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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
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« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
« Tout à l’heure, tu m’as demandé ce qu’était le spectre de l’hétérosexualité. Ça n’a rien à voir avec Star Wars ou les fantômes. »
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Itzan Xoaelteño
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9403-635-itzan-xoaelteno-color-gitano-voltali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t9408-itzan-xoaelteno-voltali
Icon : [635] Itzan Xoaelteño - Color Gitano [VOLTALI] Sv2f
Taille de l'équipe : 2
Région d'origine : La libertad
Âge : 16
Niveau : 0
Jetons : 2224
Points d'Expériences : 1111
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Itzan Xoaelteño
est un Pokeathlète Agent
Xoaelteño Itzan
région : Kanto de naissance – Unys au moment de son départ pour la PC
age : 13 ans (15/08/2007)
genre : Masculin
ambitions futures
Pour l'instant, être élève dans une école lui parait être un bon projet. Pour l'avenir, il ne sait pas encore quoi faire. A défaut, il sait qu'il pourrait se ranger chez les mécaniciens de par ses compétences acquises dans le clan.
Si ton cœur est en panne
Apporte-le dans l'heure
Les gitans, les gitanes
On est bons bricoleurs
en quelques mots
Est-ce que je dois encore me présenter ? xD Plus sérieusement, j'étais la dernière membre du staff à ne pas avoir céder à l'appel du QC. C'est chose faite. Et j'espère qu'Itzan vous plaira autant que je l'aime déjà
pseudo : Idalienor
age : 21
pronoms : Elle
caractère
Mon fils, c’est à peu près toute ma vie

J’ai l’impression d’avoir trouvé un nouveau souffle lorsque je l’ai tenu pour la première fois dans mes bras. Ses yeux ambrés, comme beaucoup de garçon de ma famille biologique, m’ont foudroyé dès l’instant où ils se sont posés sur moi, à la recherche de repère. Pendant ces longs mois de grossesse, je n’ai eu de cesse d’imaginer à quoi pourrait ressembler mon enfant. Je ne l’ai certes pas tout à fait eu avec un homme que j’aimais, mais je crois l’avoir suffisamment aimé et chéri pour compenser cette traitrise à l’amour véritable que trop souvent la communauté gitane accepte.

Très vite, dès ses premiers pas, j’ai été impressionnée par sa curiosité. Sans pour autant l’exprimer à voix haute, ses petits yeux scrutaient le moindre détail de son environnement. Ce n’est qu’en fin de journée que je me retrouvais à devoir répondre à une cinquantaine de questions accumulées dans son esprit au fil des heures. Et parfois, lorsque l’information était trop lourde pour lui, il venait se blottir entre mes jambes, laissant ses longs cheveux bleus me chatouiller tandis que je passais ma main sur son crâne en signe de réconfort. Pour l’apaiser des tourments d’enfants qui baignaient son cœur.

Le lien que j’ai tissé avec mon garçon est indescriptible. On m’a toujours dit que l’amour maternelle créait quelque chose de très fort. Mais, ce qu’il y a entre mon fils et moi, cela va bien au-delà de ça, bien au-delà des mots. Et pourtant, je lui ai créé de nombreuses difficultés, et ce à de multiples reprises. Mon don en est la principale cause. Héritage familial maudit, il en porte la marque en arborant autour de son cou ce pendentif traditionnel du clan Xoaelteño. J’ai dû rudement négocier avec Mavka pour qu’elle me laisse lui remettre et l’exhiber aux yeux de tous. Même si je ne souhaite pas qu’il retourne parmi les miens à Sinnoh, je ne me voyais pas lui cacher son héritage, et surtout les pouvoirs qui iront peut-être avec.

Face à tout cela, il a fait preuve d’une incroyable maturité et maitrise de lui. Malgré mes consignes, il a toujours fait passer ses émotions au second plan pour s’occuper de moi, particulièrement dans les nuits de crise. Que je m’en veux de lui faire subir ces hurlements inhumains pour un enfant si jeune. Si seulement je n’en avais pas hérité, tout aurait été plus simple. Au lieu de ça, dès qu’il sent que mon corps se tend dans la nuit, il se réveille et vient se blottir contre moi pour m’apaiser. Il a développé un instinct hors norme qui lui permet de ressentir certaines choses avec une facilité étonnante. Les expressions du visage et les signaux du corps n’ont plus aucun secret pour lui, même si pour l’heure je ne l’ai vu en faire usage qu’avec moi.

