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Aileen Sôma
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Icon : (mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] Gdy0
Taille de l'équipe : 23/30 + 2.
Région d'origine : Illumis, Kalos.
Âge : 20.
Niveau : 80
Jetons : 16666
Points d'Expériences : 3148
(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] Gdy0
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Illumis, Kalos.
20.
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Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent
Cette fois-ci, il ne lui échapperait pas. A côté d’elle, Sphax lâcha un profond soupir, trouvant son jeu particulièrement rébarbatif. Suivre quelqu’un, se cacher comme un gamin pour attendre qu’il passe ? Oh, pitié. C’est un Absol, non, que dis-je, un Absol CHROMATIQUE, il a autre chose à faire que de participer à ces jeux de gamins. Si au moins ils étaient en mission ! D’un mouvement de la main, Aileen fit taire son Absol ronchon, et esquissa un grand sourire en voyant sa proie sortir du dortoir des Voltali. Haaa. Enfin. Discrètement, elle se faufila dans son dos, se rapprochant en silence de lui. Yes ! Si proche ! Surgissant de sa cachette, elle lui bondit dessus… Et au dernier moment, Loan se retourna, bras ouverts, pour l’attraper contre lui. Nooooon ! Il triche ce fourbe ! Avec un piaillement ridicule, Aileen tendit les deux bras pour le heurter de plein fouet et l’empêcher de la serrer contre lui. Bataille ! Brusquement, les deux Pokéathlètes commencèrent à se battre en riant pour prendre le dessus sur l’autre, chacun essayant d’attraper l’autre sans se faire attraper. Ce qui, j’en conviens, est extrêmement compliqué. Les quelques élèves qui passaient par là leur lancèrent un regard blasé, habitués à les voir se disputer de la sorte juste pour le plaisir de se faire un câlin à la fin. Elle était belle, leur préfète en chef, tiens, à batailler comme une gamine avec son copain devant tout le monde ! C’est ça, la rapace de l’école, la collectionneuse de jetons ? Une gamine qui piaille pour échapper à son mec ? C’est du propre. Enfin là, en l’occurrence, elle ne piaillait plus. Elle venait de jouer sa dernière carte en se jetant littéralement sur lui, bras ouverts. Comme elle s’y attendait, il ouvrit les bras à son tour, et ils se heurtèrent, refermant les bras sur l’autre en même temps.

« … J’ai gagné. »

Voyant qu’il allait parler, sans doute pour protester, la jeune espionne se redressa pour l’embrasser, lui coupant la parole et l’empêchant de parler. Ce qui n’allait pas déplaire au rouquin, évidemment. De toute manière, ils savaient bien qu’elle n’avait rien gagné du tout. Leur petite bataille aurait pu durer encore longtemps, mais il avait abdiqué juste pour lui faire un câlin et l’avoir tout contre lui. Enfin, ce n’est pas comme si elle abdiquait souvent. Sortant de sa cachette, Sphax se dirigea vers Grimm, lui donnant un petit coup de patte amical pour lui dire bonjour. Mettant fin à leur long bisou, Aileen se serra contre lui en le serrant dans ses bras, souriant en sentant qu’il faisait pareil. Bon, pour être franche, elle ne l’attendait pas depuis des heures, en réalité elle lui avait envoyé un texto pour lui dire qu’elle avait un truc super important à lui annoncer de vive voix. Histoire de le faire bien flipper et qu’il se presse un peu. Alors qu’ils s’asseyaient tranquillement dans l’herbe (pour se faire des câlins, oui, silence maintenant), la jeune Pyroli sentit son iPok vibrer. Alors qu’elle le sortait pour regarder son texto, elle eut la surprise de voir Loan en faire de même. Plus rapide que lui, elle eut le temps de lire mission d’espionnage en titre du texto. Est-ce que… Fourbe, elle s’avança pour lui embrasser l’oreille avec insistance, et pendant qu’il se crispait en rougissant, elle lui chipa son iPok et l’esquiva tandis qu’il essayait de le récupérer, avec ce qui semblait être un soupçon de panique. Trop tard. Mission d’espionnage.

« Ohohoho, on me fait des petits secrets, sexy coach ? ♥ »

Et toi donc, aurait-il pu lui répondre, vu qu’en retour, il avait attrapé son iPok au sol et vu son message, qu'il lui montrait maintenant avec un grand sourire. Bien. Elle sortait donc avec un espion, et pas avec un coach. Original. Pourquoi pas. Le premier moment de déception passée – pourquoi est-ce qu’il ne lui avait jamais dit ? – elle esquissa un sourire, amusée par la situation. D’un côté, elle s’en était un peu doutée. Trop observateur, trop vif, trop efficace. Pas assez coach, quoi. Enfin, elle comprenait pourquoi il ne le lui avait jamais dit. Et elle alors, est-ce qu’elle le lui avait dit, qu’elle était espionne et pas médecin ? Non. Voilà. Refermant l’iPok de Loan, elle le lui lança à la figure, récupérant le sien quand il tendit la main pour que l’appareil ne lui heurte pas la joue. Puis, tranquillement, elle s’installa contre lui et ouvrit le texto, le laissant appuyer sa tête contre son épaule pour lire avec elle. Bah quoi. Mission d’espionnage, et ils sont tous les deux espions, non ? Tranquillement, elle lut le résumé de la mission, et sans le regarder, elle sentit Loan sourire, sourire tellement que les pointes de ses (très jolies) lèvres devaient avoir touché ses oreilles maintenant. Après avoir envoyé un message de confirmation pour dire qu’ils étaient deux sur le coup – franchement, elle allait partir en mission avec son petit copain qui était un espion et pas un coach, c’est pas trop génial ça ?! – elle referma son iPok et lâcha un (faux) soupir de résignation.

« A une condition. Tu as intérêt à nous rendre fa-bu-leu-ses, ma chérie. ♥ »

____________________________________________________

Aileen cligna les yeux, gênée par les lentilles de contact. Eh, c’était la première fois qu’elle en portait après tout. Mais maintenant, elle avait de magnifiques yeux gris, et une chevelure rousse pâle avait remplacé son brun habituel. Ca lui allait plutôt bien, en fait, même si Loan, en faisant la moue, lui avait dit la préférer avant. Quel gentil petit copain. Et doué en plus ! Le Voltali avait réussi à s’occuper d’elle tout en s’occupant de lui, limite en même temps. Enfin, elle avait été plutôt rapide à modifier, cela dit. Un chignon pour cacher sa chevelure brune sombre, une perruque par-dessus en écrasant consciencieusement ses oreilles de lapin pour qu’elles ne rebiquent pas, des lentilles grises, puis il avait pu s’occuper de lui, non sans esquiver quelques coups de coussins au passage vu qu’il lui avait ouvert sa garde-robe et qu’il avait eu le malheur de se tourner pendant qu’elle se changeait. Sale voyeur. Bon ok, elle avait fait pareil quand il s’était changé, ou plutôt quand ELLE s’était changée, vu que son copain était devenu une jolie rousse. Sans perruque en plus. Il s’était contenté de relever ses cheveux (enfin, contenté, il avait passé du temps dessus quand même) et d’ajouter une des innombrables fausses poitrines de sa collection pour faire genre qu’il était une fille. Eh bah, même en fille, elle le trouvait sacrément sexy, ohlala. Puis ils avaient quitté l’école pour rejoindre le centre-ville, où ils avaient rendez-vous avec ce fameux Karl Flagerfell qui les embauchait pour la mission. Ca lui disait quelque chose, ce nom.

« Vous désirez ? »
« On a rendez-vous avec monsieur Flagerfell. »

Si elle avait bien compris l’intitulé de la mission, ce Karl Flagerfell faisait appel à eux pour récupérer son modèle spécial de robe pour le défilé à venir, volé quelques temps plus tôt par un autre styliste, Jean-Paul machintruc. Eh, elle n’est pas à la pointe en ce qui concerne la mode. Loan en saura plus qu’elle. Ou du moins, Fauvette, vu que c’était le nom qu’il avait choisi pour la mission. Quand elle lui avait demandé pourquoi, il avait répondu que le nom de sa mère était Fauve, avant de changer de sujet. Aileen, pour sa part, avait choisi Lily. Juste comme ça, sans raison aucune. Aileen, Lily… Même combat, et même caractère de merde, de toute manière, voilà qui ne changera pas la narratrice ! Après avoir raccroché, la secrétaire de Karl Flagerfell – qui était très belle, c’était étonnant de voir que les stylistes aimaient s’entourer de jolies filles comme ça – les mena dans le bureau de son employeur, les annonça, et les laissa entrer. Wah… Joli bureau. Un peu trop de blanc, cependant, ça piquait les yeux. L’homme, tiré à quatre épingles, semblait un peu coincé dans son costume noir, et Aileen jugeait sa couette blanche d’un ridicule à toute épreuve. Enfin, qui peut comprendre les stylistes, hein ?

« Alors c’est vous, les deux espions envoyés par l’école ? Hm. Espérons que vous ferez l’affaire. » Une minute. Ce vieux porc était-il sérieusement en train de lorgner la (fausse) poitrine de SON petit copain A ELLE ?! « Comme vous devez sans doute le savoir, cet infââââme Jean-Paul Gaulet a volé MON modèle de robe pour le prochain défilé. Une sublimissime robe Heatran pour le grand défilé des Pokémon ! Si j’ai toujours feint d’ignorer qui était mon voleur, je SAIS que c’est lui, et alors que le défilé approche et que chaque styliste a sorti ses prototypes, je veux que vous vous infiltriez dans son atelier pour subtiliser mon prototype, et le remplacer par celui-là. » Ouvrant son tiroir, il en sortit une pochette en plastique, assez volumineuse, et la poussa devant lui. « Là-dedans, il y a des schémas très détaillés pour un modèle de robe Dedenne absolument ridicule. Vous entrez, vous récupérez mon prototype, vous lui laissez celui-là, et vous revenez. Des questions ? »

A son ton de voix, il était clair qu’il n’en attendait aucune. Ce qui n’empêcha pas Aileen de prendre la parole avec un léger sourire.

« Oui. Je sais que cette fausse poitrine lui va à merveille, mais pourriez-vous cesser de reluquer mon petit ami de la sorte, je vous prie ? Ca me gêne. »

Le regard de l’adulte passa de l’un à l’autre, et brusquement, il sembla saisir les déguisements sous lesquels ils étaient cachés. Sans rien dire, il leur tendit le dossier, et Aileen s’en saisit pour le ranger dans son sac, et après avoir poliment hoché la tête, elle tourna les talons pour quitter les lieux, Loan – ou Fauvette, comme vous préférez – derrière elle. Bon bon bon… C’est par où, le studio de ce Jean-Paul machin ?

Aileen pendant la mission :


Dernière édition par Aileen Sôma le Dim 19 Juil - 20:51, édité 1 fois



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Loan McNellis
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Taille de l'équipe : 13/15
Région d'origine : Kalos
Âge : 16 ans
Niveau : 27
Jetons : 942
Points d'Expériences : 589
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Kalos
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Loan McNellis
est un Pokeathlète Agent
Après avoir reçu un message des plus mystérieux de ma tendre et douce, je sortis de ma chambre et allai joyeusement la rejoindre là où elle m’avait fait mander. Arrivé au lieu qu’elle m’avait indiqué et ne la voyant pas, je devinai vite que ma chère et tendre Miaouss voulait m’attraper par surprise. *Humhum.* Enfin, oui, c’était surtout Grimm qui m’avait indiqué sa présence dans le buisson.

*Merci.*
*Rendons au roi ce qui appartient au roi.*

J’attendis le bon moment afin de déjouer ses plans. Je continuai à marcher comme si de rien n’était, Grimm m’imitant. Encore quelques petites secondes à attendre et… Maintenant ! Je me retournai vers elle, ouvrant les bras avec un grand sourire sur le visage. Elle sembla étonnée de voir que j’avais réussi à la devancer. Elle me sauta carrément dessus, outrée par le fait que je l’avais prise en fragrant délit. Ma Girafarig s’éloigna de nous, afin d’éviter de recevoir un quelconque coup perdu sur la truffe. La maligne. La fin de la bataille vint avec un grand câlin et en bisous, pour me faire taire. La fourbe.

*Et encore une petite bagarre entre amoureux. Sérieux elle pourrait innover avec le message au lieu d’attaquer de dos, attaquer par devant, je ne sais pas moi ! Oh salut Sphax !* pensa fortement ma girafe pour moi. Je pris un petit bout de papier de ma poche et le balançai sur la tête de cette dernière, avant de retourner mon attention vers ma douce.
Par la suite, nos iPok sonnèrent… Presque en même temps. Je pris le mien et regardai le nom de l’expéditeur. Tiens un message de la direction, une mission sûrement. Par curiosité je posai un petit coup d’œil au portable d’Aileen et vit aussi un message de la direction. *Tiens, elle aussi ?* C’était bien curieux comme coïncidence… La jeune femme attrapa mon portable dans ses mains pour regarder dessus. J’essayai tant bien que mal de le récupérer mais fut battu par la jeune fille.

« Ohohoho, on me fait des petits secrets, sexy coach ? ♥ »

Je lui fis un sourire et profitait de son excès de confiance en elle pour subtiliser le sien en même temps. Je regardai les deux messages, elle avait reçu le même… La petite cachottière aussi. M’enfin, je n’allais pas crier sur tous les toits que j’étais dans section espionnage. Et même si Aileen était ma copine je n’allais pas le lui dire dès notre première rencontre. Je pouvais comprendre aussi qu’elle ne m’avait pas avoué sa véritable section. Après tout c’est le propre d’un espion de se faire discret.

« J’ai autant de secrets que toi, Miss médecin. ♥ »

Il fallait croire que durant cette mission nous étions équipiers. Cela risquerait d’être une mission des plus amusantes. En plus d’après ce que je venais de lire, mes talents de travesti seront des plus utiles. Un sourire ravi était apparu sur mon visage, car je savais que cela voulait dire que j’allais maquiller et habiller ma coéquipière.

« A une condition. Tu as intérêt à nous rendre fa-bu-leu-ses, ma chérie. ♥ »

Je fis une fausse mine outrée par les propos de la jeune et belle brune et lui répondis en gardant cet air sur mon visage.

