Elle venait de ressortir du laboratoire sinistre du Collectionneur. Ce vieillard lui avait procuré une sensation étrange. Il avait semblé à la fois complètement timbré, mais aussi parfaitement lucide. Deux impressions des plus contradictoires. Mais bon. Cela lui importait peu. En face d’elle était assis une Zorua. Une ? Un ? Pouruqoi était-elle si sûre qu’il s’agissait là d’une femelle ? ▬ Tu veux bien que je m’assure de quelque chose ? ▬ Zooo ! ▬ Viens voir là. Même sa voix allait dans son sens. Lauren se saisissait de la créature et vérifiait son sexe : femelle. Elle la reposait sur le sol, satisfaite. Satisfaite ? Non. Elle ne pouvait pas accepter ce sentiment. Cela risquait d’engendrer bien trop de chose. Elle ne pouvait pas s’attacher à cette petite boule de poils toute mignonne. Et si la chose se réveillait ? Et si elle lui faisait du mal ? Elle savait qu’il n’était pas sage de se lier d’amitié avec qui que ce soit. Humains comme Pokemons. C’était pour cette raison qu’elle avait fait la demande d’une chambre simple, où elle n’aurait pas de colocataires. ▬ Mademoiselle Evans… Evans… E… vans… Evans ! Voilà ! Je vous ai trouvé ! Vous serez dans le dortoir des Givralis ! Voici la clef de votre chambre. Le double a été donné à votre colocataire. ▬ Ma… Quoi ? J’avais spécifié que je souhaitais une chambre individuelle dans le formulaire d’inscription… ▬ Votre inscription étant tardive, nous ne disposions plus que de chambres multiples. Je suis navrée. ▬ Pas autant que moi. Lâchait-elle entre ses dents plus que serrées. Lauren s’emparait de la clef déposait sur le comptoir de l’accueil, puis allait en quête de son dortoir. ▬ Zooooo !! La jeune fille sursautait. Elle avait presque oublié la présence de sa Zorua. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir un Pokemon qui la suivait partout. Un pokemon, non. Mais Beth… Oui… Elle sentait la chose s’agiter. Non. Elle ne devait pas avoir ces idées noires. Mais elle ne pouvait pas oublier sa jumelle aussi rapidement… C’était une partie d’elle. Un morceau de son âme. Elle devait juste trouver le moyen de l’associer à un évènement positif. A un sentiment heureux. Mais ce n’était pas chose aisée lorsque son image d’elle se résumait à un corps inerte allongé sur le lit… Revenant à la réalité, elle devait trouver un nom à la Zorua. Mais… Lui donner un nom… Cela signifiait s’attacher à elle, non ? Et elle n’en avait pas le droit ! Elle n’aurait pas de nom. Elle avait rapidement trouvé l’emplacement de sa chambre. Elle insérait désormais la clef dans la serrure. Elle avait vraiment l’espoir que sa colocataire ne serait pas dans la chambre, mais plutôt en train de profiter de ce beau soleil de mi après-midi. Vœu qui fut exaucé : la chambre était déserte. Elle prenait ses valises et les déposait dans la chambre, du côté du lit qui ne semblait pas occupé. A la vue des affaires, il devait sans doute s’agir d’une fille qui était installée. En même temps… Les dortoirs n’étaient-ils pas non mixte ? Un rebord de fenêtre avait attiré l’attention de la Zorua. Celle-ci était allée s’y asseoir, attendant patiemment que Lauren ait fini de déballer ses affaires. Alors qu’elle rangeait ses vêtements dans son armoire, malgré le fait qu’elle n’en possédait que très peu en réalité, elle observait discrètement sa Zorua qui regardait par la fenêtre. La lumière de soleil faisait briller son pelage crépusculaire. On aurait dit qu’un halo de lumière s’était formé autour d’elle. Elle ressemblait vraiment à une déesse de la nuit… Nyx… Ce nom lui allait à ravir… C’était dangereux… Elle ne voulait pas qu’il lui arrive malheur… |
Quand le feu rencontre l'obscurité ft Lauren Evans ♬♪♫♩♫♪♬ |
Lauren avait l’habitude de faire attention à tous les petits détails possibles et imaginables. C’était un trait de son caractère qui découlait de sa situation passée. Elle avait donc pour manière de tout ranger au carré. Les t-shirts avec les t-shirts, les jeans avec les jeans, les shorts avec les shorts, enfin vous aurez compris. Et, triés par couleur : c’était encore mieux. Maniaque ? Oui, mais par obligation. Son géniteur pouvait prendre le moindre détail insignifiant et en faire un motif de colère meurtrière. Son souci du détail ne s’arrêtait pas là. Elle avait l’ouïe extrêmement fine. C’était un sens qu’elle avait développé au cours du temps afin de percevoir l’humeur de son paternel au bruit de ses pas, à