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Potiron
https://pokemoncommunity.forumactif.org
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Icon : Réglementations dans les Situations de Combats KzLWw4d
Taille de l'équipe : 0
Région d'origine : Kalos
Âge : 10 ans
Niveau : 100
Jetons : 0
Points d'Expériences : 5219
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Kalos
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pokemon
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Potiron
est un Annonceur
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Réglementations dans les situations de combats
En tant qu’Agents, nous sommes confrontés, de manière similaire aux Rangers de la Fédération, à des situations complexes. Afin d’offrir la meilleure protection aux civils, les Agents sont souvent amenés à agir en suivant des règles différentes. Qui ils ont le droit d’attaquer, dans quel cadre, pour quelles raisons, de quelle manière … Les différences entre un combat réglementé dans le cadre d’une compétition sportive et un combat pour appréhender un criminel sont, par nature, nombreuses. Il est essentiel à l’Agent de connaître ces règles et ces différences afin d’ajuster sa méthode de combat et d’action pour correspondre à la situation dans laquelle il se trouve.

Pour se faire, nous présenterons les différents acteurs dans la distribution des licences, les licences en elles-mêmes puis, nous terminerons par un tour non-exhaustif des différentes situations de combat dans lesquelles un Agent peut se retrouver et quelles sont les spécificités de chacunes d’entre elles.

Il faut noter que chaque région est indépendante et certains détails peuvent être différents d’un gouvernement à l’autre. Se tenir au courant des changements de législations et des exceptions offertes par sa licence spécifique est absolument capital pour un Agent.

I – Les Acteurs dans la distribution des licences de dresseurs

On retrouve trois acteurs principaux dans la distribution des licences de dresseurs. L’AILP gère principalement les dresseurs de pokémon dans un cadre compétitif, que ce soit pour les tournois de combat ou les concours. Les agences gouvernementales s’occupent des licences professionnelles alors que la Fédération Ranger gère le cas très particulier des Rangers.

A – L’AILP
L’AILP, l’Association Interrégionale de la League Pokémon est un organisme indépendant qui organise les différents tournois interrégionaux ainsi que les Ligues locales. Forte d’une longue histoire, les premières mentions de l’AILP datant de plus d’une centaine d’année, l’AILP a depuis longtemps développé une réputation de prestige.

Toutes les régions sont éligibles à l’entrée dans l’AILP à partir du moment où elles en remplissent les conditions ; il faut au minimum 8 arènes avec un champion et un Conseil Quatre et Maître de Ligue. Il n’y a pas de réglementation sur qui peut-être champion où une obligation de spécialisation dans un type. Bien qu’il soit devenu traditionnel pour les Champions d’Arènes d’être des spécialistes, ça n’est en aucun cas une obligation. On peut citer Blue, le Champion de Jadielle, à Kanto comme exemple. D’autres champions, comme Roy de Kickenham, se définissent parfois comme Spécialiste Météo plutôt que Spécialiste Dragon.

Il existe plusieurs status au sein de l’Association, une région peut-être un état-membre, un état-observateur ou un état non membre. Les états-membres ont une Ligue, des tournois et reçoivent une aide financière pour les tournois. Certains dresseurs de ces régions peuvent aussi être sponsorisés pour leurs carrières professionnelles. On compte Kanto, Jotho, Hoenn, Sinnoh, Unys, Kalos, Galar et Paldea en états-membres. Les états-observateurs sont les régions qui ne remplissent pas un ou plusieurs critères mais qui possèdent une ligue ou des tournois similaires au format de l’AILP. Si c’est plus rare et les autorisations à avoir sont parfois complexes à obtenir, leurs dresseurs peuvent être sponsorisés et les grands tournois interrégionaux ouvrent parfois des places particulières pour les dresseurs originaires de ces régions. Orre, Ferrum, les Îles Oranges et Pasio sont des observateurs de l’AILP. Alola l'est également, mais son cas est un peu particulier.