« Tu oses douter de mon talent, mon cœur ? Je te rassure, tu seras SUBLIME, ma chéwie. ♥ » dis-je en rigolant a sa blague. « Bon allez, au boulot ! »

C’était dans ma chambre que la salle de transformation s’était installée. Aileen avait décidé de changer d’apparence elle aussi. Je choisis de commencer par Aileen, attachant ses cheveux naturels afin de lui mettre la perruque de son choix, et la fixer avec des épingles. Je lui sortis une paire de lentilles neuves et les lui donnai. De toute façon, les yeux gris ne m’allaient pas, à quoi bon garder ce je que je ne vais jamais utiliser ?
Je la laissai quelques instants pour m’occuper de moi et décidai d’être plus téméraire. Ne rien changer de mon visage et me transformer qu’avec le maquillage. Quelques heures plus tard, nous fûmes prêts à temps, j’avais eu peur que notre petite bataille nous retarde, ce qui ne fut heureusement pas le cas. C’est habillé d’un tailleur pantalon avec des talons, une fausse poitrine plus vraie que nature que je comptais faire cette mission. Dans ses vêtements, j’étais Fauvette. Une jeune fille des plus séduisantes que l’on pouvait prendre pour une adulte. Un joli nom de code que j’avais choisi. En plus j’étais bien accompagné avec la merveilleuse Lily, ou ma Miaouss pour les intimes. Les yeux gris lui allaient extrêmement bien, une vraie beauté… La prochaine fois je ferai en sorte qu’elle mette une robe.

C’était avec une allure féline que je me dirigeai, en compagnie de ma douce et de nos Pokémon, vers l’atelier de notre client. Nous fûmes accueillis par la secrétaire (qui avait plus l’allure d’une top-model que d’une secrétaire, d’ailleurs) puis dirigés vers le bureau de notre très cher client. Je laissai ma douce copine faire la conversation pendant que j’observais et critiquais la décoration du bureau, écoutant à demi-mot ce qu’il racontait. Une histoire de vol de création, cela est bien fréquent dans ce monde cruel qu’était la haute couture. Il aurait pu faire plus attention quand même.
A vrai dire les créations de Karl Flagerfell n’étaient pas à mes goûts, et même si je suivais son actualité, j’avais une préférence pour un autre couturier. Celui de ma mère, Yzrilliel Sainte-Lockpin. Une déesse avec une machine à coudre et un crayon dans les mains. M’enfin nous n’étions pas là pour comparer ma déesse et ce menu fretin.
Le bureau de monsieur Flagerfell me déprimait au plus haut point. Il aurait pu mettre quelques couleurs, cela aurait donné à cet endroit l’impression d’être autre chose qu’une salle de veillée mortuaire… Quoi que même une salle de veillée mortuaire était de loin plus joyeuse que cela. Je reposai le regard sur notre client, qui semblait me lancer des regards furtifs alors qu’il parlait à Aileen.

Mais que regardait-il donc avec si peu de discrétion ?

*Ta fausse poitrine mon cher. En fille tu as beaucoup de succès.*
*Parce qu’en homme je n’en n’ai pas ?*
*Je pense qu’Aileen n’apprécierait pas la réponse de cette question. Donc pour le bien de votre couple je ne dirai rien.*


Je ne pus m’empêcher de sourire à la réflexion de ma girafe.

Notre entrevue se terminait enfin. Nous devions, en gros, récupérer sa robe et le remplacer par le modèle de robe que monsieur Flagerfell me tendait, plongeant son regard encore moins discret sur ma poitrine.

*Intervention d’Aileen dans 3, 2, 1….*
« Oui. Je sais que cette fausse poitrine lui va à merveille, mais pourriez-vous cesser de reluquer mon petit ami de la sorte, je vous prie ? Ca me gêne. »
« En effet, cela est très gênant, surtout venant de vous Monsieur Flagerfell. »
dis-je d’une voix très masculine.

L’homme, semblant comprendre que j’étais un garçon, se sentit bien gêné. Je tendis l’ensemble des papiers à Lily qui les rangea dans son sac. Nous sortions par la suite du bureau sans un mot à notre client, le laissant dans la gêne.
Ma Miaouss s’arrêta brusquement, regardant la route de droite à gauche. Je lui fis signe de me suivre et conduisit notre petite troupe vers le studio de Jean-Paul Gaulet. Un grand couturier aussi. Je savais que ma mère possédait certaine de ses créations. Des cadeaux du couturier, qui était un très grand fan ma mère. Arrivé devant le studio, je me demandai comment nous allions faire pour y entrer et accéder à la salle où ce cher J-P entreposait les prototypes. Car oui, monsieur Gaulet était réputé pour être un grand protecteur de ses créations. Monsieur Flagerfell devrait en prendre note. Des top-models n’auraient jamais accès à cette salle… Alors comment y entrer ?
Alors que j’étais en pleine réflexion, Arceus m’envoya la solution. Deux jeunes filles venaient de sortir du studio, heureuses, en piaillant telles des… Pardonnez-moi mes demoiselle, mais, telles des filles.

« AAAAH c’est trop cool je n’y arrive pas à y croire ! On à réussi, on fait partie des agents de monsieur Gaulet ! »
« Chut Stessy, pas si fort ! »
« Ben quoi, ce n’est pas comme si on allait nous attaquer pour voler notre carte d’identification hein ! »
fit-elle en agitant sa fameuse carte.
« Maiiiiis arrête, regarde, ces deux filles nous observent ! » lui répliqua sa camarade en vain.
« Oh ce ne sont que de frêles top-model, elles sont incapable de nous attaquer. Ce genre de personne est superficielle, a ça eux neurones, un pour le maquillage un autre pour avancer, hahaha ! »

Un sourire de prédateur s’affichait sur mon doux visage. Tel un Grahyèna ayant repéré sa proie, j’avais repéré la mienne. Je me penchai vers Aileen, titubant légèrement pour ne pas que l’on remarque ce que j’allai faire, et ainsi lui soumettre mon idée. Ces pauvres petites Wattouat étaient des proies idéales pour la réussite de la mission.

« Je pense savoir comment on va entrer dans le studio sans trop se faire remarquer. J’aurai besoin de tes capacités ma douce. Je fais une diversion, tu t’empares du sésame, ok ? » Chuchotai-je à l’oreille de ma coéquipière. *Prépare-toi, je te donne la réplique, improvise.* continuai-je par la pensée grâce a Grimm. *Que le spectacle commence !*

Je me mis à vaciller de plus en plus, attirant les regards de nos deux Wattouat, avant de dire d’une voix féminine « Lily je ne me sens pas bien, je… » Je ne finis pas ma phrase, et tombai raide au sol, les yeux fermés. Ma Girafarig se mit à paniquer tout en entrant dans mon jeu, criant à l’aide.
Nos deux proies se précipitèrent vers moi, demandant à Lily de se pousser pour voir ce que j’avais. Des agents, quels qu’ils soient, possédaient une formation de premiers secours, et par conséquent devait aider quiconque avait un malaise. Je me trouvais parfois diabolique.
« Mademoiselle vous allez bien ? »
« Vous nous entendez mademoiselle ? »

Profitant de la diversion, ma Girafarig prit le relais et montra à Lily les deux passes d’agent. Le sésame se trouvait sur les hanches de chacune, accroché par une petite pincette.

*Bonne chance ma douce je pense que tu en auras besoin. Grimm, aide-la aussi.*
*Ok ma diva, je me charge de leur faire croire qu’elle l’ont toujours et j’en pique un. Mais elles regardent trop Aileen, fais quelque chose.*
*Bien, allons-y ! Je compte sur vous les filles.*


J’ouvris les yeux continuant la comédie, disant au deux jeune femmes que j’allais bien que ce n’était rien de grave. Juste une petite anémie. Excuse typique en gros j’avouais, mais bon ce qui comptait c’était que j’avais toute leur attention pendant que Grimm et Aileen se chargeaient de les délester de leurs passes d’accès.

Loan :


Dernière édition par Loan McNellis le Lun 8 Juin - 9:34, édité 1 fois



Loan McNellis
« Il n'est pas bon d'être malheureux, mais il est bon de l'avoir été.» Chevalier de Méré

(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] 1469463719-brodiva
Aileen Sôma
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Le studio rival fut rapidement trouvé, surtout grâce à Loan, qui s’intéressait plus qu’elle à ce genre de choses. C’est vrai quoi, la haute couture, c’est tellement… Bah, c’est des robes quoi. En plus, celles de son petit copain étaient plus jolies que les horreurs qu’elle voyait passer à la télé. Genre, cette robe carrelée qui ressemblait à un tissu d’abat-jour, c’est avant-gardiste ? Mouais. En quelques minutes, ils furent devant le studio, mais la première difficulté leur apparut. Comment rentrer ? Deux solutions. Trois, en fait. La première, se faire passer pour des top-modèles (HORS DE QUESTION), voler leurs passes de sécurité à deux gardes (plus accessible pour Aileen) ou s’infiltrer illégalement. Et la bonne réponse était… S’infiltrer illégalement ! Ah non. Visiblement, c’était piquer leurs passes de sécurité à deux gardes baraqués comme des… Allumettes bien fringuées en talon-aiguille et à la voix haute perchée. Des nanas comme gardes ? C’est pour le moins original. Les deux nanas, d’ailleurs, pépiaient d’une voix tellement stridente qu’Aileen eut envie de faire les quelques mètres les séparant pour leur arracher la langue. Puis en plus, elles les méprisaient ! Aileen se sentit vexée. De sa vie, personne ne lui avait dit qu’elle n’avait que deux neurones, un pour se maquiller, un autre pour avancer. On lui disait surtout qu’elle avait l’air dangereuse. Mais débiles ? Grmf.

« Elle a intérêt à marcher, ta diversion, sinon je leur fais bouffer leurs talons-aiguilles, et pas par le chemin conventionnel, si tu vois ce que je veux dire… »

Aussitôt, s’appuyant à elle, Loan prit une voix haute perchée absolument désagréable et fit mine de s’évanouir, rameutant immédiatement les deux gardes qui la bousculèrent pour se presser autour de lui. Ah-ha. Les deux badges étaient là, juste sous son nez, accrochés aux hanches des deux demoiselles. Profitant d’un bref moment d’inattention, elle tendit la main vers un badge, qui se décrocha tout seul pour disparaître derrière le dos de Grimm. Attirée par le mouvement, une des deux gardes commença à tourner la tête vers elle, suspicieuse. La Pyroli laissa tomber sa main, la colère commençant à monter doucement. Eh merde ! A cause de Grimm, elle avait raté l’occasion de chiper un badge, voire même les deux, parce que maintenant, les deux gardes la tenaient à l’œil, histoire qu’elle ne fasse pas un malaise aussi ! Tempérant son irritation, la brune fut bien obligée de laisser Grimm chiper le deuxième badge sans rien dire. Finalement, Loan se redressa, prétextant de sa voix haute perchée avoir fait une petite anémie – histoire de bien rester dans le cliché – et ils purent s’en aller après que les deux gardes se soient assurées qu’il aille vraiment bien. Fière d’elle, Grimm leva alors les passes à hauteur de leurs yeux, et Aileen leva les siens au ciel en tournant la tête.

« Franchement Grimm, merci quoi, juste quand j’allais choper les passes d’accès, il a fallu que tu attires l’attention sur moi. Bien, le travail d’équipe. J’ai été super efficace. »
« T’énerve pas maman, elle voulait juste rendre service… »
« Si je m’énerve ! Je m’énerve parce que c’est sensé être un travail d’équipe et que j’ai rien pu faire, mis à part sourire comme une conne pendant qu’elle faisait tout le boulot alors que j’aurais largement pu en choper un si elle ne m’avait pas empêché de le prendre ! C’est quoi le délire, je suis tellement faiblarde que je ne peux pas faire un truc aussi simple ? J’aurais pu me péter un ongle en lui touchant la hanche ? Si tu veux que j’me casse pour finir la mission seule, n’hésite pas à me le dire surtout ! »

Agacée, la Pokéathlète tourna le dos à la girafe pour ne pas s’énerver plus encore, se fichant bien de savoir si Loan allait lui en vouloir d’avoir jeté Grimm ainsi ou pas. Elle avait été à ça, à ça, de se faire choper par la garde ! Elle tendait la main, le passe avait disparu, et l’adulte avait vu son bras tendu, alors que si ce foutu passe était resté en place, elle l’aurait attrapé en toute discrétion, et les deux adultes n’auraient pas passé le reste de l’intervention à lui jeter des regards suspicieux ! Bieeeeen, le travail d’équipe ! Fermant les yeux, elle respira doucement pour se calmer. S’énerver contre Grimm et se mettre Loan à dos ne servirait à rien, mis à part faire rater la mission.  Il allait donc falloir qu’elle parle avec Grimm… Sans lui ouvrir son esprit. La girafe avait passé trop de temps à son goût à lire ses pensées sans la prévenir ni même lui demander son avis, ce qu’elle ne pouvait plus faire maintenant que Sookie et Kipling veillaient sur elle. Kipling, surtout. Sookie était trop facétieuse pour ce genre de choses. Mais plus mature que le Psystigri pour parler avec Grimm, qui lui faisait également la tête. Appuyant sur le bouton de la Poké Ball, Aileen en fit sortir sa Tarsal, qui lévita devant elle, semblant rapidement comprendre le problème.

« Bon, écoute, Grimm… »
« Hey là, vous deux ! »

Panique. Sans réfléchir, Aileen rafla les deux passes, ôta son sac en vitesse, et colla le tout entre les pattes de Sookie, qui se téléporta avant d’être vue, emportant avec elle les deux objets volés et le dossier compromettant. Ni vu ni connu ! Ouf. Puis elle se retourna vers la femme (décidément, encore une femme ?) qui s’approchait en les toisant de son regard acéré.

« Vous n’avez pas l’impression d’être en retard ? Toutes les autres sont arrivées il y a dix minutes ! Mais… Franchement, monsieur Gaulet aurait pu me dire qu’il embauchait des gamines ! Vous êtes majeures au moins ? Non ne répondez pas, ce n’est pas important ! Ce qui est important, c’est que vous êtes en retard, et que le temps, c’est de l’argent, et il serait bon pour vous que monsieur Gaulet n’en perde pas ! Et ça, c’est quoi ? Une Girafarig ? Vous plaisantez ? On avait dit des Pokémon gracieux ! Et vous, il est où, le vôtre ? »

Waow. Quel impressionnant débit de paroles. Jugeant qu’il était plus prudent de se taire, Aileen attrapa une des Poké Ball accrochées à sa ceinture, et en fit sortir sa Persian. Hilda n’aurait pas trop besoin de se forcer pour faire la snob méprisante, ce n’était pas limite si elle le faisait en permanence… Avec les Pokémon des autres. Dans un mouvement très étudié, la Persian s’assit, enroulant gracieusement sa queue autour de ses pattes, levant légèrement la tête pour que le soleil se reflète sur sa perle rouge. L’adulte hocha la tête, satisfaite. Et reprit immédiatement la parole sans les laisser en placer une.