En parlant de sentiments, je m’inquiète pour lui. Depuis qu’il a rencontré Marc, les choses ont bien changé. Il le faisait déjà avant, mais son comportement s’est accentué après sa rencontre avec ce jeune garçon. Il s’est mis à fleurter à tour de bras, charmant sans mal à l’aide de sa voix, de sa musique et de son joli visage. Comme si, en faisant ça, il s’empêchait de découvrir de véritables sentiments, de se lier véritablement aux autres. Je lui ai demandé s’il vivait mal sa séparation avec le brun, mais d’après lui ça n’a rien à voir. C’est juste un jeu. Draguer, flirter sans véritable but si ce n’est s’amuser. Mais un jeu qui cache certainement de véritables intentions.

Au-delà de ça, Itzan est un vrai débrouillard. Une caractéristique commune chez les gitans et qui n’échappe pas à mon garçon. Il touche un peu à tout, sans pour autant exceller dans chacune des matières. Je sais qu’il apprécie un peu plus la mécanique que le reste, s’amusant à bidouiller des engins cassés pour les faire fonctionner plus longtemps. Un geste apprécié par l’ensemble du clan même si en vérité je ne suis pas sûre qu’il soit vraiment apte à m’expliquer comment il réussit ses prouesses.

Aujourd’hui, malgré tout l’amour que je lui porte, je le quitte. Bien sûr, ce n’est que temporaire. Là-bas, à la Pokemon Community, il va vivre beaucoup de choses auxquelles il n’est absolument pas préparé. Des choses joyeuses, mais aussi des choses tristes. Je ne sais pas comment il va affronter tout ça, loin de ses habitudes gitanes, perdu dans une société qu’il ne connait pas. Je dois lui annoncer aujourd’hui, et je sais qu’il va beaucoup pleurer. Parce qu’après tout, Itzan est un fils à sa maman. La séparation va faire mal. Mais je suis persuadée d’avoir pris la bonne décision.

Mon chéri aura toutes les cartes en main pour construire sa vie.

S’il veut revenir au sein du clan après ses études, je l’accueillerais à bras ouverts.

S’il veut rester dans la société ordinaire, je l’encouragerais dans cette voie.

Parce que j’aime mon fils de tout mon cœur.

histoire

Kanto

Les yeux ambrés du bébé se sont ouverts sur le monde pour la première fois, dans la caravane de Babushka. Il a crié, comme absolument tous les bébés, provoquant un doux sourire chez les personnes présentes. Un nouveau membre du clan les a rejoints après 9 mois d’attente dans le ventre d’Indra. Et lorsqu’un petit rire s’échappa du corps du nouveau-né, il n’était plus il.

Il est devenu Itzan Xoaelteño.

Kanto

Forain. Mécanicien. Serveur. Démarcheur. Peut-être parfois voleur. Voilà qui est son père. Un homme parmi les autres du clan. Un homme qui ne s’est jamais vraiment comporté comme son papa. Il ne le déteste pas, loin de là. Mais il ne l’aime très certainement pas non plus. En tout cas, il ne l’aime pas comme un père devrait aimer son enfant. A ses yeux, il n’est qu’un gamin parmi les autres qui courent à travers le campement une balle aux pieds.

Les figures d’autorités du clan sont féminines. C’est un fait, et le garçon l’a très vite compris, se blottissant exclusivement dans les jambes de sa protectrice lorsque les voix fortes s’élèvent. Ses cheveux bleus glissant le long des fines jambes d’Indra, il regarde son géniteur quitter une nouvelle fois la maison pour on ne sait où, sans qu’il ne lui ait adressé un véritable regard.

