Chype HAMILTON | |
Nom : Hamilton Prénom : Chypre Âge : 13 ans Région d'origine : Sinnoh Ambitions futures : l'esprit scientifique de Chypre la pousserait plutôt dans une carrière de cette branche. | |
« Le Poète est semblable au prince des nuées | |
Description |
Souple, féline et délicate. Chypre ressemble trait pour trait aux filles sauvages qui décorent les livres d’histoire. On l’assimile rapidement à ces esprits sauvages au charme suave et étranger. Sa silhouette svelte à la limite de la maigreur révèle son manque d’appétit, mais pas ses faiblesses. Ses contorsions psychologiques et physiques dans les arbres, l’ont faite musclée. Elle est souvent éraflée, violentée par la nature sauvage dans laquelle elle s’échappe. Dans sa démarche agile et silencieuse elle trompe le monde, il lui suffit d’enfiler des vêtements ternes pour devenir une ombre un peu plus gracieuse que les autres. Au-delà de ces élément purement physiques la jeune femme dégage de prime abord une exquise fragilité, que ses airs snob et sa répliques sans appels ont tôt fait de briser. Son port de tête digne et les œillades sombres qu’elle distribue dans les couloirs témoignent de son mépris et ne plaisent guère. Son aversion pour les contacts physiques qui la rend « intouchable », la moindre bousculade, même involontaire, et ses pupilles se dilatent prenant des allures animales, dangereuses et affolées. Ses traits tantôt fléchis par une énigme connue d’elle seule, tantôt absents et dédaigneux, ornent son visage d’expressions peu aimables. Elle a le visage fin. Ovale avec une mâchoire un peu carré, rien de ravissant, si ce n’est l’expression lointaine qui sied si bien au personnage qu’on aimerait faire d’elle. Elle a le nez droit, des lèvres roses et minces et des yeux en amandes. Ils sont grisâtres, couleur qui va très bien avec la froideur qui imprègne l’attitude de l’adolescente. Sa figure est rarement épargné d’une trace de boue où de quelques coupures. Ses longs cheveux châtains sont souvent emmêlés et il n’est pas rare qu’une épine de pin s’y soit prise. Entre les mèches, il n’est pas rare qu’elle loge une fleur vive, histoire de rappeler à quel point la civilisation lui est exécrable. De la vieille école, Chypre se vêtit essentiellement de robes en semaine, elle ne sort le traditionnel jean et t-shirt que pour les journées dites « libres ». Apre l’odeur de son souffle quand elle renie la jeunesse et les étourderies. Chypre est reine incontestée d’un monde discret qu’elle a apprivoisé seule. C’est la louve alpha, celle qui guide et qui mène sa meute. Mais où sont les sujets et les subalternes ? Disparus ? Envolés ? Imaginés ? Elle n’y croit pas la traîtresse. Chypre n’est qu’une nymphe parmi tant d’autres, son royaume c’est la nature qu’elle se plaît à appeler Gaïa quand l’envie lui en prend. Pour elle chaque sensation, du brin d’herbe qui l’effleure ou à la brise qui la fait frissonner est remarquable. C’est son esprit pointu, taillé pour différencier le craquement de la brisure qui fait d’elle une fille marginale. En décalage avec le reste du monde, son plaisir le plus simple et d’errer dans les bois et d’en escalader les arbres. Ces longues balades donnent suites à des réflexions longues et muettes, où des questions se posent. Chypre aime comprendre. Comme d’autre, elle devine les thématiques les plus simples. Mais bien au-delà c’est déchiffrer la complexité du monde qui l’attire. La coloration bleue de certaine feuille, l’impact d’un orage sur la faune des régions désertiques, la pigmentation si particulière des monstres de poche. Tout la questionne, la captive et l’empêche de fermer les yeux quand la nuit tombe et qu’elle s’escrime à mettre sur du papier ses théories. Elle sait se faire l’amie enjouée des grands vents, avant de devenir la discrète observatrice d’une rencontre. Il n’est pas rare de la voir s’isoler. Farouche et rêveuse, l’absence de congénères la tranquillise, mener de longues discussions l’épuise et il n’y a que le bruit de la rivière qui puisse éclairer ses choix. Elle s’abrite souvent dans une pièce vaste dans qui empeste l’odeur des feuilles jaunis et les années passées : la bibliothèque. On pourrait croire son esprit poussé aux limites de la science, mais c’est un tort. L’adolescente