I- Les plantes, véritables trésors de la nature
En général, tout le monde connait bien les effets des baies. On va souvent en cueillir, elles sont facilement reconnaissables, et surtout, il n’y a pas de très gros risque en cas d’erreur. Les plantes sont pourtant tout aussi efficaces et également accessible. Rien que le campus de Lansat regorge de toutes sortes d’espèces. Mais avant, petit point d’histoire !
1) Historique du début de l’utilisation des plantes en médecine
La première utilisation des plantes remonte il y a déjà très longtemps dans l’histoire. On retrouve des traces de leur service sur d’anciens textes datant d’il y a plusieurs millénaires. Puis les méthodes employées se sont affinées pour être de plus en plus efficaces au fil du temps. On a appris par exemple à force d’essai que dans une plante on n’utilise que très rarement son intégralité. Les pétales d’une fleur peuvent être très efficaces pour une chose alors que la tige n’aura aucun effet particulier. On peut utiliser dans une plante les pétales, les racines, les bulbes, les parties aériennes, l’écorce etc. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, leurs commercialisations sous leur forme la plus pure n’a débuté que très récemment, une dizaine d’années tout au plus. Avant, elles passaient forcement par un laboratoire pour les transformer en médicament avant de les redistribuer en officine ou en pharmacie.
2) Mode d’emploi
En revanche, les plantes ne peuvent pas être utilisées n’importe comment. Il existe plusieurs façons de s’en servir en fonction de leurs types et de leurs effets. La plus commune reste l’infusion. On dépose ses plantes, racines ou fleurs au fond d’une casserole puis on verse de l’eau bouillante dessus. On recouvre ensuite le tout pendant 10 à 30 minutes. Simple et efficace même si en général cette méthode est plus utilisée pour faire des remèdes apaisants ou déstressant. Après vous avez aussi les gels qui sont à base de plantes au départ mais qui sont transformés pour en faciliter leur utilisation. Enfin il y a les gélules. Les herbes sont broyées et insérées dans une capsule pour en faciliter la prise par voie orale. Mais elles peuvent aussi être sous forme de bonbons sucrés qui cachent le goût parfois amer de certaines plantes. Très pratique pour les enfants en bas âge notamment.
3) Les différents types de plantes et leurs effets
On dénombre environ 300 000 espèces de plantes à ce jour et il y en surement une multitude qui nous sont encore inconnues. Elles sont de tailles, de formes et de couleurs différentes et donc forcément ont des effets différents. Je vais ici vous présenter trois types de plantes qui pourront vous êtes utiles au quotidien et que vous pourrez sans trop de difficulté trouver sur Lansat.
Je vais commencer par vous parler du pokemon Feuillajou. L’un des trois singes découvert pour la première fois à Unys. Même si ce pokemon est de nature agité, il est incroyablement efficace en matière de soin. La feuille qui pousse sur sa tête possède des propriétés étonnantes. Elles sont capables de soigner la fatigue et vous redonnent immédiatement de l’énergie. Ce pokemon est réputé pour en offrir dès qu’il en ressent le besoin chez autrui. Alors que les pokemons la mangent directement, nous les hommes la préparons légèrement avant. Il n’est pas impossible de la croquer ainsi mais son goût singulier n’est pas très agréable en bouche. On préfère en faire des tisanes, où le goût est moins prononcé. C’est une très bonne alternative aux compléments vitamines que l’on prend l’hiver.
Enfin, encore un pokemon capable d’aider les plus éreintés : Chlorobule. Ce pokemon dit « racine » possède sur le sommet de sa tête, des feuilles qui tombent régulièrement pour être renouvelé. A ce moment-là, on peut la récupérer pour en faire un très bon remède. Il est principalement utilisé par les sportifs de haut niveau pour se remettre sur pieds après un effort physique intense. Ici, contrairement aux feuilles des Feuillajous, on ne peut pas en atténuer la saveur très amère au risque d’en perdre l’efficacité. Alors on fait avec et on la croque comme ça. Ce n’est pas très bon en bouche mais je vous promets que le résultat est là.
Enfin, j’ai décidé de vous parler d’une autre substance qui n’est pas tout à fait une plante mais qui est en lien direct avec elle : le miel. En effet, pour que les Apitrinis puissent le fabriquer, elles ont besoin du nectar qu’elles ne pourront trouver que sur les plantes. C’est de là que vient ce lien si fort entre miel et plantes.
Revenons donc à l’utilité du miel en soin. Cette situation a déjà dû vous arriver au moins une fois : vous vous êtes coupé, vous pensiez que cela guérirait vite et au final ça s’est infecté et maintenant c’est pire qu’avant. Grâce à cette petite astuce, cela ne vous arrivera plus. Le miel. Eh oui, le miel produit par les Apitrinis, cette pâte si délicieuse avec son bon goût sucré mélangée avec de l’herbe rappel est un très bon cicatrisant et protège des infections. Que ce soit pour de petites ou plus grandes plaies, les pouvoirs d’une compresse imbibée de miel peuvent vous surprendre. Plusieurs sortes de miels aux herbes existent mais le miel à l’herbe rappel est probablement la meilleure combinaison possible. En effet, cette herbe possède des propriétés antiseptiques et antivirales, c’est-à-dire qui vont empêcher le développement des bactéries et des virus. Le miel devient alors hyper efficace.