Mais ça, Itzan n’y fait plus vraiment attention. Depuis le premier jour de son existence, cet homme n’a jamais souhaité être à ses côtés. Alors, le bleuté tend les mains vers sa maman qu’il aime de tout son cœur pour se hisser dans ses bras. Son visage blotti contre le cou de celle qu’il aime plus que tout, il sourit chaleureusement.
Il sourit à la vie qu’on lui offre.

Kanto

Indra a un don.

En jouant avec les autres enfants, Itzan a entendu toute sortes d’explications.

Les plus jeunes disent qu’elle a des pouvoirs magiques. Tout comme Babushka. Ils disent que c’est un ange tombé du ciel pour les protéger du mauvais sort et des catastrophes qui pourraient toucher le clan.

Certains adolescents disent qu’elle a surtout beaucoup de chance, combiné à éventuellement un don de voyance caché mais qu’elle n’aurait pas assumé pour ne pas entrer en confrontation avec Mavka. Ils disent qu’Indra ment. Ils ne croient pas aux pouvoirs des rêves et ne se privent pas de le rappeler aux plus petits, particulièrement à Itzan qui se contente de hocher les épaules. Indifférent aux remarques que ces gens peuvent faire, sa maman lui a déjà expliqué qu’il était inutile de s’énerver contre eux, que ce n’était qu’une perte d’énergie inutile.

D’autres, plus âgés, disent qu’Indra a été béni par Cresselia et maudit par Darkrai. Que les pokemons légendaires de sa région de naissance ont déposé en elle ce pouvoir afin de leur servir d’intermédiaire. Mais plutôt qu’un don, ils y voient une malédiction à exploiter à leurs guises, caractéristique de son clan sinnohite d’origine et plus précisément de sa famille. Le mot malédiction sonne toujours dur dans leur bouche. Rien pour rassurer le jeune enfant en pleine construction de lui-même.

Mais la majorité du clan reconnait le don indéniable de la jeune femme, s’en référant aux croyances ancestrales ainsi qu’aux divinités protectrices. Les rêves d’Indra ne sont pas de simples songes. Ils les ont aidés à de multiples reprises, bien que préférant fermer les yeux sur la douleur que cela lui inflige au quotidien.

Maman, d’où vient vraiment ton don ? Tout le clan me dit des choses différentes. Mais je veux savoir la vérité.

Prends la version de l’histoire que tu préfères, celle que tu crois être la bonne. Si aucune ne te parait bonne, alors crées-en une nouvelle. Je prendrais celle-ci. Parce que je pense que mon fils est le plus apte à connaitre la vérité.

Je ne sais pas Maman pourquoi tu as ce don. Mais je suis sûre que tu l’as. Et avec, tu nous protèges. Tu es comme la gardienne du clan. Même si les autres ne disent pas ça

J’aime beaucoup cette version de l’histoire Itzan. Je vais la garder précieusement. Mais avant d’être la gardienne du village, je suis ta gardienne

Oui Maman. Je t’aime

Moi aussi je t’aime plus que tout mon chéri

Itzan vient se blottir dans ses bras réconfortants d’Indra, inspirant son odeur qui le fait tout de suite se sentir mieux.

Kalos

Il s’appelait Marc. Un garçon du même âge que lui, venant d’un autre clan gitan.

Les deux clans se sont croisés au cours de leur voyage, et après un commun accord, il a été décidé qu’ils partageraient le terrain le temps de quelques mois. Une première pour Itzan qui jusque-là n’avait connu que des personnes nées et vivants dans le clan depuis toujours. Alors, certes, ils sont toujours des gitans, mais ils sont un peu plus étrangers que les autres. Et ça, ça intéresse beaucoup le garçon.

Vite, il a rencontré ce garçon. Marc. Il a une dizaine d’années, tout comme lui, et très vite, le courant passe bien. Très bien. D’une manière que le bleu n’a jamais connu. Pas qu’il ne soit pas sociable avec les autres enfants, au contraire. Mais il doit reconnaitre qu’avec Marc, tout est différent. Tout est plus simple, plus naturelle, comme s’il se lisait l’un l’autre. Et tout ça perturbait grandement le petit gitan, manquant de mot pour décrire sa situation.

