R.A.P.I.O.N | |
Nico laissa échapper un léger sourire. Noe ne lui semblait pas super difficile à satisfaire et sa proposition fut acceptée rapidement. Un trajet en bus plus tard et ils étaient de retour à l’académie, plantés devant l’atelier du blondinet. Un tour de clé plus tard et l’antre du démon était ouverte.
Niveau personnalisation, Nico y était allé. Il y avait mit du travail dans cette pièce. Probablement un peu trop d’ailleurs. Les rideaux et stores étaient fermés et la pièce seulement éclairée par les néons rouges disposés un peu partout dans l’atelier. Ca donnait au tout un air très base secrète que Nico adorait. Son atelier ne devait pas vraiment ressembler à ceux des autres mécanos. Loin des machines pour souder ou autre, Nico avait sa machine de guerre, pc dernière génération avec trois écrans et tout le matériel d’un streamer aguerri. Comprenez fond vert, micro de qualité et casque bien trop cher. L’avantage d’être un fils à papa riche.
“ Bienvenue. ”
Maintenant qu’on y était, Nico était un peu tendu à l’idée de laisser un inconnu farfouiller dans son endroit à lui. Mais bon, ce qui était fait était fait et il se devait de le laisser faire. Il se dirigea vers une armoire et en sortit un ordinateur portable qu’il tendit à Noe.
“ Tu peux travailler là dessus. Ne te fais pas de soucis quand à sa puissance, il est presque au niveau de celui là. “
Pour appuyer ses paroles il tapota avec affection sa tour. Il invita ensuite son collègue à s’installer à côté de lui et il commença à déballer le dossier qu’on leur avait donné. Dedans, ils purent trouver, entre autre, un historique des dernières localisations connues du Porygon ainsi que les dernières missions connues de son propriétaire. Une biographie de ce dernier également. En bref énormément d’informations qui n’étaient pas toutes forcément utiles. Nico soupira vaguement en comprenant l’ampleur de leur travail et d’un claquement de doigts éteignit les lumières pimp rouges pour ouvrir les volets. Lumière naturelle oblige pour un tel travail …
Ensuite, tout en marmonnant quelques débuts d’idées, il sortit un grand tableau blanc d’un recoin ainsi que de nombreux magnets et autres feutres colorés. Quoi de mieux pour une enquête que d’avoir un grand tableau sur lequel mettre toutes les informations importantes. Les avoir en visuel ainsi leur permettrait peut-être de faire des liens auxquels ils n’auraient initialement pas pensé.
Il commença par mettre le porygon au milieu et le relia à Miticlic. Il lista ensuite à leur côté les différentes sociétés pour lesquelles Miticlic avait travaillé et les localisations de Porygon. Il effaça les localisations et sociétés qui coïncidait et se retrouva avec une petite dizaine de lieux et sociétés qui n’avaient pas de lien à première vue. Il se tourna ensuite vers son partenaire.
“ Pour commencer, je pense qu’on peut vérifier que ces lieux et sociétés n’ont aucun lien. Ca nous permettra de les éliminer. Il n’y a aucun intérêt à rester sur un lieu de travail une fois ce dernier fait. Si on trouve des sociétés sans lieux ou des lieux sans sociétés, je pense qu’on pourrait avoir une bonne base de travail. Tu en penses quoi ? ”
Arf. Travailler en groupe c’était vraiment pas cool.
Noe sembla approuver son plan et les deux garçons se mirent au travail. Noe le quitta assez rapidement, visiblement pas très à l’aise à l’idée de la mission. Il apprit quelques heures plus tard que le voltali avait décidé d’abandonner la mission. On n’attribua pas de nouveau binôme au garçon et les jours qui suivirent furent consacrés totalement à la recherche du Porygon.