« Oui voilà, ça c’est mieux, ce n’est pas difficile quand même non ? Alyss, Melissa, nos retardataires sont là, amenez-les là où elles doivent aller, et vite, avant que monsieur Gaulet ne s’agace ! »

Comme si elles n’attendaient que ça, deux autres femmes apparurent pour les attraper par le bras (non Aileen, pas de mouvement de dégagement, pas de nez pété !) et les tirer vers la porte qui s’était ouverte, avant des les… Heeeeey, non ! Loan partait d’un côté et elle partait d’un autre ! Elles les séparaient ! Avec un léger sentiment de malaise, elle regarda son rouquin et la girafe disparaître derrière une porte, presque traîné par une fille plus grande que lui, tandis que l’autre l’entraînait de l’autre côté, Hilda la suivant presque en courant tant l’adulte allait vite. Et bon sang, était-ce des ongles ou des serres de vautour ? Ils lui griffaient douloureusement la peau malgré ses manches longues, et elle se faisait violence pour ne pas se dégager de cette poigne aiguisée. Elle aurait pu, sans doute. Mais elle préféra se laisser faire, et réfléchir. L’autre avait dit nos retardataires. Ce qui signifiait qu’il se passait quelque chose et qu’ils avaient besoin de mannequins. Et que quand les retardataires en question allaient arriver, Loan et elle auraient besoin d’une meilleure couverture pour ne pas se faire griller. L’adulte qui la tenait par le bras la lâcha soudain, et Aileen faillit presque se casser la figure, ne se rattrapant que grâce à ses réflexes de Pokéathlète. En relevant la tête, la brune pâlit légèrement. Par Arceus, toutes ces robes ! Moches ! Et courtes ! Ohlala, et celle-là, avec ses trous de partout ! Ils n’envisageaient tout de même pas de lui faire porter une robe ?!

« Alors, qu’est-ce que tu attends, change-toi ! »
« Wow wow wow, il est hors de question que je porte ça ! Vous avez vu cette horreur ? C’est troué ! Si j’avais vraiment envie qu’on me reluque, je me mettrais à poil au lieu de faire semblant d’être fringuée ! »
« Bien sûr que si, tu vas le porter, c’est pour ça que ton agence a signé ! Tu peux penser ce que tu veux de cette œuvre avant-gardiste, mais tu vas la porter avant que je n’appelle ton agence pour me plaindre de ses mannequins ! »

Désespérée, Aileen jeta un regard à Hilda, qui la fixa avec impassibilité. Avec un grognement sourd, la brune commença à se déshabiller sous le regard critique de l’adulte, qui la fixait comme un prédateur regarderait sa proie, s’arrêtant sur son ventre, sa poitrine… Tellement insistante que la Persian, qui sentait très clairement le malaise de sa dresseuse, finit par se hérisser pour lâcher un long feulement de menace. Regarde ailleurs, sale truie, ou je t’arrache les yeux ! Levant les yeux au ciel avec un mépris évident, l’adulte sortit en refermant la porte, et Aileen put… Prendre la poudre d’escampette. Mais d’abord, se rhabiller… Où étaient ses fringues ?! Hilda miaula doucement. L’adulte les avait embarqués avec elle pour qu’elle enfile la robe. Serrant les dents, la jeune dresseuse noya la femme d’insultes mentales, et commença à farfouiller dans les fringues pour trouver un truc portable. Ou déjà, plus portable que l’horreur trouée qu’elle devait porter. Haaaa, mais il n’y avait rien ! Un nouveau miaulement d’Hilda, miaulement d’alarme cette fois, la poussa à relever la tête et à suivre sa Persian, qui la poussa dans un coin avant de poser la ceinture à Poké Ball sur ses genoux, seule chose que l’adulte n’avait pas récupéré vu que la féline l’avait fait avant. Avec empressement, Aileen appuya sur une Poké Ball alors que la porte s’ouvrait.

« Vous allez voir, monsieur Gaulet, elle est absolument… Où est-elle ? »
« Ma chère Alyss… Essaieriez-vous de me faire croire qu’une mannequin, enfermée dans une pièce sans fenêtre avec une seule porte, s’est enfuie ? »
« Non, non, elle n’a pas pu aller bien loin… »

L’adulte fit quelques pas dans la pièce, commençant à chercher la plus jeune. Aileen retint son souffle quand elle passa devant elle, la frôlant de quelques centimètres. Silica, la Zorua qu’elle serrait dans ses bras, leva vers elle un sourire satisfait. Invisibilité. A peine sortie de sa Poké Ball, la Zorua avait regardé sa dresseuse avec stupéfaction (bah, t’étais pas habillée ce matin, toi ?) et avait obéi à ses signes paniqués lui indiquant de les cacher. Utilisant son pouvoir d’illusion, elle les avait fait disparaître, ne renvoyant qu’un mur nu là où la dresseuse était assise. Comme elle était encore trop jeune et trop faible pour cacher plus d’une personne, Hilda avait réintégré sa balle de capture sans rechigner. Aileen, toujours assise, se redressa en silence. Haaa, si seulement elle pouvait récupérer ses fringues… Jean-Paul Gaulet bougeait ! L’accès à la sortie était libre ! Filant à pas de loup, elle se saisit d’une couverture posée près d’elle pour s’enrouler dedans, cachant un peu sa presque nudité (il lui restait encore les sous-vêtements, heureusement) avant de s’enfuir par la porte ouverte, sa Zorua serrée dans ses bras. Tant pis pour ses fringues, et pour sa dignité, accessoirement. L’important était de retrouver Loan. Lui mettrait un point d’honneur à retrouver les habits de sa copine, vu qu’à la base, c’étaient SES habits, c’était LUI qui les avait faits. Alors les laisser aux mains de Jean-Paul Gaulet ?  JAMAIS ! Courant dans les couloirs, un peu au hasard, elle essayait d’esquiver au maximum les gens qui passaient. Parce que si elle se faisait bousculer, l’illusion volerait en éclat, et il était HORS DE QUESTION qu’on la voie en petite tenue.

« Maman ? » Aileen pila, manquant de faire couiner Silica de surprise. « Je vois où tu es. Je vais essayer de te guider jusqu’à Loan. Au fait, j’ai dit à Grimm que tu étais désolée de t’être énervée tout à l’heure. » Petit silence surpris. « Maman, c’est quoi cette… »
« T’occupes ! Guide-moi jusqu’à Loan ! »


Sans répondre, le petit chaton s’infiltra dans son esprit, lui traçant un chemin mental jusqu’au rouquin. Plusieurs fois, il lui fit prendre des détours pour qu’elle évite la foule, et finalement, elle le vit, avec l’autre adulte (Melissa, du coup) qui, par un bienheureux hasard, décida de s’en aller pile à ce moment-là. Profitant de l’aubaine, Aileen se jeta sur lui, et sa main saisit son poignet. Silica l’engloba immédiatement dans l’illusion, juste le temps qu’elle le pousse dans une pièce vide et qu’elle referme la porte. Ne pouvant pas tenir l’illusion plus longtemps, la Zorua la fit cesser. Heureusement, il n’y avait personne d’autre qu’eux dans la pièce.

« Mais c’est quoi cette maison de fous ? Ils ont voulu me faire porter une robe ! Tellement trouée et déchirée que je me serais baladée à poil, ça aurait été pareil ! Franchement, c’est ça la mode ? Je te jure que si tu commences à créer des horreurs pareilles, je te les fais bouffer ! »

Avec un temps de retard, la Pyroli se rendit compte que son petit ami… Rougissait. Son regard s’aiguisait aussi. C’était quoi son problème ? Oh. Sans doute parce qu’elle était en sous-vêtements devant lui. Enroulée dans une couverture, certes, mais en sous-vêtements quand même. Surtout que dans la précipitation, la couverture avait un peu glissé, dévoilant une de ses épaules et un léger bout de poitrine normalement caché par un tee-shirt. Avec brusquerie, Aileen le frappa au torse pour le réveiller, gênée d'être aussi peu vêtue devant lui, tout en lui étant reconnaissante de se forcer à garder ses yeux verts dans son regard gris, alors qu'il aurait pu descendre plus bas, ce qu'il n'avait pas fait, au prix d'un grand effort de volonté visiblement.

« Alors là, tu peux t’asseoir dessus, McNellis ! T’as pas dix-huit ans, et il est hors de question que TU me déshabille si JE ne peux pas en faire autant, espèce de mufle ! » Aileen pouffa de rire, nerveuse, resserrant la couverture autour se ses épaules dans un brusque accès de pudeur. « Puis je te signale que je ne portais pas mes fringues habituelles, mais une de TES créations, Loan, donc arrête de rêver, et aide-moi à les retrouver ! »



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Loan McNellis
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t1371-sir-mcnellis-pour-vous-servir-termine
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t1378-loan-mcnellis-voltali#16890
Taille de l'équipe : 13/15
Région d'origine : Kalos
Âge : 16 ans
Niveau : 27
Jetons : 942
Points d'Expériences : 589
13/15
Kalos
16 ans
27
942
589
pokemon
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Kalos
16 ans
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Loan McNellis
est un Pokeathlète Agent
Les deux femmes partirent après avoir vérifié que j’allais bien. Grimm attendit le bon moment pour nous présenter fièrement les deux cartes qu’elle avait soigneusement subtilisé aux deux jeunes filles. Elle en était vraiment fière et surtout heureuse d’avoir pu nous rendre ce service. Je félicitais le Pokémon en lui caressant l’encolure gentiment, tout cela sans paraître trop suspect. Malheureusement, tout notre petit groupe ne semblait pas ravi. En effet Aileen ne semblait pas avoir apprécié l’action de la girafe et ne le cachait pas.

« Franchement Grimm, merci quoi, juste quand j’allais choper les passes d’accès, il a fallu que tu attires l’attention sur moi. Bien, le travail d’équipe. J’ai été super efficace. »
*Pardon ?!*

Demanda la Girafarig plutôt étonnée par la phrase de la brune. Celle continuait à lui parler avec un peu de virulence dans ses mots. Je ne comprenais pas pourquoi elle disait ça. Je voyais le regard de Grimm se durcir au fur et à mesure que la jeune fille continuait à parler. Je ne savais pas vraiment ce qui s’était passé durant mon petit spectacle et posai un regard interrogatif sur les deux filles, essayant de comprendre par moi-même. Mais il faut dire que j’étais mal parti si je ne demandais rien à personne.
Soudain, j’entendis la voix de ma Girafarig, en colère, résonner dans mon esprit. Ce qu’avait dit Aileen l’avait blessée… Je craignais un peu le pire connaissant mon Pokémon.

*Non mais elle va se calmer l’humaine là. Elle ose parler travail d’équipe alors que madame bloque son esprit. Comment veux-tu que je sache que tu allais prendre le badge hein. Stupide humaine pas capable de savoir quand arrêter sa débile paranoïa…*

Oui elle était vraiment remonter mais ce n’était pas une raison pour répondre avec autant de virulence à son tour. Il fallait que je calme le jeu, pour le bien de notre mission. Je regardai alors ma Girafarig lui disant de se calmer, gentiment, mais celle-ci n’entendait pas de cette oreille.

*Grimm ça suffit, maintenant on parlera de ça plus tard…*
*NON cela ne suffit pas. De toute façon sourire comme une conne, être faiblarde et agir comme une potiche c’est ce qu’elle fait de mieux Vu que c’est ce qu’elle est. Une salle ingrate incapable d’être reconnaissant pour ce qu’elle a grâce aux autres…*
« GRIMM ! IL SUFFIT MAINTENANT ! » dis-je en haussant le ton, accompagné d’un regard lourd de sens vers ma Girafarig, qui le soutenait tout aussi enragé par les accusations de la brune. Je dis à ma starter qu’elle allait trop loin pour un simple malentendu et de s’excuser, mais le Pokémon Psy ne l'entendit pas de cette oreille. Elle nous balança les badges en nous demandant de nous débrouiller sans elle. Alors qu’Aileen se retournait pour lui parler, elle fut interrompue par la voix d’une femme.

« Hey là, vous deux ! »

Je regardais la femme se diriger vers nous avec une démarche assez étrange… Aileen eu le temps de donner tout ce qui était compromettant à sa Tarsal qui les prit avant de disparaître sans se faire voir. Alors que Grimm regardait Kippling qui devait lui dire quelque chose, quoi je n’en savais rien mais je pu entendre mon starter lui répondre. *Elle sait parler pour me mettre son erreur sur mon dos, elle saura parler elle-même pour ses excuses si elle sincère !* avant de snobé royalement le Pokémon et sa dresseuse.
La dame arriva devant nous et nous demanda ce que l’on faisait là tout en déblatérant un flot de parole. Bien sûr, la nouvelle venue rajouta une réflexion sur laquelle un Girafarig n’était pas gracieux. Je regardai la dame tiquant nerveusement sur sa phrase. *PARDON !!! Moi pas GRACIEUSE !!! Mais elle s’est vue la baguette de pain. C’est quoi aujourd’hui ? C’est la fête à la Girafarig hein ! Vous vous êtes appelé tous pour dire du mal de la Girafarig c’est ça ?! è_é*
Ce sujet était vraiment sensible avec ma petit Grimm. Elle déjà qui ne se considérait ni belle, ni gracieuse parce qu’elle était une Girafarig. C’était sa plus grande faiblesse. Même si elle faisait croire par son comportement de diva qu’elle avait confiance en elle, elle pensait au plus profond d’elle qu’elle n’était pas mignonne, pas gracieuse et pas belle.

*Grimm pitié calme toi, elle n’y connaît rien en grâce…*
*Toi, le traite tais-toi, la flatterie ne te sauvera pas*
me balança-t-elle dans mon cerveau avec violence. *Non, mais pour qui elles se prennent pour m’insulter ainsi. Madame solo de nature et madame baguette pas fraiche. Je refuse de me laisser démonter par des êtres inférieurs.* Et la voilà reparti dans son petit délire, prenant les humains de haut.

Pendant ce temps Aileen avait fait sortir sa Persian, sous les yeux de la femme qui trouvait que cela était un Pokémon bien plus convenable. Je soupirai intérieurement me demandant pourquoi elle avait dit cela comme si je n’avais pas déjà assez à faire avec ce qui était déjà déclenché… Pourquoi, diable avait-elle osé dire que ma Girafarig n’était pas gracieuse. Bien sûr Grimm en rajouta une couche. Elle toisa d’un air supérieur la dame avant de continuer à m’inonder de ses pensées.

*Et voilà on fait apparaître un Persian et on bave. Vas-y vide toi de ton eau l’attardée dénuée de toute connaissance. Non mais, regardez-la baver sur Hilda, encore un peu on aurait dit un Magicarpe hors de son bocal. Moi pas gracieuse pff, j’aurais tout entendu. Tu devrais faire appel à Just pour cette mission, le traitre, c’est vrai, LUI au moins il ne va pas vous gâcher la mission, et c’est un Pokémon gracieux. Ce n’est pas une stupide Girafarig qui essaye d’aider et à qui on rejette toute la faute. Oh et puis je suis tellement disgracieuse je ne ferais que tacher la beauté de l’équipe que ta douce, sa Persian et toi vous formez.* me lâcha-t-elle en me regardant toujours aussi énervée.

