteur et rassurant. Tu réponds pas immédiatement, ta voix serait trop faible et elle saurait. Alors tu attends un peu et tu emmagasines toutes les informations.

Lyra est malade. Tu l’avais deviné avec son malaise et sa réaction au réveil mais l’entendre mettre des mots sur tes soupçons ça les rend tellement réels. De dessins imaginaires ils deviennent montagnes insurmontables. Mais Sirius, tu laisses un léger sourire venir se loger sur ton visage inquiet. Tu as toujours été du genre rêveur et si tu n’es pas médecin ou psychologue, tu es grand-frère et tu tiens à elle et tu vas pas être comme Reg qui est partit quand ça allait plus et tu veux être là pour elle alors tu la serres un peu plus fort, peut-être un peu trop fort, contre ton torse. Et tu veux lui ouvrir les yeux et tu veux lui faire comprendre. Alors tu te lances et tu parles vite et tu rêves et tu improvises mais cette tension te tue presque autant que les larmes sur les joues de Lyra alors si tu peux pas la soigner d’un coup de baguette magique, tu apporteras un sourire sur les lèvres tristes de la brune, tu transformeras les pleurs (et les peurs) en rire.

Pour elle comme pour toi.

- Je suis vraiment heureux tu sais ? Je veux dire, ça me rend triste ce que tu traverses et ça me tue de pas être magicien et te libérer de tout ça mais tu sais quoi, j’ai décidé que je laissais aux médecins leur travail. Avoue que l’idée de moi en médecin fait peur.

Tu lâches même un petit rire. C’est amer mais c’est sucré. Doux-amer. Comme ta rencontre avec cette fille un peu bizarre mais tellement gentille. Alors tu continues à parler.

- Je t’adore Lyra, tu es tellement importante pour moi et je suis tellement heureux de voir que je le suis assez pour que tu me confies ça et Lyra je veux effacer tes larmes et tes peines et te faire sourire et rire. Et je sais pas comment je vais faire mais je vais le faire et je veux pas que tu te sentes mal parce que tu me le dis « que » maintenant parce que c’est dur. C’est pas quelque chose que tu dis facilement et je comprend pourquoi tu m’en as jamais parlé et je t’en voudrais jamais pour ça ok ?

Tu l’éloignes de ton torse pour river tes yeux dans les siens, pour qu’elle comprenne à quel point tu es sérieux.

- Je crois en ta guérison. Je veux y croire et tu vas y croire aussi. Ta vie sera longue et heureuse et tu vas faire toutes les choses que tu veux faire et tu sais quoi ?

Tu te lèves rapidement et tu attrapes un morceau de papier et un crayon et tu te recales dans le lit, juste à coté d’elle, appuyé contre le mur et tu t’installes, bien installé, presque trop confortablement contre l’épaule de la brune et tu commences à écrire, parce que tu as besoin de te changer les idées et tu as l’impression qu’elle aussi, alors tu commences à écrire et à parler, avec cette voix un peu trop joyeuse et excitée.

- Il faut absolument que je t’amène à Algatia pour voir l’Observatoire ! Et les fusées ! Et puis faut qu’on fasse des montagnes russes et des manèges à sensation ! Tu sais que je suis jamais allé dans un parc d’attraction ? C’est un peu triste quand on y pense mais j’m’en fiche un peu je crois, je veux juste faire pleins de trucs avec toi. Parce que tu comptes pour moi et que je veux pas que tu penses que tu dois t’éloigner du reste du monde parce que tu as des problèmes de santé.

Tu inspires et t’éloignes légèrement pour la regarder dans les yeux.

- Tu es tellement forte Lyra. Tellement courageuse.

Et tu peux pas t’en empêcher et tu poses ton front contre le sien et tu fermes les yeux et tu restes juste comme ça à réaliser qu’elle est là, qu’elle va bien, qu’elle est en vie et tu veux y croire de toute la force de ton imagination que ça sera toujours le cas et que le maléfice sur son cœur s’en ira et que toujours, quand tu regarderas à coté de toi, il y aura l’étincelant sourire de cette fille qui le cache un peu trop.

