« Je la connais depuis bien longtemps, depuis sa naissance, je sais comment elle est. Comme elle réagit, ses manières d'être. Lilie n'est pas une fille à histoire, elle est même parfois trop calme. Trop plate. Peut-être qu'elle cache une personnalité plus entraînante sous son visage angélique, mais je peux vous assurez qu'il s'agit de la personne la plus gentille qu'existe, cette tête blonde ne ferait de mal à une mouche.» – Flora, sa grande soeur.

Petite Lilie, on te reproche d'être trop en recul de la société et tu en as parfaitement conscience. Aurais-tu peur des autres ? C'est parfois ce que tu laisses paraître. Tu n'aimes pas attirer l'attention sur toi et préfère être en arrière plan, pour une futur coordinatrice c'est assez embêtant. Trop naïve également, des belles paroles et tu tomberais dedans, heureusement pour toi, ton côté timide te sauve tout juste. Une personne t'adresse la parole et te voila rougir. Parfois trop rêveuse et tête en l'air, tu semble in-intéressé du monde qui t'entoure et ne voit que par tes deux passions : la coordination et le surf, après tout tu viens d'une île et de la région océanique la plus répandue : Hoenn. Apprend à t'ouvrir aux autres, ils ne vont pas te mordre. Néanmoins on ne peut te reprocher ta franchise et ta manière de parler souvent admirer. Tu détestes blesser une personne alors bien que tu ne caches pas la vérité sur le fond de ta pensé, tu fera en sorte de le dire d'une jolie manière pour ne pas faire de mal. Les autres peuvent te traiter d'hypocrite par cette méthode, mais cela te passe au-dessus de la tête.

Bien que cela ne se voit pas beaucoup, tu es une fonceuse, tu aimes aller au bout des choses. Tu vois les choses en grand, tu aimerais pouvoir lire ton avenir au fin fond d'un livre. D'ailleurs, tes professeurs ne peuvent te reprocher ton côté studieux ! Tu as toujours eut d'excellent résultat, tu fais en sorte de tout savoir, tu aimes te cultiver de toute manière. Curieuse de nature, lorsque tu te poses une question tu ouvres les livres ou cherche les réponses d'une manière ou d'une autre. Certaines filles pourraient également envier ton physique, bien que tu ne le laisses pas paraître, tu es quelqu'un de soignée qui fait toujours très attention a ses manières de s'habiller, mais ce n'est pas pour au tant que tu vas te maquiller ou mettre des vêtement aguicheur, tu restes simple. Tu restes toi même. On ne peut également pas te reprocher tes manières, tu as toujours été quelqu'un de polie et respectueuse, mais hélas, les autres voient en cela une certaine manière d'être hautain, pensent-ils sérieusement que tu te crois supérieur aux autres ? Alors qu'à l'école tu n'es que cette petite blonde recroquevillé dans un coin de la cours entrain de lire un bon roman. Non vraiment, les préjugés sont parfois stupide.

Lorsqu'on sait tes origines et ta vie à la maison, de suite les personnes te porte un jugement de petite fille capricieuse pourrie gâté. Oui tes parents sont fortunés, tu n'en a pas honte, mais tu ne t'en vantes pas non plus bien au contraire. Tu tentes de le cacher, tu as trop souvent vécu dans l'ombre de l'argent. Est-ce aussi peut être la raison de ta solitude constante ? Est-ce aussi pour cela que tu perds tes moyens faces aux personnes lorsqu'ils te parlent ? Et ne parlons surtout pas d'amour ! Un garçon t'apprécie ? Tu fera comme-ci de rien était. Tu ne connais pas le sens du mot amour, tu as déjà bien du mal à accepter et comprendre celui de l'amitié. Petite sensible, tu te mets facilement à pleurer. Tu te mets souvent dans toutes tes émotions alors qu'il n'y a pas toujours lieux d'être. Ressaisis toi si tu ne veux pas qu'on te marche dessus jeune fille.

Même dans le plus lointain souvenir, tu as toujours vécu ici à Hoenn. Sur cette île appelé Algatia. Entouré des eaux et de la nature fleurissante, bien que se soit principalement un lieux froid et refermé par les simples roches et plages entourant, pourtant tu aimes cet endroit et tu regrettes l'avoir quitté. Tu te souviens pourtant de cette joie qu'est naît au creux de ton cœur lorsque ton père t'a annoncé que tu partais vers l'école de tes rêves, puis cela fut remplacé par de la tristesse, mais également de l'angoisse. Toi qui n'avait jamais quitter le domaine familial, comment allais-tu faire au milieu d'une foule que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Donc oui tu avais peur en abordant sur le bateau qui te mènerait vers cette nouvelle destination, un endroit qui changerait sans doute ta vie à jamais. Puis après tout, c'état encore un cycle d'école qui t'attendait et tes précédentes années scolaires n'ont pas toujours été une véritable réussite, alors oui, tu avais une peur bleue de partir, mais cette peur tu l'as affronter malgré toi.

Quand tu étais petite, tu étais déjà cette jeune enfant en retrait ce qui attira plus d'une fois les moqueries, les insultes sur ton dos. Souvent rejeté par les autres enfants, tu ne comprenais pas cette mépris dans leurs regards, alors petit a petit, tu devenais sauvage. Solitaire, du moins, plus que tu ne pouvais déjà l'être. Souvent tu te consolais en rentrant chez toi au prêt des nombreux pokémons qui t'entouraient à cette époque. Il y avait un grand Laggron, celui de ton père qui été comme ton frère, puis le Persian de ta mère ainsi que le Skitty de ta grande soeur. Tu n'as jamais été très proche de cette dernière, vous avez six ans d'écarts, vous n'avez pas le même tempérament alors dans le fond, c'est normal cette sorte de distance. Sans le savoir tu as souffert de tout ça, tu te sentais à la fois rejeté par les enfants de ton école, mais aussi par ta propre famille. Tes parents souvent trop occupé et ta soeur avec ses amies. C'est sans doute pour cette raison que tu t'es découverte une passion pour le surf. Tu aimais déjà observer l'eau s'abattre sur les roches, tu observais cela de ta chambre. Puis un jour, tu osa t'y aventurer. C'était la première fois que tu sortais "en douce". L'eau glissant sur tes pieds t'ont d'abord chatouiller laissant sortir de ta gorge un rire cristallin et sincère, comme tu ne l'avais jamais vécu jusqu'à ce jour. Depuis cette journée, tu as insisté, tu as fais ton "caprice" pour apprendre à surfer. Mais, ils n'avaient pas le temps de t'apprendre, alors ils ont choisit la rapidité et la facilité : un professeur particulier.

Tu n'eus besoin que de peu de temps pour en comprendre le fonctionnement. Tu découvrais en la planche sous tes pieds une libération de tes problèmes, même si parfois tu t'aventurais trop loin pour une enfant, tu te fichais des dires et des réflexions. Les messes basses ne t'atteignant même plus, tu en avais assez de les entendre, alors tu les laissés parler dans le vide. S'ils souhaitent perdre leurs temps, c'est leur problème. Pas le tient. Tu vivais uniquement de ta passion, cela te permettait de croiser parfois des pokémons marins. Combien de fois as-tu pus jouer avec des poissirènes ou encore accueillir des Goelises sur ta planche. Tu aimais les pokémons eaux, un vrai lien était noués entre vous. Mais hélas, on ne voulait pas te confier de compagnon : trop jeune pour ça disaient-ils sans cesse. Puis un jour lors de tes quatorze ans, ton père est venue dans ta chambre alors que tu regardais un concours de coordination sur ta télé. Voila une autre de tes folles passions d'ailleurs.