Très à l’aise sur l’ordinateur et devenu il y a bien longtemps un expert de la recherche google et de l’étude de document, Nico parvint à recouper la majorité des informations à sa disposition pour obtenir un champ de recherche vachement moins étendu qu’à l’origine. Son idée s’était relevée plutôt efficace et il n’avait sur son tableau que que trois lieux. Le siège PALLADIUM sur Lansat, le siège Féli-Télé à Féli-Cité et un dernier dans un vieux bâtiment sur Cobaba, l’île qui avait accueillit les élèves de la PC pour les vacances plusieurs années.
Et une fois là, une fois qu’il avait ses trois lieux potentiels de localisation, le pauvre garçon se retrouva bloqué. Il n’avait aucun moyen de vérifier en restant sur place. Il pouvait se rendre à PALLADIUM relativement facilement et à Cobaba avec certes un peu de difficulté, mais ça devrait aller, Féli-cité … c’était relativement loin quand même. Il était tant de sortir une facette jusque là inconnu de Nico Anderson. Celle de l’Anderson.
Nico soupira, parce que Nico qui soupire pas à l’idée de faire quoique ce soit, c’est pas Nico, et s’engagea dans ses préparations. Il lui fallait une bonne raison pour rentrer dans le bâtiment de PALLADIUM, une autre bonne raison pour se rendre dans ce bâtiment abandonné de Cobaba et enfin, une excellente raison d’aller à Féli-Cité. Tout cela sans révéler à l’académie qu’il était en fait en mission pour une boîte pas super légale. En plus de ça, il devait préparer son piège. Le Porygon n’allait clairement pas se laisser attraper calmement et il ne pouvait pas se permettre de se foirer.
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« Monsieur Anderson ? Entrez, installez vous. Vous avez une requête ? »
Le professeur Yade regardait le blondinet d’un air surpris. Il fallait dire que depuis son arrivée à la PC, Nico était entré une seule fois dans le bureau de son référent au tout début de l’année lors de l’attribution des chambres. Le pauvre homme n’était visiblement pas près à croiser son ennuyé élève.
« Tout à fait professeur. Dans le cadre de ma scolarité, je cherche à me spécialiser dans la maîtrise des ordinateurs et de la sécurité sur le web. »
Jusque là, il ne mentait pas vraiment. Dire qu’il aspirait à être hackeur était peut-être pas la meilleure des entrées en manière. Il camouflait simplement une partie de la vérité. Première leçon de Père, ne jamais mentir, dire des demie-vérités.
Yade hocha la tête, invitant le jeune garçon à continuer. Nico inspira profondément avant de reprendre, de sa voix assurée.
« Aussi, j’aimerais assister à trois conférences. Deux d’entre elles ne se trouvent pas sur Lansat et la dernière se passe à PALLADIUM. Aussi j’espérais trouver au près de l’école une aide pour me rendre sur les lieux des dites conférences ainsi que des places pour assister à celles-ci. »
Nico déposa un dossier sur la table. Bien documenté, il présentait les trois conférences en question et il expliquait en quoi elles étaient primordiales pour son développement en tant que futur webmaster. Il se mordilla nerveusement la lèvre inférieure avant de reprendre.
« Vous comprenez que le voyage durera une petite semaine, durant laquelle je manquerais les cours, que je m’engage bien évidement à rattraper le plus rapidement possible. »
Yade parcourut le dossier pendant de longues minutes puis promit à Nico qu’il considérait sa demande et qu’il préférait demander avant tout à des autorités supérieures et qu’il le recontacterait le plus vite possible pour le tenir au courant. Nico hocha vivement la tête avant de sortir après un remerciement sincère.
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Nico eut un sourire plus que satisfait en sortant du bureau de son référent pour la deuxième fois de la semaine. Ça se passait exactement comme il le voulait. Il avait ses billets, ses hôtels et partait dans deux jours pour assister à des conférences. Et récupérer un Porygon de génie. Entre autre. Son père aurait été fier de lui. Il était quand sacrément impressionné par l’influence de la Pokemon Community qui avait plus lui dégotter des places pour trois conférences très très attendues.
