Cent quatre vingt minutes à traîner sur les pont, cent quatre vingt minutes à observer les alentours uniquement construits sur une base aquatique. Les horizons ne sont qu'eau et pokémons y étant associés, comme les tentacools, les kaïminus, les azurills et toutes leurs évolutions, ainsi qu'un bon nombre de créatures qui vont et viennent, se frottent à la coque du paquebot avant de repartir vers d'autres cieux. Les bras pendant en direction de la mer, le visage relevé pour observer les horizons, je n'ai pas d'autre choix que d'attendre que les choses se passent et c'est ainsi qu'au bout de trois heures et quelques de trajet, je parviens ainsi que mes camarades à destination du lieu que nous occuperons pour la sortie capture. Je retrouve mon cher Bandit en descendant sur la terre ferme, assez soulagé de ne plus être seul sur le bateau et espérant que je pourrais trouver un partenaire digne de ce nom au cours de la sortie, une créature que Riolu pourra accepter comme un de ses amis ou comme un camarade de combat. Enfin, il s'agit d'un Parc Safari après tout, et même si je n'en ai jamais visité auparavant, je suppose qu'il doit y avoir des pokémons de qualité.. Peut être même des évolutions. Le cœur battant de joie à cette idée, je m'avance en espérant et en croisant les doigts vers l'entrée de la réserve en suivant la masse d'élèves qui s'y rendent également après avoir écoutés les consignes de la direction – entres autres, celle de revenir près du bateau aux alentours de dix huit heures. Il paraît qu'il y a quarante pour cent de perte concernant les élèves à chaque sortie capture, ou du moins c'était ce que disait les rumeurs et les bruits de couloirs à une époque.. Je verrais bien ce qu'il en est dans la soirée. Si je peux récupérer l'oeuf d'un camarade qui ne s'est pas retrouvé, je ne vais pas me plaindre évidemment, même si ce sera un peu étrange pour l'académie d'expliquer la disparition soudaine d'un élève. En attendant, ce n'est probablement pas le moment de s'en soucier et j'aurais suffisamment de temps pour y songer dans la soirée, au moment de passer trois nouvelles heures dans le paquebot pour retourner à l'académie, à moins que je n'en profite pour faire connaissance avec un nouveau petit compagnon, que ce soit une femelle ou un mâle. Mon tour vient bientôt à l'entrée, et en m'expliquant les diverses fonctionnalités de chaque objet, le guichetier me demande d'en choisir deux – ni plus ni moins précise t-il comme si le fait que j'aille visiter exactement deux zones du parc lui tient particulièrement à cœur – et après une légère hésitation je me décide pour un pass tropius ainsi qu'un vélo de course même si le fait de laisser un autre objet intéressant me donne une sensation étrange dans la bouche, une sorte de goût acide se mêlant à la texture humide qu'a ordinairement ma salive. Je déglutis plusieurs fois de suite pour chasser ce sentiment désagréable et j'enfourche le vélo après avoir mis le passe accroché à une chaînette autour de mon coup, dans l'unique but de ne pas le perdre en chemin.

Un air heureux et placide sur le visage, ne me souciant pas de savoir pour une fois si j'ai l'air stupide ou simplement joyeux, je pédale d'une bonne allure vers l'enclos des Tropius afin de pouvoir m'envoler dans les airs le plus rapidement possible. Je les rejoins au bout d'un petit quart d'heure, présentant mon pass au gardien de cette partie du parc Safari après l'avoir salué poliment. J'emmène à sa demande le vélo avec moi, cela me paraissant suffisamment étrange sur le coup pour que je ne trouve rien à répliquer même si je risque de le lâcher ou de l'abîmer dans les airs.. Enfin. La bestiole ne fait que vingt cinq petits centimètres de plus que moi et grimper dessus alors qu'elle s'incline légèrement n'est pas difficile. Je souris avec douceur, serrant mon vélo d'une main tandis que l'autre entoure le cou du pokémon de type plante et que mon Riolu s'est amusé à grimper au niveau de sa tête, regardant avec étonnement le cou du pokémon sur lequel est accrochée une gerbe de bananes. La créature volante s'élance alors, et j'aperçois à quelques mètres d'altitudes une grande partie des zones du parc – notamment la plaine aride dans laquelle se dirigent ceux qui ont choisis les lunettes pour se protéger des tempêtes de sables. La sortie capture pouvant commencer, j'attends que le pokémon m'emmène dans la zone du parc qui est concernée par les pass tropius un fin sourire sur les lèvres mais ne tendant malgré tout pas les bras pour profiter de la fraîcheur du vent – après tout, je dois encore veiller sur mon vélo.

