Andrew Stansfield
Nom. Stansfield
Prénom. Andrew (mais Drew c'est mieux)
Âge. 15 ans
Région d'origine. Kalos
Ambitions futures. Je dois m’endurcir et devenir assez fort pour les protéger, je veux mieux les connaître. N’est-ce-pas le travail d’un top dresseur ?
Drew, ou l'art du clair-obscur
Description
Drew, ou l’art du clair-obscur.
Difficile de brosser le portrait d’Andrew Stansfield tant il peut se révéler incompréhensible. Fort heureusement, le narrateur a à sa disposition un pinceau merveilleux, qui, grâce à la magie de la description, donne forme à ce qui n’en a pas !
On ne va pas se mentir, tout se joue au premier contact, sur les apparences. Et Drew est loin de laisser indifférent. Il est, comment dire, hum… beau, tout simplement. Et charmant. Mère nature le façonna avec minutie, comme le sculpteur caresse amoureusement le marbre. Des traits admirablement fins, un nez à croquer, des yeux de velours, des yeux de biches aux nuances de noisette, des yeux… où brille une pointe de malice et d’insolence. Ils semblent murmurer « je vous envoûte, mais c’est pour mieux vous tromper ! ». Un sourire narquois flotte toujours sur ses lèvres, grande source d’irritation pour son entourage… difficile de savoir s’il se moque de vous ou bien d’autre chose. Quant à son corps, il est peut-être un peu plus grand que la moyenne (il n’a pas pris la peine de le mesurer, autre chose à faire !), il est assez svelte et sa peau est sans surprise claire comme celle de la plupart des habitants de la radieuse Illumis. Sa plus grande fierté réside dans cette superbe chevelure rouge vin, qu’il coiffe savamment en bataille, laissant retomber sur son front une mèche arrogante. Mais la beauté ne se résume pas qu’à un charmant minois ! Drew se sert à merveille de ce que l’on appelle les codes de la classe Illumisienne : de luxe tu te vêtiras, ta prestance avec arrogance tu afficheras. Personne n’a vu une seule fois le jeune homme sans une chemise impeccablement blanche, une cravate en soie des plus chics ou son trench-coat sur mesure qui selon les légendes, serait même devenu une seconde peau ! Aviez-vous remarqué que Drew et goût rimaient ? Une coïncidence ? « Bien sûr que non ! » vous dirait-il d’un air goguenard. La prestance, elle émane de lui comme une aura, grâce à sa démarche souple et élégante digne du plus superbe déflaisan de l’aristocratie, mais aussi grâce à cette assurance sereine qui énerve autant qu’elle impressionne.
Vous vous êtes toujours demandé qui était cet élève au fond de la classe : plutôt beau et parlant peu, il semble observer son monde d’un air calme et amusé. Nonchalamment appuyé sur le dossier de sa chaise, le cours, il semble l’écouter d’une oreille distraite. Il fait pourtant partie des meilleurs de la classe. Poussé par votre curiosité, vous tentez un jour d’amorcer la conversation. Vous lui montrez vos intentions et lui, vous fait clairement comprendre les siennes. Il n’a nulle envie de de s’intéresser à vous, et encore moins que vous vous intéressiez à lui. Et il vous invite, le sarcasme lisible sur ses traits, à vous éloigner. Badaud, vous retournez à votre siège, avec une désagréable sensation au cœur, mais la ferme conviction que le mépris porte une cravate, et qu’il s’appelle Drew.
Et oui, pas facile d’établir la communication avec Andrew ! Ce garçon en découragera plus d’un, d’ailleurs je ne préfère même pas compter ceux qui ont lâché l’affaire… à tous les téméraires (ou les masochistes plutôt) qui tenteront de l’apprivoiser, préparez-vous à un travail de longue haleine ! Aussi farouche qu’un Medhyèna, ses armes ne sont pas de vrais crocs mais c’est tout aussi douloureux ! Si vous tentez de vous l’attacher, les sarcasmes sortiront de sa bouche comme des étincelles, et il est rompu à leur usage. Il s’amusera de vos faiblesses et ne se gênera pas pour vous les lancer en plein visage, de manière plus ou moins classe. Le cynisme fait aussi parti de sa personnalité : si ça ne lui plaît pas il le dit et l’assume et tant pis si ça choque ! En revanche pour ce qui est de ses émotions il ne faut pas espérer une seule confession de sa part. Ceux qui ont su gagner sa confiance (comment avez-vous fait ?) peuvent les compter sur les doigts de leurs mains. S’il y a bien une chose que le jeune homme déteste, c’est qu’on s’attarde sur son passé avant l’académie. La seule réaction que vous obtiendrez sera du mutisme et de la colère… Au même titre qu’il apprécie peu qu’on fouille dans sa vie intime, il abhorre qu’on connaisse ses points faibles : rien n’est plus pénible pour lui que de se sentir vulnérable. Moi je vais vous les confier : il a une peur panique des eaux troubles ; ne cherchez pas à comprendre c’est comme ça, quand il ne voit pas le fond d’un lac, il commence à pâlir. Mais si vous voulez le sortir de ses gonds, rien de mieux que de toucher à sa mèche ! Effet garanti ! Par contre il vous maudira certainement pour mille ans, vous êtes prévenus.
