→ S pour « Sveltesse » car telle est la physionomie de Sophitia. Un physique longiligne, ferme et respirant la jeunesse, cette jeunette de quinze ans peut remercier sa vie de nomade pour avoir modeler son corps de façon à pouvoir survivre dans tous les milieux naturels possibles et imaginables. Ne rechignant pas à l'effort physique ou à l'activité sportive, Sophitia pourra sans doute tenir la dragée haute aux plus compétitrices des filles de sa génération.
→ O pour « Opiniâtreté » soit le qualificatif le plus fort de sa psyché. Sophitia est du genre à aller au fond des choses, et ne pas en ressortir tant qu'elle n'atteint pas son objectif principal, et à cent pour cent. Face à l'adversité, son potentiel combattif et obstiné se décuple, pour ne jamais faillir psychologiquement, et remotiver au mieux ses troupes, ou au moins, ses amis proches.
→ P pour « Pittoresque » comme ses vêtements. A force de voyages et de rencontres de nouveaux peuples et de nouvelles cultures, Sophitia en est venu à se constituer une vision de la mode bien à elle : des notes exotiques dans les tissus, des inspirations pures dans les tons chromatiques et quelques touches triviales dans les coupes et les allures. Un meltingpot ethnique et culturel en une et seule et même personne.
→ H pour « Hilarante » et c'est vrai, elle l'est. Toujours le petit jeu de mot pour accentuer une petite notion vicieuse ou perverse, un peu dans l'esprit de la jeune génération actuelle. Toutefois, elle n'est pas seulement hilarante pour ses plaisanteries, mais aussi et surtout pour ses quelques instants de gaffeuse professionnelle, rendant des situations sérieuses totalement loufoques et zigomatiquement éprouvantes. Avec Sophitia, c'est le sérieux avant tout, mais c'est aussi le drôlerie à tous les étages quand elle le veut vraiment.
→ I pour « Intriguante » comme la couleur de ses yeux raccordée à celle de ses cheveux. Un noir si intense, qu'on jurerait que ses cheveux incarnent les ténèbres elles-mêmes ; et ses pupilles, d'un bleu azur si intense, qu'on lui donnerait bien le descriptif d'un ange. Ses sourcils sont soigneusement épilés et ses lèvres rosées brillante d'un gloss. Le tout faisant qu'on la qualifierait au final de fille mystérieuse et quelque peu intimidante au premier abord, de par un physique déjà mature (ou presque parce que nobigboobz) pour une adolescente. Le tout agrémenté également d'une coloration de peau hâlée, voire dorée, pouvant éventuellement accentuer la noirceur de ses attributs capillaires, ou sublimer la coloration angélique de ses prunelles.
→ T pour « Têtue », et ce ne sont ni ses yeux perçants, ni sa bouche fine et standard faisant la moue qui pourront y changer quoi que ce soit. Quand Sophitia a une idée en tête, elle ne l'a pas autre part, surtout pas autre part. Elle aime se fixer des objectifs et s'y tenir quoi qu'il arrive, qu'elle ait raison ou tort. Ah d'ailleurs, même si elle venait avoir tord, elle aurait raison quand même ... vous êtes avertis.
→ I pour « Intellectuelle » car elle est avant tout une jeune fille de savoir, de connaissance et de culture. Si elle peut mettre son cerveau au service d'une communauté ou d'un projet, elle le fera sans hésiter, quitte à se perdre dans un travail chronophage et perfectionniste par la suite. Compétitrice, elle n'hésitera pas non plus à faire concurrence auprès de ses congénères sur le plan intellectuel, car si la défaite ne l'effraie pas, la victoire, elle, la subjugue et la galvanise comme pas permis. Âmes timides s'abstenir.
→ A pour « Authentique », tout simplement. Sophitia est comme elle est, et si son physique ne plait pas, ce n'est pas son problème, tant qu'elle s'aime en premier lieu c'est l'essentiel. Tout comme pour son caractère, on l'aborde et on la côtoie comme elle est et non pas comme on voudrait qu'elle soit, sinon, c'est direction la sortie.