En 2016, Alola a proposé sa candidature à l’AILP et a été rejeté sous le critère qu’elle n’a pas de champions d’arène. La région a tenté d’argumenter que ses Capitaines d’Epreuve étaient des Champions avec un autre nom mais, l’AILP n’a pas accepté de réajuster ses régulations. Alola n’est donc toujours pas membre de l’AILP malgré la présence d’une pseudo-ligue locale mais est considéré comme observatrice. L’Association a indiqué être prête à réévaluer la candidature si le Tour des Îles Alolien prend une forme plus formelle et proche des Arènes traditionnelles.

L’AILP organise ligues locales et tournois mais ça n’est pas son seul rôle. Elle propose régulièrement des séminaires pour dresseurs, professionnels comme amateurs. Elle organise des présentations sur les types et permet aux spécialistes de se retrouver. Les grands noms du dressages et les maîtres se retrouvent régulièrement pour discuter des régulations lors des tournois … L’AILP est au cœur du dressage compétitif et est l’acteur principal pour la majorité des dresseurs.

B - Les Agences gouvernementales

Il est difficile de parler des gouvernements de chaque région de manière globale. Par nature, chaque gouvernement à ses propres régulations et gère ses licences de manière parfois très différentes.

On peut cependant noter que c’est eux qui distribuent les licences professionnelles. Que ce soit les licences dans le domaine médical, des forces de l’ordre ou commercial, si on utilise un pokémon dans sa profession, c’est le gouvernement et ses filiales qui distribuent les autorisations. On y trouve de nombreux niveaux en fonction de l’utilisation. Ainsi, une licence pour utiliser son Pâtachiot dans sa boulangerie est bien plus facile à obtenir que celle pour utiliser son Arcanin pour arrêter des criminels en tant que officier de police.

Chaque région a un système différent, des conditions d’obtention différentes mais on peut noter que la majorité ont un facteur financier, que ce soit pour la simple obtention ou le passage des différents tests. Des aides sont proposés pour certains domaines mais, à nouveau, sont très dépendantes de la région dans laquelle on cherche à obtenir une licence.

Contrairement aux licences de l’IPLA qui sont reconnues dans toutes les régions y compris les états non membres, les licences gouvernementales, outre spécification spéciale, sont locales. Un boulanger qui déménage de Kalos à Paldea devra donc repasser ses licences commerciales pour exercer sa profession dans sa nouvelle région. La majorité des régions ont des passerelles qui visent à réduire les coûts de tels déménagements.

C – La Fédération Ranger

Fiore, Almia et Oblivia sont les trois régions les plus concernées par la Fédération Ranger puisqu’elle y a ses différents quartiers généraux cependant, similairement aux licences délivrées par les agences gouvernementales, les Rangers de la Fédération sont reconnus internationalement.

La Fédération fonctionne d’une manière relativement similaire aux agences de force de l’ordre. Ses Rangers sont à la fois gardiens de la nature et agents du maintien de l’ordre et ont des autorisations similaires sur de nombreux points. Cependant, ils peuvent agir internationalement avec plus de facilité qu’un traditionnel policier.

II – Les Licences

Les licences ont été introduites avec l’apparition de l’AILP, il y a plus d’une centaine d’années. Elles ont pour objectif de réguler l’utilisation des pokémons dans la vie de tous les jours afin de réduire l’esclavagisme de certaines espèces et d’assurer la protection des pokémons comme des humains. Elles permettent de s’assurer qu’un dresseur sait comment s’occuper de son partenaire et peut le contrôler dans les cas les plus dangereux. Les licences ont le double rôle de protection et de contrôle.

Comme elles peuvent être attribuées, les licences peuvent aussi être révoquées dans certains cas. Chaque licence a des conditions de retraits différentes. Certaines conditions sont communes à toutes les licences. On y retrouve l’abus ou la négligence de son ou ses pokémons, l’assaut d’une personne ou d’un pokémon avec un membre de son équipe, le meurtre et le manque de prise de mesures pour limiter les dégâts causés par ses pokémons ou l’irrespect des régulations de l’emploi des pokémons dans certains pokémons.