Qu’est-ce qui t’arrive mon chéri ? Ou est passé ton si joli sourire ?

Itzan, affalé contre la table de repas, regarde du coin de l’œil sa maman cuisiner tandis qu’il réfléchit.

Je ne sais pas Maman, je suis perdue

Et ce perdu, il ne s’appellerait pas Marc ?

Le bleu releva la tête, surpris d’à quel point sa maman pouvait tomber juste aussi vite. En voyant le sourire satisfait d’Indra, il s’exclama aussitôt.

Tu triches aussi, les esprits nocturnes te parlent et trahissent tous mes secrets

Je n’ai pas besoin des esprits nocturnes pour savoir que mon garçon se pose des questions – ni même qu’il apprécie beaucoup ce petit Marc. Explique-moi comment tu te sens, et je pourrais peut-être t’aider. Les mamans cela sert à ça

C’est justement ça le problème, je ne sais pas exactement. J’aime être avec Marc. J’aime passer du temps avec lui, plus qu’avec mes autres amis du clan. Avec lui, tout parait différent. J’aimerais être tout le temps avec lui. Enfin pas tout le temps tout à fait, puisque je veux être avec toi aussi. Mais tu as compris

Oui j’ai très bien compris mon chéri. La jeune femme quitta sa cuisine pour s’assoir à côté de son fils, plongeant ses yeux bleu éclatants dans les orbes ambrés de son fils. Tu sais Itzan, ce n’est peut-être pas de l’amitié pour Marc que tu ressens, mais de l’amour.

Le garçon leva la tête, très étonné de cette réponse.

De l’amour ? Tu le penses vraiment ?

Je ne peux pas en être sûre, je ne suis pas dans ton cœur, mais je pense que cela peut-être cela

Mais, je ne comprends pas vraiment. On peut aimer les garçons et les filles ?

Bien sûr mon chéri, l’amour n’a pas de frontière, malgré ce que les gens en disent. Tu es libre d’aimer qui tu veux, tant que tu suis ton cœur

Et toi, tu as suivi ton cœur quand tu m’as eu avec Diego ?

Indra serra légèrement ses mains entre elles avant de répondre

C’est plus compliqué que ça Itzan, parfois nous n’avons pas vraiment le choix de suivre notre cœur. Mais sache que tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivé, et que je suis infiniment heureuse de t’avoir

Moi aussi Maman, je suis très heureux que ce soit toi ma maman

Et comme ils en ont l’habitude, Itzan s’est blotti dans les bras de sa maman, à la recherche de cette chaleur qu’il aime tant, protégé par ses bras puissants et ses longs cheveux bruns.

Marc a fini par repartir, comme cela était prévu. Ils se sont échangés un signe de main, se rappelant de tous les bons moments qu’ils ont passé ensemble ces derniers mois. Ils ne se sont rien dits explicitement, mais les sentiments ont parlé pour eux. Ils ne se reverront sans doute pas, mais le bleu garde au fond de lui ce que cette rencontre lui a apporté et appris. La découverte d’une pluralité de émotions, et de nouvelles possibilités devant lui.

Kalos

Le hurlement qu’avait poussé sa maman cette nuit-là restera à jamais gravé dans son cœur et son esprit. Au son de sa mère terrorisée, Itzan s’était jetée hors de son petit lit pour rejoindre celui de sa maman. Celle-ci s’était redressée vivement, les larmes perlant sur ses joues, le souffle très saccadé, l’air lui manquant cruellement. Son regard trahissait toute sa peur. Toute sa terreur.

Maman calme toi, respire, je suis avec toi, je suis là

Indra fixa son fils mais ne parvenait pas à se calmer pour autant. Les yeux embués d’immenses larmes de détresse, elle peinait à maintenir une respiration normale, noyé dans des images que le jeune garçon ne voit pas. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’épisode arrive, mais cela ne lui a jamais paru aussi intense.

