Intrigue #12 devant la SARL Palladium le 29 juin 2018 |
INTRIGUE : Principe de Causalité -Merci de me l’avoir amenée. Je devrais trouver une solution pour la placer en lui sur. Tu es de la Pokemon Community non ? Dans ce cas tu devrais aller rejoindre le groupe qui s’est formée à l’extérieur des clans. Je viens déjà d’y envoyer 4 autres étudiants. Tu y seras sans doute mieux là-bas. Les sourcils de Bouddha se froncent sous les mots de l'adulte. Il se sent réduit, rabaissé... Ramené à son état même. Inutile. Et c'est pourtant, tout ce qu'il essaye d'éviter... La raison même de son départ de la zone de soins improvisée d'A2P, le pourquoi du comment le badge de la team rouage est caché dans sa poche. Bouddha veut être utile. Pas par beauté d'âme, non, non. Mais la culpabilité qui l'enlace tous les jours est toujours là. Comme une piqure de rappel de son inefficacité face à l'attaque du dodoala sur Ipo. Hors de question que cela n'arrive encore : même si ce n'était que des inconnus. L'alolien voulait protéger et servir. Alors, dans un geste enfantin, il secoua la tête de gauche à droite, refusant de partir. Il en aurait était bien incapable, voilà, qu'un membre imminent d'A2P vient le cueillir lui et l'adulte. Il y a un voyage en voiture, long et silencieux. Marqué par l'angoisse. C'est étrange ce trajet, comme une parenthèse dans le conflit. Pourtant, aucune langue ne se délient : chacun gardant ses réels objectifs secret. Bouddha déglutit à plusieurs reprises alors que le paysage défilent. Maintenant que le paysage défile, il ne sait plus bien quoi faire... Son idée de s'injecter le feros ne semble plus si bonne. Assez mauvaise même. Pourtant il doit bien composer avec... Non ? Défendre ou condamner son utilisation, au moins... Il ne sait pas vraiment. Et son état d'inutilité ne fait que croître, le forçant à hésiter un moment, devrait t'il demander à l'adulte inconnue qui l'accompagne ? Assurément non. Bientôt, le petit groupe arrive aux abords d'une forêt et l'étudiant en oublierait presque les feux qui agitent le conflit. Si proche et pourtant si loin. Il s'avance, pas à pas. Hésitant. Caresse le tronc des arbres, croisent les regards des pokémons... En prendre un... Pour combattre ? Ça lui semble hors propos. Si les circonstances étaient différentes, sans doute, se serait t'il enchaîné à un arbre protestant pour la libération de tous ses pokémons. Mais il semblait que la réponse à la souffrance était de jouer avec une autre souffrance. Son poing se serra un instant. Perdu comme il était, ses principes s'en retrouvaient tout chamboulés. Aider ces pokémons, retourner au conflit, combattre, protéger... Mais de quel camp était t'il ? Aaaaah, ce qu'il regrettait l'époque où les maîtres du mal était ses fichus touristes venus foutre le dawa sur son île. Soudainement, une brise vint soulever ses épaisses mèches noires. Puis une seconde... Et là : encore une autre. Se laissant guider, presque mécaniquement, l'Alolien se glissa difficilement entre deux souches pour tomber sur un spectacle aussi magnifique, qu'affolant : un tropius volait à ras du sol, enchainant les pirouettes et les demis-tours. Autour de lui : comme une procession de milles feuilles dansantes sifflaient une mélodie quasi surnaturelle. Tous les pouvoirs du pokémon était mis à profil dans cette danse qui n'avait rien de naturel. Les tropius était pourtant légions sur son île, mais jamais il n'avait assisté à pareil spectacle. Loin d'être gêné par la présence de l'Alolien, l'arbre fruitier vint finir sa danse à quelques-metres de Bouddha, sur une magnifique révérence. C'était beau. Même pour Bouddha qui n'avait aucune notion artistique mais... Il croisa le regard du pokémon. Vide. Absent. Mort. Et ses propres yeux remontèrent sur les fruits du pokémon.... De petits pruneaux noir, frippés et cramés : c'était tout ce qu'il y avait. Malgré la première impression