Si les licences les plus simples à obtenir sont assez peu regardantes, il faut noter que l’existence d’un casier judiciaire peut grandement compliquer l’obtention d’une licence. Il existe des programmes qui ont pour objectif d’aider les ex-félons à récupérer leurs pokémons. La nature du casier et des crimes commis fait également grandement varier la facilité de récupérer sa licence.

Il est à noter que si la majorité des licences ne permettent pas de combattre n’importe qui, la majorité des régions ont une clause d’autodéfense en cas d’attaque non initiée par la victime.

Interlude sur les niveaux de danger de pokémons

L’AILP, en collaboration avec la Fédération Ranger, a établi, il y a cinquante-trois ans, l’échelle de dangerosité des pokémons. De 1 à 6, elle permet de réguler l’obtention des pokémons et de préparer les dresseurs à s’occuper de pokémons aux besoins parfois complexes.

De 1 à 3, on retrouve la majorité des pokémons qui évoluent avant le niveau 40 et les stades uniques. Les niveaux 4 retrouvent les évolutions au-delà du niveau 40 et certains pokémons aux besoins particulier. Certains types montent le niveau de danger par leurs spécificités. On pense notamment aux pokémons spectres. Le niveau 5 contient les pokémons les plus dangereux et difficiles à maîtriser. On peut noter qu’on y trouve la majorité des stades 3 du type dragon et certains fossiles. Il existe un niveau 6 qui est réservé aux espèces protégées et aux pokémons légendaires. Il faut noter qu’en dehors de cas extrêmement particuliers et après une rigoureuse inspection, les pokémons de niveau 6 sont totalement hors limites et ne doivent pas être capturés.

A – Par l’AILP

1 – La licence Domestique
C’est la licence la plus demandée, la plus simple à obtenir et la plus distribuée. Disponible à partir de 10 ans, elle permet d’avoir des pokémons dans son équipe. Il n’y a pas de restriction de nombre de pokémons mais ne permet d’avoir que des pokémons de catégorie de danger 1 à 2. C’est une licence pensée pour les pokémons de compagnie ou de légère assistante à la maison. C’est pour le Caninos d’un enfant, le Machoc d’une mamie et tous ces pokémons qui accompagnent la vie quotidienne. Cette licence ne permet pas d’entrer des compétions outre les tournois amateurs. Elle ne permet pas d’avoir des pokémons au-delà du niveau 30.

Pour l’obtenir, il suffit d’avoir participé aux cours obligatoires de soins au pokémons dispensés dans toutes les écoles. Elle est à renouveler tous les dix ans pour une vingtaine de jetons.

Dans les régions où l’AILP n’est pas présente, il faut se rapprocher de son gouvernement local ou de la Fédération pour l’obtenir.

2 – La Licence Dresseur

La Licence Dresseur est découpée en plusieurs niveaux en fonction des utilisations. Ces niveaux ont des conditions d’obtention différentes et des avantages et autorisations différentes en conséquence.

Elles ont tout de même certains points communs. Les Licences Dresseur permettent d’avoir accès gratuitement à tous les Centres Pokémons et leurs accommodations (logement, repas, soins) en fonction des régulations de la région (généralement, la période gratuite dure entre deux jours et une semaine). Elles n’ont pas de limites de niveaux pour les pokémons.

Elle permet la participation aux tournois de l’AILP et aux ligues locales. Elle permet de défier un autre détenteur de Licence Dresseur dans le cadre des règles de l’Association (le perdant doit donner une partie de son argent au vainqueur, en fonction du tableau établit au début de la saison).

Elle est obtenue après un examen qui questionne les connaissances sur le soin des pokémons, les premiers secours, l’entraînement et les réglementations d’AILP. Le test est plus ou moins complexe en fonction du niveau de Licence voulu.

