Crime organisé : Teams
Depuis un peu plus de vingt ans, nous avons pu constater une augmentation des activités criminelles qualifiées d’organisées. Ces groupuscules sont nés indépendamment les uns des autres dans de nombreuses régions. Notre objectif lors de ce devoir sera de présenter ces différents groupes, expliquer brièvement leurs objectifs et organisations pour déterminer pourquoi les différentes polices régionales et internationales n’arrivent pas à avoir un impact sur leur dissolution.
Premièrement, il semble important de définir ces activités criminelles organisées. Dans sa forme la plus brute, on qualifie de crime organisé toute structure humaine de plusieurs personnes répondant à un chef pour faire profit de activités illégales. On trouvera des définitions plus ou moins précises en fonction des régions et de leurs lois propres. Dans le langage courant, ces groupes sont souvent qualifiés de gangs, team ou même de mafias.
Dans tout ça, nous avons une distinction à faire. Si les « Mafias » et autres « gangs » existent depuis des millions d’années et que la lutte contre ces organisations est un sujet tout à fait intéressant, nous concentreront ce devoir sur le troisième type de groupuscule ; les « Teams ».
Les différences entre les Teams et les autres formes de crime organisé sont subtiles mais importantes. Elles ont généralement un grand dessein, une sorte de mission presque divine. Il n’est pas rare de voir les membres d’une Team exhiber des comportements similaires à ceux de membres de sectes. Entre les cultes de la personnalité autour de la figure autoritaire du chef, les uniformes imposés, les coiffures imposées, les Teams enlèvent toute notion d’individualité à ses membres.
Là où les Teams et les autres groupes se retrouvent c’est sur la hiérarchie générale. Les « Sbires » sont au bas de l’échelle. Chargés de la majorité des missions, ils sont la principale force d’attaque d’une Team. On y trouve rarement des dresseurs très puissants et il a été souvent noté que n’importe quel dresseur un peu entraîné n’aura pas de mal à se défendre pour peu qu’il le fasse. La réalité est que ces sbires ont un pouvoir de masse et d’intimidation par leur appartenance à leurs organisation. Ils règnent ainsi par la peur, étendant l’influence de leurs teams.
Au-dessus des Sbires, on trouve des hiérarchies plus ou moins complexes, composées de capitaines et autres chefs d’équipes. Certaines teams opèrent par duo, d’autres par petites équipes dirigées par un sbire plus au gradés … Elles se retrouvent cependant dans la création d’une sorte d’équivalent à un Conseil Quatre dans un ligue. Dirigée par un Chef, équivalent d’un maître, qui est entouré de ses Lieutenants, ces membres élevés des te ams sont les meilleurs combattants, les esprits stratégiques ou n’importe quel élément qui peut se révéler être utiles aux objectifs de la team.
Ces membres sont élevés dans des positions de pouvoirs et peuvent alors reprendre un peu d’individualité. Ils sont souvent chargés des missions les plus impactantes et difficiles. Souvent d’excellents dresseurs, ils sont l’élite de leurs organisations.
Il est difficile de parler généralement des objectifs de telles Teams. Elles se forment autour de cette idée d’une grande mission à accomplir et il n’est pas rare de les voir se modeler complètement dans cette idée. Les uniformes en sont souvent inspirés, les pokémons utilisés, ce qu’ils disent, leurs actions … Tout est calibré pour que jamais la mission ne soit oubliée.
Actuellement, l’Organisation de Défense Interrégionale (ODI) compte cinq Teams officielles, avec deux groupuscules qui frôlent la limites entre Team et simples organisations. Nous commenceront par les Teams reconnues avant de nous aventurer vers les cas plus contentieux.
Les deux premières Teams sont intrinsèquement liées et s’opposent régulièrement. Les Teams Aqua et Magma opèrent à Hoenn où l’une souhaite étendre les étendues maritimes et l’autre les étendues terrestres. Pour se faire, les leaders Arthur et Max, ont consacrés leurs efforts à réveiller les légendaires Kyogre et Goudron. Au cours de leur activité, ils ont envahis des musées, tenté d’éteindre un volcan, de le faire érupter, volé des sous-marins … Leurs actions sont tout particulièrement dangereuses plus qu’elles visent à renverser l’équilibre naturel. Les agents ayant travaillés sur le dossier mentionne que la majorité des membres de ses groupuscules semblent complètement éloignés de la réalité de leurs actions. Ils sont les premiers exemples de l’aspect sectaire que peuvent prendre les Teams.