« Tu m’irrites tellement que je pourrais en devenir allergique, tu sais». Ça, c’est un exemple typique de sarcasme à la Drew. Ce comportement assez odieux est dû à une méfiance exacerbée envers ses pairs, suite à des mauvaises expériences plus jeune. Pour se protéger, il préfère ne faire confiance qu’à lui et à ses pokémons en restant ainsi dans une vision étriquée des relations sociales : l’autre est une nuisance potentielle. Drew, c’est l’expert des jugements à l’emporte-pièce.
Le point positif, c’est que vous ne l’aurez jamais dans les pattes ! Il s’occupe avec brio de ses affaires et ne vous demandera jamais d’aide, vous pouvez en être sûr. De toute façon, il sait pertinemment qu’il va réussir ! Ah, je viens de réaliser que j’ai omis un point important de sa personnalité : Andrew Stanfield a une confiance ABSOLUE en ses entreprises. Certains se laisseront aller au piège de le croire méprisant… méfiez-vous. Le jeune homme sait reconnaître plus fort que lui, respecter le talent et la détermination.
Bon… il l’est légèrement de temps en temps, mais il se corrige, rassurez-vous.
En toute bonne foi, il peut se permettre une telle assurance. Drew est admirable par tous en un point : une énergie intarissable mise à profit avec talent. Même s’il a cherché dans le dictionnaire il ne connait toujours pas le sens du mot « paresse » et c’est en véritable foudre de travail qu’il agit. Persévérant, il ne lâche rien, combattif, il relève avec plaisir les défis. Rester enfermé à l’intérieur est un vrai calvaire pour lui et l’action une véritable drogue ! Drew passe ainsi le plus clair de ses journées à s’aventurer dans la nature en compagnie de ses pokémons, impatient d’en apprendre davantage, adorant qu’on le surprenne, s’enthousiasment d’en découvrir plus sur eux.
Ah les pokémons… dès qu’il s’agit de ses chères petites têtes blondes, il devient tout feu tout flammes : en vrai papa poule, il fait de son mieux pour les rendre heureux sans trop les gâter ; toujours quelques sucreries dans sa poche, Drew est la coqueluche des créatures les plus gourmandes de toute l’académie ! S’il est terrible avec vous, il ne tarit pas de tendresse envers eux, et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’il les chouchoute, à la surprise générale (il peut être gentil ?). Depuis des années il travaille sur un projet qui lui tient à cœur : pouvoir se faire comprendre des pokémons sans prononcer le moindre mot, juste des gestes et des mimiques ; il y est plus ou moins parvenu mais il reste encore du travail.
« Mais attendez, il peut vraiment être gentil ? » : bien sûr que oui, il faut juste être très patient… et être très obstiné. Si vous parvenez à lui tenir tête, Drew sera curieux de vous connaître. Son respect et son affection se conquièrent difficilement, mais une fois saisis, ils sont indéfectibles. Son humour corrosif vous fera rire, sa générosité vous étonnera, ses attentions vous toucheront, son dynamisme vous poussera à atteindre le meilleur de vous-même, et, protecteur, qui s’attaquera à vous devra faire face à lui, non sans y laisser quelques plumes. Vous savez, il n’était pas comme ça quand il était petit, il…
- Plus un seul mot, j’aimerais que vous vous taisiez.
- Oh, je ne vous avais pas vu, désolé, je ne voulais pas…
- J’ai dit, plus un seul mot.
- Mais…
- La porte est par là. Vous trouverez la sortie tout seul, vous avez toute ma confiance. Après tout, vous savez si bien vous immiscer là où le respect a le bon goût de se retirer.
* L’apparition se dirige d’un pas traînant vers le fauteuil, un vieux Rochester en cuir qui a gagné de sa noblesse avec l’âge, avant d’en prendre possession le plus naturellement du monde. Il dessert sa cravate d’un air pincé, pousse un soupir, et plante son regard sur vous, bien qu’il ne semble pas vous prêter réellement attention. Ses prunelles se mettent soudainement à briller d’un feu sombre. Vous attendez…
- Ne tardons pas plus l’échéance… puisque tout doit être dit, je parlerais en mon nom.