Après 17 ans, le dresseur peut changer de niveau quand il le désire tant qu’il remplit les conditions.

a – Licence Junior
Les jeunes entre 10 et 16 ans ont accès à une licence dresseur junior conçue pour eux. Elle permet l’accès à la majorité des compétions et la possession de pokémons. En raison du jeune âge des dresseurs, les régulations ne permettent pas l’obtention de pokémon au-delà du niveau de danger 3. Le dresseur peut faire une demande d’exception pour avoir dans son équipe un pokémon de niveau supérieur après quelques tests. Les élèves d’Académies sont souvent avantagés pour ces demandes grâce à l’encadrement professionnel dans lequel ils évoluent.

Elle permet aussi de prétendre au programme Jeune Dresseur. Créé pour offrir les mêmes possibilités à tous les jeunes, les Dresseurs du programme ont accés à un pack qui contient tout le nécessaire à un voyage initiatique de deux mois, un starter et des classes sur l’entraînement et le soin des pokémons.

La licence est à renouveler tous les 2 ans pour une dizaine de jetons.

b- Licence Standard

C’est l’équivalent de la Licence Junior pour les dresseurs de plus de 17 ans. La limite de pokémon est relevée au niveau de danger 4 et similairement aux Juniors, des demandes peuvent être faites pour avoir un pokémon de niveau 5.

Elles sont à renouveler tous les 5 ans pour une centaine de jetons.

c – Licence Professionnelle

Disponible après les 17 ans d’un dresseur, elle permet d’être considéré comme dresseur professionnel et de participer aux compétions de plus haut niveau. La majorité des dresseurs professionnels sont sponsorisés par le siège de l'AILP de leur région. Elle permet d’avoir des pokémons de tout niveau de danger et d’accéder aux zones les plus dangereuses du globe et prouve que le niveau du dresseur. Il est à noter qu’il faut un minimum de 4 ans avec une autre licence de dresseur avant de pouvoir prétendre à la licence professionnelle. Le test est également le plus complexe.

Elle est à renouveler tous les deux ans pour une cinquantaine de jetons.

d – Licence Monture

La Licence Monture est rapidement devenue obsolète. Elle avait pour objectif de contrôler l’utilisation des pokémons montures pour assurer la protection des dresseurs, pokémons, passants et l’environnement. Mais au vu de la difficulté de contrôle d’une telle licence, elle est rapidement tombée dans l’oubli. Si, officiellement, elle existe toujours, personne ne l’utilise vraiment.

Il est tout de même bon qu’elle existe et qu’elle est source de nombreuses discussions par les officiels de l’AILP pour trouver une solution face à l’emploi parfois très dangereux de certains pokémons en tant que montures sans l’entraînement approprié.

B – Par les agences gouvernementales

Les licences délivrées par les agences gouvernementales sont professionnelles. Elles sont destinées aux personnes ayant usage de leurs équipes dans leur domaine professionnel. Elles sont locales sauf dans certains cas particuliers et ne permettent l’emploi du pokémon que dans la région d’obtention de la licence. Il est à noter que les conditions d’obtention différent de régions en régions mais qu’il existe de nombreuses passerelles. Ces licences sont généralement données pour de longues périodes avec la possibilité d’inspections ponctuelles.

Si chaque région a sa propre liste de licences, on peut tout de même retrouver des catégories équivalentes communes à toutes les régions.

1 – Licence médicale
Indispensable à l’utilisation des pokémons dans un cadre médical ou thérapeutique, elle est généralement obtenue en parallèle des études de médecine et paramédicales. L’appelation « Licence Médicale » couvre un large nombre de sous domaines, allant du soin des pokémons au soin par les pokémons. Elle existe sous plusieurs degrés, allant du Brevet de Secourisme Premier Secours à la licence Chirurgicale. Elle couvre les psychologues et thérapeutes qui emploient les capacités d’Aromathérapie de leurs pokémons et les animateurs en cliniques médicales.

2 – Licence commerciale

C’est sans aucun doute la licence qui couvre le plus de domaines. A partir du moment où on souhaite employer un pokémon dans une activité commerciale, la licence associée est à avoir. Elle couvre les taxis volants, les pokémons serveurs, les assistants dans diverses boutiques, l’exploitation de miel ou de lait produit par un pokémon, l’élevage ou encore le service … Les applications de cette licence sont extrêmement vastes et il est absolument impossible d’en faire une liste exhaustive.