l’intonation de sa voix, ou encore, simplement pour savoir s’il s’approchait d’elles ou pas. Si elles devaient ranger leurs bâtons de bois qui faisaient offices de katanas ou si elles pouvaient continuer à jouer tranquillement pendant que le dragon sommeillait encore… C’était pour un peu toutes ces raisons à la fois que Lauren avait détecté le mouvement de la porte lent, au bruit si infime qu’un être humain banal n’aurait sans doute pas perçu. Lauren finissait de ranger son dernier t-shirt qu’elle tenait déjà dans ses mains dans son armoire. Une fois cela fait, elle se tournait pour découvrir la personne qui avait entrouvert la porte de sa chambre. Elle n’avait même pas eu le temps d’analyser physiquement l’inconnue que celle-ci prenait déjà la parole. ▬ Enchantée, je m’appelle Yuna Akabara, et je suis ta colocataire. Alors, voilà la bête. Il s’agissait là de sa nouvelle colocataire. Lauren s’accordait donc ce fameux moment d’analyse dont elle avait été privée. Certes, cela devait être gênant pour la jeune fille en face d’elle, ce moment de silence pendant lequel cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que la Givrali la dévisageait de haut en bas sans vergogne. Elle commençait par ses cheveux : bleus océan. Flash. Agressif. Trop lumineux pour les rétines de Lauren. Celle-ci préférait opter pour des couleurs bien plus sombres. Cela passait plus inaperçu. La jeune fille ne pouvait s’empêcher de comparer ces cheveux bleus à ceux écarlates de Beth. Pourquoi ? Cherchait-elle à identifier sa sœur dans cette inconnue ? Sans s’en rendre compte, sa poker face avait faibli. Un de ses sourcils était désormais arqué. Ce serait une insulte à sa personne ! Elle secouait la tête, chassant ces mauvaises pensées, s’excusant silencieusement auprès de sa jumelle. Lauren en venait ensuite à la tenue vestimentaire de la jeune fille. Sous cette robe élégante, d’après les brochures de presses et les magazines qu’elle avait pu lire sur le trajet dans le ferry qui l’avait menée jusqu’à la Pokemon Académie, se devinait une silhouette féminine fine et élancée. Elle avait, comme beaucoup de femmes pouvaient le qualifier, un corps de rêve. Mot fort, certes. Mais pour le moment, à part son choix incompréhensible de sa chevelure de glace, physiquement, sa colocataire devait en faire tomber plus d’un. Même si elle avait une aversion pour les jupes ou encore les robes, car elle préférait être à l’aise dans ses vêtements et dans ses mouvements, elle ne pouvait pas dire que Yuna faisait preuve d’une faute de goût au niveau de son style vestimentaire. Rien n’allait plus. Il ne fallait pas qu’elle commence à trouver des qualités à cette fille ou cela risquerait d’amener une catastrophe. Il fallait qu’elle garde ses distances. ▬ Lauren. A peine ces mots avaient-ils franchi ses lèvres, que Lauren était déjà redirigée vers sa valise et son armoire, un short en main. Son unique short, d’ailleurs. ▬ Zooooooo ! Zo Zoo ! Lauren levait la tête en direction du rebord de fenêtre, Ny… Sa Zorua ! Ni plus ni moins ! Juste : Zorua. Bref. Sa Zorua n’y était plus. Elle était descendue et s’était dirigée vers la nouvelle venue. La queue frétillante, elle aller à la rencontre de la fille à la chevelure de glace. Elle s’arrêtait, poliment, à ses pieds, et se mettait assise, attendant une quelconque caresse ou invitation à approcher davantage. |
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Yuna avait l’air d’apprécier la présence de la Zorua, qui, quant à elle, daignait lui montrer de l’intérêt. La question de sa nouvelle colocataire à la chevelure plutôt décalée tira un coup d’œil en coin sous son épaule de la part de Lauren. Sa première pensée fut : « Si elle commence déjà à faire sa curieuse ça va pas le faire… ». Cependant, elle ravalait ses mots, désireuse de garder une certaine entente entre elles. Pour quelle raison ? Aucune foutue idée ! Une fois son armoire rangée au carré, elle faisait glisser sa valise sous son lit pour ne pas qu’elle soit dans le chemin. Et pour ne pas que cela fasse désordre non plus d’ailleurs. Elle comptait bien ne plus la ressortir de sitôt. Quoi que… A bien y réfléchir… Elle ne dirait pas no à un changement de chambre ! Ça serait même ultra cool que l’administration ait résolu son problème d’affectation dans une chambre double. M’enfin… ▬ T’as qu’à l’appeler Zorua. J’vais pas me casser la tête pour un nom, quand même. Dire