A Sinnoh a régné en maître la Team Galaxy, dirigée par Hélio. Si aucun des interrogatoires avec ce dernier n’a vraiment été concluant sur pourquoi il désirait changer le monde aussi violement, il est reconnu comme étant l’un des chefs de Teams les plus dangereux. Il désirait utiliser la puissance de Palkia et Dialga pour complètement recréer la réalité, considérant celle dans laquelle nous vivons comme impure. La poigne qu’il avait sur ses sbires et ses lieutenants est souvent qualifiée d’absolument terrifiante. Ces derniers avançaient avec large sourire vers la destruction totale et violente du monde entier.
C’est l’une des teams les mieux organisées. Allant de la diffusion de spots télévisés, des recherches, des kidnappings, des raids sur des bâtiments jusqu’au terrorisme pur et dur. La menace de bombe à Verchamps reste l’une des actions les plus violentes commises par l’un de ces groupes. C’est suite à leur apparition que les organisations de défenses se sont réunies officiellement pour déterminer quel était ce type de violence et comment le contrecarrer.
La Team Plasma d’Unys est un cas un peu complexe. Elle reprend les préceptes de ses prédécesseuses mais ne semble, sur le papier, pas forcément mauvaise. Prônant la libération des pokémons, la majorité de ses actions au début de son activité se résumait avec des manifestations dans les plus grandes villes d’Unys. Cependant, le conseil des Sept Sages qui dirigent les opérations les pousse rapidement vers la violence. Pendant les mois d’activité de la Team Plasma, nous avons pu constater une augmentation significative des agressions et vols de pokémons. Il a été révélé que l’organisation et ses préceptes n’étaient que les pantins de Ghetis, un des Sages qui voulait le pouvoir sur la région. Cet individu, terriblement dangereux et manipulateur, est aujourd’hui, toujours dans la nature.
Si on peut constater une certaine inconscience de leurs actions de la part de la majorité des membres des Teams, voir même de leurs Leaders, ce n’a jamais été aussi vrai que pour la Team Flare de Kalos. Dans l’objectif de détruire tout ce qui n’est pas « beau » du monde, la team a commis de nombreuses atrocités à Kalos. La majorité de leurs actions premières ont été a visée de récupérer un maximum d’énergie dans l’objectif d’utiliser une vieille arme au fonctionnement presque nucléaire pour éradiquer la laideur du monde. Ils ont été arrêtés juste avant de l’actionner.
On peut constater auprès de ces cinq teams des comportements très similaires, allant de l’aspect très sectaire à l’inconscience collective face à leurs actions. Ils sont portées vers cette idée de mission divine et sont convaincu d’être les élus d’un nouveau monde. Ce sont ces différences qui font que la Team Rocket ou encore la Team Skull ne sont que peu souvent qualifiées de Teams dans le sens juridique du terme. Si nous pouvons observer, et ce tout particulièrement chez la Team Rocket, un culte du leader, ils respectent tout de même un fonctionnement plus semblable à une mafia ou un gang.
Ce sont aussi ces comportements qui rendent les actions policières difficiles. Ces teams font du recrutement agressif et rapide. Pour tous les sbires arrêtés, un nouveau arrive et c’est un cercle vicieux. Arrêter les leaders se relève toujours très complexe avec la loyauté de leurs sous-fifres à ne jamais les dénoncer. La machine est bien rôdée et nombreux sont les Leaders à réussir à esquiver les conséquences pendant de longs mois malgré les raids et les actions induites.
Les quelques agents qui parviennent à s’infiltrer sont les meilleures options pour atteindre les échelons supérieurs des Teams cependant, ces actions n’ont jamais vu leurs termes puisque jusqu’à aujourd’hui toutes, et ce sans exceptions, les Teams ont été dissolues plus ou moins entièrement grâce à des actions de justiciers non affiliés avec une forme d’autorité compétente. Il est également à noter que les polices internationales sont souvent mains liées face aux Teams puisqu’elles ont l’habitude de consacrer leurs efforts au sein d’une seule région.
Les Teams sont un véritable problème que les polices ne semblent pas réussir à résoudre. Entre l’endoctrinement profond de leurs membres, leurs objectifs démesurés et leur inconscience du danger, ils sont terriblement dangereux et peuvent très rapidement escalader dans leur violence. De nombreux séminaires sont organisés chaque année pour discuter du problème et tenter de trouver des actions pour limiter la puissance de ces organisations. Il est encore trop tôt pour savoir si les différentes mesures préventives installées dans toutes les régions seront un bon frein à la violence. Il est tout de même bon à noter que ces dernières années, nous n’avons pas vu la montée d’un groupe du genre, si la tendance persiste, nous pourrions considérer la prévention comme une réussite.