Maman, je suis là je te le promets. Je ne vais pas m’en aller – je ne vais pas mourir

Le bleu se doutait bien que la seule chose qui pouvait mettre sa protectrice dans cet état, c’était ses visions, ses rêves prémonitoires induits par les esprits nocturnes. Cette nuit, ils lui ont surement apporté une terrible vision, une vision qui a plongé dans un immense état de panique sa chère maman. Il voulait croire que malgré ses dons, si elle l’avait vu mourir, il surmonterait ça, qu’il ne pouvait pas mourir.

Mais les visions d’Indra se réalisent toujours et la plongent systématiquement dans une terrible souffrance mentale qu’elle tente tant bien que mal de cacher aux yeux de son fils chéri.  

Après une heure de pleurs, Indra finit par retrouver le sommeil, son fils blotti dans ses bras pour la calmer.
Et comme toujours, le lendemain, elle ne lui dira pas ce qu’elle a vu.

Kalos

Il ne lui fallu que quelques mois pour comprendre ce que sa mère a vu cette nuit-là.

Un événement terrible qui marqua tout le camp.

Itzan ne connaissait pas bien Salomé. Elle a quelques années de plus que lui, et il était encore petit lorsqu’elle a quitté le clan pour intégrer une académie loin d’ici. Tout ce qu’il sait, c’est que sa famille est respectée. Et qu’elle est l’arrière petite-fille de Babushka.

Mais cette fois-ci, lorsqu’elle est revenue pour l’été, c’est avec une bien triste nouvelle. Elle portait un enfant. Et elle l’a perdu. Les circonstances exactes n’ont pas été révélées, mais cela a plongé l’ensemble de la communauté dans une profonde douleur collective.

Perdre un enfant est la pire chose qu’ils puissent arriver pour un gitan.

Alors, tous ensemble, ils ont réalité cette danse rituelle pour Maya. Cette enfant qui ne viendra jamais au monde. Cette enfant qui ne gambadera pas de caravane en caravane parmi eux. Cette enfant qui ne sera pas choyé par le groupe. Cette enfant qui ne connaitra pas les coutumes gitanes.

Cette enfant qu’ensemble ils honorent, en espérant que sa prochaine vie lui apporte joie et sérénité.

Lorsque tout s’est terminé, Itzan a senti ce besoin urgent de retourner auprès de sa mère, et de la serrer dans ses bras. Tout ça lui fait peur, et Indra l’a bien compris. Alors, ils restent un moment dans les bras l’un de l’autre. Et ce n’est que lorsqu’ils sont revenus tous les deux dans leur caravane, a l’abri des regards, qu’Itzan a enfin pris la parole.

C’est ça que tu avais vu n’est-ce pas ? La disparition du bébé de Salomé ?

Indra ne répondit pas à cette question, concentrée sur sa cuisine. Le sujet a toujours été tabou entre eux. Sa maman s’est toujours refusée à lui parler exactement de son don, ni même de ce qu’elle y voyait. Mais, face à l’évidence, elle ne pouvait plus nier la vérité.

Est-ce que moi aussi, je vais avoir ce don ?

Itzan n’avait jamais posé la question aussi frontalement. Il avait toujours accepté le silence de sa mère s’agissant de ce pouvoir bien mystérieux. Mais aujourd’hui, du haut de ses 12 petites années, il commence à ressentir un besoin urgent de réponse. Il s’inquiète pour sa maman évidemment, depuis toujours. Mais, après cette danse si lourde, c’est pour lui-même que des inquiétudes commencent à faire surface. Lui aussi verra-t-il à l’avance dans ses songes des événements aussi douloureux ? Lui aussi sera-t-il sujet à des cauchemars terribles le plongeant dans de terribles états de détresse ? Sera-t-il aussi fort que sa très chère maman pour les affronter ?

J’ai peur Maman, peur de ne pas être à la hauteur - ajoute-t-il en serrant fort ce collier qu’il porte depuis sa naissance, héritage d’Indra et de son clan de naissance. Un pendentif regroupant une plume et une toute petite plaquette en bois avec des inscriptions anciennes, illisibles.