Je soupirai sous le flot de parole que la girafe me faisait entendre, des paroles qui étaient pour la plupart fausses et elle le savait très bien. Le fait qu’Aileen la remette en question sur son travail d’équipe et que l’inconnue la blesse dans son ego en disant qu’elle n’était pas gracieuse l’avait profondément blessée, et je le ressentais. Elle serait déjà en train d’en pleurer s’il n’y avait pas des inconnus autour de nous. Je ne pouvais m’empêcher d’être attristé voyant le début de larme naissant au coin de l’œil de mon starter.
La dame appelat deux autres femmes qui vinrent nous chercher et nous traîner à l’intérieur. L’une d’entre elle, qui était bien trop maquillée si vous voulez mon avis, me tira d’un côté avec ma Girafarig alors que l’autre tira Aileen de l’autre côté.
Pff voilà qui commençait bien. Je me retrouvais séparé de ma coéquipière. Cela allait être vraiment pas pratique… En même temps cela pourrait nous aider… En bref cette situation était à double tranchant. En plus de cela, l’énervement de Grimm n’allait pas vraiment nous aider tout le long de cette mission. J’essayai avec le plus grand mal de calmer ma Girafarig, mais celle-ci m’ignora le plus royalement qu’elle pouvait le faire. Il fallait que nous réussissions cette mission et elle le savait, d’autant plus pour moi… Je lui demandai de se calmer encore une fois pour le bien de la mission, espérant qu’elle comprenne que la mission passait avant les disputes entre amis ou les histoires d’amour.

*Je te promets que l’on réglera cela plus tard Grimm…*
*On ne réglera rien du tout McNellis tu as déjà choisi ton camp.*


Elle était remontée, ça se comprenait. Je l’aurais aussi été si l’on m’avait dit que je n’étais pas gracieuse… Mais de là à dire que j’avais choisi mon camp était vraiment… Comment dire, hors contexte. Il n’y avait pas de camp à choisir. Je ne savais pas ce qu'il s’était passé, certes, mais il y avait des choses à ne pas dire, même sous le coup de la colère.
La dame m’entraina dans une salle où les modèles choisissaient leur Pokémon pour défiler avant l’attribution de leur robe. Elle me regarda, puis regarda ma Girafarig en la toisant.

« Tu ferais bien de rentrer cette chose dans sa Poké Ball. »
« Et vous devriez tenir votre langue et montrer un peu plus de respect à mon Pokémon. »
« Insolente ! Ceci n’est pas gracieux, tu ne peux pas défiler avec ça ! A moins que ce soit le seul Pokémon que tu aies en ta possession ? Bien, on va te trouver un Pokémon rempli de délicatesse avec un petit côté sauvage. Heureusement monsieur Gaulet à une belle collection. Qui sera le mieux pour ton défilé… Une Skitty ou, hm, une Léopardus. Allons pour Léopardus. Mr Gaulet sera ravi, tu ne marcheras pas sur le podium avec ça. »
« Je suis navrée, il semble que vous ayez quelques problèmes auditifs, mais je vous ai très clairement fait remarquer que je ne changerai pas de Pokémon. »
« COMMENT… »
La dame massa sa tempe d’énervement, avant de me regarder. « Écoute petite, ici on défile avec des Pokémon qui incarne la grâce et la beauté. Jean-Paul Gaulet est un couturier très exigeant, et je ne pense pas qu’il acceptera que ta Girafarig défile. Elle ne représente ni la beauté, ni la grâce ni la prestance de ces lieux… »

Aaah le monde de la mode et ses clichés. Voilà pourquoi je n’affectionnais guère se couturier. Ce n’était pas un vrai artiste, il limitait ses œuvres aux Pokémon dits gracieux et beaux, oubliant ce qu’était la vraie beauté. Je sentais ma starter bouillir de l’intérieur, faisant en sorte de rester droite et impassible, même si ce que la dame disait lui poignardait le cœur. Quelle force de la nature.

« Donc vous n’avez aucunement besoin de mes services. Sur ce… »
« Quoi !!!! Non mais attendez ! »


La femme m’attrapa le bras et m’empêcha de sortir. Tiens, tiens, pourquoi ne pas me laisser partir ? Normalement les modèles qui sont insolentes et rebelles sont remerciées… Il y aurait-il un problème ? Aussi, pourquoi rassembler autant de modèles aujourd’hui ?
En effet, je ne le remarquai que maintenant, mais la salle où l’on m’avait trainé de force était rempli de top-models en sous-vêtements et semblaient se préparer pour un défilé avec leurs Pokémon. Ce cher J.P. Gaulet manigançait quelque chose.
La femme soupira et me parla d’un ton compréhensif, essayant par la même occasion de m’amadouer.

« Écoutez, je peux comprendre que vous affectionniez votre Pokémon, mais il ne peut pas défiler. On est en manque de modèles et c’est pour cela que l’on a fait appel à vous… »
« En manque de modèles ? »
« Oui, monsieur Gaulet je montrer sa nouvelle collection au monde aujourd’hui à 17h et ce en avant-première... »
« Comment ? Mais la nouvelle saison ne commence que dans une semaine ! »


La femme me regarda, étonnée, et me dit que j’étais la seule à avoir remarqué cela. Il voulait donc montrer sa nouvelle collection aujourd’hui et avait appelé en urgence plusieurs agences de mannequinat pour ce défilé hors saison. Tu m’étonnes qu’il ait besoin de main-d’œuvre en urgence et que chaque modèle comptait ! A cette période la plupart des mannequins, voire la majorité était en vacances, quel idée de…
Soudain je vis la raison émerger dans mon esprit, tel un Grahyèna sauter sur sa proie... Oh le méchant Gaulet ! Il voulait présenter le prototype voler comme étant sa création et ainsi s’octroyer tous les honneurs. Le vil petit Chacripan !
Je m’excusais auprès de ma Girafarig qui n’hésita pas à me faire remarquer que j’avais abandonné vite fait l’idée de la faire défilé. Cette remarque ne m’étonna pas d’elle, remontée comme elle l’était, tout le monde allait en prendre pour son grade. Moi en premier.
Il fallait que je trouve un moyen de sortir d’ici et de me rapprocher d’Aileen pour lui annoncer cela. J’expliquai à la jeune femme que j’avais d’autre Pokémon, mais que je les avais laissés à ma chambre d’hôtel. Elle me laissa sortir de la salle me demandant de revenir à une heure précise sinon je risquais d’avoir des problèmes.
Bien sûr je n’allais aucunement sortir de l’enceinte du studio de couture. Je marchais dans les couloirs, cherchant un endroit discret où personne ne pourrait me déranger. Par chance je n’eus point à chercher bien loin, ma douce coéquipière m’avait retrouvé. Celle-ci m’attrapa et me fit rentrer dans une salle qui semblait servir de dépôt à tissus. Ma Girafarig nous toisa avant de se mettre dans un coin et ne bougea pas nous ignorant royalement.

« Mais c’est quoi cette maison de fous ? Ils ont voulu me faire porter une robe ! Tellement trouée et déchirée que je me serais baladée à poil, ça aurait été pareil ! Franchement, c’est ça la mode ? Je te jure que si tu commences à créer des horreurs pareilles, je te les fais bouffer ! »
« Je suis tenté de te dire, bienvenue dans le monde la…Euh….Euuuuuh Aileen il s’est passé quoi ? Tu… »


La jeune fille était face à moi, couverte d’un simple drap pour cacher le fait qu’elle soit en petite tenue. Cela me laissa sans voix, les joues légèrement rosées et un sourire gêné sur le visage par la vue de ma coéquipière si peu vêtue… Je reçus un coup de poing qui me réveilla plus qu’autre chose et la regarda droit dans les yeux pour pas qu’elle se sente gênée.

« Ne t’inquiète pas pour mes vêtements, ce n’est rien. En plus dans cette tenue tu passeras inaperçue au près des modèles, quoi que… Non rien… Je n’ai rien dis c’est une mauvaise idée. Par contre j’ai bien peur que l’on n’ait pas de temps à perdre pour retrouver tes vêtements ma douce. » J’entendis ma Girafarig renifler avec dédain avant de se coucher dans un coin de la salle avant de nous ignorer royalement. Je soupirais avant de continuer, la mission avant tout. « Gaulet compte présenter ses créations en avant-première aujourd’hui. Il faut que l’on récupère les croquis du prototype et la robe, parce que j’imagine qu’il la réalisée et qu'on ne pourra pas la remplacer par la robe Dedenne… En gros il faudrait limite la faire pour que la récupération passe inaperçue… Mais avant on va changer de tenue. Donne-moi ton drap et prend mes vêtements… » La brune me regarda sceptique et refusa catégoriquement. Quelle tête de mule elle pouvait faire, j’imaginais que c’était parce que j’étais en jupe. « Chaton, la jupe t’irait à merveille pourtant. »

Dis-je pour la taquiner un peu. Le regard de la demoiselle me fit bien comprendre que je devais faire une croix sur cette idée. Bon ben, il fallait maintenant trouver des vêtements de rechange, ainsi qu’un endroit où l’on pouvait coudre…



Loan McNellis
« Il n'est pas bon d'être malheureux, mais il est bon de l'avoir été.» Chevalier de Méré

(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] 1469463719-brodiva
Aileen Sôma
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t1326-aileen-soma-des-voeux-de-lumiere-dans-l-ombre-de-la-nuit
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t1328-aileen-soma-pyroli
Icon : (mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] Gdy0
Taille de l'équipe : 23/30 + 2.
Région d'origine : Illumis, Kalos.
Âge : 20.
Niveau : 80
Jetons : 16666
Points d'Expériences : 3148
(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] Gdy0
23/30 + 2.
Illumis, Kalos.
20.
80
16666
3148
pokemon
(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] Gdy0
23/30 + 2.
Illumis, Kalos.
20.
80
16666
3148
Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent
Aileen avait froid. En même temps, elle était très peu vêtue, et l’endroit était trop bien climatisé. Mais franchement, pourquoi l’autre imbécile d’adulte était partie avec ses fringues, hein ? Elle n’a pas un peu l’impression de l’abandonner en sous-vêtements, avec une couverture comme seule protection pour empêcher une atteinte à la pudeur ? Enfin, atteinte à la pudeur, elle aurait porté la robe que l’autre voulait lui faire porter, ça aurait été pareil. Trop de trous, de déchirures, on aurait dit que le pauvre bout de tissu était passé entre les griffes d’un félin particulièrement sadique. Heureusement, elle avait retrouvé Loan. Ce dernier semblait fort gêné de son accoutrement (eh, c’est pas comme si elle l’avait fait exprès, hein) mais avait au moins la délicatesse de ne pas la mater. Il avait aussi la gentillesse de lui proposer un échange. Qu’il prenne la couverture, qu’elle prenne les fringues. Un coup d’œil rapide lui suffit pour faire la tête et refuser catégoriquement. Il était en jupe ! Limite s’il n’avait pas fait ça parce qu’il savait que ça allait arriver ! Resserrant fermement la couverture autour de ses épaules (il fallait VRAIMENT qu’elle se trouve de nouveaux fringues) elle lui tira la langue quand il lui dit qu’une jupe pourrait bien lui aller. Et comme il avait utilisé (sans le savoir) le surnom que lui donnait sa mère (donc, chaton) elle riposta avec le sourire.

« Je sais, ma chérie, mais je n'aime pas les jupes. Puis elle te va mieux à toi qu'à moi. Elle rend bien sur toi, tu es resplendissante, on dirait une jolie petite étoile ! »

Pour en avoir porté quasiment tous les jours pendant quatorze ans à cause de sa mère Coordinatrice, elle le savait bien, mais c’était tellement inconfortable, tellement étriqué, tellement… Bref, elle préférait les pantalons, merci pour elle. Alors qu’il se détournait d’elle (par gêne ?) elle s’éloigna pour aller farfouiller dans les habits accrochés sur leurs cintres. Alors… Cette robe, non, celle-là, non, ça, oh mon dieu c’est moche…

« Mais sérieuuuux, ils ont pas un pantalon dans tout ça ? Puis j’ai froid moi ! »

Remuant dans ses bras, Silica bondit au sol, manquant de faire tomber la couverture (hey, non, pas devant Loan !), et fila au milieu des tissus en couinant. Génial, il fallait qu’elle traque sa Zorua maintenant. Abandonnant sa recherche d’habits, elle fila derrière son Pokémon pour essayer de la retrouver avant de la perdre au milieu des tissus. Elle la retrouva très vite, et sourit en la voyant tenter d’escalader une tringle à cintres mobile. Se laissant retomber au sol, la Zorua s’assit, lui fit un grand sourire innocent, et tendit une patte vers les habits accrochés là. Faisant confiance à Silica, Aileen s’approcha pour les regarder. Oooooh. Pantalons ! Alléluia. Alors qu’elle se saisissait d’un cintre, Silica s’éloigna pour s’asseoir plus loin, faisant la guetteuse pour empêcher Loan de venir l’embêter. Aileen osait espérer que son petit ami avait plus de classe que ça, quand même. Très rapidement, elle se changea, enfilant un jean bleu sombre, un tee-shirt rouge, et un pull noir à col roulé. Hey, très seyant ça. Vu l’endroit où c’était remisé, ça devait être vieux de deux ou trois collections, elle était donc carrément has-been, et elle s’en fichait complètement. Elle attrapa des baskets noires qui traînaient pour les enfiler. Elles étaient un peu petites et serraient légèrement, mais tout était mieux que de se trimballer presque à poil dans un lieu surclimatisé. Passant derrière Loan, elle lui envoya la couverture à la tête avec un éclat de rire.

« Tu voulais la couverture, mon cœur ? Allez, tombe les fringues maintenant ! »

Malheureusement (bah quoi, elle aurait bien aimé le voir en caleçon, tiens !) la porte finit par s’ouvrir en grand, et une nouvelle adulte pénétra dans la pièce. Mais. Il n’y a que des femmes ici ou quoi ? Un peu prise en faute, la brune ne trouva rien de mieux à faire que de fixer l’adulte qui venait de les prendre sur le fait. Héhéhé… Salut ? La grande blonde leur jeta un coup d’œil étonné. Sans doute était-elle venue ici pour récupérer des tissus, et ne s’attendait pas à tomber sur deux modèles et leurs Pokémon. Derrière la femme, un Caninos au poil lustré et brillant apparut, s’asseyant près de ses jambes pour regarder les deux adolescents avec une pointe de mépris. Ouh, il y a un coup de pied dans le clébard qui se perd, là.