GROUPES : pass. Tropius et vélo de course. Merci d'avance ! :3

Dernière édition par Axel de Mauroy le Jeu 22 Mai - 15:08, édité 1 fois

Étape 2 : Voici les dix Pokémon que tu peux rencontrer, choisis-en cinq dans ce lot et la chance décidera sur lequel tu tomberas. Inutile de faire un post RP pour dire lesquels tu sélectionnes.

Tu obtiens 2 Safari Ball.



Dernière édition par Compte PNJ le Sam 10 Mai - 0:12, édité 1 fois

Etape 3 : Tu rencontres Arbok ! A présent tu peux écrire un post RP décrivant ta confrontation avec ce Pokémon. Merci de préciser à la fin de ton post si tu souhaites [Lancer une Pokéball] [Mettre K.O le Pokémon sauvage] ou [Fuite du Pokémon sauvage] (rappel : les Pokémon que vous rencontrez ont le même niveau que vous. Donc considérez qu'ils ont appris les attaques correspondant à votre grade)
Bon courage !

Le Tropius me balade quelques instants dans les airs avant d’amorcer la descente vers le sol. Je me cramponne davantage au vélo de course, ne tenant pas à le faire chuter même si la distante se réduite de plus en plus, et je finis pas atterrir sur la terre ferme sans l'avoir abîmé. Je remercie le pokémon volant qui se positionne dans un coin pour m'attendre quand l'heure du retour sera avancée, et je commence à me balader dans le coin, en observant sans vraiment d'intérêt les environs mais espérant malgré tout trouver un pokémon intéressant. Quelques minutes se passent ainsi, Riolu bondissant joyeusement derrière moi comme si l'idée d'avoir un nouveau partenaire le met à l'aise et qu'il a compris que le parc safari regorge de pokémons plus intéressants les uns que les autres. Je regarde doucement les alentours, concentrant mes mains sur mes poches de short. La droite contient une série de cailloux destinés à, je me demande par quel miracle, faciliter la capture d'un pokémon en le bombardant le plus possible tandis que dans l'autre se trouvent des baies, qui attirent les créatures sauvages mais le rendent plus méfiant vis à vis d'un éventuel lancé de pokéball. D'ailleurs, il va falloir que je ne me rate pas sur le lancer puisque je n'ai que deux sphères à disposition sur la ceinture.. Génial. Ma tête n'a pas du revenir au gardien du parc qui les distribuait puisque je me souviens que l'un des garçons devant moi en a eu trois de plus que moi, mais ce qui est fait est fait. C'est sur cette pensée que je dirige mes iris bleutées sur une partie du parc, ayant entendu un léger bruissement dans les herbes, desquelles ne tarde pas de sortie un serpent plus grand encore que le tropius qui m'a emmené jusqu'ici ici. Il fait bien trois mètres de haut, et je constate que sa couleur tire sur un violet sale, presque grisâtre tandis qu'il s'avance vers moi en sifflant. Étrangement, cet Arbok ne me semble pas menaçant et il passe devant moi comme s'il ne me remarque pas, glissant pourtant sur mes chevilles avant de continuer sa route. Je comprends son attitude quelques secondes plus tard, lorsque trois jeunes Abo sortent également des fourrés et suive le même sentier que celui qui doit être leur père ou leur mère.. La créature est probablement en chasse pour les nourris, et les amène avec elle pour l'occasion afin de les entraîner à pister et étrangler eux même leurs proies.

Je soupire doucement, regrettant qu'elle ne se soit pas arrêtée pour que je puisse l'observer – après tout, un adulte accompagné de ses petits partant en chasse, c'est un sujet assez intéressant à traiter mais tant pis, peut être que je les retrouverait plus tard dans la journée en train de dévorer leur festin. Et je recommence à marcher dans les alentours, mon Riolu faisant des allers retours en courant devant moi, me faisant songer que décidément, contrairement à la déchetterie Rabuta ou l'île zalis dans lesquelles je n'ai rien capturé, il se sent ici comme un magicarpe dans l'eau. Cette idée me fait sourire, et une sorte de chaleur enveloppe mon corps pendant quelques secondes avant que je ne me stoppe en plein chemin. A nouveau, les herbes ont bougées devant moi, et j'espère que la créature qui va en sortir est intéressante. Je me mordille les lèvres, prenant une baie dans ma poche avant de la jeter sur le chemin devant moi afin de la faire apparaître plus rapidement tandis que Bandit, intrigué ou se préparant à combattre, revient se coller contre mes jambes.