3 – Licence Militaire, Force de l’Ordre et Agent
Si chacune de ces licences possèdent des différences l’une envers l’autre et peuvent changer drastiquement de régions en régions, elles couvrent toutes les trois une catégories de licence très spécifique et complètement unique. Les détenteurs de ces licences sont les seuls à avoir le droit d’employer leurs équipes sur des personnes n’étant pas Dresseurs. Elle autorise le combat contre n’importe qui ainsi que l’emploi des pokémons sur les êtres humains. Elle va souvent de paire avec le permis de port d’arme à feu.

Elle est une des licences les plus contrôlées et aux régulations les plus resserrées de par le pouvoir qu’elle offre à ses détenteurs. Les conditions pour utiliser ses pokémons sur une personne sont nombreuses et chaque fois que cela se produit, l’Agent est soumis à une enquête pour confirmer si tout était dans les règles.

Elle est généralement obtenue après une formation spéciale en école de police ou équivalent et le détenteur est contrôlé régulièrement avec des tests physiques, psychologiques, de connaissances et de combat afin que les protecteurs restent au top de leur forme.

Elle fonctionne également comme une licence dresseur.

C – Par la Fédération Ranger

Avec la plus petite juridiction, la Fédération Ranger couvre un type de licence unique qui a été créée pour protéger les intérêts de la Fédération suite à la création de l’AILP.

1 – Licence Ranger
Les Rangers sont reconnus dans toutes les régions et ont un statut unique relativement similaire aux licences des Agents de la majorité des régions. Leur mission principale est la protection des pokémons et de l’environnement. Si ils sont généralement affiliés à une zone ou envoyés pour une mission spécifique, les Rangers ont le droit d’intervenir partout dans le cadre spécifique des crimes contre les pokémons ou l’environnement.

Il est également à noter que la Licence Ranger est la seule qui permet l’utilisation du Capstik d’une manière professionnelle. De manière similaire aux différentes licences dresseurs, les Rangers ont différents grades qui leur permettent de capstiker des pokémons de niveaux de dangers plus ou moins hauts.

Elle fonctionne également comme une licence dresseur.

III – Les situations de combats

Une personne, qu’il soit Agent, Dresseur ou simple civil peut être amené à combattre. Ce qu’il peut faire pendant un combat, les règles implémentés pendant ce dernier et sa capacité de répondre à un défi sont grandement influencés par la licence qu’il possède et la situation dans laquelle il se trouve.

Ainsi, un dresseur en compétition n’est pas soumis aux mêmes obligations qu’un agent arrêtant un trafiquant. Il est important, et tout particulièrement pour les Agents de savoir qu’elles sont les limites dans chaque situation. Une mauvaise appréhension de la situation peut amener l’Agent à perdre sa licence.

A – Tournois et compétitions
Que ce soit dans le cadre d’une compétition de combat ou un concours pokémon, l’AILP a un règlement fixe. Certaines compétitions ont des règles supplémentaires visant à augmenter la difficulté d’une compétition ou à suivre un thème mais elles gardent toutes la même base. Ce sont ces règles qui sont souvent discutées par les différents maîtres afin s’assurer une compétition la plus saine et équitable possible.

1 – Réglementations sur l’élevage

Dans l’optique d’éviter l’élevage de masse et non éthique, les pokémons venant d’élevages sont soumis à des contrôles importants. L’élevage d’un pokémon shiny va être massivement observé afin de confirmer que c’est bien un coup de chance et qu’il n’existe pas une centaine de pokémons abandonnés pour avoir obtenu ce shiny en particulier. La même logique est appliquée aux pokémons ayant des IV parfaits et certaines attaques difficiles à obtenir par reproduction.

2 – Réglementations sur les gimmicks

Les différents gimmicks (méga-évolutions, dynamax, attaques Z …) sont souvent spécifiques à leurs régions associées. Ils sont souvent interdits en compétions interrégionales pour avoir des matchs les plus égaux possibles.