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    J'ai mal Sirius. J'ai tellement mal. Mais c'est pas à cause de toi. Parce que toi t'y es pour rien. C'est à cause de ma maladie. Parce que je la porte depuis toute petite et ça me fait tellement mal de savoir que je pourrais jamais m'en débarrasser. Que je la porterais toujours et que ça peut même devenir pire. Et c'est juste tellement terrifiant parce que je prends pas soin de moi-même comme il le faut et que je sais que mon cœur peut s'arrêter de battre n'importe quand. Et que je rouvrirais jamais les yeux. En m'évanouissant j'ai cru que c'était fini et que je ne me réveillerais plus jamais. J'ai cru que je pourrais jamais te dire au revoir et que ça se terminerait comme ça. J'ai eu tellement peur. Et j'ai toujours peur. Parce que... parce que j'ai l'impression que ma vie est raccrochée à un mince et minuscule fil, et qu'un rien peut le briser. Oui, je sais qu'à tout moment il peut se rompre et que ma vie ne tient presque à rien. Et pourtant je continue de m'y accrocher, de m'y accrocher de toutes mes forces même si je sais que ça sert à rien. Parce que je contrôle rien. Je peux pas décider de comment va agir ma maladie, je peux pas décider si elle va guérir un jour ou pas. Au fond je sais qu'elle ne guérira pas. Mais... Vaut mieux toujours garder espoir, même si on sait que le destin est déjà tout tracé. C'est pas ta faute si je me suis évanouie Sirius. C'est pas ta faute si je suis malade Sirius. C'est pas ta faute et ça sera jamais ta faute. Jamais.
         Je te regarde Sirius, et je songe à quel point je suis heureuse de te rencontrer. C'est pas grave si tu peux rien faire pour ma maladie. Parce que je pourrais jamais rien faire non plus. Mais tu es là à mes côtés, et ça déjà ça me soulage. Parce que c'est la meilleure chose que je peux avoir. Parce que quand je suis avec toi j'ai l'impression que rien, et même pas ma maladie ne peut m'atteindre. Parce que je t'aime tellement et j'aurais jamais assez de mots et de temps pour te dire à quel point tu es précieux et tu comptes pour moi. Et je peux pas m'empêcher de sourire quand tu me dis qu'en médecin tu ferais peur. Je souris mais au fond... je crois que le reste de mon visage est trop attristé pour correspondre à ce sourire. Je t'adore aussi Sirius. Tu es tellement important pour moi. Bien plus que tu ne pourrais le croire. Je suis désolée Sirius. Je voudrais tellement y croire. Je voudrais tellement croire que je pourrais guérir un jour. Mais... Je sais pas si les miracles existent. J'aimerais bien qu'ils existent.

    Et tu me parles d'Algatia. Que tu voudrais m'y emmener et me montrer tellement de choses. Je suis heureuse Sirius. Parce que j'aimerais vraiment voir tout ça avec toi. Mais je suis pas forte. Je suis tellement loin d'être courageuse et forte comme tu penses que je le suis. Parce que j'ai beau avoir toujours voulu l'être, je ne l'ai jamais été. Et je le sais parce que ça se voit tellement que je suis pas forte. Ça fait mal, et je voulais avoir à jamais te le dire que j'étais malade parce que je voulais pas que tu t'inquiètes pour moi. Et parce que je voulais paraître forte. Je suis égoïste, n'est-ce pas ? Tu sais pas combien je te suis reconnaissante de toujours être là pour moi Sirius. Je sais même pas si je mérite ça. Je suis tellement lâche et j'ai tellement mal et j'ai tellement honte. Alors tout ce temps que tu fermes les yeux, je te regarde et je ne peux m'empêcher de mordiller mes lèvres. Parce que je sens encore que je vais pleurer mais j'ai pas le droit. Je peux pas pleurer. Pas après tout ça. Il y a tellement de choses qui me font mal en plus de ma maladie, tellement de choses que je voudrais te dire pour peu que ça apaiserait mon chagrin. Mais j'y arrive pas. Parce que j'ai trop peur et que je suis trop lâche. Si j'étais vraiment courageuse je te l'aurais déjà dit depuis longtemps. Mais je voulais pas parce que je craignais que ça te blesse. Je sais pas pourquoi. Mais je voulais pas que tu t'inquiètes pour moi. Alors tout ce temps que tu fermes les yeux, je lutte contre mes larmes même si mes yeux sont trempés. Je ne peux pas pleurer. Je peux pas. Parce que tout est de ma faute et que après tout cela, je n'ai pas le droit. Juste pas le droit.
         J'essaie d'articuler avec peine ce que je veux te dire mais je sens que les sanglots vont se faire sentir dans ma voix. T'as pas besoin que je te dises d'autres choses n'est-ce pas. Mais je veux juste être honnête parce que j'ai l'impression que je t'ai toujours menti en te cachant ma maladie et en portant cette carapace car je pensais qu'elle me rendrait plus forte. Mais au final ça s'est retourné contre moi. C'est pas ta faute Sirius. C'est la mienne. C'est pas ta faute et ça sera jamais ta faute.