Je suis ce que l'on peut appeler une "globe-trotteuse", une personne qui a beaucoup voyager mais qui ne s'est jamais implantée trop longtemps au même endroit. Non pas parce que je ne le voulais pas, mais parce que je ne le pouvais pas. Pourquoi ? Eh bien, simplement, je dirais que c'est parce que j'ai toujours voulu être proche de mon père, un scientifique pokémon qui parcourt les terres du monde entier à la recherche de nouveaux spécimens, pour répertorier tous les types de pokémons, leur attributs génétiques, leur vie en général. Ai-je un pays natal ? Oui. Étonnant quand on sait le train de vie que je menais jusque-là. A l'époque, je vivais à Parmanie, la célèbre ville du Kantô abritant le Parc Safari, un lieu hautement touristique, et donnant vitrine sur des spécimens de pokémon tous plus extraordinaires les uns que les autres. Mais pourquoi être partie avec ton père en terres inconnues ? Pour la simple et bonne raison qu'il y a environ huit années, maman est tombée gravement malade. Une maladie rare, qui ne connaissait encore à ce jour aucun remède ni traitement réalisé par l'humain. Cependant, il existait une maladie similaire dans le monde des pokémons, mais les chercheurs étaient encore trop frileux pour tester la chose sur ma pauvre petite maman. Même mon père ne parvint pas à faire valoir sa voix hautement qualifiée et gage de confiance au sein de la communauté scientifique. Pourtant, certains résultats montraient que ma mère aurait pu être sauvée grâce à cette cellule souche d'un pokémon rare, trop rare même pour que l'idée soit exploitable : un Shaymin. Alors c'est l'évènement déclencheur ? Oui. Aussi triste que cela pouvait paraitre, mon père ne tenait pas le coup suite à la mort de maman, et si je n'étais pas intervenue du haut de mes sept petites années de vie, peut-être même que j'aurais pu finir orpheline. Mais un jour, j'ai soumis l'idée à papa de partir à la recherche de toutes sortes de pokémon, afin de les étudier, et parvenir à créer des remèdes, des médicaments, des thèses et des expérimentations afin de pouvoir lier au niveau clinique, l'humain au pokémon, et ainsi, sauver des vies condamnées en temps normal. Qu'avez-vous fait alors ? Eh bien ... nous avons parcouru tous les deux à peu près toutes les régions : de la grotte d'Azuria, jusqu'aux îles tourbillons de Johto, en passant par la ville de Poivressel en Hoenn, ou encore la visite des éoliennes de Floraville sur le continent de Sinnoh, voire quelques petites excursions sur les terres d'Unys au Port Yoneuve, ou à Relifca-le-Haut en les contrées de Kalos. Des centaines et des centaines de pokémons, pour des recherches et des expéditions toujours plus intéressantes les unes que les autres. Mon père reprenait petit à petit goût à la vie, et commençait à faire le deuil de maman, qui lui avait dit de continuer à vivre ses aventures pour la rendre heureuse de là où elle nous regarderait et protégerait. Et donc, pendant ces huit ans, tu ne t'es jamais posée ? Aussi stupide que cela puisse paraitre, non. Je ne me suis jamais vraiment fait de très bons amis lors de mes voyages, à part quelques exceptions pour une fille du Kantô, et un adolescent de Johto, avec qui je correspond encore un peu de temps à autre par courrier. A part mon père, je n'ai personne à qui me raccrocher, et quelque part, c'était mieux ainsi, je m'épargnais des départs déchirants et tristes.