MODÉRATION : Fuite du pokémon sauvage

Etape 4 : Tu rencontres Rhinoferos ! A présent tu peux écrire un post RP décrivant ta confrontation avec ce Pokémon.
Merci de préciser à la fin de ton post si tu souhaites [Lancer une Safari ball] [Mettre K.O le Pokémon sauvage] ou [Fuite du Pokémon sauvage]
Attention ! Ce sera le dernier Pokémon que tu pourras rencontrer lors de cette sortie capture !
Bon courage !

En cette saison, les herbes sont assez hautes puisqu'elles n'ont pas encore étés fauchées mais je distingue pourtant assez rapidement la silhouette d'un Rhinoféros qui se dresse face à moi. Des cicatrices se glissent sur son corps, et je ne parviens pas à savoir tout de suite s'il s'agit d'une femelle ou d'un mâle, bien que cela m'importe peu. La bestiole dont le cerveau s'est développé après son évolution se tiens droit devant moi, grognant en agitant l'unique corne qui est taillé sur sa figure animale, et elle s'apprête rapidement à charger mon cher Riolu. Je me mordille les lèvres, calculant rapidement un plan pour pouvoir la combattre et la capturer par la suite. Un coup d'oeil jeté sur mon partenaire m'apprends qu'il est est prêt à obéir au moindre de mes autres, préférant lancer les assauts immédiatement plutôt que d'attendre d'être frappé. Et c'est pourtant ce que je vais lui demander. Je ferme les yeux, analysant rapidement la situation qui me semble cocasse. Il faut dire qu'a l'ordinaire, les Rhinoféros se baladent en meute, et appartiennent à un groupe dont la hiérarchie tient de l'oligarchie ; un couple dominant, et d'autres membres lambda qui reconnaissent les chefs jusqu'à la mort ou la destitution de l'un d'eux, auquel cas se déclenchent des combats destinés à élire si l'on puis le dire ainsi un nouveau leader. Ce Rhinoféros la est seul, et cela n'est pas normal qu'il soit loin de son groupe. Ses cicatrices prouvent qu'il a du se battre longtemps, ou que les autres l'ont rejeté après l'avoir lapidé de leurs cornes et de leurs griffes, et je suppose qu'il a été écarté du troupeau dans lequel il vivait pour cette raison. Je le regarde en me mordant les lèvres, le regard légèrement durci lorsque je le pose sur lui. Il ne semble pas farouche, mais je n'ai aucune envie de tenter une approche amicale pour le capturer malgré tout, même s'il n'a pas encore chargé Riolu. Je ne tiens en aucun cas à finir éventré après avoir fait preuve d'imprudence en m'approchant sans connaître les intentions qui lui traversent le crâne. Il m'observe pourtant de loin, cet animal sauvage, et le fait qu'il ne nous attaque pas me semble bizarre. Je me mordille les lèvres, décidant finalement de changer mes plans.

« Bandit, attaque le avec Forte-Paume. »

Je lance cet ordre d'une voix calme, déclenchant les hostilités sans savoir si une approche amicale aurait pu être possible. Je préfère ne pas me fier à un pokémon capable de résister même au Magma, et j'ai de la chance de posséder un avantage de type sur lui par ailleurs, alors autant attaquer pour l'affaiblir avant de lancer une sphère de capture. Je souffle doucement dans mes mains tandis que celles de mon starter se colore d'une lueur bleutée, qui explose soudainement comme une boule d'énergie tandis qu'il bondit sur le pokémon sauvage. Il le frappe de plein fouet, et les véritables actions commencent tandis qu'il fait un saut en arrière pour revenir de mon côté. Le Rhinoféros ploie un genou pendant quelques secondes, les attaques combat étant une de ses faiblesses, avant de se relever et de rugir violemment. Je souffle doucement dans mes mains une fois de plus, me recule pour laisser Bandit encaisser un coup de la part de l'ennemi afin de mieux riposter par la suite. La corne de l'ennemi se met à luire d'une teinte argentée, et je comprends qu'il est en train de préparer une attaque Koud'Korne.

« Laisse le te frapper, puis utilise riposte. »

Mon starter de type combat est donc chargé, envoyé dans les airs d'un coup de corne avant de retomber sur le sol, légèrement affaibli mais toujours plus en forme que son adversaire. La nouvelle attaque de type combat, occasionnant le double des dégâts qu'il a reçu doit être suffisante, et aussitôt l'adversaire frappé par Bandit, j'envoie l'une des deux sphères que l'on m'a offerte sur lui. Il est aspiré sans plus de cérémonie à l'intérieur, et il ne me reste plus qu'a espérer que cela marche.