due à cette danse, une vérité frappa l'alolien pourtant pas si observateurs : Ce pokémon était triste. Docile mais triste... -Millepied est un rescapé de cirque annonca une voix comme pour répondre à ses interrogations. Bouddha se retourna pour faire face à une jeune femme, sans doute missionné pour veiller sur les pokémons tassés ici. -Ces sauvages l'ont métamorphosé en machine, sans émotions, ni pensées. La dresseuse vint déposer une main sur le crâne du Tropius qui frissonna de plaisir. Ou du moins c'est ce qu'il sembla à Bouddha. -Certains ont dit que c'était un cas désespéré, déjà éteint. Qu'on ne pouvait plus retrouver le... Vrai lui. D'un geste de la main, la jeune femme guida le Tropius jusqu'à l'adolescent, qui était au bord des larmes. Ce n'était pas tant l'état de ce pauvre pokémon, que toute la pression du conflit qui descendaient dans son coeur. La dresseuse, essuya les larmes du géant avec un mouchoir sorti d'où il ne savait où avant d'appeler le Tropius dans une pokéball. Elle la tendit ensuite à l'Alolien : -Tu devrais le prendre. Les yeux de Bouddha s'écarquillèrent alors que sa bouche s'ouvrit. Il n'était pas assez fort pour prendre soin de ce Millepied. Jamais, il ne saura comment s'occuper de tel cas : ce n'était pas absolument pas dans ses cordes. -Je sais que tu en es capable le rassura la femme Tu sais prendre les bonnes décisions, je le sais, Bouddha. Il ne tiqua pas tout de suite. Il lui fallut un certain temps de contemplation de pokéball pour qu'il réagisse : - Comment vous connaissez mo... ? Les mots de Bouddha se perdurent face à vide : la femme avait disparu. Comme elle était apparue. Plus étrange encore, la réponse de l'homme qui les avaient amené jusqu'à la forêt : les soigneurs présents sur ce site n'étaient que des hommes. Et seulement des hommes. Bouddha ne savait pas grand chose, mais il était sûr de pouvoir différencier les filles des garçons. Enfin du moins, il le pensait... (#Alyx #Cael) ***** Une tornade de feu les entourent, les transformant en malasadas au milieu d'un four. Bouddha plisse les yeux, se protègent vainement du bras. Il ne sait pas vraiment comment il est arrivé, ici. Il a juste... Suivi. Épargné du monde extérieur par son questionnement intérieur. Les mots de la femme résonnent en lui "tu sais prendre les bonnes décisions", rien ne lui paraît moins sûr. Le voilà entouré de trois autres membres d'A2P, l'adulte qui a récupéré un pokémon en même temps que lui - il lui semble qu'elle saigne mais il n'en est pas certain. Une autre qui semble un peu niaise et un gamin -comme lui- un petit blond qui dit des âneries. Ou il ne sait pas. Il n'en est pas sûr. As t'il au moins suivi tout ce qu'il se passe dans cette intrigue ? Le voilà en tout cas au sein d'un quatuor qui s'enfonce dans les locaux d'A2P. Il ne sait même pas dans quelle équipe, il joue. Ses nouveaux amis ne semblent pas si favorable que ça à A2P - malgré leur brassards. Et lui : l'est t'il ? De toute façon il n'est qu'un petit soldat au milieu d'une grande guerre, un fou qui ne pense qu'à se droguer au feros. Alors bon... Rapidement, le petit groupe parvint au niveau d'une micro bataille opposant des membres d'A2P à des antis-feros - qu'importe leur affinités premières. Il y a même un pokémon rapide qui use de ses talents de glace. Bouddha reste en retrait un instant. Il ne sait pas qui attaquer, ni qui défendre. Quand bien même, il ne saurait pas comment. Ses nouveaux amis sont bels et bien anti-feros, mais lui... Si seulement il savait prendre les bonnes décisions. Quelques-minutes de bataille s'enchaînent avant que l'Alolien ne puisse prendre une réelle décision. Une décision terre-à-terre, réfléchie comme il les aiment. Loin de toute cette folie. Et l'évidence lui apparait soudainement, comme si Lunala était descendu sur terre : Le feros, c'est débile. On peut applaudir Bouddha pour cette prise de