Bien sûr, à la surprise d’absolument personne, Ranya s’est intéressée aux divinités locales au cours de ses vacances d’été. La blonde n’a pas mis bien longtemps à comprendre que contrairement à bien d’autres régions du globe, Paldea n’avait pas de réels symboles affirmés. Bien sûr, les croyants vénèrent Arceus et d’autres divinités dont les textes prophétiques sont implantés à l’étranger. Mais à Paldea même, les légendes locales sont bien pauvres.

Ici, il n’y a que 6 pokemons qui n’apparentent à des divinités, encore qu’aux yeux de l’archéologue, ils ne répondent pas tout à fait aux critères habituels. Koraidon et Miraidon, deux pokemons venus d’autres temps. Plus puissant que leurs congénères, mais c’est bien tout. Des rumeurs évoquent aussi deux autres pokemons venus d’autres dimensions, ressemblant étrangement à Viridum, gardien de d’Unys. Mais surtout, il y en aurait un de la même espèce que Suicune. Ce pokemon si cher à son cœur dont elle garde un merveilleux souvenir. Qu’elle espère le revoir un jour. Mais, en tout état de cause, il ne s’agit que de rumeurs, seul quelques dessins en ayant été fait. Et, quoi qu’il advienne, il n’est pas la même créature que celle qui a répondu à son appel il y a des années maintenant à Rosalia. L’adolescente n’est même pas sûre qu’il soit possible de les considérer comme des divinités, n’étant vénérés réellement par absolument personne.

Et puis, il y a les 4 Fléaux. Ces 4 pokemons n’ont rien de divinité protectrice. Ils ne sont que l’incarnation des pires émotions humaines. Des pokemons aux formes d’objet qui n’ont fait que concentrer l’avidité des mains les ayant possédé. Ils se sont tellement chargés en émotion qu’ils ont acquis la puissance suffisante pour à eux quatre détruire un pays tout entier. C’est tragique. Ces êtres n’ont été que des réceptacles de la haine. Leurs âmes, probablement pures au moment où Arceus les a créé, a été corrompu par les anciens habitants de cette région. Désormais, ils sont scellés dans des piliers, dispersés dans toute la région, de sorte à ce que leur puissance ne soit jamais utilisée.

Davantage par curiosité que par réelle volonté de faire le bien, Ranya s’est rendue à l’un de ces piliers où une lumière étrange aurait été aperçu. Ils n’ont rien de spécial. Des colonnes noires, surement fait d’une pierre capable d’encaisser une grande quantité d’énergie. Où sont-ils scellés ? A l’intérieur ? Dans le sol ? Sous une forme dématérialisée ? Personne n’en saura surement jamais rien. Mais ce qui est sûr, c’est que cette pierre réagie à la présence humaine. Un geste suffit à l’éclairer, sans raison réelle. L’archéologue prend des notes, ajoute des croquis, émet des hypothèses tout en restant à proximité de cet objet chargé d’histoire. Aucune idée de si les professeurs de l’académie y verront un quelconque intérêt, mais ça servira toujours à un moment.