Mais alors pourquoi ce revirement de situation avec la Pokemon Community ? Mon père. Il est celui qui a vu que je ne m'épanouissais pas autant qu'il ne l'avait voulu lorsqu'il avait accepté de vivre cette vie de nomade, sans attache, sans connexions, sans appréhension du social. Ce fut long à reconnaitre pour lui, tout comme pour moi, mais ces huit années furent le début d'une élaboration d'un projet en partenariat avec mon père : poursuivre des études au sein de la plus prestigieuses des académies, celle de l'île de Lansat, la Pokemon Community, et sortir du cursus pour parachever le rôle de collaboratrice exclusive de mon père, et peut-être d'autres grands scientifiques de renoms. Mais tu es au courant qu'il faut avoir été un minimum en contact avec des pokémons ? Bien sûr, et ce ne sont pas les expériences qui m'ont manquées. Faire du surf avec des Wailmers, voler dans les cieux avec des Roucarnages, braver les tempêtes avec des Steelix, ou encore résister aux froids les plus polaires grâce aux présences bienveillantes de Cochignons. Les pokémons sont les êtres les plus gentils et les plus sincères qui m'ait été donné de rencontrer, même si bien sûr, certains ont des caractères plus négatifs et plus machiavéliques que d'autres, mais ça, ce n'était pas un problème car les pokémons avec lesquels j'évoluais, bien qu'en peu de temps à leurs côtés, me protégeaient et me considéraient comme l'une des leurs. Et cette candidature à la Pokémon Community a été reçue ? Et comment ! J'ai même reçu une réponse très rapide de leur chef d'établissement, qui me conviait à la date de rentrée, au cours de laquelle je serais assignée à un dortoir, et qu'en allant rejoindre les sous-sols de l'établissement, je ferais la rencontre du légendaire Collectionneur, qui me ferait le don de ma toute première pokéball à moi, avec mon tout premier pokémon à moi. Autant vous dire que j'étais très excité lorsque j'ai fais mes valises avec mon père. La séparation fut assez douloureuse dans le sens où nous ne nous verrions pas avant un bon bout de temps, mais le simple fait qu'il soit avec moi, dans mes pensées, dans mon cœur, aux côtés de maman qui est en haut, ça me gonfle de courage pour braver tous les obstacles qui m'attendent. Et ce starter alors ? Une grande surprise, et pourtant, une évidence. Je suis allée m'aventurer dans les confins du lugubre sous-sol de la Pokémon Community, voir ce fameux collectionneur, à l'allure quelque peu ... mmh ... non, mieux vaut ne pas vous la décrire, elle vous ferait hérisser vos poils, peu importe la partie de votre corps. C'est dire. Quant à mon nouveau compagnon, ou du moins, ma nouvelle comparse : une Kungfouine. Toute mignonne, toute fofolle, toute excitée à l'idée de faire équipe avec une humaine, et qui déjà, s'amusait à simuler des combats avec moi pour dire de me faire quelques coups fourrés bien sentis. Un véritable amour de pokémon cette petite Athéna. Oui ! Je lui ai même donné un petit nom à elle. Une petite référence d'une recherche que j'avais eu fait par le passé concernant des entités d'un autre univers, une sorte de légende des livres anciens, peuplée par des dieux et des déesses tous plus grandioses les uns que les autres. Et Athéna, c'est la représentation de l'Intelligence et de l'Habileté, de la Stratégie guerrière, de l'Artisanat et de la Sagesse ... rien que ça ! Oui, c'est tout moi : extrapoler au maximum le caractère et la personnalité de mes congénères, humains ou pokémons ! Au moins le ton est donné. C'est la fin de ton histoire ? Je crois bien que oui. Je ne suis pas doué pour les récits rétrospectifs de ce genre, du coup, je vous laisse découvrir ma personne en me côtoyant au sein de cette Pokémon Community ! A bientôt peut-être !

Oui à bientôt. En tous les cas, cette petite Sophitia a l'air d'avoir du répondant, et un tempérament très intriguant. En espérant que son aventure nouvelle se passera sans accrocs ! Mais ... où est-elle passée ... Sophitia ?! Tu as oublié le plan pour rejoindre ton dortoir ! Sophitia ? SOPHITIAAAAAA ! Ah celle-là j'vous jure !