« Eh bien, qu’est-ce que vous faites là, vous vous êtes perdues vous aussi ? Pourtant les locaux ne sont pas bien grands… Attendez, je vais aller chercher quelqu’un. »

Ni l’un ni l’autre n’eurent le temps de se retourner pour chercher à s’enfuir. Trop tard. Même pas une seconde plus tard, la blonde revenait avec deux autres femmes. Oh, sécurité, cette fois-ci. Une nouvelle fois, ils furent séparés, et Aileen retint un grondement de frustration. Mais ! Allaient-elles les laisser cambrioler leur patron en paix, oui ?! Elle n’eut même pas le temps de récupérer sa Silica, partie se cacher alors que la porte s’était ouverte. Noooon, Silica ! Discrètement, elle porta la main à sa ceinture pour en décrocher une Poké Ball et la laisser rouler dans la pièce avant que la porte ne se referme. Elle ne put que voir la sphère rouge et blanche rouler et se perdre derrière une tringle pleine d’habits. Parfait. Son Riolu serait le plus à même de retrouver Silica pour la lui ramener sans se faire repérer, grâce à l’illusion de la petite renarde. De mauvaise grâce, elle se détourna pour suivre l’adulte devant elle, espérant que Sokka pourrait la retrouver sans trop de peines. Tout en marchant, elle regarda autour d’elle avec innocence. Beaucoup de caméras de sécurité. Beaucoup d’agentes dans les couloirs. Beaucoup de fourmillement de mannequins. Ca, c’était sans doute à cause de la présentation de dix-sept heures. Génial. Ca allait être du gâteau, d’échanger le prototype et de piquer la robe. En une après-midi. Surtout si on leur collait aux basques à chaque fois qu’ils essayaient de s’éloigner un peu. Docilement, quoiqu’assez agacée, Aileen rentra dans la pièce qu’on lui indiquait. A peine quelques secondes après, la porte de rouvrait sur une agente de sécurité gaulée comme un canon de beauté.

« Tiens, on a retrouvé ton Pokémon, sois plus attentive la prochaine fois. »

Alors qu’Aileen s’attendait à voir entrer Sokka avec une Silica invisible dans les pattes, ce fut Grimm qui fut poussée dans la pièce sans grande délicatesse. Génial. En plus, elle se retrouvait avec la foutue girafe fouineuse de son petit copain, qui lui tourna immédiatement le dos, lui donnant envie de lui en tourner une belle pour lui apprendre le respect. Grands dieux… Elle allait lui faire la gueule encore longtemps, l’autre emmerdeuse ? Kipling, qui ne comprenait ni l’humour, ni les sous-entendus, posa la question à Grimm, et répondit mentalement à Aileen.

« Elle dit qu’elle attend des excuses. »
« Des excuses ? Des excuses ? Alors là, elle peut se brosser. On était pas là depuis deux minutes que j’ai failli me faire choper par les deux gonzesses parce que madame est incapable de bosser en équipe. Elle veut des excuses, alors qu’elle a fait sa petite héroïne pour que Loan lui gratouille la tête parce que ooooh c’est bieeeen ma Grimmy, tu as récupéré les deux badges toute seule, comment t’es trop forte ! »
« Elle dit que rien de tout cela ne se serait produit si tu n’avais pas été aussi égoïste. Pourquoi elle dit que tu es égoïste, maman ? »
« Attends, JE suis égoïste ? C’est une blague ? Madame fait le boulot toute seule et elle trouve que JE suis égoïste alors que j’ai failli me faire choper à cause de ses conneries ? T’as failli faire tout rater ! J’étais à ça de l’avoir et tu l’as récupéré avant moi, la nana m’a grillée et je n’ai pas pu bouger de tout le reste ! On aurait eu l’air beaux tiens, si on s’était fait avoir devant les portes, tout ça parce que TU es égoïste et que TU cherches à perpétuellement attirer l’attention sur toi ! »

Grimm se retourna vers elle, furieuse. Elle devait sans doute lui hurler mentalement dessus, mais Aileen n’entendait rien, grâce à Kipling qui bloquait son esprit. Le chaton, par contre, se fit un devoir de lui relater pêle-mêle ce que disait la girafe.

« Alors. Oui, parfaitement, égoïste, on ne peut pas travailler en équipe avec toi, ton esprit est bloqué, comment je pouvais savoir, tu ne me laisses même pas te parler, je ne savais pas que tu allais le récupérer, moi, ce passe, alors je l’ai pris, Loan m’a demandé de t’aider, mais c’est dur de te prévenir, parce que tu es trop égoïste pour accepter de travailler avec moi, tu me méprises et tu me fermes ton esprit, et »
« QUOI ?! Attends, tu t’étonnes que je te ferme mon esprit ? Tu es une fouine, Grimm ! Depuis qu’on se connait, tu pilles mon esprit, tu t’y balades, tu rapportes mes points faibles à Fauvette comme un clébard, tu n’en as RIEN A FOUTRE de savoir si j’ai envie ou non qu’on viole mon esprit de cette manière ! Combien de fois je t’ai demandé d’arrêter ?! Combien de fois je t’ai dit que je ne voulais pas que tu le fasses ? Combien de fois tu as continué, ou recommencé, sans tenir compte de ce que JE voulais ou pas ? C’est MON esprit, bordel, pas un putain de marché aux puces ! Alors OUI, je te ferme mon esprit, et OUI, tu peux toujours rêver pour que je te laisse y accéder de nouveau, sale fouine ! »
« Elle dit que »
« LA FERME ! J’EN AI MARRE ! VOUS ME GONFLEZ ! »


Aileen sursauta. Grimm aussi. L’une et l’autre, concentrées sur leur dispute, avaient oublié le reste, et surtout la présence de Sookie, la petite Tarsal, qui assistait à toute la dispute vu qu’elle était reliée à l’esprit de sa dresseuse. Et elle venait de leur rappeler assez violemment sa présence, en levant le ton pour les faire taire. Et elle n’avait pas fini, agacée par leur dispute puérile qui mettait en danger la cohésion du groupe et la mission dans son ensemble.

« Au cas où vous l’auriez oublié, on est là pour quelque chose de précis, et vos chamailleries de gamines ne font que nous retarder ! Alors oui ! Oui Aileen, c’est de ta faute, parce que tu as fermé ton esprit à Grimm ! Et oui Grimm, c’est de ta faute, parce que tu as trop pillé l’esprit d’Aileen pour qu’elle puisse te faire à nouveau confiance sur ce sujet-là ! Maintenant stop ! Il reste à peine quatre heures avant la présentation, donc vous arrêtez vos bêtises et vous vous mettez au travail ! »

Sookie sortit de leurs esprits avec dignité, laissant sa dresseuse fort bête. Bien. Elle venait de se faire engueuler par son Pokémon. Pourquoi pas. En général, c’était Sphax qui lui faisait la leçon d’un seul regard, pas un Pokémon qu’elle considérait encore comme un de ses bébés. L’humaine et la Girafarig se regardèrent avec le même amusement gêné dans le regard… Et la porte se rouvrit. Mais. C’est pas bientôt fini non ? Agacée, Aileen tourna la tête pour fusiller du regard la jeune femme qui venait d’entrer. Sauf que c’était un homme. Ouarg. Jean-Paul Gaulet. Et derrière lui venait une jeune fille, qui devait sans doute avoir un an ou deux de plus qu’elle. Aileen n’aima pas son regard, surtout quand, dans son esprit, Kipling feula. Il se tut cependant quand la mannequin à qui elle avait échappé quelques minutes plus tôt – Alyss quelque chose – apparut derrière le créateur. Oups. Elle était grillée. Surtout qu’il y avait encore l’autre là, avec son Caninos. Aucune issue.

« Oui, vous aviez raison, Alyss. Elle n’est pas très grande, mais elle mettra bien la robe en valeur. Je vous laisserai les retouches quand elle l’aura enfilée. »

Sans rien ajouter de plus, il tourna les talons, emmenant avec lui la dénommée Alyss et la jeune gamine qui lui lança un regard agacé, devenant immédiatement suspecte. Ne resta plus que l’agente de sécurité, qui fit entrer son Caninos avant de refermer la porte, la rouvrant pour laisser passer Alyss qui posa la robe devant elle, lui lançant un regard tranchant (essaie encore de t’enfuir et je boirai ton sang avec une cuillère !) avant de s’en aller, non sans poser un regard hésitant sur Grimm, l’air de se demander si elle allait réellement se présenter avec une girafe aussi peu gracieuse. Ouf. Elle était enfin seule. Avec Grimm. Et ce Caninos qui ne la lâchait pas des yeux.

« Kip ? Dis-moi que tu as lu dans la tête de la jeune fille. »
« Oui maman. Je n’aurais pas dû ? »
« Ah si, c’est très bien. Alors, rapport ? »
« Elle s’appelle Rebecca, elle a dix-sept ans, elle se fait passer pour une jeune garde de sécurité en formation parce qu’elle veut récupérer un proto… Proto… Truc. Et une robe. Euh, elle a vaguement pensé à une Cécile et à une Mélanie, peut-être ses copines qui sont là aussi. »
« Tu sais qui l’a envoyée ? »
« Euh… Non. »
« Pas grave. Merci Kipling. »


Un aboiement sec et sévère lui fit tourner la tête vers le Caninos. Ce dernier pointa sa truffe vers la robe avant de la fixer à nouveau, autoritaire. Oh. Monsieur a une crise d’autorité ? Comme c’est mignon. Croisant les bras, Aileen le fixa avec une pointe de mépris. Il voulait jouer au petit chef avec elle ? Soit. Elle allait jouer.

« Quand on est un mâle bien élevé, on détourne le regard quand une demoiselle se change dans la même pièce que toi. Serais-tu donc mal élevé ? » Le chien ne bougea pas, plantant un peu plus son regard sur elle. « Oh, visiblement, il est mal élevé. Je te laisse encore une chance d’être poli, sinon je t’apprendrai la politesse. » Il resta immobile. « Tant pis pour toi. »

Portant une main à sa ceinture, elle appuya sur deux Poké Ball, pour laisser sortir sa Persian et sa Mangriff, qui apparurent devant le petit chien. Hilda se redressa en feulant, hérissant ses poils pour être plus menaçante, et Asami posa ses pattes l’une contre l’autre pour les faire craquer, glissant ses longues griffes l’une contre l’autre en un crissement désagréable. Le Caninos gronda. La Persian feula. Le petit chien, battu, se retourna de mauvaise grâce, laissant l’humaine se changer à l’abri des regards. Avec un soupir, Aileen enleva ses tous nouveaux habits pour les tendre à Asami (ceux-là, ils ne disparaîtraient pas !) et enfila la robe trop longue pour elle. Ewww. Toutes ces déchirures, c’est d’un moche ! Elle terminait juste de la mettre quand la mannequin dénommée Alyss entra dans la pièce. Sans un mot, elle lui tourna autour, et finalement, prit la parole.

« Hmm. Pas mal. Ca manque un peu de poitrine. » Aileen lui lança un regard méprisant, se retenant pour ne pas lever vulgairement son doigt. « Il va falloir la reprendre un peu. Comment tu t’y sens ? »
« Mal. C’est inconfortable et déchiré de partout, vous avez laissé vos chatons jouer avec ou quoi ? Même mon copain pourrait faire mieux. »

L’adulte lui lança un regard imperturbable. Visiblement, elle n’attendait pas de réponse. Puis elle tendit le doigt vers Grimm.

« Ca, par contre, ça ne va pas être possible. Ca manque de grâce et d’élégance. Il vaudrait mieux que tu reprennes ta Persian. »

La brune se retint de lever les yeux au ciel. Ohlala, c’est sérieux ? Alors qu’elle se faisait violence pour ne pas répondre, elle capta le regard blessé de Grimm, et ses oreilles qui se baissaient de dépit. Ok, message reçu. On va en faire de la pâté pour Girafarig.

« Ce n’est pas mon Pokémon, elle est avec l’autre fille qui est venue avec moi, et oui, je comptais bien garder ma Persian. Par contre… C’est bien dommage que vous n’en vouliez pas. Vous ne suivez pas la tendance, ou quoi ? » L’adulte lui lança un regard intrigué. « Oh mon Dieu. Ne me dites pas que vous, qui travaillez avec monsieur Gaulet, vous l’ignoriez ? Oh la laaaa, mais où est-ce qu’il choisit ses assistantes personnelles ? Vous travaillez pour lui et vous ne vous tenez pas au courant des tendances ? »

Sans faire attention, Aileen imitait sa mère, reprenant le ton légèrement condescendant qu’elle utilisait quand elle s’adressait aux gens qui lui parlaient de mode sans la maîtriser. Ca la semblait convaincre la jeune adulte.

« Comment peut-on ignorer que la tendance à venir est focalisée sur les Pokémon dont la grâce intérieure fait briller leur beauté extérieure ? Non mais regardez-la ! Ce jaune resplendissant, ce noir d’encre, ces losanges qui font ressortir le jour et la nuit, le Yin et le Yang ! Et ces cornes ! Cette harmonie du blanc sur le jaune ! Et ce que vous prenez pour une queue, c’est une deuxième tête, donc possibilité de mettre deux fois plus d’accessoires ! Et ce positionnement, ce statut, ce maintien ! » Prenant un air méprisant et moqueur, Aileen se tourna vers l’adulte. « Grands dieux, jamais je n’aurais cru que monsieur Gaulet préférait s’entourer de potiches stupides plutôt que de personnes douées d’un minimum d’intelligence. »

ET BAM. MANGE-TOI CA. L’adulte avait l’air complètement perdue, maintenant. Héhéhé. C’est ça, d’avoir passé quatorze ans avec une Coordinatrice qui passe son temps à piailler sur tout et n’importe quoi, ça lui permettait d’inventer des bobards suffisamment construits pour qu’ils soient gobés sans problème. Récupérant la robe, l’adulte ressortit en hâte, et Aileen, de bonne humeur après sa petite vengeance, demanda à Kipling de faire une petite place à Grimm, pour qu’elle puisse lui parler sans toutefois fouiller son esprit. La voix taquine de la girafe s’éleva dans sa tête.

« Le Yin et le Yang, rien que ça ? »
« La ferme, Grimm. »


La girafe pouffa de rire et se tourna pour laisser Aileen se rhabiller en paix. Ce n’est pas tout ça, mais il fallait qu’elle sorte d’ici pour aller chercher Loan, et lui dire qu’ils n’étaient pas seuls sur le coup…



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Loan McNellis
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Taille de l'équipe : 13/15
Région d'origine : Kalos
Âge : 16 ans
Niveau : 27
Jetons : 942
Points d'Expériences : 589
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Loan McNellis
est un Pokeathlète Agent
Ma petite étoile…je souriais gentiment aux mots de ma camarade. « Ma petite étoile ? Vraiment ?! » Je rigolais gentiment, sans qu’elle le sache elle m’avait appelé comme ma mère le faisant quand j’étais petit…A quelque mots mais bon nous n’allons pas chipoter. La douce pyroli de mon cœur exprimait son mécontentement disant qu’elle avait froid, ce qui était compréhensible, le bâtiment semblait être climatisé en ce début de saison estival.

