Psychologie :

Ne vous méprenez pas sur mon physique, les apparences sont souvent trompeuses, vous savez. J'ai beau être un jeune descendant d'une riche et noble famille, je reste néanmoins une personne des plus honnête.

Je n'aime pas la violence, en vérité, je déteste prononcer ce nom qui tord mon coeur et pourtant j'ai appris à me défendre et fais subir à mon corps des exercices physiques très dur.
C'est peut-être pour cela que j'intimide les hommes mais attire quelques demoiselles. Elles auront beau me suivre, m'admirer, je ne leur importe aucun sentiment envers elles, certes je fais preuve de gentillesse, d'un magnifique sourire mais jamais je n'irai plus loin. Je ne suis pas quelqu'un qui me cache, j'accepte les choses telles qu'elles sont, même si des fois je dois fermer les yeux sur ce qui me déplaît. Vous pouvez être aussi cruel que vous le voulez, je ne dirai rien, j'accepterai votre choix. Ce n'est pas à moi de vous changer, ce n'est pas mon but. Moi, je choisis mon destin, ma propre voix. Je ne souhaite pas que quelqu'un coupe ainsi ma route mais j'accepterai avec plaisir une main tendue et je le ferai autant si vous en avez besoin.

Sachez que je serai toujours prêt à aider une personne en difficulté, qu'importe d'où elle vient mais si cela implique une violation, que ce soit un objet ou un être vivant, vous ne pourrez m'y forcer. Je refuserai car il n'est pas dans mon code de vie de devenir ce que j'appelle "vaurien". Oh, insultez moi si vous le souhaitez, cela ne m'atteint nullement. Je suis une personne calme, peut-être... pas très bavard. Mais j'apprécie grandement le silence, la beauté de la nature, tout ce qui peut ouvrir l'esprit. Vous ne me verrez rarement paniquer, si quelqu'un subi le courroux du karma, alors c'est que ça devait arriver, pas de regret.

Je peux toutefois m'inquiéter, pleurer ou être en colère, après tout, je suis humain et un humain a des sentiments. Je les montre, certes, moins que certaines personnes mais je suis quelqu'un d'ouvert et dont la vie n'a pas vraiment fait de cadeau. J'ai juste appris à vivre ainsi.

Ma confiance n'est pas donné à tout le monde mais sachez que je suis une personne loyale et pleine de responsabilités. Je peux tenir vos secrets mais si cela implique un danger, je serai vraiment navré mais je devrai en informer mes supérieurs. Oui, vous pouvez voir en moi une personne sans coeur, froid qui à le regard perdu, peut-être aussi plus mature que j'en ai l'air. C'est l'image que vous vous faites de moi. Mais je suis Stanislas et je choisis ma destiné.

Physique :

Je ne suis pas une personne qui se préoccupe du physique, je me choisis comme tel. Un jeune garçon de quinze ans qui fait, d'après les dire, dix-huit ans. Après tout, j'atteins les un mètre quatre-vingt et musclé. Comme dit plus haut, je m'entraîne et c'est un plaisir que je n'oublie pas de faire avec Légion, mon pokémon. Malgré tout ces muscles que je me fais, je suis plutôt fin, j'ai une alimentation très bien entretenue que j'ai choisi de faire avec mon compagnon. Vous me rappellerez que je ne me préoccupe pas de mon corps, mais si je le fais c'est que j'apprécie et que c'est mon mode de vie.

Je possède une chevelure sombre dont les pointes sont légèrement plus claire, couleur d'une nuit d'été comme disait ma défunte mère. Des mèches me tombent quelques fois sur la figure que je déplace de côté. Je ne préfère pas les couper, j'apprécie le contact sur mon front. Mes yeux sont teinté d'un jaune doré mais cerclé d'un bleu azuré, j'ai apparemment un regard plein de douceur et un sourire mettant facilement confiance les gens. Niveau vestimentaire, beaucoup de monde n'aime pas mais me complimente sans cesse quant on me croise. Que ce soit kimono, costard, tout peut m'aller même si j'ai une préférence pour l'habit traditionnel de Rosalia. Je porte d'ailleurs la plupart du temps des gants noirs...

Je suis né dans un petit village d’Hoenn, son nom ne me revient pas mais je me souviens très bien que lorsque je sortais de notre demeure, moi et mes parents, je me cachais souvent derrière leurs jambes, fixant le monde avec beaucoup d’inquiétude. J’étais de nature très fragile et ma mère avait toujours fait attention à moi, afin que je ne manque de rien et que je ne cours aucun danger. Elle s’asseyait à côté de moi quand il était l’heure de se coucher, me caressant les cheveux afin de vérifier que je m’endormirai dans le calme. J’étais souvent sujet de crises durant la nuit et il m’arrivait de me lever de mon lit pour me glisser dans celui de mes parents dès qu’il y avait l’orage. Jusqu’au jour où ma mère fût enceinte de ma petite sœur, elle tomba malade durant sa grossesse et on dût emménager à Johto pour un ami médecin de mon père ayant grande réputation.