est plus attirée par la littérature que le Teddiursa par le miel qui suinte du chêne sombre. La littérature fine, celle des philosophes et des grands poètes. Son cœur palpite quand elle s’enivre des mots déroutants d’un poème à l’écriture penchée. Elle sent pétiller son esprit quand la pensée d’un érudit lui est exposée, Chypre nourrit une grande admiration pour l’intelligence. Gagner son respect nécessite d’être un minimum plus attentif et soigneux que la moyenne, se distinguait de la masse avec des questions souples mais fermes ou un vocabulaire riche et bien employé. Quand les essais des plus anciens philosophes ou la plume légère d’un génie n’attire pas son regard pointilleux, elle se dirige vers les pavés scientifiques recouverts d’une fine pellicule de poussière. Ses recherches y sont souvent ciblées et il est rare qu’elle les feuillète plus que nécessaire. Les mots lui semblent si ternes et inertes, que l’on dirait des morts placés dans un cercueil de verre pour mieux les observer. Chypre les trouvent glacés, comme si on tentait d’injecter un savoir âcre et rouillé dans l’esprit des élèves. Même les immatures braillards qui s’excitent et s’émulent ensemble telle une gaie communauté de bovidés laineux ne méritent d’absorber la connaissance de cette façon. Chypre n’a que peu d’estime pour les gosses de son âge. Elle est d’un orgueil à faire pâlir la mort et dont elle ne s’aperçoit même pas. L’ensemble des bipèdes lui inspire un dégout non feint, comme s’il n’était qu’une mare grouillante et infâme. Leurs certitudes et leur bêtise ne sont que des exemples de tous les défauts qu’elle pourrait citer. Leur âme est rongée par la rancœur ou les sentiments, ils sont si primaires que la nature en devient un modèle de raffinement. Chypre les méprise tous, passant pour une snob aux yeux de la plupart. Qu’ils la jugent puisqu’ils sont incapables de faire face à leurs propres lacunes. Qu’ils pissent les chiens, le sort de cette meute de sots l’indiffère tellement. L’adolescente se trouve si supérieur à leurs esprits grelottants, elle ne parvient même pas à les considérer comme ses pairs. Toujours près des baies vitrées, à scruter le ciel quand le cours s’entête à faire bailler son esprit. Elle a cette moue lasse et hautaine quand un pauvre audacieux à le courage de lui adresser la parole. C’est si rare qu’elle réponde avec plus d’une poignée de mots, préférant limiter ses échanges avec ces mortels indignes de sa présence. Guère loquace sa voix est empreinte d’une sauvagerie et d’une méfiance qu’on ne soupçonnerait pas, ses réponses sont autoritaires et brèves. C’est aussi le cas de ses participations en cours et de ses raisonnements, oraux du moins. Si Chypre est implacable et presque inamicale quand elle prend de la parole, il en va tout autrement lorsqu’elle verse de l’encre sur le papier. Les mots s’écoulent comme un fleuve, et elle prend plaisir à délivrer les informations avec grâce et délicatesse de son écriture calligraphiée légèrement couchée sur à droite. Etrange contraste sur lequel se bâti la personnalité énigmatique et spontanée de la jeune Hamilton. |
Histoire |
Une famille sans histoire. Une chercheuse et un homme rendu infirme à cause de sa profession. Ils avaient trois filles. Ulla, la rigide et impénétrable aînée, elle était rompue aux politesses d’usages et dont le choix des rubans était devenu la seule distraction. Chypre, la cadette toute en discrétion qui passait sa vie dans les jardins à fuir les hommes. Et Cassiopée, l’indisciplinée benjamine qui pleurait au moins autant qu’elle riait, pleine d’émotions violentes et de désirs capricieux. Chacune avait à l’esprit un avenir bien dessiné qu’elle se plaisait à embellir un peu plus tous les jours. Rien ne liait leurs songes et leur fratrie semblait destinée à se briser. Le vent, ma nuque, l’électrisant frisson qui me parcourt à son contact froid. Je sens les poils de mon dos se hérisser, ils sont comme ces bêtes tapies autour de moi, à l’affut. Eux aussi ils me guettent, ils veulent comprendre, ils sont méfiant. Douce joie. Ephémère plaisir. Le danger pourrait être si proche… Nouvelle brise, nouveau tremblement, tout cela ma vivifie. Mon esprit s’épure. Les ingrats, ils sont si peureux qu’ils en oublient de me