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Féli-Cité. Le Phyllali était arrivé la veille au soir et il devait reconnaître que la ville n’avait rien à voir. La nuit, elle l’avait impressionnée au possible par ses immenses buildings et son air « ville qui dort jamais » avec toutes les lumières et néons un peu partout. Nico s’était sentit tout petit. Il venait d’un village relativement petit qui avait su conserver ses traditions et là, là il se retrouvait dans le total opposé. C’était génial. De jour, l’ambiance n’était plus la même. Parties les lumières envoûtantes, bonjour la chaleur étouffante du soleil. Peanut dans ses bras pour ne pas prendre le risque de le perdre dans la foule, Nico se dirigeait vers le bâtiment de Féli-Télé.
Il s’était débrouillé pour arriver bien en avance, histoire qu’il ait le temps de fureter et capturer le Porygon dans le cas où ce dernier était bien là. La journée allait être longue … Heureusement, il ne repartait que le lendemain. Il aurait au moins le temps de se reposer.
Féli-Télé était immense et bien trop, hm, extraverti, si on pouvait décrire un bâtiment ainsi. Néons, pubs, écrans géants, ça débordait dans tous les sens et Nico devait bien reconnaître qu’il n’était pas forcément à son aise. Il entra rapidement et fut plus ou moins soulagé de voir que l’intérieur était vaguement plus calme que l’extérieur. Puisque il avait de l’avance, il décida de se faire la visite traditionnelle du bon petit touriste après avoir récupéré sa carte qui lui permettrait d’accéder à la salle de conférence.
Il monta au premier étage où il se fit presque immédiatement accosté par un photographe beaucoup trop passionné qui l’entraînaB jusque dans une loge où il dû se changer et habiller son Miaouss pour subir un photoshoot en règle. Bien contre la volonté de Nico et de l’énorme bouton qui avait décidé de pousser sur son front ce matin là … aaah, les joies de la puberté. Bon, pour être positif, il avait au moins des photos super professionnelles pour son CV … Le photographe lui laissa même sa carte, le décrétant super photogénique. Encore un type bizarre.
Et Féli-Télé semblait les cumuler les types bizarres puisque quelques minutes plus tard, alors qu’il observait les locaux et les moyens de la télévision Sinnohsite, il se fit accoster par un journaliste. Grognant son mécontentement, il se fit tout de même interviewer par le stagiaire du journaliste un peu naze que personne aime. Super … Lui qui adooooooooore les interactions sociales. Le pauvre type en face de Nico s’en lassa rapidement, faut dire qu’il avait à peu près les même interactions faciales et sentimentales qu’un caillou. Autant dire qu’à l’écran, ça rendait pas super bien. Chouette pour Nico !
Le Phyllali décida donc de couper court à la visite puisqu’il ne tombait que sur des vieux types super bizarres de se rendre dans la salle de conférence pour y chercher le Porygon. Après quelques négociations, il fut installé, interneté et prêt à piraté dans la fameuse salle. Et rapidement, Nico trouva les traces de sa cible. C’était assez impressionnant. Il camouflait sa présence avec une aisance folle et ce n’était que parce que Nico avait étudié un certain nombre de sites piratés par le Porygon et qu’il savait exactement quoi chercher qu’il avait put mettre la main dessus.
Le pokemon sembla sacrément étonné d’être découvert et engagea facilement la conversation avec Nico. Ce dernier exultait, le Porygon tombait droit dans son piège ! Il n’était visiblement pas si incroyable que ça. La conversation trainait un peu et l’heure de la conférence approchait et les invités entraient, de plus en plus nombreux dans la salle. Nico tapota la petite clé noire qu’il avait insérée dans son pc, il était si proche …
Et juste trop tard, Nico comprit. Le Porygon s’était foutu de sa gueule. L’écran tourna noir et Nico étouffa un cri de rage.
