Se réveillant en douceur, l'étudiante s'étira telle une panthère avant de finalement quitter les confortables draps. Son se regard se perdit dans le vide en l'espace de quelques secondes seulement. Queue de cheval, rangers, sac. Après une réflexion rapide, elle avait décidé de ne pas sortir les shorts. Ce fut bien des minutes seulement qu'elle quitta sa chambre, traînant son sac jusqu'au réfectoire pour y prendre un modeste petit déjeuner. Finalement, elle se dirigea enfin vers le port et grimpa dans le ferry. Il ne fallut que très peu de temps après son arrivée pour que le véhicule quitte le port. Un bâillement.
Pourquoi s'était-elle inscrite à la sortie, déjà ? Parce qu'il lui fallait changer d'air. Avec ses dernières missions, elle s'était rendue compte que sortir de temps en temps dans la nature lui plaisait énormément, et lui manquait même, presque. Pour une raison inconnu, elle était particulièrement fatiguée, ce jour-là. Opale, n'ayant pas l'habitude de sortir de si bon matin, n'avait pas encore quitté le cou de sa maîtresse. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, cela ne dérangea cette dernière pas plus que ça. Ça l'arrangeait, même, se servant de la fouine comme un oreiller, tout en prêtant attention à ne pas l'écraser. Bercée par les vagues, le duo s'endormit.

Un brouhaha ambiant régnait. De mauvaise humeur, la rose fut tirée de son sommeil. Elle observa les élèves quitter le bateau peu à peu. Elle attendit que les plus surexcités s'en aille avant de se lever à son tour. Sac sur le dos, elle quitta enfin le ferry. Le soleil brillait. Elle s'étira et bailla. La Fouinette ne tarda à se réveiller également. Ses yeux scintillèrent face à la prairie fleuris qui s'offrait devant leurs yeux. Elle descendit précipitamment des épaules de sa maîtresse qui sentit avec joie les courants d'air frôler enfin son cou. De la fraîcheur.
À présent, il ne lui restait plus qu'à se balader un peu. Elle souhaitait s'enfoncer dans la forêt. Espérons que Opale ne verra pas d'inconvénient à quitter son nid de végétation. Au pire, elle le rentrera dans sa sphère.



Dernière édition par Avril Asplin le Lun 23 Juin - 11:39, édité 2 fois

Étape 2 : Voici les dix Pokémon que tu peux rencontrer, choisis-en cinq dans ce lot et la chance décidera sur lequel tu tomberas. Inutile de faire un post RP pour dire lesquels tu sélectionnes.

Etape 3 : Tu rencontres Hélionceau ! A présent tu peux écrire un post RP décrivant ta confrontation avec ce Pokémon. Merci de préciser à la fin de ton post si tu souhaites [Lancer une Pokéball] [Mettre K.O le Pokémon sauvage] ou [Fuite du Pokémon sauvage] (rappel : les Pokémon que vous rencontrez ont le même niveau que vous. Donc considérez qu'ils ont appris les attaques correspondant à votre grade)
Bon courage !

Un léger rugissement parvint soudainement aux oreilles de la rose. Un Hélionceau, reconnut immédiatement cette dernière. Ce Pokémon n'avait rien de bien intéressant, contrairement à la fourrure de son évolution. Mais mieux valait ne pas s'y frotter, car ils pouvaient devenir extrêmement pot de colle, ce qui plaisait peu aux parents du jeune lion. Autant vous dire qu'un Némélios à ses trousse n'est jamais de tout repos.
Opale, on s'en va. Cependant cette dernière ne semblait point vouloir écouter sa maîtresse, trop heureuse dans son lit de fleur. Avril haussa le ton, mais ce n'eut pour seul but de faire fuir sa jeune Fouinette qui s'en alla un peu plus loin. Grommelant, l'étudiante la suivit. Quelques pas après, elle la retrouva nez à nez à un Hélionceau. Que faisait-elle ? Elle n'eut pas longtemps à avoir la réponse. Sa boule de poils semblait avoir adressé des propos peu flatteur au Pokémon sauvage, le mettant en rogne. Il n'hésita pas à se jeter sur cette dernière qui ne demanda pas son reste pour fuir. Agacée, la rose se passa une main dans les cheveux. Opale tournait autour d'elle, poursuivit par un lionceau en colère. Un rugissement sortit de la forêt, faisant sursauté la jeune femme. C'était le signe qu'il était temps de filer. Sauf que le jeune lion n'était pas du même avis, des flammes sortirent soudainement de sa gueule. D'un geste paniqué, Avril sortit de son sac deux Pokéball, rappelant la Fouinette et demandant de l'aide à son starter.