-Tu sais Sirius, je voudrais tellement croire ce que tu dis. Mais je suis pas forte. Je suis pas courageuse. Je suis juste...

    Et je peux pas m'empêcher de soupirer parce que je suis triste et en colère contre moi-même. Je suis tellement en colère. Je m'en veux tellement pour tout.

-J'ai toujours voulu donner aux autres l'image de ce que je ne suis pas. J'en avais assez de toujours être embêtée par les autres quand j'étais enfant, tout ça parce que j'étais malade et que je n'avais pas le droit de sortir de chez moi. Quand ma mère est morte je n'ai jamais abandonné la promesse que je lui avais faite. Je lui avais juré que je volerais de mes propres ailes et que j'arriverais à faire face  à ma maladie. Que je ferais ce qu'il me plaît et que je serais heureuse. Alors quand je suis arrivée à Lansat j'ai cru que je pouvais changer et que c'était une sorte de nouveau départ pour moi. Sauf que j'ai pas tenu ma promesse. Maman doit être terriblement triste, maintenant. Je sais même pas si elle me regarde encore, de là où elle est. J'ai du la décevoir. ...j'ai toujours déçu tout le monde.

   C'est bizarre, non ? J'ai l'impression que mon cœur est moins lourd. J'ai l'impression que les pleurs qui me tiraillaient se sont dissipés au final. J'ai l'impression de me sentir apaisée. Peut-être parce que je t'ai tout dit, toute la vérité et que maintenant ça va mieux et que j'ai moins mal. Mais c'est bête parce que malgré tout je m'en veux encore.

-J-Je tiens tellement à toi Sirius et je m'en veux tellement de tout t'avoir caché, je suis tellement stupide... Je voulais pas te faire du mal comme ça et je voulais pas que ça arrive, je voulais pas... je te demande pardon... je suis tellement... je m'en veux tellement.

    Et puis je m'écroule dans ses bras et je le serre tellement fort. Parce que tu comptes tellement Sirius et peut importe ce qui se passera j'ai juste pas envie de te perdre. Ça fait mal. Mais tant pis. Je ne pleure pas. Je lutte pour pas fondre en larmes à chaque instant parce que j'ai juré que j'avais pas le droit. Je ferme les yeux et j'essaie de me calmer. Je suis avec toi Sirius et j'aime tellement t'avoir à mes côtés parce que ça me rassure et que t'es mon grand frère et que je t'aime juste terriblement fort.

-Je vais essayer... Je vais essayer d'être forte Sirius. Je vais essayer de croire que je peux guérir un jour même si c'est difficile, je vais essayer de croire même si on me dit que c'est pas possible parce que après tout, je sais que rien n'est impossible. Je t'aime tellement fort et t'es mon grand frère et je te remercierais jamais assez d'être là pour moi.

    Et cette fois je trahirais pas ma promesse. Je te le jure.
titre ici et si il est un peu long ça donne ça

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Sirius B. Powell
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Âge : 19 yo
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Sirius B. Powell
est un Coordinateur Mode



De Capes et d’Épées

Avec Lyra Scarlett

On raconte dans une vielle mythologie presque oubliée que la vie des humains est gérée par trois dames. La première entame le fil, elle est la naissance, l’enfance, l’innocence des premières années, puis ce fil qu’elle a entamé, elle le confie à la deuxième dame. Cette femme représente la vie, elle tisse et noue les fils entre eux, elle pose les obstacles, les réussites, les échecs. Elle gère de ses doigts des millions, des milliards de vies. Elle s’amuse. Et puis quand arrive la fin du jour, vient la troisième dame. On la considère souvent comme la plus cruelle mais je ne suis pas d’accord. La troisième coupe le fil. Elle est la mort, l’arrêt de toute chose, de toute vie. À mes yeux, elle n’est pas la plus cruelle. Elle arrête parfois les fils trop tôt, de manière volante. Parfois peut-être les coupe-t-elle à moitié. Mais pour moi, c’est la deuxième dame la plus cruelle. Quand je regarde autour de moi et que je vois la tristesse qui m’entoure, les blessures que portent mes amis. Je me sens vraiment mal. C’est au dessus de moi tout ça. C’est quelque chose sur lequel je n’aurais jamais aucun contrôle et au fond c’est peut-être ça qui m’affecte le plus et qui me fait avoir ces sentiments si controversés envers cette deuxième dame. Elle me blesse mais elle lie à mon fil celui de personnes merveilleuses que j’aime de tout mon cœur. Alors au fond, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Ces trois dames sont l’exemple même de la neutralité. Elles créent, tissent et coupent les fils de la vie. Leurs noms sont nombreux. Ce sont les Parques. Ce sont les Trois Moires. Elles dictent nos vies sans que l’on puisse y faire quoi que ce soit.