Histoire
Andrew Stansfield, c'est mon nom... mais appelez-moi Drew.
Depuis quelques temps déjà, le Andrew ne veut plus dire grand-chose, et le Stansfield encore moins. Pour que vous compreniez, je dois revenir aux sources.
Connaissez-vous Illumis ? Bien sûr que vous la connaissez, elle et tous ces clichés éculés, la merveilleuse Illumis, le cœur de Kalos, le bastion de l'élégance et du romantisme, le luxe coulant à grandes eaux dans des rues illuminées d'or. Il bat ce cœur, de toute sa force, nourri fidèlement par tous ces beaux quartiers qui sont autant d'artères pour lui, et l'argent son oxygène... Je le connais bien ce système, puisque j'y ai grandi, et m'y suis épanoui dans une certaine mesure. Mon enfance, je l'ai vécue au soleil de la grande avenue Thermidor, dans un magnifique appartement. De cet endroit je ne me souviens que du salon si haut, si grand, si luxueux, si vide… d’une chambre comme une prison, de l’absence de mes parents. C’est sûrement difficile à croire, ce que je vais vous dire, mais pourtant c’est bien la vérité : nous ne nous sommes jamais vraiment connus, eux et moi. Pas de lien affectif. Ou s’il existait, ils avaient pris soin de le couper dès mes premiers pas. On confia ma personne à une nourrice hautement qualifiée et mon éducation à des professeurs particuliers, sans oublier la cohorte de serviteurs toujours prêts à répondre au moindre de mes caprices. Une conduite qui peut paraître étrange, et qui est cependant tout à fait naturelle chez la haute bourgeoisie Illumisienne.
Oui, je fais partie du « gratin » comme on dit, la jeunesse dorée, ou la crème de la société selon vos goûts.
Oui, les cartes bancaires de cette prétendue élite ne connaissent jamais la sécheresse.
Oui il suffit de remuer un doigt pour être servi comme un prince.
Je me moquais bien de tout ça enfant. En mon for intérieur, je savais que l’éclat de cet or était hypocrite.
Le trésor que je convoitais était d’une toute autre nature. Vous l’avez sûrement eu dans votre jeunesse, moi pas. L’amour d’un père et d’une mère. Le travail de mon père l'envoyait aux quatre coins du monde pour son plus grand plaisir, à la vie de famille il préférait certainement son job, bien qu'il ne l’eût jamais avoué. Il ne s'était jamais fait à l’idée d'avoir une femme et un petit garçon, et c'est en toute naïveté qu'il partait, la valise à la main, sans se soucier de ceux qu'il laissait derrière lui. Je ne le voyais qu'une ou deux fois dans l'année, en coup de vent. Ma mère… ma mère… une femme exquise… Elle est très belle, mais comme une statue de marbre, aussi froide et silencieuse qu’elle ; contemplative… elle m’a vu sans me voir, pendant que je mûrissais de toutes mes forces, elle a reconnu mon existence sans reconnaître mon amour, alors que je cherchais à capturer son regard. Le petit Andrew sentait bien l’absurdité de la situation : rentrant seul, passant ses journées à découvrir le monde de la fenêtre du salon sous la surveillance silencieuse des servantes, à voir défiler les heures sur la pendule et distinguer, le soir, l’ombre d’une mère qui fuit de l’entrée à la chambre : « je suis fatiguée Andrew, plus tard », « Maman a du travail à faire, demande à Sylvie », les éternelles rengaines… je ne m’étais jamais fait aux usages aristocratiques ; si elle m’évitait, c’était simplement qu’on l’avait éduquée au fait que la famille n’était qu’une convention sociale, bien qu’elle éprouvât tout de même de la tendresse à mon égard. Dans mon ignorance, je croyais simplement ne pas être à la hauteur : il fallait que je devienne un véritable modèle de perfection, et alors peut-être…
Dès l’aube de cette nouvelle ère je dévorais avec acharnement les ressources à ma disposition : les livres et le savoir qu’ils gardent jalousement, la voix des professeurs qui m’initiaient aux secrets de notre civilisation, les cours de bonnes manières que toute personne de « notre condition » se doit d’apprendre, et tant et tant que je ne puis me souvenir… penché sur mon bureau, le crayon à la main et les yeux rivés sur les cours, à la lumière de la lampe de chevet, j’assurais ma réussite à l’école. Cet acharnement paya, puisque mes résultats furent excellents. Quant à mon initiation aux mœurs aristocratiques, je puis dire que l’entreprise fut couronnée de succès : la démarche souple et élégante, le buste fier et la tête haute, je portais l’arrogance aussi naturellement que l’on met un pied devant l’autre pour marcher. A force de jouer ce personnage ces manières s’ancrèrent en moi : j’étais devenu mon propre mensonge.
