Le soleil avait chatouillé mes paupières ce matin, comme à son habitude. Il n'était pas encore 9h mais je ne devais pas traîner. Le magasin ouvrait à 10h et seuls les dix petites minutes de marche quotidiennes me séparaient de mon paradis. Edward avait laisser son empreinte dans les draps, et ses miettes sur la table de cuisine. Mais le café était encore chaud, il venait de partir il y a peu. Nous avions nos petites vies désormais, et tout se passait convenablement. Edward me racontait ses journées et ses espoirs d'arrêter un voleur de banque, et je lui faisais sentir mes créations secrètes du jour, et les aventures avec des clients relous. Une vie qui me convient, avec l'homme que j'aime.
Je fais l'ouverture du magasin aujourd'hui. Un moment que j'aime beaucoup bizarrement. Me retrouver seule avec Rosy, dans mon second chez-moi, me rend heureuse. Et j'aime imaginer celui que je décorerais, les installations que je disposerais, et les parfums que je venderais au monde, dans mon magasin. Mes compagnes de travail, mes fées de l'odorat ne tardent pas à arriver après moi.
Salut Lou, comment ça va aujourd'hui?
Bien, merci. Le soleil brille alors tout va bien.
Un petit sourire avant d'accrocher mon badge sur mon haut, et nos premières clientes du jour arrivent sur le seuil du magasin.
La pause du midi est arrivée extrêmement vite, comme d'habitude. Travailler ici n'est pas du travail. J'adore être ici, et chaque tâche à faire est un plaisir immense. Entre clientes exigeantes et inventaire à faire, midi a déjà bien sonné.
Lou, on va manger! Lâche moi tes précieux, on a quelque chose pour toi...
Interrogatrice, j'ai laissé à contre-coeur le rayon mal rangé, filant en salle de pose. Elles m'attendaient toutes, assises autour de la table, leur gamelle réchauffée. Mais à ma place, c'est un carton que j'ai trouvé.
En devenant officiellement vendeuse, chère Lou, tu revois le cadeau de bienvenue traditionnel.
Je m'en suis approchée timidement, gênée, comme d'habitude.
Vas-y ouvre, ça risque de vraiment te plaire. Et il t'attend depuis deux petits jours.
J'ai enlevé le ruban encore plus délicatement. Il? Mais qui ça? J'ai pris mon courage, ouvrant le premier volet du carton, puis le second. L'inquiétude dans mon regard est devenu instantanément une joie intense. Un œuf était la, dans un cousin de soie prune.
Mais qu'est-ce que...? Ce n'est pas possible, enfin...
Bienvenue, petite Lou!
J'aurais pu pleurer, mais j'étais tellement tellement excitée. J'ai replongé ma tête à l'intérieur, une petite carte se trouvait au côté de mon nouvel ami. Elle sentait bon le lilas, une de mes senteurs favorites. Une petite carte qu'elles avaient fait de leurs petites mains, où un petit mot commun était écrit, ainsi qu'une seconde inscription.
"Chère Lou, pour t'accompagner dans tes nombreuses aventures pour des dizaines d'années, une petite Croquine devrait apparaître de cet œuf..."
Une Croquine? Tellement charmante et sublime. Je ne pouvais rêver mieux. Je me suis jetée dans les bras de mes amies, les remerciant du fond du cœur. Le repas du midi aurait été peu ordinaire, contrairement à d'habitude.
L'après-midi est passé à une vitesse folle, encore plus vite que la matinée. Rosy resta en repos avec l’œuf, étant aussi heureuse que sa dresseuse. Je savais qu'elle le protégerait et y ferait attention comme la prunelle de ses yeux. Ayant fait l'ouverture, je terminais ma journée à 16h. Edward ne serait là qu'une heure après, j'aurais le temps de trouver une place à mon petit précieux. Sur le fauteuil de notre chambre? Dans la cuisine? Dans le petit coin cocooning du salon? Je ne savais pas. Mais la venue d'un potentiel œuf dans ma team avait déjà été suggérer, et un coussin confortable avait été acheter il y a quelques mois déjà. J'avais tellement hâte de le montrer à Edward, j'étais tellement heureuse.
En rentrant à la maison, des présentation devaient avoir lieu avec les filles, et le garçon, j'oubliais. Tous réunis dans le salon, ils étaient tous un peu émerveillés, chaque à leur façon. Rosy et Mimi toujours fascinées, Ivy résistant pour ne pas le dévorer, et Oupsy n'y prêta qu'un simple regard. Je ne le lâcha plus, le transportant dans chaque pièce de la maison. Puis le claquement de la porte indiqua que Edward venait de rentrer. Je me suis empressée de le retrouver, il était pourtant derrière moi. C'est dossier se sont étalés partout dans l'entrée, un bazar monstre.
Excuse-moi chéri, je suis tellement excitée! Regarde!
J'ai brandi mon œuf comme un totem avant de remarquer qu'il avait également les bras bien remplis à son tour. Je n'étais pas la seule à avoir de bonne surprise au travail.
Mais non? Toi aussi? C'est incroyable, c'est un cadeau de mes collègues, et une petite Croquine devrait bientôt être des nôtres. Raconte-moi tout maintenant!
Je jeta un œil aux dossiers étendus sur le sol, espérant que rien ne soit abîmé. Mais ces dossiers sont bien différents de ce qu'il ramène parfois à la maison. Des croquis d'armes, des plans.
Edward, mais qu'est-ce que c'est tout ça...?
Ses yeux ont retrouvé les miens après avoir regarder ce qui m'intriguer. Il a pris une inspiration, puis replacé la mèche de cheveux qui dépasser de mon chignon.
Edward! Dit moi.
Je ne voulais pas être dans le secret, dans l'ignorance. Je voulais savoir. Nous nous sommes assis dans le canapé. Il a pris ma main, l'autre me servait d'accoudoir pour reposer ma tête, une discussion importante allait avoir lieu.
Tout d'abord, pour répondre à ta première question, c'est un colis qui est arrivé ce matin, et il se pourrait bien que ce soit un Scorplane, de la part du commissaire. Et pour ta deuxième question et bien, écoute...
hrp :
Lou obtient son œuf de Croquine.