MODÉRATION : Lancer d'une safari ball :3

Tadam ! Rhinoféros est capturé ! Tu peux dès à présent écrire ton post de clôture, et rajouter les informations de ton nouveau compagnon sur ta T-Card ! Le choix du sexe, de la nature et du surnom sont entièrement libre. Merci d'avoir participé ! N'oublie pas d'indiquer [Terminé] dans le titre de ton topic.

La sphère tournoie sur elle même, vibrant parmi les feuilles. Je me sens soudainement coupable de ne pas avoir pensé à l'attirer avec des baies ou d'une manière amicale avant de l'attaquer, mais il est trop tard maintenant pour revenir en arrière. Une fois. Les herbes qui entourent la petite pokéball aux couleurs de camouflage militaire bruissent légèrement. Deux fois. Bandit se cambre et se rengorge, près à bondir au premier geste suspect du Rhinoféros s'il réussit à se libérer. Trois fois. Et enfin le bruit sec qui caractérise toute les captures qui ont lieu dans le monde se fait entendre. La balle se ferme toute seule, capturant en son sein la forme évoluée et plus vive d'esprit de Rhinocorne, et je me dirige lentement vers elle, la saisissant et la faisant rouler entre les doigts de ma main droite avant de la présenter à mon starter. Il hume la sphère quelques instants, frottant ses deux pattes contre la surface lisse et colorée avant d'approuver la capturer à l'aide d'un bref grognement. Ce nouveau compagnon, qu'il s'agisse d'une femelle ou d'un mâle semble lui plaire et j'en déduis que la créature est d'un naturel soit combatif, soit cleptomane, à moins que ce ne soit l'idée d'avoir un ami intéressant dans le futur qui l'enthousiasme. Je me passe la langue sur les lèvres, me redressant avant d'emboîter le bas à Riolu dans la direction du Tropius, histoire de retourner du côté de la partie principale du parc safari. Je prends malgré tout mon temps, parcourant les hautes herbes tout en maintenant la sphère de Rhinoféros en main, et observant les nouvelles créatures qui se dressent sur mon chemin. Il est certes trop tard pour en faire une observation, mais malgré tout je ne peut m'empêcher d'admirer la multitude d'espèces qui se trouvent ici, en pleine nature et dans leurs éléments – cela change décidément des autres sorties que j'ai effectuée en compagnie des autres collégiens et du personnel, même si on nous lâche seuls en pleine nature. C'est ainsi que je me retrouve au bout d'une vingtaine de minutes de marche à nouveau en compagnie du pokémon plante qui m'a amené jusqu'ici, le caressant en douceur pour le remercier pendant quelques instants. Je précise d'ailleurs que grâce à sa compagnie, j'ai fait l'acquisition d'une nouvelle créatures et que je suis ravi d'avoir voyagé en sa compagnie, que le fait de voler dans les airs avec lui était très agréable et que je me réjouis d'avance de faire le chemin en sens inverse.

C'est ainsi que je retourne dans la zone principale quelques temps après être remonté sur le Tropius, et que la terre ferme du parc safari m’accueille une fois de plus ainsi que le vélo que j'ai reçu à l'entrée et que mon starter. Il grimpe sur le guidon, s'y asseyant sans la moindre gène tandis que je me met à pédaler dans une direction opposée à la sortie avec entrain. C'est que j'ai pu regarder sur mon ipok que l'heure n'est pas très avancée, et qu'avant de partir des lieux pour m'ennuyer près du bateau en attendant les autres collégiens, je suis bien décidé à aller explorer les zones auxquelles je peux accéder avec ma bicyclette. En haut d'une côte que je peux descendre à toute vitesse en vélo, je m'arrête cependant sous le regard curieux et interrogateur de mon Riolu, et je ne tarde pas à le satisfaire en faisant jaillir de la sphère de capture la toute nouvelle recrue de mon équipe. J'inspire et expire avec douceur, profitant de la douceur du temps et frémissant d'aise, avant de quitter mon vélo et de le poser sur le sol. Devant nous, une immense zone de bois, d'herbes et de cachettes se dessine, et avant de m'y enfoncer après avoir rappelé Rhinoféros dans sa pokéball, je m'approche de lui pour le caresser, glissant ma main le long de sa figure et de sa corne tout en souriant. Je n'ai qu'une phrase envers lui, prononcée doucement, et trahissant le fait que je ne me soucie actuellement ni de son caractère, ni de son sexe.

« Bienvenue dans l'équipe. »

Merci pour la modération ^^