Sa blondeur et ses yeux bleu ciel sont les premières choses qu'on voit chez le physique de Jonathan, sans compter bien sûr, son air arrogant que provoquent ses yeux. Haut de 6 pommes, il est extrêmement complexé par sa taille, il cherche par tout moyens de cacher ce défaut en s'habillant de vêtements larges et longs, souvent trop grands pour lui. Son teint de peau est d'un blanc vif. Il aime beaucoup porter du turquoise, du violet, du bleu foncé et du vert, mais plus principalement le gris. Jonathan n'est pas comme tous les attardés de l'école gothiques ou émos, il est plutôt dans le style sobre et classe. Cela lui rend un air mature, rien qu'en le voyant. Des élèves rient souvent de lui avec ses manières d'homme d'affaires. Il porte plus souvent des jeans que des joggings, même s'il prend un malin plaisir à en mettre lorsqu'il va courir le matin. Jonathan n'est pas un colosse, ses bras sont maigrichons et ne peuvent porter que la dizaine de kilos que pèsent ses bouquins d'Histoire et de Sciences. Il ne se voit pas dans l'obligation de se muscler, puisque selon lui, les bras ne font pas tout.

Jonathan est du genre bavard, mais sérieux à la fois. Il a l'un des QI les plus élevés de l'école, et il s'en vante. Mais cela ne l'empêche pas de passer ses journées entières, corps et âme, à la bibliothèque, lire les bonnes centaines de livres disponibles à la demande des élèves. Il aime d'ailleurs papillonner dans les couloirs de l'école, les bras chargés de notes et de théorèmes qu'il ne prend aucun mal à retenir. Son cerveau est grouillé de calculs aussi utiles les uns que les autres. Néanmoins, derrière son air de garçon « je sais tout », c'est une personne très gamine qui ne laisserait pas passer une seule fois la possibilité de se foutre de la gueule d'un de ses camarades de cours en faisant ses petits pièges aussi loufoques les uns que les autres. Lorsque quelque chose lui déplaît, il le fait savoir, et souvent, ça parle en carnage : sa voix part dans les aigus, qui font extrêmement rire les personnes à ses alentours. Mais la seule chose qu'il déteste, c'est d'être abusé de sa naïveté, puisque Jonathan est une personne très naïve, qui ne raterait pas une seule occasion de s'aventurer dans les mensonges des autres dresseurs de Pokémon Community. Pour vous donner un exemple, si vous faites parcourir une rumeur de trésor au sein de l'école, Jonathan ne perdra pas une seule seconde avant de fouiller de fond en comble l'école. Enfin, Jonathan est quelqu'un d'extrêmement pervers, il ne se gênerait pas de mettre une ou deux mains à une Pyroli en jupe dans les escaliers de Pokémon Community. Ce n'est pas parce qu'il est petit qu'il doit se priver de ces bonnes choses.

« Vous avez toutes mes félicitations madame, voilà que vous êtes enceinte de 4 mois d'un petit garçon. Il se porte à merveilles dans votre ventre, savez-vous comment vous l'appellerez ? » C'est soudain que madame Smith, prise de choc, se renversa totalement vers le côté du lit, prise de panique. « Êtes-vous sûre que ce n'est pas une madeleine que j'ai avalé il y a des mois ? Car si j'ai vraiment un gosse qui vit dans mon ventre, je suis au bout de ma vie. » La jeune infirmière lui répondit d'aussitôt. « Cela m'étonnerait qu'une madeleine ait une tête, deux bras, un torse, un ventre, deux pieds et un sexe. Oui, je suis sûre... Madame, vous vous sentez bien ? »

Jonathan Smith vient d'un village nommé Frimapic, dans le grand nord de Sinnoh. Là où la neige y tombe sans cesse. C'est une ville tranquille où il y a ses habitudes et ses manies. Les voisins se connaissent pratiquement tous, et lorsqu'une nouvelle famille débarque, il y a toujours la famille Marge qui débarquent comme une fleur en sautant dans leur bras et en leur offrant une de sa soupe aux légumes. Il faut dire que Jonathan en a eu le droit, lui aussi, à c'te soupe. Bien qu'il l'ait recrachée aussi vite qu'il la mise dans sa bouche. Vous l'avez deviné, ce n'était que le premier jour de leur installation, car dès le deuxième jour, ses parents se sont déjà fait la moitié de Frimapic à dos. La famille Smith à un réel don pour se faire détester, et ce n'est pas que monsieur et madame Smith qui en ont eu le droit, Jonathan a lui aussi l'art et le don de se faire détester. C'est donc dans la solitude que Jonathan a passé la plupart de son enfance, enfermé la plupart de son temps dans sa chambre, situé dans un château non loin du Mont Couronné.

À l'âge de 7 ans, son père est décédé d'une expérience qui a mal tourné dans son laboratoire. Son métier de scientifique l'a finalement coûté la vie. Et suite à son décès, madame Smith a dû elle-même assurer l'avenir de son fils, en travaillant 15 heures par jour dans sa boutique de journaux Pokémon, laissant alors son fils dans une profonde solitude, trouvant réconfort entre les pages de la bibliothèque de son père. Passant des journées entières à lire, il ne voyait plus le temps passer, et très vite, il a grandi sans amour ni d'affection de la part de sa mère.
Et c'est rapidement qu'il souffla les bougies du gâteau de sa quatorzième année d'existence.

« Bravo mon chéri, tu as quatorze ans, tu es devenu un vrai homme maintenant ! Je suis fière de toi. » fit sa mère.
« Maman, ça fait le quatorzième discours que tu me sors chaque jour de mon anniversaire depuis que je suis sorti de ton ventre. Il y a quoi de différent à part le nombre qui change ? »
« Le cadeau, mon chéri, le cadeau. »
« Cool, j'ai eu droit à mes crayons de couleur ? »
« Non, mieux ! »
« Ah, je sais ! Un compas pour que je puisse faire pleins de rosaces ? »
« Voyons, tu n'as plus l'âge pour t'amuser avec ce genre de choses. »
« Dis plutôt que je n'ai jamais eu l'âge pour dessiner des cercles... Quoi donc, alors ? »
« Un petit aller sans retour à l'école Pokémon Community ! ... Alors, j'ai droit à un câlin ? »

Valises prêtes, manteau vêtit, écouteurs dans la poche, téléphone sous vibreur, Jonathan est enfin prêt pour partir dans cette fameuse école. Bien qu'il ne soit pas réjoui de quitter son domaine, il a tout de même hâte de découvrir les centaines de nouveaux livres dans la bibliothèque. Mais si ce n'est que ça qui le réjouissait, il aurait déjà pu renouveler sa bibliothèque avec la richesse de sa famille. Non. Il avait plutôt hâte d'avoir enfin son propre Pokémon et de suivre la voie de son père : être un scientifique hors-paire.