Quelques semaines, Ange naquit mais ma mère fit une dépression, vous savez, certaines femmes ont cette étape difficile après leur grossesse mais elle n’a pas pu survivre. Mon père décida alors qu’on allait vivre à Rosalia afin que l’esprit de ma tendre mère reste auprès de nous. Comparé à ma sœur qui était encore beaucoup trop jeune, j’étais très touché par la perte de notre mère. Je loupais les cours, m’enfuyant au fond du grand jardin de notre demeure afin de pleurer en silence. Mon paternel avait remarqué ma tristesse alors un jour, il m’a pris la main et m’a emmené dans un endroit magnifique. C’était dans une clairière extrêmement bien fleuri, il y avait aussi un petit autel mais je ne me souviens pas pour qui il était. Mon père m’avait juste faire asseoir sur le sol et s’était placé à mes côtés, puis il m’a parlé de beaucoup de choses, surtout sur la vie, le destin… Il m’a ouvert le cœur et jamais je n’aurai les yeux pour le remercier. Je n’ai plus de chagrin car je sais que ma mère est dans un endroit meilleur où elle ne souffre plus.

Je suis rentré à la maison et j’ai embrassé le front de ma sœur car je voyais en elle une part de ma mère. Elle avait ses yeux et son sourire. Je l’ai chéri et je lui ai appris alors tout ce que m’a montré mon père. J'ai fermé son regard et je lui ai demandé de voir avec le coeur. Elle n'avait pas vraiment compris au départ, puis je lui ai murmurer "Maman est là, juste derrière nous et nous protégera à jamais". Elle a sourit et depuis, tout les matins et soirs elle parle à la photo de maman et lui cueille même des fleurs. N'est ce pas beau de penser à nos morts? Les gens de Rosalia ont dit que j’ai beaucoup mûri, ils ne savent pas pourquoi. Je voyais la vie autrement, je souris à mon destin. Quand Ange tombait et s’éraflait le genou, je venais avec la trousse de pharmacie et au lieu de m’inquiéter, je le prenais avec le sourire et racontait des choses idiotes pour que ma sœur cesse de pleurer mais se mette à rire. C’était mon rôle de grand frère après tout de la rendre heureuse.

Je suis retourné à l'école, j'étais respecté par mes camarades mais certains se méfiaient, disant qu'on m'avait lavé le cerveau. Après tout, j'étais passé d'un petit garçon timide et fragile à quelqu'un de souriant et amicale. J'étais toujours là quand une injustice arrivait, je m'approchais, je demandais ce qui n'allait pas. Il y a des moments où tout se passait bien, les gredins s'arrêtèrent mais d'autres... préfèrent retourner leur haine contre moi. Au départ ça m'a beaucoup affecté mais j'ai appris qu'ils n'avaient rien contre moi, ils étaient mal dans leur peau. Alors j'ai suivi des cours de combat, principalement de défense afin de bloquer les coups de mes adversaires. C'était amusant de les voir ouvrir grand les yeux quand j'attrapai leur poing avec autant de faciliter puis les regarder calmement. Alors, le soir tombant, ils venaient chez moi avec beaucoup de discrétion et me demandaient conseils.

C'est ainsi que j'ai eu un ami aux cheveux blonds, il avait mal commencé sa vie et il avait fait beaucoup de torts à sa famille et ses amis. Il se battait sans cesse et rabattait les personnes âgées. Ce garçon m'a dit que lorsqu'il m'a rencontré, sa vie a changé et il voulait savoir pourquoi j'étais toujours aussi calme quoiqu'il arrivait. Je lui ai juste répondu "Parce que j'étais aveugle et maintenant plus." Puis je l'ai laissé sur dans la rue, je l'ai laissé méditer plusieurs jours jusqu'au jour où une petite fille était en train de se noyer dans une rivière. Elle avait dû basculé du petit pont qui emmenait au village. Mon ami a alors fait quelque chose d'impensable pour les villageois, il s'est jeté à l'eau et l'a sauvé. Je crois qu'il a compris ce que je voulais dire car maintenant, il aide les gens en difficulté.

Atteignant mes quatorze ans, le cours de notre vie n'avait pas vraiment changé mais mon père tomba malade que notre ami médecin ne put soigner. Il est désormais en chaise roulante et Ange est beaucoup affectée par la douleur qu'endure notre paternel. Intérieurement, mon coeur souffre mais je sais que cela était écrit dans son destin, peut-être nous laissera-t-il le soigner? J'ai donc arrêté les cours pour aller faire des travaux dans le village, principalement aller couper le bois durant l'automne avec des hommes plus âgés ou encore m'occuper à laver la vaisselle dans les cuisines afin que ma soeur et mon père manquent de rien. Mais je ne pouvais pas continuer ainsi même pour le bien de ma famille alors j'ai fait l'impensable...

Je suis allé voir ma petite soeur et lui ai expliqué que j'allais partir étudier mais qu'avec l'argent récolté ils ne manqueront absolument de rien, il fallait juste veiller sur notre père malade. Elle a beaucoup pleuré, ne comprenant pas pourquoi "Écoute, Ange. Ma vie n'est pas ici, elle est autre part et j'ai besoin de la suivre. Mon ami et le reste du village veilleront sur vous comme Mère. Puis un jour je reviendrai et je soignerai notre Père. Je te le promets." Et elle a séché ses larmes, acceptant que je parte. Mais sachez que c'était douloureux de les laisser, Ange est si jeune, si fragile, et si je faisais une erreur fatale en les laissant? Pourtant je sais que je ne peux avoir de regrets, j'ai fait ce choix et je ne reviendrai pas dessus mais ma famille aura toujours ma présence auprès d'eux, même à travers des lettres que je leur enverrai de là où je suis.