ces mots lui arrachait le cœur, d'autant plus lorsqu'elle découvrait la mine triste de sa pauvre petite Zorua. Mais elle était bien décidée à ne rien laisser paraître. Que cette jeune fille l’associe à une armoire à glace ne la dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, une fois de plus, ça lui permettrait de conserver des distances entre elles. Toc. Toc. Toc. Trois coups secs retentissaient dans la pièce. Ils provenaient de la porte d’entrée de leur chambre. D’abord prise de panique à l’idée d’avoir une deuxième colocataire, Lauren s’était rapidement détendue en constatant que cela risquait d’être difficile, la chambre étant double uniquement. Mais alors… La jeune fille se précipitait vers la porte en bois. Peut-être aurait-elle enfin la bonne nouvelle qu’elle attendait tant ? Devait-elle déjà ressortir sa valise de sous son lit ? Vider son armoire ? Elle venait de le faire, mais elle pouvait le refaire sans problème ! C’était dans cet engouement qu’elle se décidait à ouvrir la porte avant même que Yuna ait pu dire ouf. En face d’elle se tenait une employée qu’elle avait rencontrée plus tôt derrière les bureaux de l’administration se trouvant à l’accueil. Ou peut-être juste une employée de l’accueil… Quand bien même… L’espoir était en train de gonfler en elle. Elle attendait. Qu’elle parle. Qu’elle lui annonce la bonne nouvelle. Qu’elle puisse déménager. Mais cela ne venait pas. Au lieu de cela, elle s’assurait de l’identité de son interlocutrice. ▬ Vous êtes bien mademoiselle Evans ? Lauren Evans ? ▬ Oui. Quoi que… Finalement, elle pouvait s’assurer de cela justement parce qu’elle allait changer de chambre, non ? ▬ On m’a demandée de vous remettre ça. Elle lui tendait un œuf pokemon. ▬ A… Moi… ? ▬ Oui. Il vient du service de l’aide à l’enfance. Il semblerait qu’il ait été trouvé dans les débris de l’incendie qui a frappé ta maison de famille et… ▬ Ok ok ! Je vois. Merci. Lauren la coupait dans son élan. S’il y avait bien une chose qu’elle ne voulait pas, c’était ébruiter l’affaire. Et, soupçonnant sa colocataire d’être assez curieuse pour avoir laissé une oreille trainer, elle voulait l’empêcher de se faire des films. Ou pire. D’avoir de la compassion pour elle ! ▬ Et bien, au revoir mesdemoiselles. Et bonne installation. Lauren refermait la porte sans répondre ni même esquisser le moindre sourire. Yuna fit tout le contraire bien évidemment. Bon. Super. Voilà qu’elle avait un œuf à charge. Ils s’étaient tous ligués contre elle pour qu’elle s’attache à quelqu’un d’autre ou quoi ? Franchement… Ça en devenait risible… Seulement, un point dans l’histoire lui paraissait des plus étranges. Comment cet œuf avait pu se retrouver là-bas… Ni Beth, ni elle n’avait de pokemon. Et son géniteur n’en possédait pas non plus aux dernières nouvelles. Beth aurait-elle osée lui cacher un truc pareil ? Non, quand même pas… |
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Alors que Lauren était assise sur son lit, l’incubateur contenant l’œuf entre les mains, un silence de plomb était tombé sur la pièce. La rouge était plongée dans ses sombres pensées. Elle s’interrogeait. Elle ne savait pas. Pourquoi ? Comment ? Quand ? Tant de questions et si peu de réponses… Elle allait devoir s’y faire. Dorénavant, il y aurait plus de zones d’ombres dans sa vie que de zone éclairées. Plus d’incertitudes que de confiance en soi. Plus noir, plus sombre. Elle avait les yeux dans le vague, elle ne voyait plus. Plus rien sauf cet œuf. Il avait une couleur tout à fait banale : blanc cassé, blanc œuf quoi… Rien d’autre. Pas de trait. Pas de fioriture. Rien. Uni. Simple. Elle aimait les choses simples. Les choses limpides. Mais toute cette histoire n’était qu’une supercherie. Faite de détours et de doutes. Et elle n’aimait pas ça. Elle n’aimait pas ça du tout. Elle se remémorer la femme aux allures sévères. Coiffée au carré. Les vêtements tiraient aux quatre épingles. Stricte. Dénuée d’émotion. Face à sa situation, elle n’avait eu qu’une seule parole. Parole que Lauren murmurait dans un filet de voix quasiment inaudible à l’oreille humaine. « Mais vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations… ». Lauren avait alors eu une envie subite de lui tordre le cou. Perdre sa sœur jumelle. Perdre sa maison. Perdre ses repères. Perdre sa vie ! Et la troquer pour une demi-vie tâchée et empiéter par Elle. Elle ne pouvait pas la définir