Si il arrive que certaines compétions autorisent leur utilisation, il est rare que ce soit plus d’un par combat. Il est souvent demandé à l’inscription de notifier tous les gimmicks existant au sein d’une équipe afin que la structure organisatrice puisse vérifier que le gimmick peut être employé dans les infrastructures disponibles. Ça a amené à des revendications de dresseurs mécontents de se voir refuser l’emploi d’un gimmick trop dangereux ou destructeur pour l’arène de la compétition. C’est pourquoi, les compétitions interrégionales les autorisant sont très rares.

L’une des rares compétitions qui maintient un « tout est permis » est le bien connu et apprécié Pokemon World Tournament.

3 – Réglementations sur le KO

Si tous les pokémons sont entraînés à taper de manière non létale, c’est d’autant plus vrai pour les pokémons sur le circuit compétitif.

Si certaines compétitions emploient des règles différentes, on retrouve généralement les règlementations suivantes ; le pokémon tombe à 0 PVs, il met plus de trois secondes à se relever et à retourner au combat, il est endormi ou paralysé pendant plus de trois tours ou il refuse de combattre. L’arbitre déclare alors le KO ou l’abandon du pokémon et appelle à la prochaine manche. Le dresseur doit alors retourner son pokémon dans sa pokéball et appeler son prochain pokémon. Si il refuse l’action, il peut être disqualifié. Bien évidemment, il existe un système de réclamation dans le cas d’un mauvais arbitrage. Si la réclamation est accordée, le match peut-être amené à être rejoué. Ce genre de cas reste rare, mais il est important de savoir que c’est une possibilité qui existe.

4 – Réglementations sur les pokémons

Au-delà du système de dangerosité des pokémons établi par l’AILP, les pokémons sont également classés dans différents tiers. La majorité des compétitions de grande envergure ne se préoccupent pas de limiter les pokémons de cette manière là mais ce sont des tiers beaucoup utilisés dans les émissions télévisées pour mettre en valeur l’esprit stratégique du dresseur dans des conditions peu communes.

On peut voir apparaitre des conditions d’évolution ou de niveau dans certaines des compétitions de haut niveau pour s’assurer que les pokémons ont la puissance et la résistance de combattre au sommet.

Il faut également noter que certains pokémons ne sont pas autorisés en combat pour leur sécurité ou la sécurité d’autrui. La majorité de ces pokémons interdits sont de la catégorie « bébé » mais on peut également y voir la majorité des espèces protégées.

5 – Réglementations des zones de combat

Les tournois et autres arènes sont équipés de nombreux dispositifs pour assurer la sécurité du public et des combattants. Ainsi, les arènes sont souvent encadrées de pokémons psy qui peuvent lever des barrières protectrices pour dévier les attaques. Les arbitres sont toujours équipés de pokémons ayant des attaques de status immédiates pour stopper le combat comme, par exemple, Poudre Dodo.

B – Entraînement des pokémons
Tout combat en dehors d’un tournoi officiel ou d’un combat sanctionné par un membre de l’AILP est considéré comme d'Entraînement. Il ne peut arriver qu’entre plusieurs personnes en possession d’une licence Dresseur. Les combattants doivent définir et se mettre d’accord sur les règles du combat et il est souvent conseillé d’avoir une personne tierce qui peut agir comme arbitre.

On trouve des terrains d’entraînement dans la majorité des villes, proche des centres pokémons ou dans les arènes qui sont ouvertes aux entraînements.

Dans le cadre de combats ou d’entraînements dans la nature, sans infrastructures limitant les dégâts causés par les pokémons, il est de la responsabilité du dresseur de laisser un minimum de trace de son passage. Une destruction massive d’une zone sauvage peut amener à des amendes et des sanctions. En cas de récidive, c’est cause de révocation d’une licence.

C – L’Autodéfense

Si les règles exactes d’autodéfense diffèrent entre les différentes régions, il faut noter que toutes reconnaissent un droit à la défense si agressé sans préavis. Il faut tout de même rester prudent dans ce genre de situation. On est protégé pour se défendre, pas pour contre-attaquer.