4) Et les pokemons dans tout ça ?
Il est vrai que jusque ici je ne vous ai parlé que d’herbes qui sont utiles pour nous êtres humains. Mais vous allez rarement vous servir de ce que j’ai expliqué précédemment pour vos pokemons. Les besoins des deux espèces sont différents et par conséquent on ne peut pas utiliser les mêmes plantes. En cas d’urgence, les possibilités évoquées si dessus ne seront pas assez efficaces. Dans cette partie, je vais donc vous parlez des plantes réservées uniquement aux pokemons et leurs effets.
Un peu plus haut, j’ai évoqué une plante, l’herbe rappel. C’est un végétal rudement puissant qui permet de s’extirper de nombreuses mauvaises situations. En effet, elle a la faculté de ranimer un pokemon K.O et de lui rendre tous ses points de vie. Encore une fois, elle a un goût très amer mais ça en vaut la peine. En revanche, les conditions de pousse doivent être idéales. Temps ensoleillé, arrosage régulier et une terre de qualité sont nécessaires à son bon développement.
D’autres herbes souvent utilisées par les duellistes sont les herbes blanches et pouvoirs. La première permettant d’annuler toutes les baisses de statistiques et l’autre permet d’utiliser une capacité qui demanderait un temps de charge de façon immédiate. Elles se développent uniquement sur le mont Chimnée, montagne qui abrite un volcan. La terre contient beaucoup de minéraux, qui donnent ces couleurs aux feuilles. Plus la plante est loin du point chaud, plus elle sera blanche. A l’inverse, plus on s’approche plus la feuille rougie. Comme vous l’aurez compris, ce sont des plantes qui sont extrêmement difficiles à se procurer sur Lansat mais je tenais à vous les présenter quand même.
Je termine ce paragraphe par des choses que vous trouverez sur Lansat avec un peu de volonté : des racines ! Mais attention, ce ne sont pas n’importe lesquelles. Lorsqu’un pokemon utilise Vampigraine ou Mega-Sangsue, il utilise des racines qui viennent s’accrocher à l’ennemi. Mais lorsque l’attaque est utilisée, ces racines ne disparaissent pas et s’enfouissent dans le sol. Elles continuent leur développement et deviennent ce qu’on appelle de « Grosse racine » qui augmentent les capacités dont elles sont issues ; donc les attaques volants des points de vie. Et si les racines sont plus récentes, elles sont alors appelés « Racinénergie ». Elles peuvent restaurer jusqu’à 200 points de vie à votre pokemon. Bon je vous accorde, il faut aller les chercher. Mais sur Lansat il y en a, alors à vos pelles.
En tout cas j’espère vous avoir appris des choses sur les facultés de nos chers pokemons. Maintenant vous les regarderez d’une manière différente et les plus chanceux pourront même profiter des talents de leurs petits compagnons. Passons alors à la deuxième partie de notre sujet : le poison.
II- Le poison, ou comment utiliser le mal pour vaincre le mal
Pour poursuivre ma thèse, je vais vous parler des poisons, intimement liés aux plantes. Car oui très souvent l’un va avec l’autre et il me semblait nécessaire de vous parler des deux faces potentielles d’un végétal. Cette partie concerne une face donc encore plus méconnue de la médecine : les poisons. « Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison. » Cette citation de Paracelse résume assez bien la situation plutôt délicate des substances que l’on nomme poison. Bien que certains soient même en dose infime mortels, d’autres en revanche peuvent sauver des vies s’ils sont manipulés correctement. Je vais vous expliquer comment tout ceci fonctionne et essayer de changer votre point de vue sur les poisons. Bien sûr, je ne vous cacherais pas la vérité autour du poison, si mal utilisé, et j’expliquerais quels sont les dangers autour de cette substance. Mais une fois de plus avant de commencer, petit point histoire !
1) Premières utilisations des poisons en règle général
L’utilisation des poisons remonte déjà à un petit moment mais leur utilité pour la médecine n’est, elle, que très récente, les nouvelles technologies d’aujourd’hui ayant été nécessaires pour découvrir leurs vertus. Avant, le poison était utilisé par les tribus incas pour en faire des flèches empoisonnés. Tremper ses flèches dans du venin d’Arbok et blesser sa cible avec, c’est assurer une mort rapide et douloureuse pour la victime. En avançant un peu dans le temps, on s’est aussi mis à utiliser les poisons produits par d’autres pokemons comme les Rosélia qui sont rapidement devenus des armes mortelles. Les poisons que ces pokemons sont capables de produire grâce à leurs roses sont d’une puissance incroyable, que les humains ne se sont pas privés d’utiliser pour se débarrasser de leurs ennemis. Heureusement, petit à petit, ces méthodes d’assassinats ont cessé et les chercheurs se sont un peu plus penchés sur les réels effets du poison sur l’organisme, encore inconnu à l’époque.