explicitement et dans le détail, mais elle sentait sa présence et cela lui faisait déjà bien assez peur comme ça… Elle n’avait pas besoin de plus. Pas besoin. Non. Lauren ne pouvait dire depuis combien de temps elle était absorbée de la sorte par ses pensées, mais la voix soudaine de sa colocataire l’en extirpa, et elle en fut soulagée. ▬ Et ben, avec cet œuf tu ne vas pas t’ennuyer, ça demande du temps de s’en occuper. Si jamais tu as besoin de conseil n’hésite pas. Au début, la rouge ne fit pas le rapprochement. Elle n’avait pas bien saisit pourquoi Yuna lui disait ça. Mais, une fois ses esprits retrouvaient, elle le vit, ce fameux rapprochement. Lauren tournait alors la tête vers la jeune fille, puis suivait son regard qui se posait sur l’œuf qui trônait sur le bureau à l’autre bout de la pièce. ▬ Je… Elle hésitait. Admettre ses faiblesses était contre nature. Elle devait se montrer forte et insensible. Endurer. Encaisser. Mais… Si cet œuf appartenait à Beth de son vivant ? Et si c’était la seule chose qu’elle pourrait avoir la lui rappelant ? Une chose vivante. Qu’elle pourrait identifier à sa sœur jumelle… Non… Ce pokemon ne serait JAMAIS Beth ! Elle se stoppa nette. Elle venait de crier jamais… Yuna devait être totalement perdue… Lauren était hors d’haleine. Elle avait du mal à respirer. Elle se sentait faible...Instable… Elle allait perdre… Et si lâcher prise n’était pas une si mauvaise chose après tout ? ▬ J’y connais rien. Je ne sais pas quoi faire… Lauren parlait à voix haute, mais sans vraiment le faire exprès ou même s’en rendre compte. Son corps, sa voix ne lui obéissait déjà plus… |
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Lauren était perdue dans ses pensées négatives… Elle ne savait pas quoi faire… La jeune fille ne s’était pas rendue compte qu’elle avait parlé à voix haute, alors lorsque Yuna commença à déblatérer tout un monologue sur « comment s’occuper des œufs » et « les bienfaits de la parole à l’état d’œuf », elle fut quelque peu surprise. Néanmoins, Lauren ne la coupait pas dans son élan. La Givrali en face d’elle semblait beaucoup aimait les œufs et les pokemons. Et sans doute même les gens. Lauren devait faire attention de ne laisser aucune chance à la jeune fille. Elle ne devait pas risquer sa propre vie pour juste se faire une amie. D’ailleurs, même ce mot, « amie », était à partir d’aujourd’hui tabou. Elle ne le prononcerait plus et ne s’en ferait plus non plus. Elle l’avait décidé, et elle s’y tiendrait ! Lauren était assise sur son lit, les yeux dans le vague. D’une oreille distraite, elle écoutait la tirade sans fin de sa colocataire, tandis que de l’autre, elle ruminait ses idées noires. Ce qu’exposait sa colocataire n’était pas des plus débiles, et de plus, Lauren avait le souci de bien faire. Cependant, un blocage en elle résistait. Elle ne pouvait se permettre de prendre soin de l’œuf comme une mère Poussifeu. Non. Mais si cet œuf provenait vraiment de sa sœur ? S’il était la dernière chose que Lauren verrait d’elle ? Elle ne pouvait pas laisser cet œuf comme ça, sans soin. Il était peut-être la dernière chose qui la rattacherait à jamais à sa sœur jumelle. Et ça, elle ne pouvait pas l’ignorait… Comment allait-elle faire ? Et si jamais, elle se mettait à éprouver de réels sentiments envers le pokemon qui émergerait de cet œuf ? Cela serait catastrophique ! Si elle en venait à lui faire du mal un jour par mégarde, elle s’en voudrait toute sa vie ! Ce serait comme tuer une seconde fois Beth ! Ce serait mentalement et psychologiquement inacceptable et la marque nette d’une descente dans la démence ! Le cœur de Lauren battait la chamade. Elle voyait trouble, une fois de plus. Le sang lui montait à la tête. Il lui tambourinait dans les tempes. Elle devait s’en allait. Elle devait aller prendre l’air avant d’être dans un état irrécupérable. Elle devait s’éloigner de cet œuf, et vite. ▬ Je vais prendre l’air. Lauren s’était relevée de son lit d’un coup sec, sans crier gare. Son comportement devait vraiment être déroutant, mais en même temps, n’était pas elle-même en déroute ? Stop. Il ne fallait pas qu’elle traîne ici plus longtemps, elle devait faire vite. Alors, la Givrali se dirigeait vers la porte de la chambre, la saisissait et l’ouvrait. Une fois dehors, ça ira mieux. Voilà ce qu’elle se tournait en boucle dans sa tête… |
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