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Nico ne dormit pas de la nuit et profita de la connexion de l’hôtel pour faire des recherches de plus en plus poussées sur les Porygon et ce Porygon en particulier. Il écuma les forums, les témoignages de personnes l’ayant rencontrer, écouta des interviews de son dresseur, lu tout ce qui se rapprochait plus ou moins du domaine. Obsédé. Complètement obsédé. Il avait vaguement suivit la conférence, prit quelques notes, mais son esprit était entièrement tourné vers une seule tâche. Trouver et capturer ce Porygon.
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Le lendemain, il se rendit tel un zombi à la deuxième conférence de son voyage après un long trajet en bateau mais quelque part, il trouva la force de se rendre sur le lieu qu’il avait trouvé suite à ses recherches. Le fameux bâtiment abandonné. Les habitants l’avaient regardé un peu étrangement après ses demandes pour le trouver et il comprit assez vite que c’était l’ancien QG de la Team Rouage, aujourd’hui démantelée et surtout, il apprit que c’était le lieu où certains de ses camarades de classe avaient été capturés puis libérés. Par l’association.
Aussi, il eu un frisson en pénétrant le bâtiment et garda ses Pokeballs proche de lui, prêt à les dégainer. Même si ça servirait pas à grand-chose puisque ni lui ni ses pokemons n’étaient entraînés pour le terrain. Il le savait pourtant, il était un support, un agent opérant à distance, il n’était pas fait pour le terrain. Pas du tout même. Dans une situation normale, il aurait un type qui serait venu ici, l’aurait branché, et il aurait put tout faire de sa chambre.
MAIS NON, il se retrouvait ici, en danger, à prendre des risques pour son foutu égo. Parce qu’allez pas croire que Nico faisait cette mission pour R.A.P.I.O.N., PALLADIUM, A2P ou n’importe lequel de ces abrutis. Il s’en battait joyeusement les organes reproducteurs masculins. Il avait été heurté dans son égo d’hackeur par deux fois et il n’allait pas le laisser passer. L’organisation qui l’avait engagé était entré dans son ordinateur avec une facilité déconcertante et le Porygon s’était foutu de sa gueule à un point jamais atteint.
Et Nico ne le supportait pas.
Il finit par s’installer dans une grande salle. En prêtant un peu plus attention aux alentours, il compris qu’il devait être dans la salle qui avait enfermés les élèves, quelques années plutôt. Il frissonna. Il n’aurait pas aimé se retrouver là … Il s’assit néanmoins dans cette salle et se brancha aux vieux réseaux du bâtiment. Et il eut beau fouiller toute la nuit, tout ce que le gamin trouva fut un énorme « TOO SLOW » inscrit entre deux lignes de code. Cette fois-ci il laissa pousser son cri de rage. Il résonna fortement dans la salle vide.
Si ça se pouvait, il était encore plus déterminé.
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Le lendemain, après seulement deux heures de bateau et trente minutes de bus, il déposa ses affaires à PC avant de repartir pour PC, seulement équipé de sa petite clé USB noire. Elle serait la clé de la victoire. (Mauvais jeu de mot totalement voulu. Même que Nico l’a appelé CléVictoire. Prenez ça.) Il arrivera à PALLADIUM, donna l’invitation, se laissa guider jusqu’à la salle de conférence et là, il commença à réfléchir concrètement à son plan. Il n’avait rien put prévoir à l’avance, PALLADIUM était devenu bien trop à cheval sur sa politique de sécurité suite aux accidents avec A2P.
Il allait donc devoir se montrer fin.
Au final, il eu beaucoup de chance et un peu raison de s’être appuyé sur une intervention de l’association verte de Lansat. La sécurité, bien trop occupée à contrôler les membres hargneux qui s’étaient infiltrés dans la conférence, ne le remarquèrent pas sortir par une porte à l’arrière de la salle.