L'Arakdo fit apparaître de multiples bulles. C'eut d'abord pour effet d'éteindre les flammèches, puis ensuite, guidées par le vent, les fragiles sphères furent emportées plus loin. Fasciné, le pokémon sauvage courait derrière comme un enfant curieux. Plus en arrière, un soupire de soulagement apparut.
Il valait mieux pour la rose de filer avant qu'un lion ou une lionne en colère ne lui arrive dessus.

Etape 4 : Tu rencontres Chlorobule ! A présent tu peux écrire un post RP décrivant ta confrontation avec ce Pokémon.
Merci de préciser à la fin de ton post si tu souhaites [Lancer une Pokéball] [Mettre K.O le Pokémon sauvage] ou [Fuite du Pokémon sauvage]
Attention ! Ce sera le dernier Pokémon que tu pourras rencontrer lors de cette sortie capture !
Bon courage !

Accompagnée de son starter, Avril s'installa dans l'herbe. En faite, la Fouinette avait raison, c'était plutôt confortable. Un peu trop, même. D'une main, elle caressa son starter. Une petite faim commençait à se faire sentir. Elle mit un peu de temps avant de s'asseoir à l'ombre d'un arbre pour déballer son sandwich. De son sac, elle sortit également une petite boîte en plastique dont elle présenta le contenu à son Arakdo qui mangea de bon cœur. Finalement, elle permit à Opale de ressortir. Cette dernière boudait, mais, après s'être rassasiée, repartit néanmoins explorer le pré, suivit de près par Bulle et une Chlorobule. ... Une Chlorobule ? À qui était-ce ? La rose haussa un sourcil. Un regard autour d'elle lui apprit qu'elle était seule. Alors soit ce Pokémon était sauvage, soit, elle s'était perdue. Il n'empêche qu'elle était vraiment jolie. On aurait dit une poupée portant une cape faite de feuilles.
Quand la boule de poils brune se rendit compte de cette nouvelle présence, plusieurs minutes après seulement, ses yeux s'illuminèrent. Avril l'observa se précipiter pour cueillir plusieurs fleurs de couleurs vives et variées avant de les planter sur la tête de l'incruste. À la vue de la scène qui se déroulait, l'étudiante voulut essayer aussi. Elle s'approcha du groupe et se plongea avec application dans la création d'une couronne de fleurs. Le manque de matériel lui fit cependant plisser les yeux. Finalement, elle abandonna, jetant les végétaux qu'elle avait cueillis un peu plus loin, s'allongeant dans la prairie pour fixer le ciel. Un regard vers son iPok. Il lui restait encore une bonne heure devant elle. Ses yeux se posèrent sur la petite Chlorobule. Sortie Capture, hein ? La silhouette féminine se redressa. Son menton se posa sur une de ses paumes, le coude appuyée sur une jambe. Elle finit par entrouvrir ses lèvres.

Un sourire s'allongea sur le visage de l'étudiante. L'idée lui semblait amusante, cependant, la Pokémon ne semblait pas convaincue. Un soupire se fit entendre.

Cette fois-ci, la Chlorobule semblait être d'accord. Enfin, seulement pour la deuxième partie. Elle sauta dans les bras de la rose après avoir rassembler un petit bouquet de fleurs, le tendant à cette dernière, les yeux brillant d'enthousiasme.