saluer. Tant pis, les politesses sont devenues si rares depuis qu’Ulla a quitté notre demeure. Elle et son joli corps, son visage de poupée et son âme de plastique, dire adieu c’est si facile quand on n’a jamais rien attendu des autres. C’est vrai que les mots qui sortaient de sa bouche m’ont toujours ennuyé. On aurait dit qu’elle les avait pris avant de les désarticulés, de les exploser sur son cœur de pierre, les réduire en bouillis pour mieux les recracher. Sifflant leurs syllabes de sa voix fluette, une harmonieuse mélodie dépourvue de sens dans mes oreilles. J’entends encore ses petites ballerines vernies sur le plancher de notre maison, elle passait d’un miroir à l’autre à la façon d’une girouette. Savait-elle que le reflet qui y apparaissait ne pouvait en disparaître ? Elle s’était faite propre prisonnière de sa perfection. Je devine son avenir quand j’effleure la rosée sur l’herbe. Fraîches et humides, les perles du matin sont comme des larmes. Elles sont chagrinées les pauvres. Leur mère, l’aube, leur a prédit qu’Ulla allait devenir un chevreuil étendu dans les bois sylvestres, tuée par le loup, dépecée par le chasseur, dévorée par le charognard et astiquée par les vers. Elle retournera à sa deuxième mère, la terre. Et la grotesque comédie dont elle s’était fait l’actrice principale prendra fin. Chypre, 8 ans. Un drame sans saveur. Cette pauvre jeune femme qu’on avait retrouvé violentée et froide dans la forêt voisine. Son corps à demi dévoré par les bêtes et rongé par les parasites. Dans la petite demeure familiale, on l’avait beaucoup pleurée. Elle ne leur avait rien laissé Ulla, pas une barrette, pas même un reflet de sa chevelure parfaite dans un miroir. Dans le logis, il n’y avait plus qu’un vieil homme hagard qui s’isolait plus que de raison dans son atelier. Une mère que le deuil avait ridée et affaiblie, qui noyait son chagrin dans des travaux laborieux, s’épuisant sur des équations insolubles et depuis peu, dans la salle des expériences. Leurs deux jeunes filles étaient restées fidèles à elles-mêmes, Chypre était toujours cachée dans les jardins en quête de savoir et de solitude, étrange introvertie qui semblait vivre dans un univers aux limites bien plus floues que le nôtre. La plus petite s’enhardissait du haut de ses dix ans, elle touchait à ses premières cigarettes derrière le lycée avec une bande de bourgeois désireux de réduire en miettes la vie dorée qu’on leur promettait. Son visage niais était inlassablement orné d’un sourire, elle en devenait effrayante. L’enterrement d’Ulla l’avait rendue encore plus instable qu’autrefois, ses sauts d’humeurs étaient si fréquents et virulents qu’on devait se mettre à plus de deux pour l’arrêter. Crache caninos, crache et recrache sale cabot ! Mon pied s’enfonce dans sa gueule avec rage, une impulsion brutale révélatrice de mon manque absolu de contrôle. Son glapissement m’horripile, si encore il était doté du moindre courage ! Mais non, il faut qu’il soit faible et insipide comme tout dans cette maison. Le chiot a les babines en sang maintenant, il l’a mérité. Les pleutres dans son genre ne devraient même pas exister. Et puis, ce n’est pas comme si je risquais quoique ce soit. Je sens mes lèvres s’étirer une énième fois, comme muent d’une volonté propre, dans un sourire aussi odieux qu’amère. Les ladres, les mauvais ! Ils m’ont tous abandonnée avec le chien misérable et galeux pour seule compagnie. Je voudrais quitter ces murs couverts de visages médisants, je voudrais être comme Ulla allongée sur le gazon des bois de sa fin. « La petite princesse » de papa, la « rose » de maman, on nous a menti sur son compte. Ce n’était pas la merveilleuse grande sœur qui épousait toutes le robes comme une seconde peau ! Pas plus qu’elle n’était l’incarnation de la perfection sur terre ! Sinon pourquoi nous aurait-elle abandonné ? Sale corps creux et vide, enfermé dans une boîte au fond de la terre ! Je t’en veux tellement ! Tu as tout gâchée ! Tu m’as condamnée, moi et les autres ! Cette maison, c’est le repère des spectres de la vie que tu as laissée derrière toi pauvre sotte ! Tu m’entends ?! Est-ce que tu m’entends grande sœur ?! Je te vois, la honte t’as fait perdre tes couleurs, mais tu as conservé ce visage abominablement