La mue que j’avais opérée se révéla inutile ; l’amertume de ma défaite me fit d’autant plus détester cette douloureuse dépendance, et je me plongeais dans la colère. J’étais furieux contre mes parents, contre toutes ces personnes qui ne comprenaient pas, ces enfants aimés sans qu’ils y aient fait quoi que ce soit, et plus encore contre moi-même pour m’être laissé berner d’illusions. Suite à cela je gravais de manière indélébile le mépris dans ma peau, pour ne plus souffrir de mes espérances. J’avais changé !
Enfant terrible, pourquoi es-tu si cruel et si injuste ? Silence. Mes remords en écho s’effaçaient…
J’avais changé…
Sans m’en rendre compte, l’armure dans laquelle je m’étais engoncé m’entraînait plus vers le fond qu’elle ne me protégeait, et c’est qui allait m’arriver si une rencontre fortuite ne m’avait pas ouvert les yeux.
Une rencontre extraordinaire.
C’était un lundi matin encore frais de mars, la nuit ne s’était pas levée de la ville, laissant la place aux ténèbres ; ce jour-là je marchais plus lentement que d’habitude puisque j’étais bien trop en avance pour mon cours, et heureusement, sinon je n’aurais probablement pas remarqué cette petite touffe de poils dorés cachés sous un carton, au fond d’une ruelle. Intrigué, je m’approchais prudemment… je soulevais le carton… c’était… un Pichu ? Un petit pichu blessé, sur le point de s’évanouir ! Absorbé par la petite créature, je n’avais pas remarqué les deux inquiétants yeux rouge sang qui m’épiaient dans l’obscurité du passage ; un grognement sourd me réveilla et, figé par la peur, je les fixais muet pendant ce qui me sembla durer une décennie… un Démolosse. Manifestement, c’était le protecteur du Pichu et il était hors de question de me laisser l’approcher d’un centimètre de plus. Je savais que si je n’amenais pas tout de suite ce pokémon à un centre, il ne survivrait probablement pas à ses blessures. Terrifié par son regard furibond, j’essayai de lui faire comprendre la nécessité dans laquelle son compagnon se trouvait, que je voulais l’aider, qu’il pourrait me mordre s’il le voulait, que je le ferais quand même, qu’il le fallait. J’étais déterminé : il comprit, et céda avec méfiance le Pichu à mes soins. Aussitôt pris dans mes bras, je courrais de toutes mes forces au centre.
« C’est grave » disaient-ils, « il va falloir qu’il reste toute la journée ». Alors j’ai séché les cours et j’ai attendu jusqu’au soir le dénouement de l’histoire, anxieux au possible… Dix-neuf heures fut l’heure de la libération à la vue du Pichu complètement rétabli ! Il me sauta dans les bras, et posa ses pattes… sur mon cœur… Je n’avais jamais ressenti ça… à ma grande surprise je pleurais. J’écrasais vite la larme au coin de mon œil et c’est avec mon nouvel ami que je sortais du bâtiment. Bien que je m’y attende, je frissonnais de voir le Démolosse qui nous guettait à l’entrée, certainement resté caché à l’écart le temps que durent les manœuvres. Le grondement de ses crocs s’entrechoquant me disait avec clarté : « merci mais fais attention, je t’ai toujours à l’œil ». Je reposais précautionneusement le Pichu qui s’élança joyeusement vers son ami. Avant qu’ils ne s’engouffrent dans l’ombre, il me regarda doucement et me salua comme pour me dire merci. C’était un lundi soir encore frais de mars… la nuit s’était couchée sur la ville… mais je n’avais plus froid.
Un bruit me réveilla le lendemain matin, un claquement de carreaux répété. Le temps d'émerger de mon lit, je me retrouvais nez à nez avec deux Pichus surexcités. Ils avaient ouvert la fenêtre ? Minute... c'était mon ami de l'autre jour ! Je voyais double ? Des jumeaux, c'était des jumeaux !
Ils étaient entrés dans ma vie pour ne plus jamais en ressortir.
S'ils avaient pu le faire en n'éclatant pas la vitre, ça aurait été tout de même mieux...