Lui dit Avril d'une voix douce. Cependant, la chaperonne ne broncha pas. Finalement, après lui avoir caresser la tête, la jeune femme craqua. Elle se leva, s'en allant faire un rapide tour dans le bois pour revenir avec quelques petites branches. Bulle, Doux Parfum, s'il-te-plaît.
La bonne odeur qui se rependit l'apaisa. Elle s'attela à la tâche, avec les moyens de bords. Elle sortit son vernis transparent qui lui servit de colle. Ainsi, les brindilles rassemblées ensemble formèrent la forme d'un anneau. La moitié du contenu du flacon fut vidée. Cependant, trop concentrée, la rose ne remarqua pas, continuant à abuser sur les doses pour que la construction soit assez solide. Elle enfila ensuite les tiges des fleurs dans les fentes, choisissant donc soigneusement celles ayant les plus longues. La longueur en trop était utilisée pour faire des nœuds afin de solidifier le tout. Finalement, trois-quart d'heure plus tard, elle entendit le bateau arriver au port. Les dernières fleurs étaient seulement maintenues, attachées grâce à leur tige. La jeune fille avait été à cours du fluide épais. Elle déposa l'anneau en bois, décoré de fleurs multiples sur la tête du Chlorobule qui semblait ravie.

Lui demanda-t-elle en l'observant, ravie de sa création. Puis, attendant la réponse, elle plongea sa tête dans son sac, à la recherche de ses Pokéball.



Dernière édition par Avril Asplin le Ven 20 Juin - 20:39, édité 1 fois

Tadam ! Chlorobule est capturé ! Tu peux dès à présent écrire ton post de clôture, et rajouter les informations de ton nouveau compagnon sur ta T-Card ! Le choix du sexe, de la nature et du surnom sont entièrement libre. Merci d'avoir participé ! N'oublie pas d'indiquer [Terminé] dans le titre de ton topic. Il te reste deux pokéballs.

La lutine semblait contente, elle tournoyait vivement sur elle-même, avec une légèreté déconcertante. On aurait presque pu douter de son type, tellement on aurait pu dire qu'elle allait s'envoler. Ayant trouvé ce qu'elle recherchait, la rose la sortit et tapota l'objet contre la Chlorobule, encore sous le charme de l'offrande. Une lueur rougeâtre l'entoura avant qu'elle ne disparaisse à l'intérieur de la sphère qui remua sous trois paires de yeux toutes différentes l'une de l'autre. Plusieurs secondes s'écoula, elle n'en ressortit pas. Alors l'étudiante saisit la balle bicolore et, après s'être plongée dans ses pensées une ou deux minutes, s'éloigna de l'endroit. Elle regroupa rapidement ses affaires et fit également rentrer le reste de son équipe qui semblait plutôt de bonne humeur. Le ferry n'allait pas tarder à s'en aller. Une importante masse d'élèves s'y était déjà engouffrés depuis un certain temps, on entendait des discutions bruyantes y profaner. Sac sur les épaules, la silhouette féminine quitta le champ fleuri. Le son de ses pas était étouffé par l'importante végétation de la zone, mais en contrepartie, on entendait des bruissements indiquant la cadence de sa marche.
Derrière, le bois s'étendait à perte de vue. Un rugissement retentit. Un rapace traversa le ciel, se propulsant depuis les arbres, faisant voler plusieurs feuilles qui ne tardèrent cependant pas à retomber au sol. Trop rapidement pour qu'on puisse pas affirmer son espèce. Les bruissements se turent un brève moment. Immobile. L'île se mua dans un silence durant cette brève pause. Puis ils reprirent leur rythme. Peu à peu, la plaine colorée se dépouilla de ses dernières traces de vie humaine. Pour cette journée en tout cas. Finalement, un moteur rugit. Le ferry démarra, fendant une infinité de vagues sur son passage. Les clapotis de l'eau berçait la fin d'après-midi, qui pour la plupart des étudiants, fut chargée.