Je quittais Aileen du regard pour réfléchir à un moyen de retrouver cette robe le plus rapidement possible et ainsi sortir de cet endroit tout aussi vite. Le propre des espions étaient bien d’entrer de repérer, exécuter et sortir. Je trouvais que l’on avait perdu un peu de temps mais l’on pouvait encore se rattraper et prendre cette création vite et bien. Surtout que l’heure de la représentation avançais.

J’étais tellement happé par mes pensées que je ne vis point ma camarade disparaitre pour se changer. J’eus un petit air surpris de voir la jeune fille habiller d’un jean et d’un col roulé qui me tendait la couverture quelle portait précédemment près du visage, tout en me disant qu’elle me le donnait. Je ne pus m’empêcher de ricaner.

Ma Girafarig ne perdait pas une miette de l’échange et roulait des yeux me lâchant un ridicule plein de froideur. Cela me fit soupirer de plus belle. Son comportement n’allait pas vraiment nous facilité la tâche, parti énervée comme elle était, elle risquait d’être plus un point mort qu’une aide, mais bon il fallait que l’on s’adapte à toute les situations. L’improvisation devait être notre quotidien.

Quelque seconde après la petite boutade de la brune, boutade ou je n’avais même pas eu le temps de répliquer, une jeune femme entra dans la salle où l’on se trouvait. Surprise par notre présence elle nous demanda si nous aussi nous étions perdu. Je tiquais légèrement sur le ‘’aussi’’ me disant que leur personnelle devait avoir un très mauvais sens de l’orientation pour quelle emploi se mot.

Elle appela deux autres femmes pour nous escorter, encore une escorte qui nous sépara encore ma coéquipière et moi. Mais il se trouve qu’elles ne s’étaient pas contentées de séparer seulement Aileen et moi. Elles m’avaient séparé aussi de mon pokémon. Je voulais faire demi-tour pour retrouver mon pokémon pour la retrouver, mais la femme qui m’escortait m’empêcha de faire demi-tour pour la retrouver.

Bien sûr sans Grimm je ne pouvais pas échanger avec les autres personnes de ces lieux sans qu’il ne remarque que je sois un garçon. En voilà une bien belle galère.

La Femme qui m’escortait me demanda ou je devais aller avant que je ne me perde, étant muet je ne pus répondre à celle-ci. Elle se vexa pensant avoir à faire à une forte tête ou un mannequin rebelle qui boudait car elle n’avait pas eu sa salade césar sans vinaigrette…Excédé par mon silence la femme me traina jusqu’à la salle d’attente devant le bureau de monsieur Gaulet, puis elle partit baragouinant un « Gaulet s’occupera de cette forte tête moi j’en ai marre de ces miss caprice au grand genre qui me prenne pour de la merde » Pauvre d’elle, elle semblait vraiment excédée par son métier. Elle devait avoir vu des verte et des pas mûres ici. Elle se tourna vers moi avant de sortir pour me lancer un « Attendez ici ! » puis continua son chemin. A son départ je fis sortir mon Kirlia afin qu’il m’aide à retrouver mes égarées (Entendez dans ce mot Aileen et Grimm) mais aussi pour qu’il modifie ma voix.

Le pokémon me regarda légèrement paniquer avant de me dire. *Loan… tu ne m’as jamais entrainé à faire cela, j’ai peur de ne pas vraiment y arriver*

*Je sais et j’en suis navré, mais peux-tu essayer quand même ? Il ne faut pas que ma voix soit trop grave ni trop aiguë.*

*Je ferais de mon mieux*

Je caressais la tête de mon pokémon et restais donc silencieusement dans cette salle d’attente, qui était décoré d’une façon originale. Plusieurs mannequins en plastique portaient des robes, différentes les unes des autres. Cela donnait un certain charme à la pièce. Sous chaque pièce de tissus il y avait des plaques.

Curieux de voir ce qu’il y avait noté dessus je m’approchais, tranquillement et remarquais que chacune d’entre elle avait appartenu a de grandes star de la chanson. Je continuais ma découverte quand je vis le nom de ma mère. Une robe de ma mère ? Impossible, je les avais toutes à la maison…enfin toutes sauf celles qui avaient coulé avec le paquebot durant notre naufrage…

Je regardais la robe de plus près. Une robe blanc crème, le haut en soie jusqu’au hanche et le bas en dentelle avec un léger dégrader faisant que l’avant soit plus court que l’arrière. Un col montant jusqu’au cou broder à la main, avec les initiale de ma mère sur les manches…

*Loan, tout vas bien ?*

Non rien n'allait. J’étais choqué, revoir cette robe…non cela ne pouvait pas être elle, elle avait coulé avec le bateaux et avait été introuvable, comme toutes nos affaires.

Alors que je restais hébété devant cette robe, J-P Gaulet fit son apparition dans la salle.
« Je vois que vous admirez ma collection, j’en suis très fier d’ailleurs… » Cet imbécile m’avait fait sursauter. Je me retournais vers l’homme et le regardais. « Celle-ci est ma plus belle pièce, elle appartenait à la talentueuse Fauve McNellis. Cette robe porte en elle toute la beauté et la tragédie de la vie de cette chanteuse. Je suis ravi que mes plongeurs aient réussi à la trouver…M’enfin nous ne sommes pas là pour parler de ma collection. Que me voulez-vous ? Parler vite je vous pris le défiler va bientôt commencer »


« Comment ? » disais-je d’une voix féminine mais rauque, comme si Djelly avait été enroué. Mon Kirlia s’excusa par la pensée et me disait que s’était son maximum. Ce n’était pas grave, ça me donnait une bonne raison, enfin bonne c’était vite dit, d’être là.

Le couturier me regarda levant un sourcil après avoir entendu ma voix légèrement rocailleuse.

« En fait je voulais savoir si cela ne vous dérangeais pas que j’ai la voix enroué pour votre défilé… »

« ...Chérie chérie chérie, tu débutes, cela se voit. Tu n’es pas payer pour être intelligente et parler durant le défilé tu marches et c’est tout. Pour ton niveau ça ira ? Ça ne sera pas dur pour toi ? Bien. Pourtant j’avais demandé avec précision des tops model confirmés. Enfin cela n’est point grave nous feront avec du bas de gamme. Vous serez faire ce que l’on vous demande ?»
Non Loan on n’injurie pas le monsieur, non Loan on se retient de dire qu’un médiocre couturier de son genre ne devait pas dire ce genre de chose. NON Loan on ne traite pas le monsieur de face de Grotichon.

« Oui, je serais me débrouiller. » disais-je retenant quelques injures entre les dents.

« Bien dépêchez-vous et aller vous préparez, le défilé a été avancer »

« Pourquoi donc ? »

« Pour éviter que des Ratatas ne s’introduisent dans mes locaux…Et je n’ai pas à m’expliquer auprès de la mains d’œuvre. Allez ! Oust ! Hors de ma vue ! Aller vous habillez mannequin bas de gamme.»

Je partis de la salle d’un pas énervé, sans un regard avec cet individu. C’était impossible que cet homme puisse avoir cette robe…Il fallait que je le récupère coute que coute, mais avant.

*Just, il nous repéré ?*

*Non, du tout il est juste un peu parano…*

*Un peu ! Tu es bien gentil. Retrouvons nos camarades, prenons ce bout de tissus et filons. Guide moi mon petit Kirlia, Guide moi.*

*Très bonne idée*

Je traversais plusieurs couloirs bondés de monde. Bien sur ce Grotichon avait dû prévenir toute les models que l’heure avait été, encore, avancée. Du coup la Fermitière s’activait. Après cinq bonne minute de bataille j’arrivais enfin dans la salle ou se trouvait Aileen et Grimm.

« Vous allez bien ? » oui se fut la seule phrase que je réussis à sortir après tout ce mélimélo de déplacement. « Je ne vous quitte plus des yeux…Au faite Gaulet a encore avancer l’heure du défilé, monsieur est parano et a peur que des Ratatas entre dans ses locaux…Aussi j’ai bien peur que l’on n’ait plus beaucoup de temps il faut retrouver cette robe. Mais avant je m’excuse je de passer un coup de fil »

Je pris mon ipok et téléphona a mon très cher et dévoué Wilfried. Je savais que cela n’était pas professionnelle, entant qu’espion je devais rester concentrer tout le temps et ne pas dévié de mes objectif et surtout ne pas succomber à la colère et la vengeance…Mais là je faisais fi de tout cela.

« Allo ? Wilfried ? Oui c’est bien moi… Peux-tu, sortir le chéquier j’ai retrouvé une robe à ma mère…Oui la blanche crème de soie et de dentelle…Récupère là !...Comment cela t’es point possible ?...Mais si tu peux…Non ? *soupir* Wilfried ai-je été un jeune maitre capricieux et invivable ? Non … Nous sommes bien d’accord. Donc mon caprice je le fait maintenant. Je veux que cette robe ne soit plus en la possession de ce méprisable Grotichon qu’est Gaulet. Tu as…allé, je suis clément…Tu as quatre heures pour faire cela et pas une minute de plus. Ce n’est pas discutable. Ai-je été clair ?...Bien, ne me déçoit pas Wilfried…Comment ça je ressemble à grand-mère !!! Pas du tout…Tu perds du temps là !….Merci Will tu es le meilleur majordome du monde…Bonne journée à toi aussi. Au revoir. »

Je rangeais mon Ipok comme si de rien n’était. Je sentis le regard de plusieurs être sur moi et me tournai vers eux. Justice et Grimm me regardaient en souriant avant de me balancer par la pensée presque en même temps *Toi pas capricieux…*. Je les fusillais légèrement du regard puis je regardais Aileen qui semblait étonnée.

« Désolé je sais que ce n’est pas trop professionnelle, mais il fallait que je le fasse c’était obligatoire. Bon ou peut-on trouver cette robe au plus vite. »

Mais je n’étais pas le seul à avoir une mauvaise nouvelle. La brune m’annonça que l’on n’était pas les seuls sur le coup. D’autre personne n’essayait de voler le prototype.

« Super !! La chasse n’en sera que plus distrayante. » lâchais-je avec beaucoup de sarcasme…avec un peu de sérieux. « Il faut que l’on retrouve cette robe et vite…Au faite…Tu sais à quoi elle ressemble ? »

Oui le plus dur dans notre recherche était que je ne savais pas à quoi ressemblait cette foutu robe *Loan tu deviens grossier* Au temps chercher un Limonde camoufler dans un marécage…Bien trichons ! Avec d’autre chasseur sur le même territoire seul le plus malin pouvait gagner.

« Grimm, Justice…Pouvez-vous voir si quelqu’un sait à quoi ressemble se bout de tissus ? »

*Ok !!*

Mon Kirlia se téléporta dans les couloirs avec discrétion et sondait les pensées des différentes personnes qui passaient près de lui. Il envoyait les informations récoltées à Grimm qui s’empressa de nous les retranscrire.

*Bon rien d’intéressant pour l'instant.... les filles ne parlent que de salade maquillage et régime…Ah Aileen Justice a retrouver ton Riolu…mmm Ah…Trouvé !!* Ma girafe regarda Aileen en rigolant puis me regarda. *Tu ne vas pas me croire, madame yin et yang…La robe que l’on cherchait, tu l’avais sur toi il y a à peine cinq minutes…*

Je regardais Aileen étonné, ne sachant pas de quoi elle parlait toutes les deux. Aileen avait porté la robe que l’on cherchait ? Et Grimm parle gentiment à Aileen ? Grimm m’avait obéi et ne me boudait plus ?...Je me demandais bien ce qui s’était passé entre eux quand j’étais dans la salle d’attente de Gaulet…

*Ah ! Just veux savoir s’il ramène ton Riolu et ta Zorua ?*

La Girafarig attendait la réponse de la jeune fille en la regardant. Point positif de ces retrouvailles…On savait quoi chercher maintenant. Espérons que l’on ne se fasse pas doubler entre temps…



Loan McNellis
« Il n'est pas bon d'être malheureux, mais il est bon de l'avoir été.» Chevalier de Méré

(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] 1469463719-brodiva
Aileen Sôma
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Âge : 20.
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Aileen Sôma
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Bon. Elle était encore coincée dans cette pièce, avec Grimm qui rigolait à cause du yin et du yang, elle était séparée de Loan, mais point positif, le corniaud avait disparu quand sa maîtresse avait rouvert la porte. Génial. Elle faisait quoi maintenant ? Elle partait encore chercher Loan ou pas ? Il ne valait mieux pas. Si elle se faisait attraper une troisième fois par Alyss, la mannequin lui arracherait les yeux avec les serres de vautour lui servant d’ongles. Il fallait donc trouver un autre plan. Genre, se téléporter directement sur lui ? Non, trop dangereux, s’il est en pleine discussion avec quelqu’un et qu’elle lui tombe dessus, zéro discrétion. Nul sur vingt. A court d’idées, elle se mit à fureter la pièce, remuant les habits accrochés aux tringles, les perruques posées dans un coin, les chaussures rangées sur une étagère… Elle trouverait bien quelque chose, bon sang. Alors qu’elle s’agaçait, elle entendit la porte s’ouvrir, et se hâta de revenir au milieu de la pièce, comme l’imperturbable mannequin qu’elle n’était pas. Alyss ? Gaulet ? Caninos qui va bientôt mourir ? Non. Loan ! Une galaxie s’alluma dans ses yeux, s’éteignant bien vite quand le jeune rouquin prit la parole.

« Quoiiiii ? L’heure a ENCORE changé ?! C’est pas possiiiiible, on y arrivera jamaiiiiiis… »

Alors qu’elle recommençait à désespérer, Loan sortit son iPok de sa poche, et Aileen se mit à espérer. Allez, il va appeler le gouvernement, le FBI, la NSA, et empêcher ce défilé de se produire. Non ? Sauf si ce dénommé Wilfried était son contact dans les services secrets ? En fait, il avait l’air d’être son majordome. Outch. Aileen avait tendance à oublier qu’elle sortait avec un richissime héritier, parfois. Il faut dire qu’il se comportait tellement normalement, sauf quand il lui sortait des tasses en porcelaine valant dix vies de salaire comme si tout était normal. Et voilà qu’elle s’en rappelait parce que monsieur appelait son majordome (excusez-moi du peu) pour récupérer une robe de la collection privée de Jean-Paul Gaulet. Une robe qui aurait visiblement appartenu à sa mère, et qui devait valoir au moins dix zéros après le quatrième neuf. Outch. Quand il raccrocha et se retourna vers elle, il put admirer son magnifique sourire ironique et son regard pétillant d’amusement. Caprice de gamin. Caprice qui coûtait plusieurs centaines de milliers de Pokédollars, certes, mais caprice de gamin. Il voulait récupérer la robe de sa maman. C’est tellement adorable.