Itzan…  La voix d’Indra se brise doucement à mesure qu’elle réfléchit aux mots juste pour son fils. Je ne sais pas si tu hériteras de mon don. Chaque jour, je prie les dieux et les esprits pour que tu sois épargné, que tu n’ais pas à porter ce fardeau. Mais en vérité je n’en sais rien… Dans ma famille d’origine, la transmission ne suivait pas de schéma particulier. Parfois des générations sautaient, parfois non. Tout ce que je sais, c’est que ce don se manifeste davantage chez les femmes – mais j’ai connu des hommes le possédant également.

La métisse se recule de l’évier puis vient s’assoir à côté de son fils, blottissant sa tête contre sa poitrine, le serrant fort dans ses bras

Je suis désolée de t’avoir transmis ce pouvoir. Je te voulais à mes côtés, même si cela impliquait cette éventualité. J’ai été égoïste, je n’ai pas pensé à toi. Je suis désolée Itzan

Ne t’excuse pas Maman, ce n’est pas ta faute si tu es née ainsi, connectée aux esprits nocturnes. Et moi, je suis très heureux d’être là, parce que tu as été égoïste. Je ne sais juste pas si je pourrais être aussi fort que toi…

Ne te sous-estime pas mon chéri. Depuis que tu es avec moi, tu m’as tellement aidé et soutenu. Et si tu venais à hériter du don, je serais là pour t’aider, et peut-être qu’au cours de ta vie, tu trouveras quelqu’un qui sera capable de t’aider comme tu le fais pour moi. Ne te fais pas de nœud au cerveau, prends les choses comme elles viennent. Après tout, ce n’est pas ce que font tous les gitans ?

Si tu as raison Maman

Kalos

Autour du feu de camp improvisé par les jeunes, Itzan joue de la guitare. Encore. Il est un plutôt bon chanteur musicien, maniant son instrument à la perfection pour faire résonner dans tout le campement les chansons des plus grands artistes gitans. A chaque fois qu’il se met à jouer, un sourire charmeur nait sur son visage à mesure que son regard se plante dans les yeux de chacun de ses spectateurs et spectatrices. Il charme par la musique, et il le fait consciemment. Les chansons de Kenji Giratina ne sont pas les plus subtiles, mais ce sont celles qui touchent le plus facilement son public. Et ça, Itzan l’a très bien compris

Tu as encore fait ton show ce soir

Mon show, c’est un peu fort non Maman ?

Moi je ne pense pas. Quelqu’un du clan te plait pour sortir le grand jeu ainsi avec ta guitare ?

Non pas spécialement, je m’amuse juste. Je ne peux pas ?

Si si vas-y mon chéri, si cela te convient comme ça je ne peux pas m’y opposer. Je suis ta mère, pas une tyran

Je sais Maman », ajoute-t-il en lui faisant un baiser sur la joue. Je t’aime

« Moi aussi je t’aime »

Unys

Le clan a changé de région. Cela faisant longtemps qu’ils étaient installés à Kalos, sillonnant la région avec leur caravane. Mais cette fois-ci, ils ont traversé les océans pour rejoindre Unys. Le déplacement était prévu depuis quelques temps mais il s’est soudainement accéléré lorsqu’une vision d’Indra a su convaincre la nouvelle voyante qu’il était urgent de quitter leur emplacement actuel.

Babushka les a quittés quelques temps plus tôt déjà – et pourtant le jeune garçon a l’impression que c’était hier. Et c’est Sheena qui l’a remplacé. Elle n’est pas très âgée. Même plus jeune que Salomé, qui était la favorite pour prendra la succession de la grand-mère maternelle. Encore une fois, le garçon ne connait pas les détails, mais la rousse aurait refusé d’endosser ce rôle. Itzan ne sait pas si elle aurait fait une bonne voyante, mais il est sûr de ne pas apprécier particulièrement Sheena. Elle n’a pas bien parlé à sa maman, et pour lui c’est impardonnable. Elle a osé remettre en question ses dons, préférant se fier à sa voyance uniquement. Mais quand des pluies diluviennes ont commencé à s’abattre sur le campement, menaçant grandement l’intégrité matérielle et physique de tout le camp, Sheena a cédé.

