Kisuke Nami | |
Nom : Kisuke. Prénom : Nami. Âge : Quinze ans. Région d'origine : Hoen. Ambitions futures : Exceller et dépasser les autres avec des pokémons exclusivement d'apparence féline. | |
On la nomme l’éclipse. Suave et ténébreuse, fougueuse et pétillante. Une jeunette opprimée par sa propre sensibilité, qui voit le monde d'une manière cruellement artistique. Elle se laisse tranquillement mouvoir au sein de cette impitoyable société, qui cède les cœurs au prix de l'excellence. Pourtant, derrière ce regard lascif, brille une volonté faiblarde de triompher. | |
Description |
Une chevelure ondulée, d'un blond irisé assez rare. Un visage laiteux, qui met en valeur ses prunelles d'encre. Malgré l'obscurité de son regard, on peut apercevoir un léger strabisme qui lui donne un adorable air lunaire. Féminine, voire sexy, elle plaît à certains gentlemans de temps en temps. Son physique atypique et ses nombreuses mimiques, peuvent séduire comme faire fuir. C'est une demoiselle qui minaude beaucoup, très axée sur la séduction, plus par fierté que par réelle volonté. Elle a du mal à s'intégrer dans un groupe, à cause des nombreuses bizarreries dont elle fait preuve. La populace pourrait la considérer avec modération comme une autiste, à cause de sa finesse d'esprit et de son décalage évident avec les normes et les valeurs de la société. Elle rit comme elle pleure, faisant preuve d'une empathie presque légendaire. Les situations joyeuses ou dramatiques ne la laisse jamais indifférente. Sa sensibilité n'est pas masquée, Nami l’exhibe involontairement. Elle ne rentre pas dans le cliché des filles aux nombreux masques, ou écrasées par leur passé. Malgré la neutralité de celui-ci, ses émotions sont décuplées, ce qui lui engendre de nombreuses souffrances inutiles. Parfois, elle se dit qu'elle n'est pas conçue pour vivre dans ce monde, elle n'est pas assez forte psychologiquement pour traverser les épreuves qu'offrent une vie. Cela ne lui donne pas pour autant des tendances dépressives, bien au contraire. Elle se contente d'avancer, refusant de se mettre dans des situations qui la condamnent à souffrir. Je vous parlais d'éclipse, ce point est donc à éclaircir. Nami est un contraste, autant par sa personnalité que par son physique. Elle n'est pas quelque chose que l'on peut définir bêtement, comme n'importe quel être humain réel. Une flopée de facteurs vont varier ses réactions et son comportement. Aussi extravertie que timide, elle fait souvent preuve de sauvagerie et de sarcasme pour rabaisser les gens. Orgueilleuse, elle a un sentiment de supériorité de par sa finesse d'esprit. Son physique ne lui déplaît pas non plus, même si elle se montre objective à son égard et connaît le moindre de ses défauts. Par exemple, Nami complexe sur sa petite taille, qui lui donne un air enfantin malgré ses traits de jeune fille. Elle aurait également aimé rentrer dans une catégorie précise, que ce soit dans son style vestimentaire ou dans son type. Elle est une sorte de métisse, avec des traits très marqués, un regard brun farouche, mais avec un teint blafard et une chevelure rosée. Ce contraste la gêne autant qu'il la séduit. Nami est également une petite garce, misant sur son fort caractère pour s'imposer malgré ses faiblesses.On peut l'identifier à un chat : orgueilleuse, vive d'esprit, mais cruellement faible face à un molosse. Un félin ne baisse jamais sa petite tête, ne perd jamais sa dignité, préférant de loin réprimer les autres, même s'ils sont mentalement et physiquement plus puissants. Elle hait la soumission, ce qui lui donne deux options dans sa vie sociale : dominer ou être seule -la deuxième solution est la plus plausible-. La jeune fille voue une passion particulière aux pokémons qui ressemblent à des félins, et dressent uniquement des espèces dans leur catégorie. Stratège et mégalomane, ses rêves de grandeur l'incite à exceller. Un échec est à ses yeux équivalent à une blessure, mais peut-être qu'avec le temps, elle apprendra l'humilité des grands dresseurs. |
Histoire |
Il faisait nuit à Mérouville, les rares passants grouillaient pour échapper à la pluie. C'était sans doute la plus triste des cités de la région, toute grisâtre, les façades des immeubles semblaient faire la moue. A une fenêtre, se tenait une jeunette qui devait avoir entre douze et quinze ans. Difficile d'être plus précis avec l'absence de maquillage et sa coiffure improbable. C'était la tenue nuptiale d'une adolescente solitaire, qui, inlassablement, regardait par delà la fenêtre pour rêver d'ailleurs. Elle aurait tant aimé partir à l'aventure, ou simplement s'établir chez son père à Vergazon. Elle serait peut-être devenue fleuriste pour décorer de merveilleux mariages, ou des fêtes estivales pleines d'alégresse. Mais la vie était