« Eh bah alors, on fait un caprice, McNellis ? » Elle lâcha un petit rire, vite imitée par Grimm et Justice, qui venaient de lui balancer la même chose en pensée. Fin de la récréation. Il fallait se remettre au travail. « Bon, j’ai une mauvaise nouvelle moi aussi, on est pas seuls sur le coup. Il y a une nana qui se fait passer pour une agente de sécurité, et elle a deux copines avec elles. Elles sont venues récupérer robe et prototype pour le compte d’une personne inconnue. Rebecca, Cécile, et Mélanie, qu’elles s’appellent. »

Il n’y avait donc que des gonzesses ici. Heureusement que Loan s’était travesti alors, sinon ils ne seraient jamais passés. Ce dernier, d’ailleurs, lui demanda si elle savait à quoi ressemblait la robe. Eh, elle n’est pas voyante, comment peut-elle savoir ? Elle haussa les épaules sans répondre, lui prouvant qu’elle ne savait pas. Se débrouillant tout seul, Loan envoya son Kirlia au rapport, ce dernier se téléportant dans un endroit tranquille pour espionner les conversations qu’il renvoyait à Grimm. Se mordant la lèvre, Aileen hésita à demander à Justice de chercher son Riolu et sa Zorua, perdus quelque part dans les couloirs. Elle espérait qu’ils n’aient pas été repérés. Sinon, au diable cette foutue mission, elle plaquerait tout pour aller les chercher, quitte à être découverte. Alors qu’elle trouvait enfin le courage de perturber Justice pour lui demander, Grimm lui annonça qu’il venait de les retrouver, avant de brusquement éclater de rire en la regardant. Visiblement, la robe qu’ils cherchaient était la robe qu’elle… Non… C’est un troll c’est ça ?

« C’est une blague ? Cette horreur que je portais, c’est le truc qu’on doit récupérer ? Ce truc troué et déchiré que je portais sur le dos ? »

Désespoir profond et total. Grands dieux, mais comment allaient-ils faire ? Ce fut le moment que choisit Sookie pour se téléporter devant elle, son sac dans les mains, pour le poser doucement à ses pieds avant de s’élever en chantonnant gaiment, pour s’avancer vers les habits et s’enrouler dans un boa gris comme une lady. Elle faillit presque cacher la phrase de Grimm, qui lui demandait si elle voulait que Justice ramène Sokka et Silica ici.

« Ils se sont fait repérer ? »
« Non. »
« Sokka est toujours invisible ? »
« Oui. »
« Alors non. On ne sait pas où ils sont, et Silica ne pourra jamais cacher deux Pokémon le temps de la téléportation. Qu’il contacte Sokka et qu’il lui demande de quitter le bâtiment pour nous attendre dehors. Je crois que j’ai une petite idée. »

Se penchant vers son sac, elle l’ouvrit pour rechercher les deux passes d’accès. En faisant la petite princesse, Sookie venait de lui donner une idée lumineuse. Ils allaient se déguiser à nouveau, mais en agents de sécurité, cette fois. Attrapant une Poké Ball de son sac, elle l’accrocha à sa ceinture, avant d’attraper les deux passes pour en tendre un à Loan en se redressant. Voyons voir… Elle était Charlotte. Cheveux roses, regard mauve, on aurait dit une Joy. Loan avait donc Stessy, la blonde aux yeux bleus. Appuyant sur le bouton de la Poké Ball précédemment sortie de son sac, elle sourit à Panzer quand ce dernier apparut en bâillant, levant les yeux vers elle pour savoir ce qu’elle voulait.

« Coucou mon Panzer ♥ J’aurai besoin que tu bloques la porte, s’il te plaît. Tu te cales tout contre, et tu ne laisses entrer personne, même si ça tambourine, d’accord ? » Le Galekid hocha la tête, et se dirigea mollement vers la porte pour s’y appuyer, comme sa dresseuse le lui avait ordonné. Avec un sourire, Aileen se tourna vers Loan, tendant le badge pour lui montrer la photo de Charlotte. « Quant à toi, Stessy, nous n’avons que beaucoup trop traîné, alors habillons-nous convenablement et retournons au travail, d’accord ? »

Il y eut une seconde de battement… Et ce fut la guerre. Les deux adolescents commencèrent à farfouiller dans les vêtements, recherchant ce qu’ils pourraient porter pour passer inaperçus, sous le regard curieux de Panzer, toujours appuyé à la porte, qui ne comprenait pas pourquoi sa dresseuse passait de fringue en fringue. Après tout, ça n’avait jamais été son truc ! Finalement, Aileen revint avec de nouveaux vêtements bien pliés, qu’elle manqua de jeter à la figure de Loan quand ce dernier lui tendit une robe. C’est hors de question, on a dit ! Au bout de plusieurs minutes de fouille, ils trouvèrent une perruque blonde pour le Voltali, et Grimm dégota la perruque rose qu’il fallait à la future mademoiselle Joy. Tout en piaillant faussement, elle poussa Loan pour qu’il aille se changer ailleurs et ne la mate pas, et fila au milieu des fringues pour enlever les habits qu’elle portait et se changer en vitesse. Il ne lui manquait plus que la perruque à mettre… Mais ça, elle le laisserait à Loan. Ce dernier revenait d’ailleurs, complètement métamorphosé, mais toujours aussi mignon. Et il semblait avoir compris son regard, vu le sourire satisfait qu’il avait. Aileen lui jeta la perruque rose à la tête en riant.

« Arrête de te jeter des fleurs, gamin capricieux, et aide-moi à mettre ça plutôt ! »

En pouffant de rire, Loan lui plaça la perruque sur la tête après avoir soigneusement dissimulé ses cheveux bruns, et toutes leurs affaires finirent dans le sac d’Aileen, que Sookie récupéra pour le téléporter à l’extérieur avant de revenir, juste quand des coups commençaient à tambouriner à la porte. Sookie appela Justice, qui se téléporta près de Loan pour l’attraper et l’emmener à l’extérieur, pendant que la Tarsal posait une main sur l’épaule de sa dresseuse pour en faire de même, faisant couiner de panique le Galekid qui craignait d’être abandonné ici. Mais Sookie se téléporta à nouveau à ses côtés, l’entourant de ses bras pour l’emporter avec elle. La porte s’ouvrit avec fracas, et la dénommée Alyss s’y engouffra, hurlant de rage quand elle se retrouva face au vide. Sa mannequin avait encore disparu.

Nouveau déguisement :



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Aileen Sôma
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Sookie se téléporta à l’extérieur, ses bras toujours posés sur Panzer. S’élevant, elle lâcha un profond soupir, indiquant mentalement au groupe qu’elle ne pouvait pas faire plus que ça. Aileen la remercia avec un câlin. Sookie était allée au-delà de ses capacités. Six téléportations, en moins de dix minutes, c’est beaucoup trop pour elle. Après tout, elle est encore jeune, même malgré son étonnante maturité qui ressort parfois ! Tandis qu’elle bâillait, Aileen la fit rentrer dans sa Poké Ball, de même que Sokka et Silica qui avaient attendu dehors, et Panzer qui n’attendait que ça. Ils se dirigèrent à nouveau vers l’entrée, n’essayant pas, cette fois-ci, de se cacher. Aileen poussa la porte, levant son badge volé à la femme qui tentait de leur barrer le passage. Léger moment de stress. Mais l’adulte, convaincue, les laissa passer, et les deux espions s’engouffrèrent à nouveau dans les locaux, qui semblaient bouclés de l’intérieur. Très naïvement, la jeune brune aux cheveux roses s’enquit de la raison de toute cette agitation.

« Deux mannequins se sont volatilisés, monsieur Gaulet est persuadé qu’elles ont été envoyées ici pour lui piquer ses plans et sa robe pour le défilé. Personne ne sort tant qu’elles n’auront pas été retrouvées, surtout que monsieur Gaulet s’est rendu compte qu’il n’avait plus les plans de sa robe. Vous devriez vous mettre à leur recherche avec les autres avant que quelqu’un ne vous accuse de tirer au flanc le premier jour. »

Aileen hocha docilement la tête et s’éloigna avec Loan, croisant les doigts pour que des mèches brunes ne sortent pas de sa perruque rose. Ce serait le pompon, là. Quand ils furent à l’abri des regards, elle se tourna vers son petit ami qui – woh. C’est vrai, son petit copain était maintenant une grande blonde. Ca perturbe un peu, au début.

« Je te parie ce que tu veux que ce sont les trois autres qui ont piqué les plans. Il faut qu’on les retrouve, qu’on retrouve la robe, qu’on leur fasse tomber la faute dessus, et qu’on se casse en vitesse. Enfin, le bon point, c’est que l’autre abruti va peut-être retarder son défilé, maintenant que ses plans ont disparu. »

Loan hocha la tête, semblant d’accord avec ce qu’elle disait. Aileen ne savait pas trop s’ils devaient être contents de cette situation. D’un côté, cela retardait l’heure du défilé, leur laissant plus de temps pour aller chercher la robe et les plans. De l’autre, les plans et la robe seraient mieux protégés, et leur petit quatuor d’en face devait très certainement être à leur recherche. Le problème étant, elles étaient quatre, et eux, seulement deux. Elles pouvaient donc se séparer pour aller chercher les affaires et les traquer en même temps. Il fallait donc… Tout bêtement, les empêcher de se séparer. Comment ? Facile. Gaulet et de nombreuses mannequins avaient pu voir Hilda et Grimm. Il suffisait donc de les ressortir quand le petit quatuor serait à proximité. Les deux femelles se précipiteraient vers le groupe et attireraient l’attention sur elles, permettant à leurs vrais dresseurs de prendre la poudre d’escampette en toute discrétion. Avec un peu de chance, les responsables croiraient que les deux filles qu’ils cherchent se trouvent dans le quatuor, et ils auraient réellement la paix. Raaah, tout ça pour une robe ! Et même pas belle, en plus ! Encore une mission à la con… Elle avait intérêt à bien payer celle-là, mine de rien, sinon ça allait barder. Et note pour elle-même, ne plus jamais accepter les missions proposées par les stylistes ou touchant de près ou de loin à la mode. Elle est Pokéathlète, bon sang, pas Coordinatrice !

« Bon, je te propose qu’on se sépare temporairement. On est des gardes, autant en profiter. On fait un tour du périmètre, on repère les lieux, on essaie de trouver où sont la robe, les plans, et les pétasses - je veux dire, les demoiselles qui en ont après nous. T’as Grimm, j’ai Sookie, on se recontacte d’ici dix ou quinze minutes, ok ? »

Loan hocha à nouveau la tête, et le duo se sépara. Aileen (ou plutôt Charlotte) s’engagea dans un couloir d’un pas assuré, comme si elle savait où elle était et ce qu’elle faisait. Alors qu’en fait… En toute honnêteté, elle marchait au hasard. Ah, si elle avait pu sortir son Absol ! Mais non, il ne fallait pas. Sphax était le seul Absol chromatique de l’île, il ne serait pas bien dur de le retrouver, et elle avec lui. Mieux valait le laisser sagement dans sa Poké Ball, même si ça agaçait vraiment beaucoup le starter. Tirant un peu sur son tee-shirt (beaucoup trop serré, qui l’empêchait de respirer convenablement, mais Loan l’avait assuré que la Charlotte portait un truc similaire en sortant du bâtiment, donc elle l’avait mis sans se poser de questions) elle jeta un vague coup d’œil aux affiches collées sur le mur. Bizarrement, ça ne montrait que des mannequins, fines comme des bâtonnets, qui portaient des vêtements un peu trop courts, un peu trop fluides, un peu trop légers. Certainement des œuvres de Jean-Paul Gaulet, qu’elle appréciait de moins en moins, bizarrement. Très droite, très raide, elle marchait d’un pas presque militaire, ignorant toutes celles qui passaient à côté, les détaillant tout de même discrètement du coin de l’œil pour voir si elle pouvait retrouver l’accompagnatrice de Gaulet, la fille qui lui avait lancé un regard noir en la voyant avec la robe. Ses cheveux roses tapotaient doucement son dos à chacun de ses pas, et elle se faisait violence pour ne pas cligner des yeux, gênée par les lentilles de contact. Avisant un croisement de couloir, la Pyroli s’apprêta à tourner à gauche.

« Tourne à droite ! »

Sans protester, elle tourna docilement à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Et prit appui sur un muret pour sauter derrière et s’aplatir au sol, se cachant derrière l’une des nombreuses jardinières d’intérieur du couloir. Quelques secondes plus tard, des pas se faisaient entendre, et deux filles passèrent d’un pas rapide. Un coup d’œil lui suffit pour apprendre qu’elle ne les connaissait pas, mais qu’elles devaient sans doute être copines avec la pseudo-assistante de Jean-Paul Gaulet. Donc, deux des quatre envoyées par une autre agence. A moins qu’elles n’aient été envoyées par Flagerfell, elles aussi ? Non, impossible, elles semblaient être là depuis plus longtemps. Ou bien, ne les voyant pas revenir, Flagerfell en avait envoyé deux autres. Ca se tient, aussi. Enfin, là n’était pas la question, ils devaient récupérer tout ce bordel avant elles, et se débarrasser d’elles par la même occasion. Quand les deux filles eurent disparu, Aileen tâtonna pour saisir la Poké Ball de Sookie et la faire sortir. Comme à son habitude, la petite Tarsal tournoya sur elle-même, en silence cette fois-ci, et s’assit à genoux devant elle, attendant silencieusement qu’elle parle. Ce qu’elle allait faire, quand un nouveau bruit de pas se fit entendre, s’approchant, puis s’éloignant. Parler ne serait pas très prudent. En avant pour la télépathie.

« Elles étaient après moi ? » Sookie hocha la tête. « Tu as lu dans leurs esprits ? Elles cherchent Loan aussi ? »
« Oui, et oui. Quatre filles, séparation en deux groupes. Un qui te cherche, un qui le cherche. Gaulet est comme un fou parce qu’il a compris que la fille qui portait sa robe est une espionne venue la lui voler. Toutes les agentes de sécurité vous cherchent, même si elles ne savent pas qui vous êtes. Comme le mini-défilé commence dans trente minutes, la robe et le prototype ont été enfermés dans le bureau de Gaulet, où les agentes de sécurité doivent se rendre dans quinze minutes, justement. »
« … Tu as sérieusement lu tout ça dans leurs têtes ? »
« Dans les têtes d’un peu tout le monde. Pourquoi, c’est mal ? »
« Ah non, au contraire, c’est très bien Sookie. Ca me donne même une petite idée… »


La Tarsal, qui lisait dans sa tête, lâcha un petit rire télépathique absolument adorable… Et complètement flippant. Puis, obéissant à l’ordre informulé d’Aileen, elle ferma les yeux pour contacter Grimm, lui expliquant le plan de sa dresseuse pour qu’elle fasse suivre l’information à Loan. Le plan était simple. Déclencher une pagaille, leur mettre tout sur le dos, et s’enfuir avec ce qu’il fallait. Il fallait juste qu’ils trouvent le bureau de Jean-Paul Gaulet avant de pouvoir faire ça. En quinze minutes, ça devrait être faisable. Court, mais faisable, surtout s’ils devaient échapper aux patrouilles en même temps.