La tête collée contre la vitre, Itzan fixe les gouttes de pluie, repensant à l’enterrement de Granny. Il a beaucoup pleuré ce jour-là. Et comme à chaque fois qu’il pleure ou qu’il se sent mal, il se blottit dans les bras de sa maman pour calmer ses soubresauts. Il n’était pas spécialement proche de la vieille femme, mais il avait beaucoup d’affection pour elle. Après tout, c’est elle qui a aidé Indra à le mettre au monde. A partir de là, il ne lui en fallait pas plus pour l’aimer, et pleurer sa disparition.

L’installation à Unys s’est bien passée. L’ambiance du clan a légèrement changé avec la montée en grade de Sheena, mais tout le monde a fini par s’y habituer, reprenant la vie traditionnelle des campements gitans.
Mais à l’approche de ses 14 ans, il voyait bien que quelque chose n’avait pas repris sa place normale après tous ses changements. Sa maman. Elle était plus soucieuse que d’ordinaire. Et Itzan est presque sûr que cela n’a pas grand-chose à voir avec ses rêves prémonitoires, il l’aurait senti sinon. Rien pour rassurer le garçon en somme, très proche d’Indra. Et ses inquiétudes sont montées à leur paroxysme lorsqu’elle a lui a demandé avec beaucoup de sérieux de s’installer en face de lui pour lui parler.

Que t’arrive-t-il Maman ? Je m’inquiète pour toi

Ne t’en fais pas pour moi mon chéri. J’ai pris une décision, et elle te concerne

… laquelle ?

Tu vas partir, dans un mois

Partir, mais où ça ?

A la Pokemon Community, tu iras étudier là-bas à partir de la rentrée prochaine. Mais je voudrais que tu participes aux classes d’été, pour t’intégrer plus facilement

Attends Maman je ne comprends pas » La voix du garçon se fracasse en de multiples tremblements, comprenant douloureusement ce qui est en train de se passer « A la Pokemon Community ? L’école où est Salomé ? Mais il lui est arrivé plein de trucs horribles là-bas, elle y a même perdu son enfant ! Je ne veux pas aller là-bas !!!

Effectivement, il lui est arrivé une chose terrible. Mais elle est revenue murie de toutes ces expériences. Et surtout, elle a pu être elle-même, loin des brides du camp

Mais quelles brides du clan ?! Je ne veux pas quitter le clan ! Je veux rester ici, avec toi ! Je ne veux pas partir sans toi !

Mon chéri, tu ne le réalises pas encore parce que tu as toujours vécu ici mais tu n’es pas libre de tous tes mouvements avec nous. Lorsque j’ai quitté mon clan d’origine, j’étais plus âgée que toi. J’espérais pouvoir me reconstruire une vie hors des caravanes. Mais je n’ai jamais réussi à m’habituer au monde extérieur et j’ai fini par rejoindre un autre clan. Je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose. Je veux que tu ais toutes les cartes en main pour choisir ton avenir

Mais…mais » Itzan laissait échapper de gros sanglots. Ses épaules s’agitent, incapable de s’arrêter. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas partir et laisser sa mère. Il ne voulait pas découvrir ce monde dont il ne savait rien. Il ne voulait pas.

Itzan, je sais que c’est difficile pour toi. Que je t’impose quelque chose dont tu n’as pas envie. Mais je t’assure que je le fais dans ton bien. On sera toujours en contact, par téléphone. Je ne t’abandonne pas, sache-le.

Maman…

Blotti dans ses bras, Itzan laissait ses dernières larmes s’échapper, réalisant la nouvelle vie qui l’attend.

Adala

Armé de son gros sac à dos et de sa guitare dans ses bras, Itzan observe l’île s’approcher de leur champ de vision. Adala. Apparemment la Pokemon Community est ici, après avoir changé d’île une première fois. Une histoire un peu nébuleuse pour le gitan qui a préféré ne pas trop se poser de questions. Sa nouvelle vie va commencer ici. Une nouvelle vie dont il ne sait pas grand-chose, pour ne pas dire rien. Il ne sait même pas si Salomé est au courant qu’un autre du clan débarque dans son nouvel univers. Mais Itzan ne s’en préoccupe pas particulièrement. Comme lui a rappelé sa mère, il est un gitan qui se laisse porter.