Tant de souvenirs... Ce serait bien trop long de vous raconter comment ces boules de poils ont fait de ma vie une fête foraine éternelle, me faisant redécouvrir le monde que j'avais si longtemps dédaigné : ces Axoloto qui barbotaient avenue Vendémiaire, l’agitation envoûtante de ces petits cafés, le flot de Prismillons peignant ses tours de teintes fantasmagoriques... Arsène et Lupin, tels que je les avaient nommés, m'entraînaient à travers Illumis sans jamais s'arrêter, de jour comme de nuit. J'étudiais bien sûr, il fallait rester prudent. Mais ma vie s'enfuyait désormais ailleurs, happée par le flot de nos courses éffrénées, gravissant avec la bande les buildings en désuétude, poursuivant les nuages de Passerouge, découvrant ses habitants, ses pokémons que je croyais si bien connaître de par mes lectures... Ils me montrèrent que je ne savais rien. Arsène et Lupin, les deux petits pichus curieux et joueurs et Ladd... mon guide. Le démolosse à première vue patibulaire était en réalité digne de tous les honneurs. C'est lui qui m'appris tout ce que je sais sur les pokémons. Mais... je ne m'étendrais pas sur le sujet. Peut-être une autre fois... Dans tous les cas, ils m'avaient intégrés à leur famille et je la considérais véritablement comme cela. Ma mère, mon père... seraient toujours des inconnus. Mais pas eux. Je les garderais toujours dans mon cœur, là, au plus profond de moi, cachés des rayons.
Plus que tout, ils m’avaient fait connaître ce que c'est que d'aimer, de chérir même, ce sentiment de vouloir protéger ceux qui vous sont chers, et l'envie de réaliser ses rêves peu importe les obstacles.
Je devais maintenant me battre pour moi.
Pour eux.
Trop sauvage désormais pour le monde artificiel de mes parents.
Adieu.
* Son regard semble se perdre dans le lointain. Il vous regarde, et vous sourit. Puis il se lève, part *
- Mais attends, tu ne peux pas partir comme ça ! Tu n'as même pas expliqué ton départ pour l'académie ! Oh, il est déjà parti... Bon, je m'y colle... Le petit, il savait qu'il ne pourrait rester ad vitam æternam sans se soucier du futur. Il savait exactement ce qu'il voulait. Il voulait, comme sa nouvelle famille l'avait fait pour lui, aider ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir choisir. Les protéger. Un jour qu'il était attablé à un café de pokéfans, sirotant tranquillement son thé, il avait vu un papier s'envoler du sac d'un client. En bon garçon, il le ramassa pour le restituer à son propriétaire, qui venait de s'évanouir dans le tumulte de la rue.
ACADÉMIE DE LANSAT
Fruit du hasard ou destin ? Peu importe pour Drew, qui confia ses intentions à sa mère, qui n'arriva pas à refuser. Son garçon n'était plus le petit enfant qui regardait le monde depuis la fenêtre, il était devenu assuré, fort, sauvage, dans ses yeux un feu éclatant brillait d'une soif inextinguible.
Elle l'aimait, et elle déplorait de n'avoir jamais su s'y prendre avec lui. Si c'était sa voie...
Les adieux furent difficiles bien sûr.
Mais Drew savait qu'un jour ou l'autre ,
il reviendrait.
Surnom. Iris
Espece. Kraknoix femelle
Nature. Gentil
Description. Iris est contrairement à son maître, fondamentalement gentille. Drew pensait que le collectionneur voulait se payer sa tête. Un.... kraknoix. Ça creuse des trous et ça mange. Perplexe devant son starter, il ne savait pas comment agir. Le jeune homme se prit vite d'affection pour elle. Elle est tellement curieuse ! Iris se couche sur ses genoux pour lire avec lui et quand il n'est pas là, elle trouve toujours le moyen de fourrer le nez dans les objets de son propriétaire. Ça pourrait la rendre malade de voir quelqu'un souffrir à côté d'elle, car elle est d'un grand altruisme. Bien que Drew fasse le méchant, elle sait au fond que c'est un tendre.
C'est un amour fusionnel !
La carapace d'Iris est d'un bleu cristallin, et ses yeux brillent comme deux petites pierres flamboyantes... "Shiny" comme diraient les experts. Drew ne s’embarrasse pas de ce phénomène: orange ou bleue, c'est Iris et c'est cela qui la rend unique à ses yeux!
Pseudo ou prénom. Je vais pas vous mentir, j'ai jamais eu de vrai pseudo... Ciboulette ça fera l'affaire
âge. 17 ans
Comment avez vous connu le forum ? Grace à une petite Max au caractère bien trempé...
Quelque chose à ajouter ? Que dire ? Hum... j'aime le pâté de campagne, voilà.