conscience. Que ce soit pour lui ou pour son ennemi. L'utilisation d'une arme moléculaire n'est jamais une bonne idée. Voilà, notre héros qui se saisit de sa nouvelle pokéball : il n'aime pas faire ça mais il va devoir utiliser la docilité de son nouveau compagnon. Millepieds apparaît dans un flash de lumière, tout en faisant une révérence à tous. Il ne met pas longtemps à se tourner vers son nouveau maître et à suivre ses instructions : pour stopper le féros, il n'y pas trente six solutions... Voilà une énorme tempête verte qui fonce sur les fidèles d'A2P. Vega l'a dit elle-même : il est possible de l'entraver. |
Je dépose Yuna délicatement sur le côté devant Ida avant que cette dernière s’affaire autour de Yuna. Malgrés la situation je tiens encore la main de Yuna avec les deux miennes. Je pense que c’est en parti de ma faute si elle est dans cet état et que je dois rester près d’elle pour la rassurer. Si je ne l’avais pas aidé pour sa mission suicide…
Mais je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort qu’Idalienor me quémande pour faire le tour de tous les blessés avant de faire un rapport. Je sais qu’il y a beaucoup de blessés alors je m’approche de l’oreille de Yuna.
-Je vais devoir y aller mais dès que j’ai finit je reviens pour m’occuper de toi.
J’essaie de lui sourire mais ça me fait mal de la quitter comme ça. Elle n’a rien demandé à personne elle. Juste faire ce qui lui semblait être le plus juste.
Tout doucement, mes mains glisses le long des siennes caressant sa peau au passage. Puis plus rien, un vide. Plus vite tu auras finit Logan plus vite tu pourras t’inquiéter.
-A tout de suite !
Je me déplace aussi vite que possible dans la foule pour rechercher les groupes de blessés. Dans toute cette agitation, je ne me souviens pas vraiment du visage des blessés. Alors je vais un peu au hasard avant de tomber sur un Roucarnage bandés et sans doutes son dresseur à côtés. J’ai l’impression de le reconnaître mais je ne sais pas trop.
Les deux ont l’air soigné bien que très mal en points. Pas le temps de rester là il y a d’autre groupes qui attendent. Je continue ma ronde mais n’aperçois rien de gravissime. Hormis des bandages, des blessures, des brûlures. Alors je décide de retourner au chevet de Yuna.
Ça fait un bout de temps que je me suis absenté et les enseignants ont l’air de récupérer les élèves pour les ramener à l’académie. J’accélère le pas pour retrouver Yuna et Ida.
-Me revoilà ! Ida tout le monde à reçu les premiers soins et commence à être rapatrier vers l’école par les professeurs. On devrait en faire de même. Si tu as des gens à chercher je peux me charger de Yuna si tu veux. C’est la moindre des choses que je peux faire pour elle.
Je me tourne vers Yuna l’air un peu triste.
-Pardon de pas avoir pu te protéger.
Intrigue #12 Yuna Akabara Musique |
palladium |
Intrigue #12 devant la SARL Palladium le 29 juin 2018 |
Salomé se retourna pour apercevoir un visage familier. Ana.
Elle l'avait finalement suivie. Et à ses pieds trônait Chayana ainsi qu'Algernon sur son épaule. La rousse croisa les bras en apercevant les deux Pokemon, même si la Germignon était une alliée de choix, il n'en était rien concernant le Picassaut qui risquait surtout de se perdre une nouvelle fois dans la mêlée, exactement comme quelques mois plus tôt. Et cela, Salomé se le refusait. Partir en quête de son Farfuret lui suffisait, nul besoin d'ajouter son starter à la liste des Pokemon perdus.
— Tu étais censé rester à l'académie, Algernon !
Son regard se posa une nouvelle fois sur la Germignon. Et un dernier Pokemon vint rejoindre leur duo ; une Roserade chromatique qu'il lui semblait avoir déjà aperçue. Un coup de pouce du camp neutre ? Sûrement. Idalienor, peut-être ? Qui d'autre, après tout ? Avec les différents Pokemon d'Ana, ceux de Salomé et la fameuse Roserade, les demoiselles étaient prêtes à récupérer Faulkner.