Une fois le bateau arrêté et arrimé, il se précipite vers la sortie tout en envoyant un sms à sa mère. Ils se sont tenus au courant tout le long du trajet par ce moyen de communication. C’est étrange de ne pas pouvoir lui parler directement. Il n’a jamais été séparé d’elle alors, fatalement, une boule s’est formée au creux de son ventre. Il sait déjà que cette nuit, et les quelques suivantes, il aurait du mal à dormir dans la respiration apaisante de sa maman non loin de lui. Il finira par s’y habituer, enfin il espère.

Sans faire attention, il percuta quelqu’un, l’obligeant à relever la tête pour s’excuser

Excusez-moi, je n’ai pas regardé où j’allais, c’est ma faute

Le bleuté fixa l’inconnue. Une jeune femme aux longs cheveux châtains tressés avec un regard bleu hypnotisant et un grand sourire sur les lèvres.

Ce n’est pas grave. Tu intègres la Pokemon Community j’imagine ?

C’est écrit sur mon front c’est ça ?

Ahah non rassure-toi, j’ai surtout eu de la chance. Bienvenue alors. Je te souhaite de passer une bonne intégration, mais aussi de bonnes vacances. Après tout c’est pour bientôt

Merci c’est gentil. Vous êtes de la Pokemon Community aussi ?

Je l’étais. J’ai obtenu mon diplôme après 6 ans de bons et loyaux services. Aujourd’hui, je la quitte pour de nouveaux horizons. Bon courage pour cette nouvelle aventure qui s’offre à toi, et qui sait, nos chemins se recroiseront peut-être un jour

Je l’espère aussi. Au revoir et bon voyage

Au revoir jeune garçon

Itzan rougit un instant face à cette appellation avant de descendre du bateau tandis que la brune y montait. Elle est étrange, mais dégage une bonne aura. Il n’a pas à s’inquiéter. Il finit ainsi par se mêler à la foule, carte en main, près à rejoindre le point de rendez-vous fixé sur la plaquette qui lui a été envoyée.

Deux personnes aux histoires différentes. Deux routes qui se croisent pour former deux nouvelles histoires.
pokemons
surnom : Doudou
espèce : Toudoudou
nature : Craintif
description
Doudou a peur de tout. Doudou a peur du monde. Alors en attendant, Itzan le planque dans la capuche de son sweat pour qu'il ne pleure plus, pour qu'il s'apaise. Et à deux, ils découvriront le monde. A leur rythme, au fil de leurs envies, jusqu'à ce que Doudou ne pleure plus. Et qu'Itzan sache quoi faire de sa vie
Potiron
https://pokemoncommunity.forumactif.org
https://pokemoncommunity.forumactif.org
Icon : [635] Itzan Xoaelteño - Color Gitano [VOLTALI] KzLWw4d
Taille de l'équipe : 0
Région d'origine : Kalos
Âge : 10 ans
Niveau : 100
Jetons : 0
Points d'Expériences : 5179
[635] Itzan Xoaelteño - Color Gitano [VOLTALI] KzLWw4d
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Kalos
10 ans
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pokemon
[635] Itzan Xoaelteño - Color Gitano [VOLTALI] KzLWw4d
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Kalos
10 ans
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Potiron
est un Annonceur
Ouuups. J'ai peut-être oublié de m'occuper de toi !

Très belle fiche ! Avec du lore et tout, moi j'aime ça. Attention néanmoins : on sent l'habitude des personnages féminins, tu accordes quelques fois les participes passés au féminin plutôt qu'au masculin en référençant Itzan ! Mais bon, tu finiras par prendre le pli, je n'en doute pas une seconde.

Amuse-toi bien avec ce bout de chou !


Bienvenue dans le Dortoir Voltali ♂ et bonne intégration parmi tes confrères ! N'hésite pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis à au staff ou aux membres de ton dortoir (www). Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Tu repars aussi avec 2 Pokeball, données par le Collectionneur. Ton numéro étudiant est 635. Bon jeu sur Pokémon Community !

... Ah, et je t'autorise le chromatique, si tu le souhaites !
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