D – Arrêter un criminel

Spécifique aux Agents, Rangers et Forces de l’Ordre, les arrestations sont elles aussi promptes à de nombreuses régulations qui varient en fonction du degré de crime et la région dans laquelle le crime à lieu.

Bien que l’Agent a le droit d’employer ses pokémons sur la personne qu’il arrête, il ne peut le faire que pour restreindre, non pas pour blesser. Bien sûr, il arrive parfois qu’il faille faire usage de force et que blesser soit la dernière solution. Les Agents et leurs pokémons sont alors interrogés et évalués pour déterminer si la manière d’agir était la bonne et si ils peuvent conserver leur statut.

Les pokémons sont alors regardés d’une manière similaire à l’emploi d’une arme à feu lorsqu’ils sont utilisés pour blesser. Un coup létal peut être justifié dans certaines situations mais le tout est incroyablement contrôlé et surveillé. Il est à noter que les pokémons d’Agents font parti des rares pokémons domestiqués qui sont entraînés pour être capables de porter un coup létal.

E – Zones sauvages

Principalement gérée par les ARS, Associations Régionales Sauvages, elles sont constituées de Rangers, docteurs, infirmiers, géographes, écologistes, météorologistes, agents de gouvernement … Les ARS ont pour vocation d’étudier le terrain et l’évolution de chaque zone au cours de l’année (allant des migrations aux routines météorologiques, des pokémons présents à leurs comportements …), toutes ces informations sont ensuite rassemblées et étudiées pour établir son niveau de danger.

Ce dernier, basé sur un système de couleur (verte, jaune, orange, rouge), permet de prévenir les passants du danger de la zone et de prévoir les bons outils pour explorer une zone. Les Licences Dresseurs permettent d’accéder à toutes les zones à l’exception de la rouge et c’est la même chose pour les Rangers et les Agents. Une licence Dresseur Professionnel ou un grade suffisamment haut pour un Ranger ou un Agent permettent l’accès aux zones rouges.

1 – Zones vertes

Les zones vertes sont les plus faciles d’accès. Elles sont sûres et généralement banalisées. Elles ont des terrains simples sans caves, montagnes, déserts ou grosses zones d’eau. La météo y est calme et sans grosses intempéries comme de la neige constante, des grosses pluies ou du brouillard. Elle ne change pas de manière imprévisible et violente. Les pokémons qu’on y trouve y sont généralement de bas niveau et ont des taux d’agression faible. Tout le monde peut les traverser, même les personnes sans pokémons.

On peut citer la majorité des Routes 1 comme exemple de zone verte.

2 – Zones jaunes
Les zones jaunes ont des terrains un peu plus complexes et il faut souvent avoir accès à des Capacités Secrètes pour les traverser complètement. Elles peuvent être difficiles à naviguer comme les grosses forêts comme la Forêt de Lumirinth à Galar. La météo peut y être un peu plus difficile avec du brouillard ou de la pluie fréquente. Les pokémons y sont généralement plus agressifs ou ont des niveaux plus élevés. Les zones qui accueillent de nombreux pokémons avec des attaques de status se retrouvent souvent dans la catégorie jaune pour prévenir les dresseurs de cette difficulté supplémentaire. Les personnes sans Pokémons doivent avoir une escorte pour les traverser et on trouve généralement un docteur ou un infirmier qui patrouille la zone et est prêt à apporter de l’aide à un dresseur pas suffisamment préparé.

3 – Zones oranges

Les zones oranges deviennent complexes à naviguer. Toutes caves, montagnes, volcans ou larges étendues d’eau se retrouvent immédiatement classifiées en orange à cause de leurs risques inhérents d’éboulement, avalanches, éruptions, noyades …

Les zones avec une météo intense s’y retrouvent aussi, ainsi les zones de neige perpétuelles comme la Route 217 de Sinnoh, les zones de chutes de cendre ou de tempêtes sont automatiquement oranges. C’est, à nouveau, un soucis de sécurité face aux risques d’hypothermie, de perte d’orientation, de problèmes respiratoires ...