Mon front est appuyé contre celui de ma petite sœur de cœur. Je ne sais pas trop comment réagir. Apprendre qu’elle a une maladie aussi grave m’a mit un sacré coup. Je n’avais jamais remarqué, je n’en savais rien. Et pourtant, la voilà qui s’est presque éteinte et moi je ne pouvais rien faire. J’étais même incapable de prendre mon Ipok pour appeler Idalienor. C’est stupide mais la peur me nouait si fort l’estomac qu’il n’y avait rien à faire. Lyra semble si pâle, si faible. Pourtant peu importe tout ce qu’elle dit, je le vois. Je la vois cette force qui sommeille en elle. Je vois le courage dont elle fait preuve chaque jour pour avancer avec cette épée de Damoclès qui pèse sur sa tête. Elle veut peut-être croire qu’elle est lâche et faible, sa force n’est à ses yeux peut-être qu’une apparence, une carapace fragile qui se défait pour révéler sa vraie nature mais moi, je sais.

Je sais beaucoup de Lyra. Peut-être pas tout, et je l’espère afin de pouvoir découvrir plus à son sujet. Connaître toutes ses passions, ses rêves, ses ambitions, des facettes de son caractère que je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer. Je veux la connaître et continuer à aimer ce que je découvre. C’est le bonheur des relations. C’est le plaisir des rencontres. Alors quand elle s’emporte et qu’elle déballe enfin tout ce qu’elle a sur le cœur, c’est un sourire tendre qui naît sur mes lèvres. Je la laisse parler, même si je suis pas d’accord, même si ses paroles me touchent en plein cœur et quand, point d’orgue, elle se blottit contre mon torse, je l’entoure de mes bras. Je suis là. Je serais toujours là pour toi petite sœur.

« Tu n’as pas à t’en vouloir Lyra. Tu n’as pas à être en colère contre toi même. Je suis sur à 100 % que ta mère est fière de toi là où elle est. Tu es ici Lyra, à lutter pour te construire un avenir, à te faire des amis, à t’ouvrir au monde alors qu’il serait facile de s’enfermer dans un hôpital où il ne t’arriverait jamais rien.  N’oublie pas ça ma belle. Tu es là, à la Pokemon Community et tu gères. Alors ouais, tu as peur et tu doutes mais c’est pareil pour tout le monde. Ça ne t’es pas réservé. Et c’est ça le courage ma belle. Continuer d’avancer alors qu’on est mort de trouille. Continuer d’avancer alors qu’on sait pas ce qui nous attend à l’autre bout du chemin. »

Je lui souris et l’éloigne doucement de moi.

« Je t’aime aussi petite sœur. Tu es l’une des personnes les plus importantes dans ma vie et je serais toujours là pour toi si tu en as besoin. »

Je m’éloigne pour de bon et me relève.

« Aller viens ma belle. On va boire un chocolat chaud puis je te raccompagne dans ton dortoir, tu vas me faire le plaisir de dormir un bon gros moment. Et estime toi heureuse que je te traîne pas à l’infirmerie. »

J’attrape sa petite main et l’aide à se relever. Nos équipes se mettent tranquillement en route elles aussi. Je pose un de mes sweats sur les épaules de Lyra afin qu’elle n’attrape pas froid et je m’approche de la porte de ma chambre.

« Eh bah, si j’avais cru que la première fille que j’inviterai dans ma chambre serais toi pour ces raisons, j’y aurais pas cru ! »

Je lâche un léger rire. Je veux la détendre, qu’elle arrête de penser à toutes ses choses noires qui doivent tourner dans sa tête. Je veux la voir sourire et rire et s’amuser. Juste avant d’ouvrir la porte, je pose un bisou sur le haut de son crâne.

« Je sais que tu la tiendras ta promesse, après tout, tu n’as même pas briser celle que tu as fait à ta mère. » Je lui fais un petit clin d’œil accompagné d’un sourire avant de fermement lier nos mains et de sortir de la chambre. « Aller, on est partit pour le meilleur chocolat chaud de tout les temps ! Et tu sais pourquoi ça sera le meilleur ? Parce qu’on le prend ensemble. »

Booom, punchlineSirius2K16 !

Je crains.

© BB Dragon



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