2) Mais alors, le poison comment ça marche ?
Le mot poison est en fait un terme très général qui désigne quelque chose qui peut provoquer des blessures, des maladies ou la mort d’organisme. Donc ici, on ne parlera plus de poison même si en forte quantité ils le deviennent. Pour faire simple, un poison devient un remède s’il est dosé correctement. Par exemple, le poison des Migalos peut, si bien dosé, guérir du lupus. De plus, la plupart des antibiotiques efficaces sont eux aussi composés de poison, dosés en quantité suffisante pour tuer les bactéries mais insuffisantes pour s’attaquer aux autres cellules. Surprenant non ?
Aujourd’hui les recherches sur les poisons se concentrent en partie sur le venin de Seviper. Des études auraient montré que son venin possède des propriétés analgésiques, donc antidouleur. Pour l’instant, le problème reste la séparation de cette partie du poison intéressante pour l’homme et la partie neurotoxique qui elle attaque directement le cerveau. On a également remarqué que le poison produit par les Drascore avait des propriétés anticoagulantes. C’est en observant les grandes hémorragies provoquées par le bout de ses pinces que ces conclusions ont pu être tirées. En synthétisant la molécule à l’origine de ce phénomène, on peut désormais s’en servir lors de lourdes interventions chirurgicales pour empêcher la formation de caillots dans le sang. Tout ça pour montrer que ces substances à première vue extrêmement dangereuse peuvent en fait nous être bien utile.
3) Le poison produit par des plantes liées aux pokemons
Et bien sûr, il n’y a pas que les pokemons qui peuvent produire du poison. Les végétaux qui leurs sont propres sont aussi sont capables de se protéger des agressions extérieures en produisant leurs propres toxines. Ces mêmes toxines peuvent être utilisées en médecine. La grosse fleur des Raflaisia est une plante qui produit une substance narcotique, c’est-à-dire qui engourdit la sensibilité. Mais en contrepartie, son pollen peut être utilisé pour soulager diverses douleurs et, entre autre, l’asthme. La petite fleur rouge présente sur les Fragilady, produit elle aussi une substance toxique qui provoque des vomissements. En revanche, les feuilles qui tombent de son crâne sont utilisées dans beaucoup de préparation contre l’affection des poumons. Cela nous rappelle également que tout n’est pas forcement mauvais dans une plante. Il faut juste savoir l’exploiter pour n’en tirer que le meilleur et éviter ses effets négatifs.
4) Le saviez-vous ? L’immunité au poison existe !
Vous avez bien lu oui l’immunité au poison existe. Attention quand même à ne pas faire d’amalgame. Personne ne nait résistant au poison mais on peut le devenir. Cela s’appelle la mithridatisation. Cette méthode consiste à habituer son corps à une substance toxique jusqu’à ce qu’il acquiert une insensibilité ou résistance à ce produit. Le mot mithridatisation vient du roi Archéomythridate VI. Il craignait tellement pour sa vie qu’il a voulu tout connaitre sur les poisons afin de s’en préserver. En ingérant de petite quantité de toxine produite par son Rozbouton, il aurait réussi à s’immuniser totalement. Lorsqu’il a été battu par Pompée, il a souhaité s’empoisonner mais il n’a pas réussi. Finalement il a été tué par un mercenaire.
Tout ceci n’est qu’une légende mais le mot vient de là. Actuellement, cette méthode n’est plus très utilisée, les gens ne craignant plus qu’on mette un terme à leur vie par empoisonnement. Attention toutefois cette méthode ne convient pas à tous et doit être faite sous contrôle médicale ! Il est fortement déconseillé aux personnes ayant un problème de santé notable de se tenter à cette méthode, ne sachant pas comment cela pourrait réagir dans leurs organismes. Cette méthode peut aussi être utilisée en cas d’allergie au pollen pour habituer le corps à celui-ci pour soulager le patient.
Conclusion
Je vous ai ici présenté comment la nature qui nous est toujours accessible peut nous aider en cas de problème. Evidemment, si vous n’êtes pas sur de vous ne prenez pas de risque inutile. Les plantes possèdent des pouvoirs multiples mais qui doivent être utilisés correctement. De même pour les poisons. Ne vous essayez pas alchimiste en tentant de récupérer les poisons de vos pokemons. Les dangers des poisons sont grands. Si jamais vous avez besoin d’aide ou la moindre question sur ce sujet, n’hésitez pas à me contacter ma porte vous est ouverte.
Question supplémentaire : : Comment un pokemon peut-il être constitué d’une plante toxique sans en ressentir les effets ?