malheureusement pas faite ainsi : c'était dans cette ville qu'elle s'était établie, avec sa mère. L'enfant demeurait de marbre face aux décisions parentales, elle n'était pas spécialement malheureuse ici, mais elle pensait pouvoir être mieux ailleurs. Par la fenêtre, elle entendait le vrombissement des voitures, les râles de la populaces, les commérages... Dès que la jeunette tendait l'oreille vers l’intérieur, c'était les glapissements des pokémons canins de sa génitrice qui lui massacraient les oreilles. Des Grahyena, des Arcanins, des Démolosses... Sa mère possédait un élevage de première crue, très prisé par les policiers ou les Teams douteuses pour l'éducation rigide de ses chiens, capables d'assimiler toutes sortes de compétences. Elle ne comprenait pas trop le métier de sa mère, se contentant de regarder avec lassitude les bébés caninos qui deviendront de futurs pions. Il y avait beaucoup d'amour dans le travail de sa procréatrice, peut-être un peu trop pour un nombre aussi considérable de pokémons. La jeune fille ne savait pas si on ne l'avait pas éduqué comme un toutou : elle était étonnamment obéissante et loyale envers sa famille. Peu sociable mais droite, sa mère la chérissait plus que tout. Son père, au contraire, plus littéraire, aurait aimé avoir une gamine plus épanouie. Cette situation fut la même durant les dix premières bougies de sa vie, et sans doute quelques unes après. Un élément tout rose vint grignoter toutes ses certitudes, en l'espaces de quelques minauderies, et d'une myriade de ronrons. A la fenêtre, vint se profiler une bestiole famélique, le pelage était si trempé et si sale qu'on devinait à peine sa couleur d'origine. Ses yeux ? Il ne semblait pas en avoir tant ils étaient plissés. Il suffit d'un petit gémissement de sa part pour que le cœur de notre enfant soit à jamais bouleversé. Ce visage taquin malgré la misère ambiante avait scié sa mémoire en une fraction de seconde. « - Tu as faim ? - Skittyyyy ! - Attends, je vais voir ce que je vais faire pour toi... » Ça a commencé comme ça. Les deux inconnus devinrent bientôt des amis inséparables, se retrouvant tous les soirs à la fenêtre. Le pokémon chaton grignotait les restes pendant que la jeune fille vidait son cœur. C'était si agréable d'avoir un ami, aussi faible soit-il. Jamais la demoiselle n'avait su ce que c'était d'être attendue avec tant d'impatience tous les soirs. Son amour pour les monstres de poche vint de cette manière, elle n'aimait pas la rigidité de l'éducation de sa mère, elle préférait sa vision épicurienne de la chose, nettement plus artistique, plus féline. Quelques mois se sont passés depuis cette rencontre, sa mère fut au courant de cette amitié improbable. Elle ne dérangea pas les plans de son enfant, mais refusa d'adopter l'animal, par peur de représailles de ses pokémons canins. La jeune fille comprenait le choix de sa mère, et même si face à cette nouvelle elle avait crié, tapé des pieds et cassé la porte, elle était heureuse de ne pas tomber dans la routine avec ce pokémon sauvage. Chaque soir, c'était une nouvelle aventure : ils étaient tous les deux libres, ils avaient tous les deux des vies différentes, et c'était ce qui faisait le charme de leur amitié. Pas question de penser à des combats de dresseurs, à des parades pour les concours, ils valaient mieux que ça. La compétition n'intéressait pas notre demoiselle : elle n'avait rien à se prouver, du moins jusqu'à ce dimanche soir en fin d'avril. Cette fois-ci, Skitty n'était pas venu. Pourquoi ? Elle ne saura jamais la réalité. Peut-être avait-il été attrapé par un dresseur, ou bien une voiture avait fait de lui un rouleau de tapisserie. La mère avait bien son idée sur les faits : les pokémons félins étaient très indépendants, saisissant juste les opportunités pour avoir le maximum de confort. L'autre option : leur faiblesse malgré leur fierté, cette petite boule rose aurait pu se faire lyncher par un vulgaire Medhyena. C'est si bête comme fin, mais Nami, c'est la vie, les faibles ne devraient pas parader, c'est quelque chose de cruellement félin. Regarde, adopte un petit Malosse, tu verras comme il te rendra fière : force, humilité, obéissance, et loyauté. La dépression se fit vite ressentir, notre protagoniste était bouffée par la tristesse et l'incompréhension. Son amour pour les pokémons se dissipa quelque peu, sans pour autant être remplacé par la haine. Elle gardait une profonde indifférence vis-à-vis d'eux. Rapidement, la demoiselle lâcha les cours, se contentant de traîner dans le quartiers avec des voyoux qui ne lui correspondaient absolument pas. C'était sa seule manière de décompresser : elle paradait comme un félin, cachant ses faiblesses par une moue arrogante. Le prénom de la jeunette avait désormais tout son sens : Nami, vague en japonais. Le flux de la loyauté et de l'obéissante s'était retiré, laissant place au reflux de la sauvagerie, de l'insoumission et de la liberté. Sa mère n'appréciait pas ce changement de comportement, elle faisait honte à son élevage en donnant cette image de gamine des cités. Tout cela à cause d'un vulgaire Skitty... Tiens, elle aurait peut-être du l'adopter ce chenapan, sa fillette aurait joué à la poupée un peu plus longtemps. La salvia fut le coup de trop pour sa pauvre génitrice, elle retrouva sa fille dans un terrible état après avoir fumé cette plante. Les yeux quillés vers le ciel, Nami ne remit plus jamais les pieds sur terre. Au bout de quelques heures de délires, d’hallucinations et de phrases incohérentes, elle regagna sa personnalité mais son visage portait tout de même une trace indélébile de sa consommation de salvia : la demoiselle louchait vaguement vers le haut. Un strabisme submergeant, avait déclaré le docteur. Une petite anomalie génitique, c'est impossible que la consommation de stupéfiants provoque ce genre d'effets indésirables. Après, ce n'est pas bien grave, elle peut très bien vivre avec. Sa mère ne voyait pas la chose du même œil, elle fit le meilleur choix pour sa fille qui était en chute libre : finir l'année scolaire chez son père, puis intégrer la Pokémon Community. Elle espérait qu'un minimum de rigidité fixerait à nouveau ses pieds sur terre. Peut-être même que cet étrange strabisme disparaîtrait comme il était venu... Valises closes, la demoiselle quitta sa maison pour rejoindre la charmante villa de son père, un bobo réputé pour sa polyvalence dans tous les domaines artistiques. Il réussit à faire sourire sa fille à nouveau, à la remettre dans le droit chemin en lui présentant une vie plus simple. Certes, il était un peu laxiste vis-à-vis de la consommation de drogues, mais il avait réussi à la diminuer, puis à l'effacer totalement. Son seul plaisir devint une cigarette après le dîner, philosophant avec son père sur des sujets variés. Un soir, lorsque celle-ci pleurait encore une fois la disparition de son Skitty, son daron tenta le tout pour le tout, espérant ainsi donner à sa fille à nouveau l'espoir, ou plutôt l'espérance nécessaire pour avancer. « - Nami, tu connais la légende du Poussifeu jaune ? - Hein ? - Un jour, un garçon de ton âge reçut en cadeau un Poussifeu, ils devinrent les meilleurs amis du monde. Ensemble, ils voyagèrent dans toute la région, réunissant les badges de toutes les arènes. Un jour, le garçon décida de relâcher son ami, pensant qu'ils resteraient toujours ensemble tout en étant libres. Pourquoi enfermer son meilleur ami dans une pokéball ? Malheureusement, la vie n'en décida pas ainsi. Le Poussifeu, sous sa forme évoluée, tomba gravement malade. Craignant de voir son dresseur souffrir en le voyant mourir à petits feux, il disparut pour trouver le repos en solitaire. Son maître fut inconsolable, arrêtant le dressage de pokémons et perdant totalement foi en la vie. Mais un jour, il le retrouva. C'était à nouveau un petit Poussifeu, tout faiblard, mais en un regard, il avait su que c'était lui. Ce qui était étrange, c'était sa couleur. Le pokémon était d'un jaune éclatant ! La légende fit le tour du monde, et désormais, on raconte que quand on perd un pokémon sauvage qui nous est cher, il ressuscitera en un pokémon chromatique avec l'espoir que son éternel ami le retrouve et le capture... » Cette légende, inventée au fur et à mesure était peut-être bancale. Un esprit sain aurait compris que ce n'était que des foutaises, mais pour la jeunette, ce fut une révélation. Ce fut d'un pas assuré qu'elle partit sur l'Île Cobaba, avec de nombreux objectifs en tête. Prouver que les pokémons félins sont les plus talentueux malgré leur manque de rigidité, et bien sûr, retrouver son Skitty, quelque soit sa forme. |
Surnom du Pokémon | |
Surnom : Salvia. Espèce : Psystigri. Nature : Modeste. Description : Lorsqu'on lui confia ce Pokémon, Nami s'y attacha rapidement, avec une assurance nettement moins enfantine que pour son Skitty. Salvia est néanmoins tout ce que la demoiselle recherchait, cruellement mignonne, insignifiante, voire même ridicule. Certains dresseurs ont peur d'elle car elle aime sortir de sa Pokéball pendant la nuit pour observer les autres avec un regard de parfait psychopathe. Aussi tarée et garce que sa Dresseuse, Salvia est néanmoins pleine de ressources. Les deux camarades n'exposent pas leur amitié, mais lorsqu'elles s'échangent des regards, on peut apercevoir une confiance inébranlable. |
Hors RPG |
Pseudo/Prénom : Nami / Margot. Age : Dix-sept ans. Comment avez-vous connu le forum ? Les top-sites. Quelque chose à ajouter ? Enchantée, peut-être ? |
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