ravissant. On crie derrière moi, on me pousse loin du cabot, on pleure sur ma robe taché par le sang du clébard, mais tu ne m’échapperas pas ! Tu n’échapperas pas à la justice Ulla ! J’ai dû le hurler puisqu’on t’arrache de mes mains. C’est la mère, oui, cette femme qui a remplacé maman depuis ton départ. Elle parle d’image. Ah ! L’imbécile, l’aveuglée, la naïve, incapable de voir que c’est ce que tu veux nous faire croire. Nous faire croire que tu n’es plus qu’une de ces milliards de photo de toi suspendue sous mon nez ! Cassiopée, 10 ans. Un départ sans larmes. La plus jolie, la plus pimpante, la plus vive des trois sœurs, elle les quittait ce matin. Une petite fourgonnette aussi silencieuse que la mort était arrivée, il y avait des hommes en blouses dedans. Après il y en avait eu dehors, un peu partout dans la modeste cour du pavillon. Une femme au regard si acéré qu’on la confondait avec un oiseau de proie, cherchait. Sa tête s’agitait dans de petits mouvements saccadés et ses immenses yeux noirs fouillaient de façon méthodique. Mais elle n’avait pas eu besoin d’approfondir, une femme et un homme étaient sortis ensemble du lotissement. Entre leurs bras pendait mollement une fillette souriante. Son corps traînait par terre, elle était si inerte, si silencieuse que si la mort avait pu afficher un sourire béat, on l’aurait crue passée de l’autre côté. Les deux traîtres l’avaient livrée ensemble, unis alors qu’ils ne partageaient plus rien depuis la tragédie d’Ulla. Le soulagement sur le visage de celle dont les cheveux grisonnaient, l’absence d’émotion sur celui de l’homme à moitié effondré sur sa canne. Les ordres sifflants de la doctoresse claquaient comme des coups de fouet sur l’esprit malléable de son équipe. Ils embarquaient la gamine, qui geignait plaintivement sans tenter de se débattre. Les parents l’avait donc droguée… Intéressant, il faudrait l’ajouter à son dossier une fois au centre. Je sens l’écorce contre ma peau. L’arbre m’érafle, m’entaille et finit par m’accepter. Je ne suis qu’une énième escaladeuse, un peu plus lourde et téméraire que ceux dont il a l’habitude. Sur les branches on voit mieux, on est un peu plus près du ciel et si proche du vide. On comprend pourquoi la nature est indifférente à notre sort. D’ici ils ne sont qu’une dizaine de points collés au sol que des pierres affutées et bien lancées pourraient réduire au néant. La mère et le père ont tué Cassiopée. J’en suis fascinée, je croyais la mère devenue un vulgaire pantin, sage marionnette attendant de rejoindre le tombeau voisin de sa fille. Mais ma jeune sœur a réveillé les instincts de survie de cette pauvre femme que nous nommions un jour maman. Son petit visage de gamine asphyxié par des choses que nous ne pouvions voir et ses yeux d’aliénée, ma sœur semblent me fixer avant de disparaître dans le carrosse de l’enfer. J’y réponds, mon sourire à moi est subtil. Il ressemble à un pincement de lèvres et figure sur tous les cadres que Cassiopée à réduit en éclats de verroterie. Quand je vois l’expression de la mère, je me dis que son sacrifice n’aura peut-être pas été vain. Chypre, 12 ans. Tut tut tut. C’était le bruit que faisait la machine boutonneuse hier. On l’avait installée près du vieillard à l’histoire tragique. Ce vaillant gaillard que le travail avait rendu infirme et à qui on avait successivement retiré son aînée et sa benjamine. Son infortune nourrissait les commérages du bâtiment désaffecté qui devait accueillir les dernières semaines du « vivant ». Partout on parlait de sa femme, indigne veuve qui l’avait laissée seul face à sa peine pour tenter d’oublier égoïstement son propre chagrin. Ca jasait sur le compte de sa cadette, une fillette sauvage à qui on prédisait le même chemin qu’à sa plus jeune sœur. Ce matin, Lucie la plus bavarde des infirmières, était venu apporter au mourant un bout de pain dur et une pomme d’un vert plus artificiel encore que le plateau que lequel elle reposait. Elle espérait secrètement qu’il aurait la force de lui révéler une anecdote croustillante dont elle pourrait se vanter à la pause déjeuner. Mais la machine avait cessé de faire du bruit. L’enterrement fut très bref. Ni Chypre, ni sa mère n’y versèrent une larme. Au contraire, en ce jour funeste où