Les pokémons qu’on y trouve sont souvent de plus hauts niveaux et facilement agressifs. Les zones reconnues comme points d’accouplements sont souvent oranges. Certaines zones montent en danger lors des saisons d’accouchement des petits pour prendre en compte l’agressivité augmentée des mères.

Ce sont les zones avec le plus haut taux de blessures pour les nouveaux dresseurs. C’est rarement à cause des pokémons mais bien souvent à cause d’un manque de préparation face aux conditions météorologiques ou au terrain difficile. Les dresseurs novices sont donc invités à parcourir ces zones en groupe pour limiter les risques.

Des rangers, docteurs et infirmiers patrouillent ces zones régulièrement et il est obligatoire pour quelqu’un sans licence dresseur d’être escorté pour les traverser.

4 – Zones rouges
Ce sont les zones les plus sauvages et les plus difficiles. L’emploi de CS ou de pokémon monture y est bien souvent indispensable. La météo y est souvent difficile avec de forts brouillards, du blizzard ou des changements rapides et imprévisibles. La majorité des pics montagneux sont rouges, on peut penser au Mont Couronné ou au Mont Argenté. Il faut également noter que les Routes Victoires sont conçues pour être des zones rouges. Elles sont soit placées directement dans une de ces zones ou alors de fortes modifications sont faites à l’environnement pour augmenter sa difficulté. C’est considéré comme le dernier test avant le Conseil Quatre par la majorité des dresseurs.

Les pokémons y sont de haut niveau et attaquent facilement. On y trouve souvent des pokémons rares avec des degrés de danger entre 4 et 5.

Il y a en permanence un Ranger et un Docteur dans la zone et ils doivent avoir une qualification de combat élevée pour prétendre à la surveillance de ces zones. Les non dresseurs doivent obligatoirement être escortés pour se déplacer dans ces zones.

5 – Zones protégées
Les zones protégées sont séparées en deux catégories. Les zones sacrés où on suspecte la présence d’un pokémon légendaire comme le Mont Braise des îles Sevii. Il faut des autorisations spéciales pour y entrer et elles sont protégées par des Rangers en permanence. Les autres zones protégées couvrent toutes les zones avec des législations particulières. La majorité des Parcs Safaris ou le Square Paisible d’Unionpolis à Sinnoh sont de bons exemples de ce que couvre l’appellation « zone protégées ».

F – Etat de guerre

Si nous avons la chance de n’avoir aucune guerre déclarée actuellement, la déclaration d’un état de guerre change les régulations des licences. Les spécificités changent en fonction des régions mais on retrouve généralement une souplesse dans les actions réalisés en autodéfense et lors des combats contre la faction ennemie, il n’y a plus de regard sur restreindre avant de blesser.

La Convention d’Illumis couvre les grandes lignes éthiques que chaque région doit suivre en temps de guerre. Il n’y a actuellement aucune région ayant refusé de signer la Convention à la suite des horribles conséquences de la Guerre de Kalos.

Conclusion

Cet exposé n’a pas pour vocation d’être exhaustif dans les situations de combat et de citer toutes les exceptions et particularités spécifiques. Il est dans la nature de la profession d’Agent que d’être flexible et de savoir s’adapter et repousser les limites tout en restant dans le cadre de ses droits et devoirs.

Cependant, connaître les bases permet d’avoir une solide fondation sur laquelle s’appuyer quand on se retrouve confronté à une situation qui ne semble pas rentrer, confortablement, dans l’une des cases connues.

L’Agent se doit d’apprendre à intervenir de la manière la plus juste et à respecter les lois et les limitations de sa licence. Cela peut-être plus ou moins complexe en fonction des variables extérieures. C’est un apprentissage qui se fait avec le temps et l’expérience accumulée.

Il est difficile de préparer pour l’imprévisible et pourtant, c’est ce qu’on attend des meilleurs Agents.
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