Et maintenant ? Il devait se connecter à un ordinateur PALLADIUM. Heureusement pour lui, la conférence avait lieu tard et les locaux étaient quasiment vides. Il n’eut pas beaucoup de mal à repérer une salle vide. Il enfila un masque de chercheur et une veste, couverture qui lui éviterait le contrôle de potentiel gardien pendant qu’il travaillerait sur l’ordinateur. Il décida néanmoins de laisser Peanut monter la garde à l’entrée de la pièce. On est jamais trop prudent après tout.
Quelques manipulations plus tard, l’ordinateur était à Nico, déverrouillé et prêt à capturer un Porygon chiant. Il était là, bien sur et sembla s’amuser de la présence de Nico. Ce dernier réussit tant bien que mal à garder son sang froid. Il avait un plan et il devait absolument le suivre pour réussir. La bataille fut intense et le bluff en était l’arme la plus importante. Complètement en transe, Nico ne pensait plus à sa localisation, ayant pleinement confiance en son Miaouss pour le protéger. Il avait une mission et il était bien déterminé à la remplir.
Et doucement, lentement il y parvint. Menant à première vue le Porygon dans un piège-leurre, il réussit à établir des liens, des cordes qui liait le Porygon à son PC et lentement, sans que le Porygon ne s’en rende compte (croyait Nico) il le guida jusqu’à la cage, le véritable piège. Jusqu’à l’y enfermer totalement et d’arracher brutalement la clé USB de l’ordinateur. Plus de message sur l’écran, plus de lignes de code. Victoire, le Porygon était prit.
Nico se laissa tomber contre le bureau, les larmes aux yeux. Il resta ainsi quelques minutes, vidé de son énergie avant de relever la tête pour voir l’heure. La conférence était finie depuis presque une heure. Maintenant, il devait réussir à sortir de là sans avoir de soucis. Le porygon bien au chaud dans sa poche, toute trace de leur combat effacée sur le réseau PALLADIUM et Nico se faufila hors du labo.
Il se détesta pour les prochaines minutes mais il s’accrocha, les larmes aux yeux, au bras d’un garde. L’histoire fut bien rôdé, pauvre petit élève effrayé par les vilains A2P s’était réfugié dans un couloir annexe de la conférence et avait fini par se perdre. Le garde alla même jusqu’à le raccompagner jusqu’à l’école, offrant une excuse toute faite à Yade qui s’inquiétait de son retard.
Il mourrait d’envie de se coucher, mais il alluma d’abord son ordinateur pour y découvrir une heure et un lieu de rendez vous pour transmettre le Porygon. Ça l’agaça. Comment savaient-ils ? Comment avaient-ils encore put entrer dans son ordinateur. Il alla se coucher, partagé entre fierté et colère.
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Même cybercafé, même scénario. Sauf que cette fois-ci, dans l’arrière salle, il n’y avait plus que lui et les trois mêmes agents de R.A.P.I.O.N. Nico fit glisser la clé jusqu’au chef des trois, Persian. Avec sa voix cassé et ses cernes, il ne devait pas avoir fière allure mais Nico savait bien que ce serait cette tête qu’il aurait la majorité du temps. Le métier qu’il s’était choisit n’était pas facile. Et Nico était orgueilleux. N’importe qui aurait compris que le geste de Persian lui signifiait de partir. Après tout, il était qu’un sous-fifre et ça Nico l’avait bien compris. Pourtant, Nico s’installa bien en face de Persian. Il exigeait de connaître ce qu’ils trouveraient sur les sites. Il exigeait de participer à la décision sur quoi en faire.
Persian avait voulu leur faire croire que R.A.P.I.O.N. était un groupe large mais en réalité, les recherches de Nico lui avait fait comprendre que les trois types en face de lui représentaient tout l’effectif de l’association et que l’endroit dans lequel ils se trouvaient était leur véritable QG.
Nico esquissa un sourire.
Il avait un coup d’avance sur eux et ils le savaient très bien, alors ils le laissèrent s’installer et on lui donna un masque.
Un masque de Miaouss.