— Retourne sur tes pas et va aider les blessés, Chayana.
Déjà la Germignon secouait sa feuille, peu enjouée à quitter une nouvelle fois sa dresseuse qui avait déjà réussi à lui fausser compagnie une première fois aujourd'hui. Mais le regard appuyé de la rousse la fit taire et elle s'éloigna pour retrouver Idalienor et tous les autres.
— Il était près des rangs d'A2P... C'est pas impossible qu'il se soit mis en tête de tenter d'arrêter Vega ou du moins tous ceux avec ce maudit brassard.
Il y en avait beaucoup qui se pressaient à l'entrée des locaux de Palladium. La gitane attrapa la main de son amie, tentant de profiter de la mêlée pour s’infiltrer à leur tour. Le vent paraissait avoir tourné sans que la rousse ne sache réellement en faveur de qui. Salomé n'était pas là pour demander des comptes et même si elle ignorait tout de ce qui se tramait en ce moment, elle continuait de chercher une trace du Griffacéré. Un pan de glace fondu, des griffes brisées, n'importe quoi lui rappelant sa présence.
Si au moins la Grêle s'abattait à nouveau, cela lui donnerait un indice quant à sa localisation mais avec le Psykokwak d'Ana à leurs côtés, inutile d'espérer quoi que ce soit.
La Roserade ouvrit la voie, prête à riposter à la première offensive. Mais l'agitation leur permit au moins de s'infiltrer sans souci. Mais restait un souci de taille ; par où se diriger désormais ? Salomé observa murs et sols pour finalement apercevoir des marques de griffes. Il n'y avait pas énormément de Pokemon capable d'écrire ici et là avec un soin aussi prononcé que celui du Griffacéré, la manie étrange du Pokemon était une bonne chose en cette journée de chaos.
— Suis-moi !
Elles le suivaient à la trace mais sans savoir sur qui elles risquaient de tomber à tout moment. Vega ? Gamble ? Au moins Olsen était-il dehors occupé à faire exploser ce que bon lui semblait, c'était un souci de moins à se préoccuper.
La rousse s'adossa à un mur, reprenant tant ses esprits que son souffle. Et quelque part, son pauvre Farfuret errait en liberté. Et s'il était blessé ? Ou pire, encore. Elle eut un regard pour son starter qui piaffait innocemment, inconscient de la situation qui se jouait en cet instant. Elle l'enviait presque, lui et sa candeur naturelle.
— J'étais censée lui envoyer Django... Mais je l'ai pas fait.
Le moment était plus que mal choisi pour éprouver remords et regrets. La demoiselle gardait sa main au chaud contre celle d'Ana. Sa présence lui faisait du bien et la rassérénait quelque peu même si ses pensées continuaient de s'emmêler et de hurler dans son corps d'adolescente.
— Merci d'être venue, Ana.
Parce qu'elle avait énormément douté. Elle se rappelait ce baiser donné par Ana un peu plus tôt, à la vue de tout le monde et surtout à celle de Logan. Elle avait cru être utilisée par la brune tout comme elle l'utilisait pour blesser Logan. Peut-être cela avait-il motivé la Mentali à lui offrir ce baiser, lui donnant le courage nécessaire pour s'exposer à la vue de tous mais il y avait plus que cela désormais, la rousse le voyait bien.
Elle eut un sourire discret vers l'Alolienne, se détachant de son appui de fortune pour continuer à explorer et surtout à avancer.HRP :Salomé envoie sa Germignon fraîchement arrivée au camp Lansat pour s'occuper des blessés.
Son Picassaut a fini par la rejoindre, tout comme Ana et la Roserade d'Idalienor.
Elles s'infiltrent dans les locaux de Palladium, toujours à la recherche du Farfuret.
Blabla Anamé.
Principe de causalité |
Intrigue #12 devant la SARL Palladium le 29 juin 2018 |
Intrigue #12 29 juin 2018 |
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