un soleil radieux semblait narguer tous les visages sombres et tristes de la cérémonie, la mère et la fille renouèrent. On déménagea et avant cela on jeta tous les cadres que Cassiopée avait tant maudits dans la rivière qui lave de l’horreur du passé. La mère était devenue Ellen, elle avait cessé de travailler. Puisque de toute façon son statut de veuve doublement éploré lui valait un certain nombre de versements annuels. Elle aurait même pu avoir des consultations gratuites chez un psychiatre si tel avait été son souhait. L’odeur saline s’insinue dans mes narines sensibles, je ne m’y suis toujours pas faite. Ca fait pleurer mes yeux à chaque fois, c’est comme tous ces gens qui se précipitent sur le moindre prétexte pour me parler. Je ne les aimais pas la veille, pourquoi plus aujourd’hui ? Ils me fatiguent, m’usent et me lassent. Leur vision du monde est si réduite. A croire que leur vie tourne autour du commerce de leurs parents et de la quête des badges. Il y en a bien un ou deux qui me donnent des raisons d’espérer, mais ils sont encore trop tâtonnant dans leurs questions qui soulèvent des silences au milieu des assemblées. Je suis devenue le format conventionnel d’une adolescente extérieurement, un uniforme, une chevelure coiffée, un air niais quand on m’interroge. Le reste du temps, je marche les yeux fermés sur le rebord des pontons du port, je grimpe aux arbres et je médite sur la place de la vie dans ce monde. Il n’est pas rare que je m’absente dans la bibliothèque le temps d’un week-end pour tenter de trouver des réponses à mes questions. J’ai découvert que j’aimais les hommes de lettres, leur plume me console des simplets qui m’entourent. Ils m’aident à donner du sens à mes recherches, aux langages codifiés des goelises et à la maturation étonnamment complexe de certaines baies. Chacun a un murmure, une idée nouvelle, un constat a apporter à ma soif de comprendre. Assise face à la mer, mes jambes qui se balancent sous le ponton, je regarde l’étoile de feu qui se noie à l’horizon. Il y a autre chose. Ellen et moi, nous partageons des choses nouvelles. Parmi ces choses de longs débats scientifiques et des escapades sur le sable blanc. Nous nous voyions peu car elle occupe tout son temps dans différentes associations, trop mondaine pour s’adonner à la vie de recluse qui lui tend les bras. Hier pourtant, devant le plat de salade, elle a posé un regard différent sur moi. C’était rare que son simple regard pèse aussi lourd sur mes épaules et je sentais mes muscles se crisper avec méfiance, alertes. Elle ne laissa pourtant sur la table qu’un papier plié en quatre. En lettres grasses, il y était marqué : ADMISE A POKEMON COMMUNITY. Chypre, 13 ans. |
Surnom du Pokémon | |
Surnom : Belzébuth Espèce : Héricendre - Cyndaquil Nature : Doux. Description : D'un tempérament aussi conciliant qu'affectueux, le jeune héricendre est clame et serein pour son âge. Le comportement d'introvertie et les aspects sauvages de sa maîtresse l'indiffère. Il porte a Chypre une solide affection, mais difficile de savoir s'il s'agit de sa dresseuse où juste du fait qu'elle soit humaine. Le type feu est très attaché au contact et recherche constamment la compagnie des bipèdes, mettant l'orgueilleuse Hamilton dans des situations indésirables. Il manque cruellement de confiance en lui et refuse régulièrement de se battre. Chypre l'apprécie pour sa docilité, mais surtout pour le sujet d'étude que son caractère représente. Il la quitte peu, bien qu'elle soit parfois lasse de ses débordements d'affection. |
Hors RPG |
Pseudo/Prénom : Lou' Age : 14 ans Comment avez-vous connu le forum ? Top-site Quelque chose à ajouter ? Vraiment subjuguée par le design et les différentes options proposées. J'espère que le forum est aussi extra qu'il en a l'air =) J'en profite pour ajouter qu'il m'a été fait la remarque que mon histoire était assez bancale, je m'excuse à ce titre, n'hésitez pas à précisez vos questions si c'est vraiment trop vague pour le forum. |
Bienvenue dans le Dortoir Mentali ♀ ! N'hésites pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis, et bonne intégration parmi tes confrères ! Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Ton numéro étudiant est 0018. Bon jeu sur Pokémon Community ! |