« Loan est passé devant tout à l’heure. On attend que le prochain groupe passe, et je te guide. »

Sookie réintégra silencieusement sa Poké Ball. Patiente, Aileen attendit que le prochain groupe prévu par sa Tarsal passe, puis elle se redressa souplement pour contourner la jardinière et repartir en sens inverse, suivant les instructions mentales de son Pokémon, qui semblait connaître le chemin mieux qu’elle. Sans doute parce que Grimm le lui avait mentalement communiqué. La vache, c’est vraiment pratique, d’avoir un Pokémon Psy ! Plusieurs fois, elle dût se cacher pour éviter les gardes, certaines qu’il ne leur suffirait que d’un coup d’œil pour comprendre que Charlotte avait vraiment changé, même si elle n’était en service que depuis quelques heures. C’est que ça a l’œil, un garde, enfin, normalement. Ce n’est qu’au bout de dix longues minutes et d’une crise de frayeur mémorable (une agente de sécurité ayant ouvert en grand la porte de la pièce où elle se cachait, heureusement Sookie avait pu prévenir Silica qui était sortie de sa Poké Ball pour cacher Aileen derrière une illusion) qu’elle atteignit enfin le bureau de Gaulet, en se disant qu’elle n’accepterait plus jamais les missions ayant pour trait la mode. Où était Loan… Ah, là. Discrètement, elle rejoignit son petit ami, la Zorua invisible la suivant comme son ombre.

« Je déteste tout particulièrement ce tee-shirt. Il est atroce, et en plus il me serre, j’ai l’impression d’être énorme et d’avoir des poumons rachitiques. »
« Si tu es vraiment mal dedans, enlève-le ! » Il esquissa un sourire en voyant qu’elle levait un regard noir vers lui. « Je plaisante. Grimm adore ton plan. Elle veut savoir laquelle des deux doit agir la première. »
« Qu’elle laisse Hilda semer la pagaille avant de s’en mêler. Place-toi bien derrière elles, surtout. Et rappelle-toi, la pièce à la couverture. »

Le rouquin hocha la tête, et se tut en voyant approcher d’autres gardes. Ce serait dommage qu’il se trahisse, avec sa langoureuse voix masculine… Aussi se contenta-t-il de garder le silence, baissant légèrement la tête, tout comme elle, pour ne pas être reconnu. Très naturellement, ils s’éloignèrent l’un de l’autre avant que le quatuor n’arrive. Loan réussit à intégrer un groupe de deux demoiselles qui discutaient, tandis qu’Aileen filait se planquer dans un groupe de trois, ni vue ni connue. Le quatuor d’espionnes finit par arriver, et quelques minutes plus tard, la porte du bureau s’ouvrait. Bon. Elle avait bien fait de ne pas y envoyer Sookie en éclaireur, leurs plans auraient pu capoter. Comme des pantins dociles, les demoiselles entrèrent dans le bureau, et Aileen suivit le mouvement, ne se tournant pas pour voir où était Loan. La robe était bien là. Le dossier contenant les plans… Là, sur le bureau, dans une pochette en cuir. Parfait. Elle faillit presque sursauter quand le styliste prit la parole d’un ton revêche.

« Alors, où sont-elles ? »
« On ne les a pas trouvées, monsieur Gaulet. »
« Pas trouvées ? Le défilé commence dans moins d’un quart d’heure, et deux espionnes se baladent librement dans le bâtiment ? C’est quoi cet endroit, un moulin ? C’est pour ça que je vous paie ? »
« Eh bien c’est-à-dire que… »
« Sookie. Maintenant. »

La Tarsal, qui lévitait tranquillement dans le couloir, appuya sur le bouton de la Poké Ball, libérant Hilda, qui courut de son pas souple pour faire les quelques mètres la séparant de la porte ouverte, s’engouffrer dans la pièce, bondir par-dessus la foule et se saisir du dossier en cuir, se tournant d’un coup pour faire le chemin en sens inverse. Elle ne le put pas. Immédiatement, les agentes de sécurité avaient sorti leurs Pokémon, qui un Caninos, qui un Grahyèna, qui un Démolosse, pour stopper la féline et l’empêcher de quitter la pièce avec le prototype. Avec un (faux) miaulement d’effroi, la Persian bondit pour aller se cacher derrière sa dresseuse… A savoir une des amies de la pseudo-assistante de Jean-Paul Gaulet.

« Eh, je la reconnais ! C’était la Persian de l’une des mannequins, et l’autre avait une Girafarig ! »

Loan, qui avait réussi à se placer derrière le groupe d’espionnes, choisit ce moment pour libérer Grimm. Cette dernière usa de ses compétences psychiques pour détacher la robe de son portant et la faire léviter jusqu’à elle, la posant très fièrement dans les mains de sa dresseuse, une autre des filles du quatuor qui ouvrit de grands yeux horrifiés, avant de glapir et de lâcher la robe comme si cette dernière l’avait brûlée

« Ce sont elles ! Saisissez-vous d’elles ! » Alors que les agentes de sécurité s’exécutaient, Gaulet se tourna vers son assistance. « Je croyais qu’elles étaient avec vous ! »
« Mais elles sont avec moi ! »
« Vous ne niez donc pas votre implication ! Saisissez-la ! »

Les gardes entourèrent les trois filles. Sentant le vent tourner, la quatrième essaya de s’enfuir, et renversa un portant que Grimm avait déplacé avec ses pouvoirs psychiques. Immédiatement, certaines se précipitèrent sur elle pour l’attraper. Profitant de la confusion, Hilda lâcha le dossier de cuir et l’envoya du bout de la patte vers Silica, qui posa une patte dessus, le faisant entrer dans son illusion d’invisibilité. Puis elle bondit par-dessus la foule une nouvelle fois, s’enfuyant dans le couloir en s’arrangeant pour être vue.

« La Persian s’échappe avec le dossier ! Rattrapez-la, vite ! »

Alors que les gardes restants, Aileen et Loan compris, quittaient le bureau pour courir à la suite de la Persian, Silica, elle, tendait la patte vers la robe qui traînait au sol non loin d’elle, la ramenant vers elle d’un coup de patte avant de la rouler en boule, cachant le dossier en cuir à l’intérieur, pendant que Grimm quittait à son tour le bureau pour partir dans l’autre sens, obligeant les gardes à se diviser pour suivre et la robe et le dossier… Du moins le pensaient-elles. Restée seule dans le bureau, Silica se fit toute petite, sursautant quand Gaulet, qui venait de se rendre compte qu’il n’avait plus la robe, lâcha un hurlement de rage avant de sortir à toute vitesse, sans doute pour trouver un moyen de retarder, voire d’annuler, le défilé qui devait avoir lieu. Une fois bien sûre qu’il ne reviendrait pas, elle lâcha un petit couinement timide, et sursauta à nouveau quand Justice, le Kirlia de Loan, se téléporta devant elle, n’attendant que son signal. Sans rien dire, il lui ouvrit les bras, et la Zorua sauta dedans, laissant le Kirlia attraper la robe et le dossier avant de se téléporter à l’extérieur, où Sookie l’attendait. En le voyant revenir, la petite Tarsal gazouilla, avant de fermer les yeux pour contacter Aileen.

« C’est bon, tout est là, vous pouvez sortir ! »
« D’accord, on arrive. »


Aileen ralentit légèrement. En la voyant faire, Loan l’imita, et ils se laissèrent distancer, filant sans bruit dans un couloir pour rejoindre ce qu’elle avait nommé la pièce à la couverture, à savoir la pièce où elle avait laissé la fameuse couverture qui l’avait cachée pendant qu’elle traversait tout le bâtiment, presque nue dessous, à se geler tout en flippant. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche… Personne. Loan ouvrit la porte, et les deux dresseurs tendirent leurs Poké Ball pour faire revenir Hilda et Grimm, qui, conformément aux ordres, s’étaient cachées là pour les attendre. Alors qu’elle allait refermer la porte, des bruits de pas se firent entendre, et Loan la poussa d’une bourrade dans la pièce avant de refermer la porte sur eux.

« Barricadez l’entrée ! Personne ne rentre ni ne sort tant qu’on n’a pas retrouvé la robe et le dossier ! »

Les deux élèves se lancèrent un même regard impavide, avant de fermer les yeux pour contacter qui sa Tarsal, qui son Kirlia. Ces derniers se téléportèrent à côté deux, et la seconde suivante, la pièce était vide. Quand elle ouvrit les yeux, ils étaient dans la rue, non loin du bâtiment, et Silica, après avoir jappé pour manifester sa joie de les revoir, plongea sa tête dans le sac de sa dresseuse pour en sortir un deuxième dossier, en tout point identique à celui qu’ils venaient de voler.

« Mince, le prototype de robe Dedenne, on l’avait oublié ! »
« Laisse tomber Loan, on ne pourra jamais rerentrer dans le bâtiment sans se faire coincer. »
« Vous non, mais moi oui. »

Justice tendit la main pour lui prendre le dossier, et se téléporta avant qu’ils n’aient pu dire quoi que ce soit. Quelques secondes plus tard, il réapparaissait, les mains vides, prouvant qu’il avait bien posé le faux prototype sur le bureau de Gaulet - ou plutôt, la corrigea Justice, au sol, sous le bureau, parce qu’à la base Hilda a pris le dossier et l’a fait tomber par terre, et avec la précipitation, il n’est pas impossible que le dossier ait glissé dessous. Le mettre dessus aurait été stupide. Bien vu. Après avoir laissé Silica retourner dans sa Poké Ball, Aileen se saisit de son sac, et ils s’éloignèrent bien vite du bâtiment de Gaulet, qui semblait être sans dessus-dessous. Il leur fallut quelques minutes pour rejoindre les locaux de Flagerfell, minutes qu’ils rallongèrent en prenant de nombreux détours pour le cas où ils seraient suivis. Mais finalement, ils purent entrer dans le local où attendait leur employeur du moment, et après avoir montré patte blanche, ils furent à nouveau menés devant le styliste, qui fronça les sourcils. Ah, bah oui. Trois heures avant, il avait une brune et une rousse, maintenant il avait une blonde et une rose. Inhabituel. Sans s’en émouvoir, Aileen ouvrit son sac, et en bataillant un peu, elle en sortit le dossier un peu mâchonné par Hilda, le lançant sur la table, où il glissa vers Flagerfell qui l’arrêta d’une main.

« Votre dossier. Désolée pour les traces de crocs, on a fait comme on a pu pour se débarrasser des autres espions. Et on a la robe, aussi. »
« Les autres ? La robe ? »
« Jean-Paul Gaulet avait fait la robe, il allait la présenter pendant un défilé qu’il avait organisé pour ce soir. » Flagerfell pâlit, et tendit la main pour attraper la robe qu’Aileen lui lançait. « On l’a récupérée en même temps que le dossier, en s'arrangeant pour faire accuser les quatre filles qui étaient envoyées par on ne sait trop qui pour mettre la main dessus. »
« Et les déchirures sont d’origine. »

Loan lui envoya une bourrade discrète pour la faire taire. Quoi, il a bien le droit de savoir que les déchirures de la robe ne sont pas de leur fait, non ? Tandis que le styliste dévoilait la robe pour voir à quoi elle ressemblait, Aileen saisit machinalement les bords de son tee-shirt pour tirer dessus en grognant, clignant des yeux sans s’en rendre compte. Grands dieux, ces lentilles lui faisaient vraiment mal… Et plus jamais elle ne porterait un tee-shirt pareil.

[ Mission terminée en solitaire '^' ]



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Sir Trouille
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Modération Aileen

Appréciation Fauvette et Lily (manque plus qu’un téléphone et Charlie….Quoi ?)…Rien qu’avec ça, on se retrouve direct dans l’ambiance. Le RP est toujours aussi agréable à lire, avec très peu, voir pas de fautes et l’enchainement des actions s’équilibrent entre les phases d’espionnages proprement dites, et le petit jeu entre Loan et Aileen. Le vol de la robe se fait de plus en plus difficile et on a même quelques scènes qui mériteraient de finir sur grand écran (Aileen en petite tenue, c’est déjà collector…Mais en ROBE, PHOTOOOOO). Les  Pokémons sont bien mis en avant, du fait de l’utilisation de leurs différents talents pour soutenir le plan de leur Dresseuse. Bref, James Bond peut se rhabiller, le coté espion de la mission est bien respecté. La seule chose qu’on peut regretter, c’est le final, un peu ‘’brusque’’ et moins maitrisée que tout le reste du RP, même s’il a été accompli en solo.

■■■■□ - Quatre étoiles, c'est génial ! Vous vous êtes vraiment appliqués et montrés originaux dans l'écriture et dans le déroulement ! Vous recevez 120 jetons, 20 expérience supplémentaire et un Bandeau Ursaring Bolt (+20 Vitesse si tenu)!


Modération Djelly

Appréciation ‘’La prochaine fois je ferai en sorte qu’elle mette une robe.’’ Chiche, je rajoute une étoile à ta note juste pour avoir une vidéo…Pas taper ! Les péripéties de Loan restent agréables à lire, mais attention quelques fautes de frappes ou d’accord viennent se glisser dans le texte.  Les actions sont assez amusantes, surtout la petite crise entre la Girafarig de Loan et son Dresseur au sujet d’Aileen ( C’est de la discrimination envers les palindromes !). De plus, le jeune Espion semble vraiment à l’aise dans l’univers impitoyable de la mode, son élément, et se déchaine niveau déguisement et couture. Dommage que tu n’es pas finie la mission avec ta partenaire.

■■■□□ - Trois étoiles : c'est bien ! Rien à redire si ce n'est que vous pouvez quand même faire mieux, montrez vous plus originaux, étoffez vos rps ! Explorez la mission jusque dans ses moindres recoins ! Vous recevez 75 jetons et 10 expérience supplémentaire !


Conclusion : Le RP en équipe fonctionne bien et produit même quelques morceaux de bravoure. On suit les mésaventures des deux compères (même si j’aurais voulu savoir QUI avait envoyé l’équipe rivale), qui ferait passer une mission d’OSS 117 pour une partie de plaisir, mais avec le final en solo d’Aileen, le happy ending se fait abrupt.


(mission) Dans l'enfer de la mode. [Terminé] 7z5c
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